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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par jean françois
LA REVUE FIDELITER

LA REVUE FIDELITER

 

DOSSIER : Intrusion de la franc-maçonnerie dans l'Église

Introduction : la Veuve infiltrée dans le lieu saint ?.............................................................4
Chronique de l'infiltration maçonnique dans l'Église.........................................................6..............................Paul Delance
Les principes de Vatican II et l'idéal maçonnique.............................................................15.............................Abbé Philippe Toulza
Prêtre ou maçon, pourquoi choisir ?...................................................... .............................21.............................Albert Laurent

ACTUALITES MACONNIQUES
CONSECRATION D'UNE NOUVELLE OBEDIENCE 

Tous les détails sur GADLU-INFO

Consécration de la Grande Loge Initiatique Féminine Francophone (GLIFF) le samedi 25 novembre 2017 à 9h30 au Temple de la G∴L∴N∴F∴ – 140, avenue de l’Industrie – 69140 Rillieux-la-Pape

Marie-Claude Batier  sera le 25 novembre 2017, la première « sœur Grand Maître  de cette nouvelle obédience;

  • Ouverture du livre de présence et accueil à partir de 8h – Inscription obligatoire
  • Verre de l’Amitié et Agape Fraternelle en fi n de Tenue : 25€
  • Réservation : secretariat@fm-gliff.org – 06 74 25 08 46


En savoir plus sur http://www.gadlu.info/consecration-de-la-grande-loge-initiatique-feminine-francophone.html#rU0R09oRRU6rlf67.99

ACTUALITES MACONNIQUES
«  Le Campus maçonnique » s’adresse à tous frères et sœurs de toutes obédiences qui , en complément de leur démarche initiatique personnelle, souhaitent approfondir leurs connaissances de la culture maçonnique. Ouvert à partir du 1er degré d’apprenti.

Le CAMPUS MAÇONNIQUE est une association qui propose un double objectif : d’une part, compléter les bases culturelles déjà acquises, en support du travail initiatique, sur des sujets qui approfondissent la culture maçonnique. D’autre part, rassembler tous les Frères et les Soeurs à partir du grade d’apprenti, soucieux d’échanger et de partager un travail en commun dans un esprit de fraternité au-delà des spécificités de leurs Obédiences et de leur rites

Il n’est pas nécessaire d’être diplômé ou d’être un intellectuel de haute volée pour y assister mais d’être simplement curieux d’aller plus loin sur des thèmes abordés en Loge. Les cours, assurés par des professeurs reconnus dans leur spécialité, seront didactiques et accessibles à tous !

Le CAMPUS MAÇONNIQUE se situe dans le prolongement de l’Académie Maçonnique (ouverte à tous Frères et Soeurs à partir du grade de Maître) qui étudie toute la richesse du Rite Ecossais Ancien et Accepté, et de l’Université Maçonnique (conférences ouvertes à tous Frères et Soeurs de toutes Obédiences dès le premier degré d’Apprenti).

Le cursus de 50 heures de cours sera prodigué par des Francs-Maçons et des professeurs profanes sur 6 cycles :

HISTOIRE, PHILOSOPHIE, SOCIOLOGIE,

SYMBOLISME, GRANDS MYTHES, SPIRITUALITÉ.

C’est une formation constituant un double apport de connaissances «profanes et expertes» ainsi que maçonniques pour un perfectionnement fructueux.

Il s’agit d’un complément de la démarche initiatique pour celles et ceux qui souhaitent approfondir leurs connaissances de la culture et de la philosophie maçonnique, ainsi que la place de celles-ci par rapport aux autres traditions. Le CAMPUS MAÇONNIQUE s’inscrit bien en complément culturel de construction ou de révision de bases historiques, sociologiques et philosophiques.

  • Tout est indiqué sur le site internet www.campusmaconnique.fr, et il est possible de s’inscrire directement sur le site.

La première session sur les grands mythes sera le samedi 14 octobre 2017 prochain au 65 Boulevard Bineau, de 10 heures à 12h30 par Jean-Bernard Lévy qui traitera «  Qu’est – ce qu’un mythe, un rite, un héros  ? « 

Jean-Bernard LÉVY – Président de l’Académie et de l’Université Maçonnique. Chirurgien. DEA de Philosophie (Sorbonne Paris 4) et diplômé de Théologie. Initié en 1972, 33e Degré du REAA en 1991. Auteur de plusieurs ouvrages et articles de revues maçonniques, notamment « Rites et Mythes :A quoi ça sert ? » (Dervy)

SOURCE GADLU-INFO

ACTUALITES MACONNIQUES
FIN DE VIE, LA LIBERTÉ DE CHOISIR

Par Géplu dans Divers

Le Comité Laïcité République organise le samedi 28 octobre, de 13h30 à 17h Salle Colbert au Palais Bourbon, 2, rue de l’Université à Paris, un colloque sur le thème Fin de vie, la liberté de choisir.

13h30 – Réception des participants.
14h00 – Accueil par Jean-Louis Touraine, député du Rhône
14h10 – Accueil par Patrick Kessel, Président du Comité Laïcité République : Le droit à mourir dans la dignité : une nouvelle avancée de la liberté de conscience
14h30 – Lecture d’un texte de l’écrivaine Anne Bert qui, souffrant d’une maladie incurable, a décidé de partir en Belgique pour choisir sa fin de vie, le 2 octobre dernier.
14h45 – Jean-Louis Touraine, député, Professeur en médecine, auteur d’une proposition de loi sur la fin de vie.
15h15 – Christiane Vienne, sénatrice et députée de Wallonie (Belgique) : Le droit à mourir dans la dignité en Belgique
15h45 – Philippe Foussier, Grand Maître du Grand Orient de France : Maîtriser son Destin: un combat humaniste
16h05 – Docteur Jérôme Sobel, spécialiste FMH en oto-rhino-laryngologie et chirurgie cervico-faciale, Président de l’association “Exit A.D.M.D. Suisse Romande” (association pour le droit de mourir dans la dignité)
16h 35-17H – Débat entre les intervenants et avec la salle.

Inscription obligatoire avant le 19 octobre en précisant vos nom, prénom, date et lieu de naissance à : inscriptions.clr@laposte.net
N’oubliez pas de vous munir d’une pièce d’identité, exigée à l’entrée.

SUR HIRAM -BE

ACTUALITES MACONNIQUES
LE PROCÈS DE GIORDANO BRUNO

Par Géplu dans Divers

Les loges Acacia de la GLB à l’ Orient de Liège, et Fraternitas Europae, première Loge d’étude européenne, à l’Orient de Colmar, invitent les Sœurs et les Frères de toutes les Obédiences amies à participer à leur Tenue commune au cours de laquelle sera présentée la planche théâtrale « Le procès de Giordano Bruno »

Le samedi 28 octobre à 17 h au temple du Boulevard d’Avroy, à Liège.

A titre exceptionnel, la Colonne d’Harmonie sera assurée par le Chorale Mosane inter-obédientielle.
Cette tenue sera suivie d’un repas blanc, à l’écot de 20 €, auxquels les profanes (parents, amis) dont vous répondez seront admis. Les réservations pour le repas sont attendues pour le mardi 24 octobre au plus tard 

Tous renseignements : acacia.sec@gmail.com

SUR HIRAM-BE
ACTUALITES MACONNIQUES
VIOLENCE FRATRICIDE entre Manuel Valls et Jean-Luc Mélenchon.

Lire l'article sur le Blog La lumière de l'express !

http://blogs.lexpress.fr/lumiere-franc-macon/

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Publié le par jean françois
C'était il y a trente ans....

C’était il y a trente ans !

 

C’était il y a trente déjà, ce pourrait être aujourd’hui. A l’issue de ma cérémonie d’initiation au 1er degré. A la table des agapes, je posais à un Frère qui semblait avoir acquis un degré de connaissance, certifié par la déférence respectueuse que lui montrait les plus jeunes des Frères, je lui posais donc une question simple, qui me semblait naturelle : «  Mon Frère pourquoi nous n’accueillons pas les femmes ? »

 

Je m’attendais à une réponse détaillée, l’histoire vint d’abord au secours du Frère, « dans la tradition il est question d’hommes, pas de femmes », certes la tradition est nécessaire c’est à sa lumière que nous pouvons poursuivre et transmettre notre initiation, mais c’était il y a quelques 270 ans (300 ans maintenant). Mon Frère il ne vous a pas échappé que l’histoire évolue, la société aussi. Décidemment devait t’il se dire ca commence mal, voilà un nouveau Frère qui pense déjà par lui-même.

 

Le respectable Frère ajouta alors plus péremptoire, c’est comme ca, d’ailleurs : « les femmes sont initiées par nature. » fermer le ban, circulez il n’y a rien à voir aurait dit Coluche, non mais !

 

Trente ans sont passés et j’entends parfois encore ces mêmes réponses. La revue de la Grande Loge de France (obédience strictement masculine) ,Points de vue Initiatiques dans son Numéro 185 titre : Sœurs et Frères en Initiation  montre un certain courage pour aborder ce problème.

 

Dans son avant-propos la parole est donnée en priorité à Marie-Thérèse Besson Grande Maîtresse de la Grande Loge Féminine de France. Elle donne entre autres sa réponse à ma question d’il y a trente ans :

 

« Le nom de Sœur ou de Frère rappelle non seulement le lien de fraternité, mais il individualise le rapport à l’autre en tant qu’homme ou que femme. En initiation, nous ne sommes pas des êtres asexués. On a donc toute légitimité à se demander si l’expérience initiatique féminine est différente de l’expérience initiatique masculine.

 

Dans sa dimension maïeutique, au sens concret de « mise au monde » et au sens Socratique, l’initiation est pour chaque individu unique, pour chacun inénarrable. Elle appartient à la part précieuse, subtile et délicate du vécu personnel. Le ressenti du corps, de l’esprit, de l’âme dans une mise à nu de soi et abandon total.

 

Dans sa dimension maïeutique, l’initiation est, en même temps, un accueil par le groupe de l’être nouveau qui renaît initié(e).

 

Mon Frère dans ses réponses d’il y a trente ans, faisait montre d’une certaine confusion entre le corps et l’esprit, réduisant ainsi la femme.

 

L’avant propos de Philippe Charuel Grand Maître de la Grande Loge de France fait suite à celui à celui de Marie-Thérèse Besson, il met d’emblée l’accent sur les termes de différence et complémentarité entre les sœurs et les frères. Comment pourrait il d’ailleurs en être autrement. Les sœurs et les frères ont de multiples occasions de se rencontrer sous le prisme maçonnique, et dans société. Philippe Charuel rappelle que lors de la fermeture de nos travaux, le Vénérable nous dit sous forme d’injonction : « Que cette Lumière qui a éclairé nos Travaux continue de briller en nous pour que nous achevions au-dehors l’œuvre commencée dans le temple. »

 

Nous sommes donc tous égaux comme le rappelle notre devise républicaine, et dans bien des circonstances les femmes démontrent comme le dit le poète « Quelles sont l’avenir de l’homme. »

 

JF.

 

Au sommaire du numéro 185 de Points de Vue Initiatiques.  J’ai retenu

 

  • Des loges d’adoption de la Grande Loge de France à la Grande Loge Féminine de France. De Françoise Moreillon.

 

  • Eve, Aïsha, Lilith : les sources de l’initiation féminine .Par Jean-Jacques Gabut.

 

  • Les Symboles ont-ils un genre ? Par Dominique Gagliardi.

 

  • Approches du féminin. Par Marie-Dominique.

 

  • Ces sœurs qui sont aussi nos frères. Par Jean-François Pluviaud.

 

  • Au jardin. Par Claude Laporte- Frédéric-Pierre Isoz

 

  • De l’intolérance à la tolérance. Par Irène Mainguy.

 

  • Du masque vertueux à l’homme de paix. Par Yves Bergman.

 

 

 

 

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Publié le par Jacques Viallebesset

Cet article est reposté depuis L'atelier des Poètes - par Jacques Viallebesset.

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Publié le par jean françois
Marie-Madeleine DAVY

Marie-Madeleine DAVY

DU SYMBOLISME

Le symbolisme, est la méthode initiatique du Franc-Maçon attaché à la tradition. Son parcours est nourrit par son ouverture aux symboles. De nombreux auteurs, philosophes, historiens, théologiens, humbles cherchants bâtisseurs de leur vie, de la cité, de la Jérusalem céleste, peuvent êtres qualifiés de symbolistes. Ce même symbolisme a inspiré un courant artistique à la fin du 19ème siècle, les œuvres produites s’inspirent de la spiritualité, de l’imagination et des rêves de leurs auteurs.

Marie-Madeleine Davy philosophe, historienne médiéviste, fortement engagée dans la vie de l’esprit. Elle a fréquenté Mircea Eliade, Simone Veil, et Teilhard de Chardin.

Ouvrir un livre de Marie-Madeleine Davy, c’est ouvrir la porte qui est à l’intérieur de soi, s’est lever le voile sur son soi véritable, pour atteindre une forme de joie, à l’orée du bonheur, de l’harmonie, et de la paix intérieure. Chaque mot, chaque phrase résonne sur notre carapace de chair et pénètre notre cœur, l’émotion monte progressivement, et bientôt se sont des perles  d’amour qui ruissellent sur nos joues.

J’ai extrait du prologue de son livre : Initiation à la symbolique Romane. » Quelques lignes qui expriment sa pensée sur le symbolisme, qui toucheront le profane aussi bien que le Franc-Maçon.

« Dans la mesure où le monde se sépare entre sacré et profane, se divise entre naturel et surnaturel, le symbole se réfère aux seules réalités spirituelles. En soi, le symbole  ne suppose ni cette séparation, ni cette opposition. Dans la mentalité primitive, une telle division serait inconcevable, mais le XIIème siècle s’achemine vers la distinction du naturel et du surnaturel qui s’affirmera au XIIIème siècle et qui deviendra pour l’homme une pierre d’achoppement. La dualité ne s’offre point comme une opposition entre la chair et l’esprit. Le problème est tout autre. Il existe deux mondes. Ceux –ci ne sont point superposés l’un à l’autre ; On pourrait les comparés à des regards orientés dans des sens différents. Aucun pont ne les relie. Ces deux mondes portent des noms respectifs : le sacré et le profane, ils expriment un monde relié et un monde isolé. »

Suit une réflexion qui prend aujourd’hui encore toutes sa signification :

« Le danger pour la réalité spirituelle ne provient pas de ceux qui l’ignorent ou la nient, il se trouve là ou des hommes s’en servent comme d’un instrument de puissance. Alors il devient difficile non seulement de découvrir sa beauté, mais de croire à son existence. Le charnel possède sa grandeur, seule est haïssable la caricature du spirituel. »

A propos de sa recherche sur la symbolique Romane elle écrit :

« L’essentiel de notre propos consiste dans l’importance donnée à l’expérience spirituelle. Celle –ci est nourrie par les symboles ; se sont eux qui la provoquent, l’animent, lui confèrent une valeur abyssale. 

La différence entre les hommes se réduit à celle-ci : la présence ou l’absence de l’expérience spirituelle. Si lumineuse qu’elle soit, cette expérience n’est pas acquise une fois pour toutes, elle est vouée à des approfondissements successifs, (l’initiation Maçonnique est scalaire, elle est gloire au travail, vigilance et persévérance) c’est pourquoi l’homme en qui elle s’accomplit est attentif aux signes de présence, aux symboles qui tels des lettres lui apprennent un langage, le langage de l’amour et de la connaissance. L’homme spirituel est instruit par les symboles et quand il veut rendre compte de son expérience ineffable, c’est encore aux symboles qu’il a nécessairement recours.

Ainsi le symbole devient l’alpha et l’oméga de l’expérience spirituelle, ou plutôt il constitue  tout l’alphabet de ce langage mystérieux comparé à celui des anges. Il n’est plus seulement langage, il devient verbe transformant la terre d’ombre en une terre de lumière, c’est à dire une terre transfigurée. »

Les quelques lignes qui suivent pourraient enrichir les propos de l’orateur qui manifeste la joie de la Loge lors de l’accueil d’un nouveau Frère, elles sont une première réponse au regard étonné de ce nouveau Frère :

« Les symboles sont autant de regards animés, de mains pleines de trésors. L’important est de savoir qu’ils sont en nous et autour de nous, attendant patiemment d’être reconnus. »

Le Frère ainsi ré veillé pourrait dire comme Marie-Madeleine Davy

« Dans le silence de midi tout devient signe, déchiffrement, lecture, émerveillement. La Lumière n’éblouie pas mon regard. Car elle est devenue ma patrie. »

JF.

Source : Initiation à la symbolique romane- de Marie-Madeleine Davy Éditions Flammarion Collection Champs Histoire. Format poche 8,20€

ISBN 978_20812_1884_0

DU SYMBOLISME

 

Initiation à la symbolique romane.

Le douzième siècle, cette Renaissance médiévale, est le grand âge de l'art roman. L'homme de ce temps possède une exacte connaissance de sa situation : il est pèlerin de la Jérusalem céleste et, de ce fait, voué à une marche ascendante. Relié à un monde invisible dans lequel il se meut, il sait d'où il vient et où il va. Sa certitude relève de sa foi. Que cette foi se développe à l'intérieur de l'Eglise ou qu'elle soit hétérodoxe, elle demeure vivante. Le moine y répond à l'intérieur de son cloître, le professeur dans son enseignement ; l'artiste en témoigne sur la pierre ou par la couleur. Le monde est un, du macrocosme au microcosme, et il est signe de l'Invisible. L'art et ses symboles l'enseignent. Du portail de Cluny à la littérature du Graal, Marie Madeleine Davy nous donne accès à l'extraordinaire richesse symbolique du douzième siècle

BIOGRAPHIE : Marie –Madeleine Davy

 

Marie-Madeleine Davy1 est une historienne et philosophe française, née à Saint-Mandé le 13 septembre 1903 et morte le 1er novembre 19982 à Saint-Clémentin dans les Deux-Sèvres.

Elle venait d'une famille bourgeoise, issue d'une famille d'officiers de marine du côté de sa mère et de notaire du côté de son père. Elle obtint son baccalauréat en 1920, s'inscrit l'année suivante en Sorbonne et s'installe seule boulevard Saint-Germain. Étudiante en philosophie et en histoire elle était guidée par Étienne Gilson et a beaucoup fréquenté les salons parisiens. Elle a parcouru le monde grâce à des échanges universitaires avec les ex-pays de l'est, les U.S.A, les Pays-Bas et resta plus longuement à l'Institut français de Berlin, au Bedford College de Londres et à l'Université de Manchester. En France elle s'inscrit à la Catho où elle est assez mal accueillie, reléguée au dernier rang, seule femme et a des rapports tendu avec Monseigneur Baudrillart le recteur de l'académie. Après une thèse de doctorat en théologie en 1941, Marie-Madeleine Davy s'est spécialisée dans la théologie et la mystique médiévales. Elle a obtenu une thèse de doctorat en théologie protestante puis une autre en philosophie consacrée à Guillaume de Saint-Thierry en 1946. Elle est l'auteur d'une quarantaine d'ouvrages et d'une centaine d'articles.

Source WIKIPEDIA.

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Publié le par jean françois
L'INDISPENSABLE JE !
L’INDISPENSABLE JE !

L’initiation Maçonnique, comme méthode, discipline pour le combat contre l’Ego, poursuivant sombre de notre conscience. Mais est-ce si simple ? L’affirmation du « Je » n’est t’il pas la première pierre pour la construction du « Nous ».

Ne faut il pas le préalable de la domination du Je, la volonté de Liberté, de désobéissance, de transgression aux règles imposées. Désobéir est une voie de sagesse, une voie d’éthique. Ne pas se soumettre aux convenances, aux fausses exigences imposées.

Réapprendre chaque jour par soi même comme le suggère l’empereur philosophe Marc Aurèle dans ses « Pensées pour soi-même. » Prendre soin de soi, de son soi plus que choses matérielles. Provoquer le dialogue intérieur avec sa conscience, « Penser » tout simplement comme le dit Hannah Arendt, désobéir à la pensée collective imposée, pour affirmer sa responsabilité individuelle être un homme de devoir.

L’exigence première du Je est un combat contre toutes les tyrannies singulières ou collectives. Si le Franc-Maçon s’engage à respecter les lois de son pays pourvu qu’elles soient pesées sur la balance de l’équité. Il ne s’interdit pas de penser par lui-même et de critiquer à l’instar de Socrate.

Résister, désobéir à l’oppression, c’est conquérir sa Liberté de penser et d’agir en homme libre, c’est l’indispensable étape pour accueillir en soi les forces de l’esprit, et élever sa conscience, accomplir la véritable réforme de son soi. Ne pas avoir peur de son soi, le purifier ou pour le moins l’alléger des poids  qui empêchent son élévation vers l’amour Fraternel, vers le « Nous »

Être soi, affirmer sa différence, toutes les pierres ne se ressemblent pas, mais elles ont toutes leur importance et leur place dans la cathédrale de l’humanité, les plus belles, sont les plus humbles de tous.

Ne pas rejeter l’autre, c’est d’abord s’affirmer. Il n’y a de voie directe vers le « Nous », il faut passer par la volonté du « Je ».

Il nous faut répondre à cette injonction : « Allez mon Frère, même seul répandre dans le monde l’Amour Fraternel. »

JF.

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Publié le par jean françois
VOUS AVEZ DIT TRADITION
VOUS AVEZ DIT TRADITION !

L’auteur parle d’emblée de confusion intellectuelle et spirituelle, et de science traditionnelle, le rapprochement entre science et tradition ressemble à un paradoxe, mais s’éclaire dans la conclusion de son texte. Comme il n’y a pas d’opposition entre sacré et profane, il faut bien frapper pour entrer dans le temple. La raison peut servir de levier à l’élévation spirituelle, si elle ne repousse pas, l’intuition, l’intime conviction, comme la révélation initiatique, la pratique du symbolisme, peut convier à sa table la pratique de la philosophie.

L’auteur parle des traditions héritières de la Tradition. Dans un parcours de type « Guénonien », à la recherche d’une spiritualité unique, d’une Tradition primordiale, spirale initiatique ascendante, mue par la perfectibilité de l’humain au delà des limites de la raison.

Au terme de ce texte le constat est fait que l’essentiel, l’essence de cette Tradition primordiale, pour être, et perdurer doit être transmise sans tâches, pour ne pas devenir « primor diable ».

Cette Tradition à la fois Unique et multiple doit être transmise avec rigueur, dans le cadre d’un rituel immuable assurant la régularité initiatique progressive. Loin des a peu près, des ajouts, propres à enorgueillir les manipulateurs, et aboutissant à des ésotérismes de pacotilles.

Il est nécessaire d’être relié à une chaine dont les maillons sont en or pur. On comprend alors mieux l’exigence de la pratique stricte des rituels transmis, et plus particulièrement le : Je vous Crée, Constitue et Reçois.

JF.

Principes traditionnels

En ces temps de confusion intellectuelle et spirituelle, il nous semble opportun de revenir une fois encore sur les principes fondamentaux de la Science Traditionnelle afin de les dégager et de les éclairer. 

Quels sont ces principes ? 

Ils peuvent se résumer par les trois points suivants :

  • le postulat de départ est celui de la Erreur ! Référence de lien hypertexte non valide. primordiale, toujours présente dans la diversité des formes extérieure qu’elle est appelée à revêtir

  • ce postulat de base se complète par l’affirmation d’une distinction entre l’ésotérisme et l’exotérisme, l’ésotérisme n’étant accessible que la voie initiatique

  • la Tradition primordiale joue le rôle de Centre commun à toutes les formes traditionnelles particulières.

Des deux premiers postulats découlent tous les autres principes dont l’idée fondamentale que toutes les traditions authentiques dérivent de la Tradition primordiale. Celle-ci constitue le patrimoine commun à toutes les formes particulières de la Tradition qui ne sont en somme que des adaptations particulières à certaines époques ou certaines mentalités. Ces différentes formes particulières sont ce que nous avons coutume d’appeler la tradition chinoise, la tradition chrétienne, la tradition indienne, etc. La transmission, la diffusion et l’adaptation de la Tradition primordiale s’appuie sur la théorie des cycles cosmiques selon laquelle la Lumière des origines subit une "involution" progressive et chronique. Ce sont les qualifications cycliques d’une époque et sa mentalité qui déterminent l’éclosion ou la disparition de telle ou telle forme traditionnelle particulière. 

Toutes les formes religieuses correspondant à autant de facettes de la Tradition primordiale trouvent donc en celle-ci leur "Centre" commun et unique. Et chaque forme particulière se trouve authentifiée et légitimée par son rattachement à ce Centre. Cette notion de Centre est également l’un des principes fondamentaux de la Tradition, puisque la notion de Centre est inséparable de celle d’intériorité et de secret.

L’idée traditionnelle est donc celle ‘une "chaîne" transmettant les principes traditionnels depuis l’origine, et cette chaîne est formée par des "initiés" détenteurs de la Connaissance ésotérique. De même que la Création est le reflet visible du Principe invisible, l’exotérisme est le reflet de l’ésotérisme. De même que la Création témoigne du Créateur, l’exotérisme témoigne de l’ésotérisme. Et cette dualité visible / invisible, manifesté / non-manifesté, être / non-être, se retrouve à tous les niveaux de la Création. Chaque religion présente donc nécessairement, qu’on le veuille ou non une face ésotérique et une face exotérique. Et dans tous les cas, la Manifestation est considérée comme "inférieure" au Principe en raison même de sa manifestation. En d’autres termes, le non-manifesté est toujours supérieur en perfection au manifesté. Mais c’est précisément ce défaut, cette absence de perfection qui permet à la Manifestation de servir de support à la perfection divine.

Partant de l’idée de perfection originale, de Tradition primordiale, nul n’invente. La Tradition ne connaît donc pas d’"auteurs", de penseurs, de philosophes, de chefs d’écoles ou d’inventeurs de systèmes de pensées, mais seulement des témoins dont la personnalité s’efface impérativement et automatiquement derrière le message lui-même. La Tradition ne connaît donc pas de "gourou", au sens actuel du terme, puisqu’il n’y a pas de culte de la personnalité. Et de toute façon, comme l’écrivait Jean Tourniac, "il ne suffit pas d’avoir une robe, de l’encens et d’ânonner des syllabes étrangères pour être un gourou et pouvoir juger les autres". La Tradition ne peut donc pas intéresser ceux de nos contemporains qui sont si avides de reconnaissance et d’originalité, car le titre de témoin nourrit mal l’ego ! 

La vérité s’impose par elle-même, par sa propre évidence intellectuelle.

On ne saurait donc "inventer" un rite, un rituel ou un enseignement initiatique. Et de même, on ne saurait mettre en application un rite, un rituel, ou délivrer un enseignement initiatique, sans en avoir reçu la "transmission" dans des conditions régulières, c'est-à-dire sans avoir été incorporé soi-même dans la chaîne vivante de ceux qui, l’ayant reçue, peuvent à leur tour la communiquer valablement et selon la méthode appropriée. On voit par là qu’il existe une méthode, une technique traditionnelle, obéissant à des lois précises. Cela condamne tous les ésotérismes non insérés dans une suite ininterrompue de transmissions. On ne peut transmettre que ce qu’on a dûment, légitimement, presque juridiquement reçu.

VOUS AVEZ DIT TRADITION

LIRE : HIRAM

 


Cette étude sur le personnage central de la Franc-Maçonnerie est unique. Jean-Claude Sitbon a rassemblé, commenté et mis en perspective des textes issus des traditions bibliques et maçonniques afin de mieux décrypter les symboles du grade de maître… et au-delà.

Cet ouvrage est composé de cinq chapitres. Les trois premiers abordent l’étude des sources bibliques d’Hiram, les deux derniers étant centrés sur la Franc-Maçonnerie et ses aspects symboliques dans les différents Rites, sans oublier bien sûr la vision romantique de Gérard de Nerval et la doctrine de Martinès de Pasqually.

Pour en savoir plus, vous pouvez cliquer sur http://rite-ecossais-rectifie.com/publications/hiram/

Si l’acquisition de cet ouvrage vous intéresse ou si vous souhaitez des informations complémentaires, son auteur se tient à votre disposition.

 

Jean-Claude Sitbon

jcl.s@free.fr

www.rite-ecossais-rectifie.com

06 14 63 96 87

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Publié le par jean françois
COMMUNIQUÉ ANTI MAÇONNISME PRIMAIRE
COMMUNIQUÉ ANTI MAÇONNISME PRIMAIRE
COMMUNIQUÉ ANTI MAÇONNISME PRIMAIRE

COMMUNIQUÉ ANTI MAÇONNISME !

 

Source Hiram be, un anti maçonnisme primaire, lire l’article complet sur Hiram be. La vigilance s’impose toujours !

JF.

 

INVRAISEMBLABLE DÉCLARATION D’UN MINISTRE HONGROIS

Par Géplu dans Anti-maçonnerie

C’est par le site Hulala, « le média de l’Europe excentrée », que l’on apprend que le vice-Premier ministre hongrois, un nommé Zsolt Semjén, a déclaré dimanche matin lors d’une interview sur la radio publique hongroise, que « la cause originelle de la crise migratoire est la franc-maçonnerie, laquelle a eu ses versions jacobine et bolchévique, et dont la chose ultralibérale de type Soros est l’une des nombreuses ramifications ».

Zsolt Semjén a aussi expliqué de façon très approximative que « le commissaire européen Tibor Navracsics doit savoir mieux que quiconque, que ses collègues et son entourage, qu’il s’agisse des hommes et des organisations, sont non seulement aux mains de George Soros, mais sont aussi dans sa poche ». Ces déclarations interviennent alors que des affiches fustigeant le « plan Soros » par lequel l’homme d’affaires souhaiterait inonder l’Europe de migrants sont placardées dans tout le pays, dit Hulala.

Voila un sinistre ministre bien en accord avec son Premier ministre titulaire, l’ultraconservateur (en s’exprimant modérément) Viktor Orban régulièrement en conflit avec la Commission européenne, notamment sur la politique des migrations qu’il refuse d’accepter et d’appliquer en Hongrie.

Pour expliquer sa haine de Georges Soros, voir aussi cet article de Libération : www.liberation.fr/2017/07/15/viktor-orban-la-haine-en-tete-d-affiche

Celui-ci de l’Express : www.lexpress.fr/la-hongrie-de-viktor-orban

Ou celui du Monde : www.lemonde.fr/2017/08/24/le-cas-de-viktor-orban-divise-le-parti-populaire-europeen

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Publié le par jean françois
DU SOLEIL LEVANT

DU SOLEIL LEVANT

A la lecture du texte ci-dessous proposé par Claudius, et à la veille d’un débat national sur la formation professionnelle qui devrait être apolitique puisque concernant tous les français en général et les jeunes en particulier et avec une acuité supplémentaire tous ceux que nous avons laissés en errance dans nos banlieues, je ne puis qu’avec une pointe de nostalgie me demander. Ou est passé le temps des cathédrales, la lecture de ce texte avec des yeux de Franc-Maçon, permet de comprendre l’initiation Maçonnique.

Après avoir frappé à la porte du temple en profane, à la recherche de la Lumière, mes Frères m’ont ouvert la porte et j’ai pu faire les premiers pas mystérieux vers le travail, travail sur moi même, mais aussi pour les autres.

Depuis des décennies on se lamente du peu de succès de l’apprentissage, je m’étonne qu’il n’y est pas eu un seul de nos énarques intéressés par cette voie royale, du compagnonnage dispensée de manière trop confidentielle par l’Union Compagnonnique ou les Compagnons du Devoir.

Ce devoir, cette Gloire au Travail bien compris par nos ancêtres constructeurs des cathédrales, c’est avec joie et fierté que nous parlons de nos cathédrales, véritables témoignages du passé qui éclairent encore l’avenir. Ces livres vivants ouverts sont le résultat d’une collaboration de toutes les classes de la société de l’époque, de la mutualisation des savoirs dans les Loges adossées aux contreforts de ces édifices. Il fallait construire grand, voir loin, voir plus haut, pour que tous puissent bénéficier de la Lumière, que personne ne demeure dehors.

Le Franc-Maçon de l’Apprenti au Maître sait ce qu’il doit aux autres et à ses Frères en particulier, il a acquis des droits par son travail, mais aussi il a le Devoir de transmettre, pour que se fortifie cette spirale ascendante pour tous.

Les passages successifs des degrés initiatiques sont autant d’exigences vis à vis de ses Frères et de la société ; il doit redonner ce qu’il a reçu, c’est ainsi que se soude une société, une fraternité dans la joie renouvelée sans cesse. Apprendre, connaître, construire, transmettre, donner du sens à sa vie, donner du sens au monde.

JF.

DU SOLEIL LEVANT

 

 

Réflexion d 'un philosophe japonais

Mutualisme et cyclicité


Je veux partager avec vous une découverte récente. Il s’agit d’un article paru dans un numéro de la revue américaine New Perspective Quarterly par l’un des plus éminents philosophes japonais, Nakeshi Umehara, qui est aussi le directeur du Centre interna-tional de recherches pour les études japonaises, de Kyoto. 


Umehara nous dit que le modernisme tel qu’on l’entend en Occident débouche dans un cul-de-sac. Beaucoup des principes qui ont présidé à l'évolution de la pensée occidentale et à la traduction de cette pensée dans l'action sont des principes qui n'ont plus aucun sens. C’est en fait toute la culture occidentale qu’il remet en question. Et pour la renouveler, il suggère aux occidentaux de jeter sur les choses un nouveau regard et de s’engager dans une prospection: d’aller voir dans les autres cultures s’il n’y a pas des concepts dont l’Occident pourrait s’inspirer. En guise de contribution, il suggère de considérer deux principes qui sont le fondement de la culture japonaise, et dont l’Occident pourrait profiter.

(Comme vous peut-être, ma première réaction a été défensive. Les Japonais qui, entre autres, détruisent systématiquement les grandes forêts d’Asie ont-ils des leçons à donner à l’Occident sur la façon de corriger les excès du modernisme? Mais le ton de l’exposé n’a rien de prétentieux. On peut supposer qu’il déplore tout autant les excès du modernisme au Japon – qu’il attribue, on s’en doute, à l’occidentalisation... Quoi qu’il en soit, j’estime qu’il faut accueillir les suggestions éclairantes d’où qu’elles viennent!)

Le premier principe qu’il suggère d’examiner est celui de l’éthique, de la responsabilité réciproque, interpersonnelle, qu’il appelle le mutualisme: " je suis responsable de vous et vous l’êtes de moi ". La société a une responsabilité à l’égard de l’individu mais inversement l’individu est responsable par rapport à la société... Umehara s'explique ainsi: " Avant d'éclaircir le principe de mutualisme, je dois évidemment entrer dans le corps de l'individualisme comme valeur absolue en Occident, qui fait oublier la responsabilité que l'on a envers les autres, envers la société, envers le système, etc., tel que ce concept occidental est présentement véhiculé dans le monde actuel. " C'est au fond un mot qui recouvre l'idée de partage, d'échange, de gagnant/gagnant, plutôt que de compétition. Le philosophe japonais aborde aussi la question des droits et des devoirs. Il rappelle que nous avons d’abord et avant tout des devoirs les uns envers les autres, comme envers la société. Et c’est parce que nous avons des devoirs que nous avons aussi des droits. Et non pas le contraire.

Le second principe qu’il propose à notre réflexion est celui de la cyclicité, qu’il définit – si vous me passez cette traduction littérale – comme la responsabilité générationnelle. Pour les Japonais, explique-t-il, le temps n’est pas linéaire mais cyclique. Il n’a pas de commencement ni de fin. Le temps revient toujours pour ainsi dire sur lui-même. À cette notion se rattache la théorie bouddhique de la renaissance – il n’emploie pas le mot réincarnation. La vie se trouve engagée dans le temps comme dans une roue. Les descendants seraient en fait des renaissances des ancêtres. Selon cette vue, la responsabilité à l’égard de ceux qui vont suivre ne serait donc pas tout à fait désintéressée. J’ai déjà dit, avec un certain sourire, que mon féminisme tenait pour une part à ce que je ne voudrais pas renaître en tant que femme dans les conditions qui sont encore faites aujourd’hui au deuxième sexe. Le sens de la responsabilité procède ici du sentiment que l’on a d’être entraîné dans le mouvement de la roue qui tourne dans le temps. Ceux qui vont éventuellement renaître devront régler les problèmes qu’ils auront contribué à créer trois, quatre ou cinq générations plus tôt... C’est ainsi que ce philosophe japonais se représente le lien très fort qui existe entre les générations. Vous n’êtes pas obligés d’adhérer à cette vue. Le doute est permis. Chez les bouddhistes, on recommande même de s’engager dans une réflexion à partir du doute. 

Quoi qu’il en soit, nous devons corriger les effets pervers de l’individualisme. J’ai déjà dit qu’un certain individualisme est souhaitable en ce qu’il permet, entre autres, d’affirmer l’autonomie de l’individu par rapport au groupe. Mais le plus souvent, l’individualisme occidental recouvre, en fait, un égocentrisme débile et nuisible pour la suite du monde. 

Il faut relire à ce sujet les merveilleuses pages de Simone Weil au début de son livre L’enracinement.

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Publié le par jean françois
UN MUR, L'INFINI, EIN SOF

UN MUR, L’INFINI, EIN SOF,

 

Le texte d’un profane, c’est à dire de celui qui est à la porte du temple, sur le parvis, mais qui regarde vers la porte, cette porte qui est faite pour être ouverte, comme les murs sont faits pour êtres détruits, pour accéder au delà des savoirs à la Connaissance. Il nous invite à la réflexion dans les pas des astro physiciens, ces scientifiques qui scrutent la Voûte Étoilée pour comprendre les mystères de l’Univers, un chemin initiatique

Je vous laisse avec le texte de Gabriel.

Derrière ce mur Je me souviens. Il y a longtemps. Je demandais à mon grand-père: « Pourquoi l’univers est infini ? » Il me répondit: « Bien… Si l’univers est fini. Il y a comme un mur… Mais si il y a un mur. Il y a quoi derrière ce mur ? »

Plus on apprend et plus on prend conscience de notre ignorance. Plus on avance et plus des détails qui nous étaient jusqu’alors inconnus, nous apparaissent. Il y en a toujours. Parfois ils ne sont que des petites imperfections quasiment imperceptibles.

Parfois comme des petites exceptions qui rendent un peu tout moins lisible. On comprend finalement que tout n’est pas si accessible et que tout est bien plus obscur.

Finalement, la certitude est peut-être synonyme de suffisance et de caricature. De façon plus poétique : Derrière ce mur, derrière cette antique bordure, tout est immensément plus obscur. Nous n’avons pas l’envergure mais il nous reste l’écriture, il nous reste la littérature pour y imaginer une ouverture, pour ne pas trop rapidement conclure.

La certitude n’est peut-être rien d’autre que de se construire une autre clôture. Une façon de s’exclure, certes, mais est-ce vraiment notre nature ?

« La recherche scientifique est fondée sur l’idée que tout ce qui existe est déterminé par les lois de la nature, y compris, bien sûr, les actes des humains… Il faut reconnaître, toutefois, que notre connaissance actuelle de ces lois est fragmentaire et imparfaite et que, d’une certaine manière, cette croyance en l’existence de lois fondamentales régissant la nature repose, elle aussi, sur une manière de foi. Il n’en reste pas moins que cette foi est largement justifiée par les succès de la recherche scientifique. »… - Albert Einstein

« Une manière de foi » mais une foi réfléchie, une foi soutenue par la logique et une foi ouverte. Une foi basée sur la réflexion et dirigée vers la compréhension. Une foi guidée par le savoir, la science et la philosophie mais aussi par notre intuition. La foi de ne pas avoir de certitude, la foi en nous-même, la foi en l’Homme malgré toutes ses imperfections, la foi en l’existence de nos propres limites et la foi en nos lacunes. Et puis finalement, la foi en cette notion de laïcité qui devient seulement possible que grâce à notre incertitude. On retrouve cette notion d’incertitude dans la physique quantique. Elle a bouleversé notre vision du monde. Ces lois fondamentales dont parle Einstein qui régissent la nature. La science dite classique, qui permet aux mathématiques, à la physique et à la chime d’expliquer la nature qui nous entoure. Qui permet aux théorèmes et aux équations de faire avancer la science de façon logique. Et qui permet d’étudier l’infiniment petit et l’infiniment grand. La matière est formée par des molécules. Elles sont un assemblage d’atomes qui sont constitués d’un noyau et d’électrons qui tournent sur eux-mêmes indéfiniment. Le vide n’existe apparemment pas. Il serait constitué d’une multitude de particules en mouvement se déplaçant à des vitesses vertigineuses. Mais voilà, aucun théorème, aucune équation, aucun instrument semble pouvoir déterminer le déplacement continue et incessant des électrons et des particules. Ni même déterminer la direction qu’ils empruntent, ni même mesurer leur vitesse. Ils sont complètement imprévisibles. Un mouvement véritablement chaotique. Une agitation qui ne suit aucune règle, aucune loi et aucun schéma. Un comportement dépourvu de toute logique. Les mathématiques y trouvent un mur infranchissable. Pourtant, toutes ces particules, ces électrons et ces molécules vont, au milieu de cet incohérent désordre, au milieu de ce chaos étourdissant, réussir à produire quelque-chose d’aussi complexe qu’un être humain. Pourquoi ? Qu’est ce qui rend ce chaos si formidablement ordonné et inspiré d’un coup ? Et comment ? On ne sait pas. C’est un mystère absolu. Le pur hasard peut-être ? C’est une théorie comme une autre. Nous ne serions donc qu’un simple hasard parmi une multitude de simples autres hasards ordonnés et étonnamment similaires pour certains… Oui oui oui… Mais cela ne me parait pas très cohérent. Et c’est bien ça le problème, le bon sens n’y trouve plus sa place. Étant donné que cela dépasse la logique et l’entendement tout est possible finalement.

« La théorie, c’est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique: Rien ne fonctionne… et personne ne sait pourquoi ! » - Albert Einstein

Il y a certaines choses qui nous paraissent effectivement un peu complexes. Des questions qui restent sans réponses. Et à notre modeste niveau, c’est peut-être un moyen de comprendre les incertitudes assumées de certains scientifiques et philosophes. Avant Galilée, les hommes pensaient que la terre était plate. Au fil des siècles l’Homme apprend. Au fil des siècles l’Homme remet en question les certitudes d’avant. L’Homme évolue, innove et se développe. Et à chaque période de l’histoire, il pense à nouveau tout savoir et tout comprendre. Pensons-nous aussi avoir tout compris ? Sur quelles bases concrètes et sur quels axiomes pouvonsnous affirmer ou même envisager cette hypothèse ? Comme si la science avait déjà tout expliqué. Comme si elle ne prévoyait plus de se remettre en question. Comme si la philosophie avait répondu à toutes nos interrogations. Comme si l’être humain était arrivé à son apogée encore une fois. Surprenant de ne pas apprendre des erreurs du passé… Oui probablement, comme pour nos aïeux, il y a aura d’autres Galilée pour tout remettre en question une nouvelle fois. D’autres penseurs pour nous faire penser différemment. Et d’autres Einstein qui feront évoluer la science vers de nouveaux horizons. Nos certitudes n’en ont jamais été. Elles ne sont pas synonymes de Vérité. Et elles ne le seront sûrement jamais.

C’est acté. Mais il ne s’agit peut-être pas de trouver, il s’agit peut-être seulement de chercher. Que serait notre monde si nous avions déjà toutes les réponses sur tout ? Donc. Comment caractériser ce que l’on ne comprend pas ? Certains y voient un Dieu. Certains y voient un pur hasard. Aucun n’a tord, aucun n’a raison, aucun ne le peut. C’est peut-être aussi un mélange des deux. On ne sait simplement pas. Alors, maintenant si nous prenions les choses différemment ? C'est à dire de façon moins catégorique, plus imagée, plus laïque, voir même parfois plus poétique. Je me suis parfois demandé ce que pourrait être la vision d’une simple fourmi sur le monde qui l’entoure. Quelle pourrait-être sa philosophie et sa réflexion sur sa propre existence. En y réfléchissant on est bien conscient que le simple fait d’essayer de comprendre ce que pourrait-être un être humain lui serait sûrement inconcevable, inabordable et tout simplement incompréhensible, inaccessible et insondable.

Comment pourrait-on lui expliquer alors ? Nous sommes pourtant, là, tout près d’elles. Elles pensent, peut-être qu'elles ont tout compris. Et si nous étions aussi comme des fourmis au milieu de cet univers infini. Il semble que nous sommes souvent persuadés de comprendre le monde qui nous entoure. J’imagine qu’une fourmi, d’une certaine manière, doit le penser aussi. Pourquoi serions-nous si différents ? Pourquoi serions-nous nécessairement la finalité de ce monde et de cet univers ? Il y a tellement d’exemples autour de nous qu'il me semble que notre suffisance nous aveugle probablement. Que pourrait comprendre une plante du monde qui l'entoure ?

Oui, il semble que nous comprenons effectivement un peu mieux cet univers mais nous constatons surtout notre propre ignorance et nos propres limites. Mais à la différence d'une fourmi, nous pouvons envisager que notre intelligence ne nous permet pas toujours de tout comprendre.

Oui, nous pouvons concevoir cette éventualité. Et même envisager notre incapacité de même effleurer le début d'une quelconque Vérité. Le simple fait d'envisager cette idée pourrait peut-être aussi nous permettre de regarder le monde autrement et ainsi nous permettre de nous sentir plus proche de tout ce qui peut former la nature en général. Comme si l'Homme faisait partit d'un tout.

Comme si l'Homme n'était pas l'acteur principal de ce monde mais simplement un acteur comme les autres...

« D’autre part, tout individu réellement passionné par l’évolution de la science est convaincu de la présence d’un esprit derrière les lois de l’univers, un Esprit bien supérieur à celui de l’homme, et devant lequel on doit se montrer fort humble. ».. - Albert Einstein Un « Esprit bien supérieur » mais pas nécessairement un Dieu.

Pour une fourmi nous pourrions l’être mais nous ne sommes, en fait, rien de tout ça. Non, quelque-chose d’impénétrable et intangible, et donc que l’on ne peut définir… Si bien que toute tentative d’interprétation serait obligatoirement vouée à l'échec. Tout comme une fourmi qui ne pourrait concevoir la complexité d'un être humain, nous ne pourrions pas concevoir non plus l'inconcevable.

Et ce qui est inconcevable n'est pas non plus synonyme d'inexistant. Notre vision sur cette énigme n’est donc probablement qu’une métaphore. Un point de vue, une hypothèse, qui est influencé par notre culture, par l’histoire, par nos passions, par nos inquiétudes, par notre passé, par notre sensibilité et par notre émotivité.

Mais ! Tout le monde a le droit de croire ou de ne pas croire. Simplement car nous ne savons pas. Et ce qui est essentiel, je pense, c’est d’en être conscient.

Auteur: Gabriel Epixem

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Publié le par jean françois
ACTUALITÉS MAÇONNIQUES ET AUTRES

CONFÉRENCE À QUIBERON

 

« La Bible et le Coran convergences divergences »

Quand : le Mardi 17 octobre à 14h 30

Où : à la Maison des Associations.

Entrée libre Tarif 8 € (2€) pour les membres de l’UTL.

ACTUALITÉS MAÇONNIQUES ET AUTRES

 

 

Le Grand Orient de France, sentinelle de la République

Dans un monde en proie au chaos intellectuel et moral, dans un monde confronté à la résurgence des idéologies de la haine et défié par des fanatismes religieux qui tuent au nom de leur « vérité », dans ce monde, la réflexion et l’intervention des francs-maçons sont plus que jamais nécessaires.

Si, depuis l’instauration de la République et les grandes conquêtes laïques, démo- cratiques et sociales qui lui sont dues, la franc-maçonnerie a pu donner le senti- ment d’un relatif assoupissement, alors, l’heure a sonné de son réveil et le temps est venu de la reprise de ses combats.

L’urgence est là, car les hautes valeurs morales que nous pensions avoir contribué à fonder, pour des siècles et des siècles, connaissent, depuis quelque temps, dans notre pays même, des remises en cause alarmantes.

La franc-maçonnerie au service de l’émancipation

C’est l’humanisme universaliste, socle hérité du siècle des Lumières, qui est en pé- ril. Il est menacé par la combinaison convergente d’idéologies qui, prônant l’exclu- sion, s’emploient à revenir à une société d’ordres où l’individu verrait son destin scellé à raison de sa naissance ou de ses origines.

Les francs-maçons du Grand Orient de France sont des humanistes. Il y a parmi eux des croyants et des non-croyants. Mais tous se retrouvent autour d’une même idée force : c’est aux hommes qu’il revient de déterminer leur destin individuel et collectif. Le croyant, dans sa démarche individuelle, peut bien s’en remettre à une vérité « révélée », il lui faut consentir à ce que celle-ci ne saurait s’imposer à l’ensemble du corps social.

La séparation du spirituel et du temporel est la pierre de touche de notre huma- nisme. Cette liberté précieuse, on le sait, a été chèrement conquise. Elle est au- jourd’hui à nouveau vulnérable, et contestée. Si nous ne voulons pas, demain, en être privés, il est urgent d’en réaffirmer le principe.

Or, face à ce principe, que voyons-nous ?

  

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Les questions religieuses reviennent en force dans le débat public, la pression clé- ricale retrouve une vigueur que l’on pouvait croire épuisée, le doute s’installe sur la légitimité de notre modèle républicain.

Depuis le 7 janvier 2015, dans notre propre pays, ce sont près de 250 personnes qui ont été tuées au nom de Dieu. Nous n’avions pas connu de massacres de masse au nom de la religion depuis la Saint-Barthélemy, ni d’assassinat collectif au nom d’un paganisme raciste depuis Oradour-sur-Glane. Nous sommes bien placés, du fait de notre histoire, pour mesurer l’importance de ce basculement, de cet affaissement, dans les bas-fonds de l’intolérance, du fanatisme, de la haine et de l’inhumanité.

Ces idéologies qui profèrent la haine de l’autre, nous savons de quoi elles sont ca- pables : du pire. Nous avons longtemps pensé que nous étions prémunis contre leur retour. Après la chute du mur de Berlin, les docteurs Pangloss nous annonçaient benoîtement l’avènement de la « fin de l’histoire ». C’était pécher par optimisme.

Nous n’avons plus droit à l’illusion. Il nous faut désormais reprendre les combats, comme l’ont fait avant nous des francs-maçons célèbres, mais aussi anonymes, illustres, mais aussi méconnus. Nombreux sont ces frères et soeurs qui ont payé de leur vie leur engagement pour défendre notre liberté de conscience et même notre liberté tout court. A leur exemple, il nous faut, à notre tour, mener la guerre des idées. Pour la liberté contre l’aliénation et l’oppression, pour l’égalité contre les postulats différentialistes, pour la fraternité contre l’intolérance et le fanatisme.

Alors que le monde profane relaie et amplifie les discours de haine et d’exclusion, il revient à la franc-maçonnerie, aujourd’hui comme hier, d’en appeler à la résis- tance. Il lui revient de penser autrement. Il lui revient de fournir les moyens intel- lectuels propres à contrebattre les idées dominantes. Grâce à leurs outils symbo- liques, grâce à ces espaces de liberté, d’égalité et de fraternité que sont les loges, les francs-maçons sont armés pour déconstruire les dogmes – qui ne sont pas que religieux, tant s’en faut - pour combattre les idées reçues, les pensées prémâchées, bref, pour sortir de la confusion qui caractérise notre monde présent, imbu de lui- même, narcissique et affairé, coupé des leçons de son passé, incapable, enfin, de penser les espérances que son avenir promet.

La caractéristique de la franc-maçonnerie à laquelle nous sommes attachés, c’est sa capacité à embrasser les grands problèmes actuels, mais aussi à prendre la dis- tance avec l’air du temps, ses modes et ses lubies passagères. C’est la raison pour laquelle les francs-maçons se réunissent dans des Loges, à l’écart du monde pro- fane, préservés temporairement du tumulte et de la confusion généralisés. Le choix de l’a-dogmatisme que nous avons retenu nous permet parallèlement de ne mettre

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aucune borne à cette réflexion individuelle et collective. Il n’y a au Grand Orient ni tabou, ni interdit car les francs-maçons sont d’abord des esprits libres.

L’universalisme, notre « nouvelle frontière »

Aux fins d’accomplir son objectif d’émancipation, la franc-maçonnerie, depuis trois siècles, met en suspens, en son sein, les catégories du monde profane. Il n’y a dans les Loges du Grand Orient de France aucune distinction fondée sur l’ethnie ou la couleur de peau, la classe sociale, la foi religieuse ou la non croyance, les origines biologiques ou géographiques. Il n’y a, en Loge, que des hommes et des femmes libres et égaux en droit, considérés à partir de leurs qualités morales et non de leur position sociale.

Nous avons, en cette année de célébration du tricentenaire de la franc-maçonnerie moderne, l’ambition d’être d’abord le « conservatoire » de ce progrès que nous avons hérité du siècle des Lumières. Une époque qui contient et illustre les prin- cipes intemporels d’humanisme et d’universalisme. Nous avons en effet le devoir de conserver ce legs et d’œuvrer à sa transmission. D’autant que, de toute part, ses adversaires lancent l’offensive. Ils sont, au choix, les différentialistes, les eth- nicistes, les racialistes, les tenants du relativisme culturel. Ils essentialisent sans cesse. Ils pratiquent l’assignation identitaire à tel point que « l’identité » est leur mot fétiche.

Il y a, bien sûr, parmi eux, les légions d’une extrême droite qui a toujours récusé l’universalisme car, pour elle, il y a des races, des ethnies, des couleurs de peau qui justifient une irréductible différence entre les êtres humains. C’est à partir de ces thèses que, dans les années 1940, en France, il y avait des wagons de métro et des squares réservés aux Juifs, qu’il y avait aux Etats-Unis d’Amérique ou en Afrique du sud, dans les années 1960 et au-delà, des autobus et des toilettes publiques interdits aux Noirs.

C’est cette même idéologie, désormais revendiquée par des fractions de la gauche et de l’extrême gauche, aimantées par les « Indigènes de la République », qui pré- tend justifier en France aujourd’hui la convocation à des « camps décoloniaux raci- sés » et, avec la caution, toute honte bue, d’universitaires et d’intellectuels, la tenue de colloques interdits aux Blancs ! Cela a lieu en France aujourd’hui.

Contre ces nouveaux ennemis de la République universelle, celle que nous nous efforçons de bâtir depuis trois siècles, une mobilisation énergique et combative est une ardente obligation. Républicains universalistes, il nous faut sans relâche, comme l’ont fait nos ancêtres francs-maçons au siècle des Lumières, continuer d’abattre les murs que l’on dresse entre les êtres humains.

  

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C’est la tâche urgente, prioritaire, centrale, à laquelle nous devons nous consacrer : faire vivre ou revivre l’universalisme. Cette entreprise a, de surcroît, le mérite de pouvoir rassembler tous les francs-maçons du Grand Orient de France et même bien au-delà, quels que soient leurs sensibilités, leurs options partisanes ou leurs rites.

L’universalisme constitue le socle de notre culture commune, celle qui a été codi- fiée dans la Déclaration des droits de l’Homme de 1948. Si nous ne gagnons pas cette guerre des idées – dont les implications pratiques s’étalent sous nos yeux - alors, nous risquons d’être ensevelis sous l’ordre barbare.

En 1935, deux ans après la prise du pouvoir par Hitler, Thomas Mann écrivait :

« Tout humanisme comporte un élément de faiblesse, qui tient à son mépris du fanatisme, à sa tolérance et à son penchant pour le doute, bref, à sa bonté naturelle et peut, dans certains cas, lui être fatal. Ce qu’il faudrait aujourd’hui, c’est un humanisme militant, un humanisme qui découvrirait sa virilité et se convaincrait que le principe de liberté, de tolérance et de doute ne doit pas se laisser exploiter et renverser par un fanatisme dépourvu de vergogne et de scepticisme ».

Face aux fanatismes sans vergogne de notre temps, le Grand Orient de France, avec son idée exigeante de l’humain, doit être aux avant-postes de la résistance intellec- tuelle et morale.

L’universalisme est l’étoile polaire de la franc-maçonnerie. L’humanisme est son combat.

Philippe Foussier Grand Maître du Grand Orient de France

   
ACTUALITÉS MAÇONNIQUES ET AUTRES

LIRE

 

Franc-Maçonnerie et Tarot.

ACTUALITÉS MAÇONNIQUES ET AUTRES

SALONS DU LIVRE SUR HIRAM BE

LA SAISON DES SALONS DU LIVRE MAÇONNIQUE EST ARRIVÉE
Par Géplu dans Divers

Plusieurs salons du livre maçonnique, ou maçonnique du livre vont se succéder en octobre et novembre. A tout seigneur tout honneur, commençons par le plus gros et le plus ancien, le salon maçonnique du livre de Paris, 15ème du nom et qui se déroulera cette année encore à la Bellevilloise, rue Boyer à Paris. Au-dessus de toutes querelles de chapelles, il réunit les 17 plus importantes obédiences maçonniques françaises, sous l’égide de l’I.M.F., Institut Maçonnique Français. Il aura lieu cette année les 18 et 19 novembre. 10 tables rondes, 3 conférences, de très nombreux auteurs en dédicace, et 5 000 visiteurs attendus sur les deux jours.

Téléchargez le programme complet : Salon de Paris IMF 2017

Ensuite et par ordre chronologique, Les rendez-vous de l’histoire de Blois, sous-titrés La franc-maçonnerie, une idée neuve, et qui ont lieu ce dimanche 8 octobre.

Puis le samedi 14 octobre, le Salon Lyonnais du Livre Maçonnique,

Et enfin les 25 et 26 novembre, le 5ème Salon du Livre et de la Culture Maçonniques de Toulouse.

ACTUALITÉS MAÇONNIQUES ET AUTRES

GLAMF INTERVISITES  VOIR L’ARTICLE SUR HIRAM-BE

 

Il apparaît que des Loges contestent le texte proposé par l’obédience, lire l’article sur HIRAM BE.

 

JF.

 

DES FRÈRES DE LA GL-AMF VEULENT PLUS DE LIBERTÉ DANS LES VISITES

Par Géplu dans Divers

On le sait, les visites à la GL-AMF sont très encadrées par un texte appelé « Charte relative aux inter-visites », tant pour les Frères voulant visiter la GL-AMF, que pour les Frères de la GL-AMF voulant visiter d’autres obédiences. Voir à ce sujet l’interview d’Alain Juillet du 23 octobre 2016 dans laquelle il dit notamment : « Aujourd’hui seules sont autorisées les visites des obédiences reconnues par la GL-AMF, c’est-à-dire la GLDF et la GLTSO (…) ».

Il semblerait que quelques Frères et Loges acceptent de plus en plus mal cet encadrement, notamment les 10 Loges de la Réunion, qui viennent de signer une proposition de nouvelle Charte, beaucoup moins restrictive, et qui déclare en préambule que « L’objet de cette Charte est de favoriser l’ouverture de nos respectables Loges à l’ensemble des francs maçons, notamment de France, afin que puisse réellement se constituer au plus tôt une véritable Alliance maçonnique, au-delà des clivages obédientiels actuels ».

lire la suite sur Hiram be

ACTUALITÉS MAÇONNIQUES ET AUTRES

SUR LE BLOG LA LUMIÈRE DE L’EXPRESS

Franck Fouqueray et Jacques Carletto, alias Jissey

La franc-maçonnerie et l’humour font-ils bon ménage? Rien de moins sûr, car bon nombre de frères et de sœurs se prennent bigrement au sérieux, avec leurs Grands titres à rallonge de Mamamouchi, leurs décors et leurs rituels, leurs pouvoirs chiméruques. La maçonnerie, c’est un peu la Société des égos, où l’auto-dérision n’a guère sa place. Les frères qui tentent d’introduire de l’humour sont souvent mal perçus.

C’est le cas par exemple de Jacques Carletto, alias Jissey, dessinateur sur ce blog et membre de la GLDF, et de Franck Fouqueray, auteur original et membre de la Grande Loge Mixte de Memphis Misraïm. Il faut dire que Fouqueray aime la provocation, notamment lorsqu’elle tourne autour du corps et des plaisirs (voire ce post ici et ce post là), des sujets qui, pour bien des dignitaires, doivent demeurés cachés sous le tablier. L’humour est souvent grivois, les blagues entre frères ne font pas exception. On dit qu’au cours des agapes qui suivent les tenues rituelles, les initiés se lâchent et ont la ripaille salace. C’est l’une des causes de la réticence de nombre de frères à voir entrer des femmes en maçonnerie (comme si les sœurs avaient moins d’humour… ou que la mixité gênait certains frères aimant déverser leurs blagues machistes !!!).

ACTUALITÉS MAÇONNIQUES ET AUTRES

 

SUR GADLU INFO

 

Les outils philosophiques du franc-maçon – René RAMPNOUX (Editions Dervy – novembre 2016)

Pour un type de personne, l’existence du monde est une évidence. Les jours se succèdent avec aisance ; il se sent bien avec ce monde qui contient toutes les réponses qui lui conviennent. Il dit avec Parménide : « Tout ce qui est, est et tout ce qui n’est pas, n’est pas. »

Le franc-maçon s’étonne, cherche : « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? » La quête d’une réponse à cette interrogation n’a pas pour objectif de trouver la solution qui mettrait un terme à sa recherche.


En savoir plus sur http://www.gadlu.info

ACTUALITÉS MAÇONNIQUES ET AUTRES

LIRE.

Elisabeth Cappelli vous guidera dans cette Chapelle du Graal ou "la porte est en dedans", une visite inoubliable dans la mythique forêt de Brocéliande.

JF.

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