Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par Jean-François Guerry
LE SENTIMENT D'ESPÉRANCE

LE SENTIMENT D’ESPÉRANCE

 

« El mós terrible de todos los sentimentos es el sentimentio de terrer la esperanza muertas. »

          (Le plus terrible de tous les sentiments, c’est celui de la mort de l’espérance).

                                                           Federico Garcia Lorca.

 

Le sentiment d’espérance naît du profond de notre cœur, dans le bruit assourdissant du silence, comme au milieu d’un désert de pierre, quand les bruits de la vie semblent avoir disparus après un dernier rire, qui revient en écho. Quand il ne reste que quelques photos en train de jaunir, quand par erreur l’on appelle un numéro de téléphone blottit dans le fond d’un agenda, et qu’une voix familière confirme son absence, laisser votre message je vous rappelle dès que possible, cette voix est sans possible.

 

L’espérance est belle ! Elle est folle ! Liée au tragique à l’obscur lever d’un soleil noir, froid sans chaleur ni lumière. Elle ne peut se vivre sans une perte de vie, elle est promesse d’une utopie, il paraît que l’utopie est la vie de demain ? Refuser la fin des choses, comme une lumière éternelle, est-ce la vertu des forts. Cette vertu qui ne peut naître que de la conscience de nos faiblesses, de notre finitude. Comment vaincre ce que l’on considère comme une injustice ?

 

Comment espérer ? L’espérance est irrationnelle, comment recoudre le ruban coupé de la vie, comment remettre du vert, de la sève dans un cœur meurtri ?

 

Faire à nouveau, les mêmes pas, les mêmes actes, avoir des désirs pour les autres Nic et Hunc, l’espérance n’est pas l’espoir de demain, elle est la vie d’aujourd’hui, la force de faire du quotidien. La Force était en nous, bien établie nous ne l’avions pas mesurée, elle était inutile dans la douceur du temps. Elle revient comme brutalement, presque honteusement pour aider les autres, on entend regardez comme il est fort ! C’est la force de l’espérance.

Nous avions en nous cette force ignorée seul un drame peut la faire surgir, l’ériger la transcender. Comment puis-je espérer ? En regardant devant moi, en regardant ceux qui me tendent les bras, ils ont besoin de mon espérance.

On ne peut pas dire, tant qu’il l y a de la vie, il y a de l’espoir. L’espoir est passager, l’espérance demeure en nous pour toujours, elle ne demande qu’a être ranimée chaque jour par son flambeau, elle devient alors liberté de vivre, de revivre sans doute ? Je ne sais pas, je ne suis qu’un apprenti dans ce domaine. Ce que je sais maintenant, c’est qu’il faut sans attendre, toujours aimer les autres, notre horizon c’est les autres, les autres sont nécessaires pour nourrir notre espérance.

Alors on ne se pose plus la question : faut-il espérer ? On jette dans la mer tumultueuse son ancre d’espérance pour s’accrocher et y accrocher tous ceux qui ont besoin qui espèrent le soutien de notre amour. Dans la tempête du doute il nous faut espérer, pour nous, pour eux.

 

                                                                       Jean-François Guerry.

 

 

ÉPITRE AUX HÉBREUX -6-

 

« Cette espérance nous la possédons comme une ancre de l’âme, sûre et solide ; elle pénètre au-delà du voile ».   

TAKE THIS WALTZ 

(Pequeño vals vienés) sur un poème de Federico Garcia Lorca

En Viena hay diez muchachas,
A Vienne, il y a dix jeunes filles,

un hombro donde solloza la muerte
une épaule où sanglote la mort

y un bosque de palomas disecadas.
et une forêt de colombes empaillées.

Hay un fragmento de la mañana
Il y a un fragment du matin

en el museo de la escarcha.
dans le musée du givre.

Hay un salón con mil ventanas.
Il ya un salon aux mille fenêtres.

¡Ay, ay, ay, ay!
Ay, ay, ay, ay!

Toma este vals con la boca cerrada.
Prends cette valse la bouche serée.


Este vals, este vals, este vals,
Cette valse, cette valse, cette valse,

de sí, de muerte y de coñac
oui, de mort et de cognac

que moja su cola en el mar.
qui mouille sa queue dans la mer.


Te quiero, te quiero, te quiero,
Je t'aime, Je t'aime, Je t'aime,

con la butaca y el libro muerto,
Avec le fauteuil et le livre mort,

por el melancólico pasillo,
dans le couloir de mélancolie,

en el oscuro desván del lirio,
dans le grenier sombre du lys,

en nuestra cama de la luna
dans notre lit chambre de lune

y en la danza que sueña la tortuga.
et dans la danse dont rêve la tortue.

¡Ay, ay, ay, ay!
Ay, ay, ay, ay!

Toma este vals de quebrada cintura.
Prends cette valse à la taille brisée.


En Viena hay cuatro espejos
A Vienne, il ya quatre miroirs

donde juegan tu boca y los ecos.
où jouent ta bouche et les échos.

Hay una muerte para piano
Il y a une mort en douceur

que pinta de azul a los muchachos.
qui peint les garçons de bleu.

Hay mendigos por los tejados.
Il ya des mendiants sur les toits.

Hay frescas guirnaldas de llanto.
Il ya fraîches guirlandes de larmes.

¡Ay, ay, ay, ay!
Ay, ay, ay, ay!

Toma este vals que se muere en mis brazos.
Prends cette valse qui meurt dans mes bras.


Porque te quiero, te quiero, amor mío,
Parce que je t'aime, je t'aime, mon amour,

en el desván donde juegan los niños,
dans le grenier où jouent les enfants,

soñando viejas luces de Hungría
en rêvant de vieilles lumières de Hongrie

por los rumores de la tarde tibia,
dans les rumeurs de la douce après-midi,

viendo ovejas y lirios de nieve
en voyant les brebis et les lys de neige

por el silencio oscuro de tu frente.
dans le silence sombre de ton front.

¡Ay, ay, ay, ay!
Ay, ay, ay, ay!

Toma este vals del "Te quiero siempre".
Prends cette valse de "Je t'aime pour toujours."


En Viena bailaré contigo
A Vienne, je danserai avec toi

con un disfraz que tenga
déguisée

cabeza de río.
en tête de rivière.

¡Mira qué orilla tengo de jacintos!
Regarde ma rive de jacinthes !

Dejaré mi boca entre tus piernas,
J'abandonnerai ma bouche entre tes jambes,

mi alma en fotografías y azucenas,
mon âme en photos et fleurs de lys,

y en las ondas oscuras de tu andar
et dans le sillage sombre de tes pas

quiero, amor mío, amor mío, dejar,
Je veux, mon amour, mon amour, quitter

violín y sepulcro, las cintas del vals.
violon, tombeau et rubans de la valse.


Traduction par Michel Hervé Bertaux-Navoiseau

LE SENTIMENT D'ESPÉRANCE

ABONNEZ-VOUS EN DÉPOSANT UNE ADRESSE MAIL DANS LA FENÈTRE S’INSCRIRE A LA NEWSLETTER. (Gratuit)

 

 

Pour les Abonnés : Il est possible de recevoir gratuitement les textes des articles au format Word en écrivant à l’adresse suivante :

 

courrierlafmaucoeur@gmail.com

 

 

Info : le blog respecte la loi RGPD

 

www.lafrancmaconnerieaucoeur.com

 

 

DÉSABONNEMENT SUR SIMPLE DEMANDE SUR LE SITE OU À L’ADRESSE MAIL : courrierlafmaucoeur@gmail.com

Commenter cet article
P
Oui..., Tu es un Homme mon Frère, <br /> <br /> Un jour pour traverser la tempête qui Te balaye, Tu reprendra Ton cap, celui de Ta Vie. <br /> <br /> Ecoute l'espérance qui frappe à Ta porte. Accueille cette VisiTeuse, car elle T'apporte la Lumière. <br /> <br /> Tes nouveaux pas seront les plus difficiles. Mais tout ce dont Tu as besoin est déjà là, depuis Toujours. <br /> <br /> Essaie de Te faire confiance, en particulier à Ton intuition, mais sans oublier de l'éprouver par le doute. <br /> <br /> Reconnais Tes vices et Tes défauts et tente de les maîtriser. <br /> <br /> Accepte Tes limites et explore Les autres voies en nombre infini. <br /> <br /> Éprouve Tes certitudes et calme Tes doutes. Tout est une question d'équilibre. <br /> <br /> Regarde en face et accepte Ta peur car c'est elle qui Te fait souffrir, plus que ce qui la provoque. <br /> <br /> Pardonne-Toi et pardonne à l'autre, sans haine, ni oubli, ni faiblesse. <br /> <br /> Préfère connaîTre à savoir. <br /> <br /> Essaie de comprendre plutôt que de juger, et vois dans Tes jugements les reflets de Tes propres failles. <br /> <br /> Concentre-Toi sur l'Essentiel car Ton énergie est précieuse. <br /> <br /> Ne confonds pas envies et besoins. Maîtrise les premières et accepte les seconds. <br /> <br /> Apprends que s'aimer et aimer sont indissociables. N'attends pas d'être aimer ni pour aimer ni pour T'aimer. <br /> <br /> Observe Tes émotions et découvre Tes sentiments.Découvre que Tes émotions sont des réactions et Tes sentiments sont Tes constructions. <br /> <br /> Exprime Tes colères sans les faire subir.<br /> Accepte les gestes de bienveillance qui te sont offerts. Apprends à donner sans attendre en retour. <br /> <br /> Aménage Tes silences pour entendre le murmure de Ton Être. <br /> <br /> Affronte Ton temps sans faire naufrage et vois dans chaque nouvel âge la jeunesse d'une nouvelle expérience. <br /> <br /> Apprends à désirer et rêver sans devenir esclave des rêves des autres. <br /> <br /> Savoure les chants des oiseaux et les rires des enfants car il s'y cache des trésors. <br /> <br /> Accepte l'ombre car elle Te permet de mieux voir ce qui T'est lumineux. <br /> <br /> Goûte au bonheur d'être conscient et abandonne le souhait d'exister car Tu existes déjà comme toute chose de ce monde. <br /> <br /> Écoute et regarde les clins d'oeil du Tout, et perçois dans Ses synchronicités des guides pour Ton éveil. <br /> <br /> Regarde Amour, Joie et Paix comme des Amis qui n'ont pas de contraire et qui T'accompagnent depuis toujours. <br /> <br /> N'oublie pas de faire le tour de Toi-même avant de partir voyager chez les autres. <br /> <br /> Je Te souhaite Ton meilleur et assez du Tout. <br /> <br /> Oui..., Tu es un Homme mon Frère.
Répondre
Merci beaucoup mon de tes belles paroles d’espérance<br /> BF<br /> Jean-François