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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par jean françois
L'UNIVERSEL, L'HUMILITE

L’UNIVERSEL, L’HUMILITE

 

 

La franc-maçonnerie avec une forme de naïveté, qui fait sa force, a l’intention, le désir, de relier les femmes et les hommes au sein d’une religion universelle, pure, sans dogmes, à hauteur d’homme, dans cette maison ouverte, tous les hommes seraient frères. Elle donne donc de la grandeur, n’assigne aucune limite à l’altérité, chacun est le bienvenu dans cette maison commune comme fragment de l’univers.

 

Le dogmatisme, religieux, social, politique, fracture, clive les femmes et les hommes fussent-ils de bonne volonté. Le concept d’universel place l’homme dans le cosmos à sa juste place, ni trop haut, ni trop bas, dans un état intermédiaire position propice à l’harmonie. « Prenez place mes frères »

 

L’homme prend conscience de sa force, de sa dignité, de ses devoirs, mais confronté à l’universel, il devient humble. Ignorer, refuser cette humilité, c’est faire naître l’humiliation.

 

Le premier devoir des premiers de classe, c’est de tendre leurs mains à ceux qui sont dans la peine, les élus ne le sont que par la volonté et la reconnaissance des plus faibles, de ceux qui les ont portés, leur ont accordé leur confiance, leur espérance.

 

L’universel est vie, donc évolution, initiation permanente, cette fraternité se construit pas à pas, s’entretient chaque jour. Les francs-maçons ont des références, certains posent sur l’autel des serments, un volume de la loi sacrée, d’autres leur constitution, mais chacun, a à cœur de faire vivre, ces textes porteurs de messages et de les transmettre de génération en génération, par leur exemplarité, et de manière orale par leur souffle.

Monarque Migrateur universel

 

 

Il faut donc parler de ces messages, se parler à leur propos. Ces livres racontent à chacun une histoire, il en fera par la magie de l’initiation son histoire personnelle.

 

Les rites maçonniques doivent être pratiqués dans leur pureté, parce qu’ils sont les leviers de la progression initiatique, qui permettent de faire grandir l’humain. Toute la symbolique qu’ils contiennent permet d’ouvrir les portes vers son être intérieur, le seul apte à comprendre l’universel.

 

Le franc-maçon qui ouvre largement le compas de son esprit, s’intéresse à tout : aux sciences, aux arts, sa pensée voyage dans tous les univers qui constituent l’univers entier.

 

En prenant conscience des merveilles de la nature et des mystères de la vie, de ses grandeurs et de ses faiblesses, pour lui l’humilité devient naturelle, sans cette humilité il sait qu’il générera des humiliations, qui se transformeront peu à peu en violences et incompréhensions. Ne pas parler avec l’autre, le mépriser, l’ignorer, c’est l’exclure de cette religion universelle et de son message d’amour fraternel qu’elle veut porter dans le cœur de tous.

 

JF.  

Grandir

Grandir

GRANDIR

 

 

« Il faut apprendre à vivre avec soi-même

comme avec une foule de gens.

 

 

On découvre alors en soi

tous les bons et les mauvais côtés de l’humanité.

 

 

Il faut d’abord apprendre à se pardonner ses défauts

si l’on veut pardonner aux autres.

 

 

C’est peut-être l’un des apprentissages

les plus difficiles pour un être humain,

que celui du pardon de ses propres erreurs,

de ses propres fautes. 

 

 

La condition première en est de pouvoir accepter,

et accepter généreusement,

le fait même de commettre des fautes et des erreurs.

 

 

Etty Hillesum.

 
 

Me sus l’vé de bon matin
C’est pour trouver mon pays
Me sus l’vé de bon matin
C’est pour trouver mon pays

Été voir mon voisin
C’est mon voisin qui m’a dit:
Faut qu’tu défasses ta maison
Pour trouver ton pays
C’est en d’ssous de ta maison
Que tu vas trouver le pays

Ouais? Tu veux dire en d’ssous de c’te vieille masure de pierre
pas dépoussiérable pis pleine d’araignées pis d’fourmis depuis
cinq générations? Ah! ben c’est Jeannette qui s’ra pas difficile à
convaincre, depus l’temps qu’a’ rêve de son bungalow, eh! La
maison, les enfants, à terre! Merci!

Ma maison est tout à terre
Et j’ai pas trouvé mon pays
Ma maison est tout à terre
J’ai pas trouvé mon pays

Été voir monsieur l’maire
C’est monsieur l’maire qui m’a dit:
I’ faut couper ta forêt
Pour trouver ton pays
C’est en d’ssous de la forêt
Que tu vas trouver le pays

Ouais? Tu veux dire, là, en d’ssous des épinettes pis des
sapinages en arrière, pis d’l’érablière en avant, là? Ben, depus
l’temps qu’ça nous bouche la vue c’te forêt-là, pis qu’ça nous
ramasse la neige l’hiver, si i’ peuvent faire du papier avec, la
v’là, j’yeu donne! Les enfants, abattez-moi ça avant que j’sacre
le feu d’dans, tiens! Compris, là?
La forêt, à terre! Merci!

Ma forêt est abattue
Pis j’ai pas trouvé mon pays
Ma forêt est abattue
Pis j’ai pas trouvé le pays

Été voir le curé
C’est le curé qui m’a dit:
Essoucher pis labourer
C’est là qu’est ton pays
Dérocher pis travailler
Pis tu vas trouver le pays

«Un riche Laboureur, sentant sa fin prochaine
Fit venir ses Enfants, leur parla sans témoins
Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l’héritage
Que vous ont laissé vos parents:
Un trésor est caché dedans»

Pour résumer: «Il fut sage
De leur prouver avant sa mort
Que le travail est un trésor»

Merci!

Toute ma terre est nettoyée
Pis j’ai pas trouvé mon pays
Ma terre est nettoyée
Pis j’ai pas trouvé le pays

Été voir le ministre
C’est le ministre qui m’a dit:
Faut creuser ben plus que ça
Pour trouver un pays
C’est dans l’fond du fin des fonds
Que tu vas trouver ton pays

Ouais? Ah! ben maudit! j’aurais pas pu y penser tout seul!
Fallait qu’ça soye un ministre… En té cas, pour c’qu’i’
s’prennent pis c’qu’i’ coûtent, ceux-là, j’aurais aimé autant
qu’ça soye le voisin qui m’apprenne ça. En tout cas, appris, c’est
appris, hein?

J’savais quoi faire. J’ai réuni le monde que j’ai pu. Pis j’ai dit:
on va creuser. On va trouver!

Ils entendirent l’appel. Et ils la prirent.

Aye, on a creusé! Ben au début, les gars s’demandaient: où c’est
qu’on va se partir? Où c’est commencer? N’importe où, j’ai dit.
Le ministre l’a dit, le pays est en d’ssous. Aye, si t’avais vu ça! La
pelle, le pic, la bêche, la pioche, le broc, le crobarre, le seau pis
l’porte-ordures, pis toute, pis envoye, pis creuse, pis r’vole en
l’air, pis creuse encore, pis à l’ambition, faut avoir fini à soir, pis
envoye, moi j’ai fini mon trou… Si t’avais vu ça passer en l’air!
Ça sortait de d’là pis ça r’volait partout! La roche, le sable, la
glaise, les cailloux mêlés, les poissons pis les crapauds qui
r’volaient dans les airs pis qui frayaient avec les canards, pis
r’vole, pis envoye, pis creuse…

Un matin, i’ vient-i’ pas du monde nous voir. Des touristes,
j’sais pas. Y en a un d’eux qui nous dit, si ça nous dérangeait
pas, si on avait la bonté d’envoyer la vase, la terre sale, la
mousse, pis les déchets, la scrap, vers le nord, hein? Pis l’or,
le cuivre, l’argent, le nickel, le fer et le titane, vers le sud, ça.

Ça, après ça, on a su, des gars qu’ont dit que (des placotages,
j’sais pas) que ça tombait dans des bateaux pis qu’ça s’en allait
ailleurs pour fabriquer des outils qu’i’ nous revendaient des…
Never mind!
On creusait pas pour ça, nous autres. On s’en sacrait ben.
Pourvu qu’ça nous r’tarde pas dans notre progrès. Notre
entreprise était plus noble, et la foi des pionniers nous animait.

Un moment donné, y a commencé à nous r’voler du monde au
d’ssus de la tête! Mais j’ai dit: y a un défaut! J’fais remonter un
des grands capitaines creuseux. Deux jours, i’ est là, i’ arrive.
R’garde donc ça, j’ai dit, y a de quoi qui va pas. Là, i’ s’met à
rire, pis i’ rit comme un fou, pis quand i’ réussit à s’arrêter
d’rire, pis à s’essouffler, i’ dit: occupe-te pas d’ça, c’est tout payé
d’avance, c’est des Chinois! Aaahhh! Halte! ai-je pensé. Ça va
trop loin. Pis à part de ça, j’ai dit, quoi c’que c’est qu’ça que c’te
p’tite lumière-là qu’on voit dans le fond, en bas, là? Ça, i’ dit?
C’est ben simple, tu y as pas pensé? C’est l’jour, l’aut’ bord.
– Quoi? Amis, j’ai dit.

Remontez, nous sommes allés trop loin. Notre mission est
accomplie. La queste du pays est terminée.

De toute façon, la terre promise était toute dehors. Si t’avais vu
l’trou… A hole! Si t’avais vu l’trou… Mais l’trou, c’était rien.
Si t’avais vu l’tas!

Un Indien qui passe par là
Je l’appelle: Viens par ici
Un Indien qui passe par là
Je l’appelle: Viens par ici

Peux-tu m’dire comment c’est faire
Pour trouver mon pays
I’ s’amène et i’ me r’garde

I’ m’écoute et pis i’ rit
Il y pense et i’ s’assit
Et dans son langage il me dit

I’ dit:
UTE KAISPISH TAKUSHININ UTE
TSHINAKATUAPAMITIM
APU NISTUTAMAN TSHEKUAN NIANATUAPATAMIN
ASSI NANATUAPATAMIN
TSHIN TSHITIPENITENATSHE USAM
TSHITSHIMUATAMUTI
TAN KA IAITUTAMIN NENE

Ce qui, en notre langue, signifie:

Depuis ton arrivée
J’ai eu beau t’observer
Je n’comprends pas c’que tu cherches
Si c’est l’Pays, tu d’vrais l’avoir
Tu me l’as volé
J’me demande c’que t’as fait avec

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