Faut t’il être révolté, insoumis, pour construire la cité nouvelle de la Fraternité, de la solidarité ? La transgression permanente face aux idées toutes faites, l’esprit de révolution est t’il compatible avec le but de la Franc-Maçonnerie « réunir ce qui est épars. » Rechercher avec bienveillance une voie du milieu, apaisée et harmonieuse.
C’est un faux paradoxe, nous ne pouvons pas faire évoluer la société vers le beau, le bon et le bien si nous restons dans l’indifférence, le mépris, l’ignorance d’autrui, pour protéger nos corporatisme confortables.
Il faut c’est certain abattre les murs, empêcher leurs constructions, pour pouvoir construire des ponts entre les hommes, faire jaillir la Lumière pour tout le monde comme le disait Isaac Newton, faire une véritable révolution de l’esprit sans violence c’est le but de la Franc-Maçonnerie.
Il ne s’agit pas de faire une révolution sanglante, brutale, mais progressive constante où chaque pierre trouvera sa place, pour peu qu’elle gagne par sa bonne volonté, « sa liberté de passer.»
La carrière est immense, elle a la taille de l’univers, aucune pierre ne peut être délaissée, comme l’écrivit notre Frère GOETHE : « On peut aussi bâtir quelque chose de beau avec les pierres qui entravent le chemin. » GOETHE nous livre là un véritable message initiatique, une véritable foi envers l’homme et ses possibilités infinies de perfectionnement. Le présent comme l’avenir appartient à tous ceux qui passent de l’horizontale à la verticale, à ceux qui se révoltent contre l’injustice, pour que le beau, le bien, se répandent sur l’humanité entière pour que la joie règne.
JF.
"L'art et la révolte ne mourront qu'avec le dernier homme."
"Plutôt mourir debout, que de vivre à genoux"
L'homme révolté Albert Camus.