L'ARCADIE DES FRANCS-MAÇONS

Leur Jérusalem céleste, la découverte de leur temple intérieur, de cet édifice au sein du duquel règne l’harmonie, la joie et peut-être une forme de bonheur, cette Jérusalem est la descendante de l’Arcadie des Grecs, cette mystérieuse contrée baignée par l’eau pure et lumineuse de la mer Egée, qui s’étend dans l’intérieur jusqu’aux montagnes du Péloponnèse.

Ce pays utopique où règne la vie fraternelle celle rêvée par les francs-maçons bien loin des tumultes de la Jérusalem terrestre, cité de toutes les destructions.

L’Arcadie ce pays des bergers qui sont en harmonie avec la nature, si bien décrite par Virgile et Ovide dans « les fastes ». Cette Arcadie inspiratrice du siècle des lumières, où les bergers de l’esprit ont vagabondés sans limite, pas de barrière pour contenir leur horizon. Qu’ils soient peintres comme Nicolas Poussin à la source de nombreux mystères, où écrivains et poètes plus proche de nous comme Camus ou Giono à la recherche de la richesse qui est dans le cœur de l’homme, comme le disait à peu près Jean Giono.

En ces belles journées lumineuses penchez-vous, mettez-vous sur votre balcon, lancez votre regard au loin, là vers la mer des Argonautes faites votre première traversée, ça y est vous apercevez  l’Arcadie, votre Arcadie, même si vous êtes le seul à la voir, elle est bien là en vous. Le temps des « fastes » est venu, les augustes jours se rapprochent. Vous allez re –naître dans ce jardin des origines, vous avez rendez-vous avec la Connaissance elle est là sur l’arbre, la vie reprend son sens, vous êtes en Arcadie.

JF.

« C’était l’époque où tu étais vêtu d’une peau de berger, la main gauche chargée d’un bâton coupé dans les bois, l’autre d’une flûte aux sept roseaux inégaux. Tandis que l’amour était ton souci, que ta flûte te charmait, tes vaches que tu ne gardais plus pénétrèrent dit-on, dans les champs de Pylos… »

Ovide Métamorphoses II, 680-685.