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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par jean françois
LES FEMMES DONNENT
LES FEMMES DONNENT
LES FEMMES DONNENT
LES FEMMES DONNENT

 

Les femmes sont l’avenir de l’homme chante le poète. Les femmes donnent sans compter, elles donnent tous ce qu’elles peuvent, et souvent bien plus, la vie, l’amour. Que serions nous sans elles, rien ou presque. Elles nous donnent leurs douleurs, leurs joies, elles partagent pour que notre vie soit plus belle tout simplement, sans bruit.

Tous ces dons transmis sans rien attendre en retour, nous oblige à la gratitude, à l’humilité, à la modestie qui souvent nous manque. Les femmes font naturellement ce que nous sommes, elles nous prennent la main doucement tendrement, c’est sans doute pour cela que les femmes sont l’avenir de l’homme. Nous leur devons bien notre amour, notre respect sans condition, aujourd’hui et demain admirons ce miracle éternel, ce don d’amour.

JF.

LES FEMMES DONNENT
COMMUNIQUE DU DROIT HUMAIN

 

Nous femmes, nous voulons être ce que nous sommes,
et ne point être ce qu’on nous fait.

Maria Deraismes – 1869

Depuis qu’elle a été officialisée par l’ONU en 1977, la date du 8 mars semble être la seule journée de l’année où les femmes auraient ENFIN droit de cité. C’est un peu court.

Il y en eut des slogans et des “bons mots” à ce sujet… ! Il se trouve encore tant d’antiféministes et ce ne sont pas uniquement des machistes.

Mais, à l’aune de ce que subissent les femmes de par le monde, il y a toujours fort à faire. Le poids des obscurantismes de toute nature continue de peser sur la condition des femmes et de légitimer les discriminations dont elles sont victimes.

La prise de conscience sur les abus à caractère sexuel que toute femme peut être amenée à rencontrer, où que ce soit, a ouvert un débat violent mais salutaire, en ce début d’année.

Cependant, le battage médiatique ne doit pas occulter les inégalités sociales et professionnelles (salaires, carrières, vie sociale…) que connaissent les femmes, ni rejeter au second plan le droit à l’IVG régulièrement menacé de suppression en Pologne et en Hongrie et toujours interdit en Irlande, tous trois pays de l’Union Européenne.

N’oublions pas non plus la négation pure et simple des droits les plus élémentaires qui doivent être ceux des femmes dans de nombreux pays.

Si nous devions faire la liste des discriminations et des menaces que subissent les femmes au nom de conceptions archaïques et réactionnaires contraires aux droits humains, ce serait mission impossible.

Trop de femmes décèdent chaque jour encore sous les coups d’un petit ami, compagnon ou conjoint.

Il ne faut rien céder et rester mobilisés tous ensemble dans cette lutte juste.

Les hommes et les femmes, francs-maçons du DROIT HUMAIN, défendent et prennent position, depuis 1893 avec Maria Deraismes et Georges Martin leurs fondateurs, pour la liberté des femmes. Ils réaffirment l’égalité de la femme et de l’homme, dans la cité et dans leur sphère privée.

La liberté des hommes ne peut être totale sans la liberté des femmes.

FÉDÉRATION FRANÇAISE DE L’ORDRE MAÇONNIQUE MIXTE INTERNATIONAL 

LE DROIT HUMAIN

HUMOUR SANS PRENDRE DE GANTS

 

 

 

LES FEMMES DONNENT

HUMOUR AFFAIRE DE GANTS

Un Frère lecteur me transmet cette communication téléphonique :  

Un apprenti téléphone à Gants Blancs pour commander une paire de gants.

— J'ai vu que vous aviez des gants pour maîtres. Mais existe-t'il des gants spécifiques pour jeunes maçons ? Je suis apprenti…

— Quel âge ?

—Euh… trois ans…

Vous nous l'avez réclamé, nous vous avons entendus. Notre modèle 100 % coton pour enfants est maintenant disponible en toute petite taille 0-3 ans.

Comme leurs grands frères, ils ont une coupe étudiée pour leurs petites mains et sont en 100 % en coton tout doux.

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Publié le par Jacques Viallebesset

Cet article est reposté depuis L'atelier des Poètes - par Jacques Viallebesset.

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Publié le par jean françois
REFLEXION : LE SACRE, SON SENS, SON ACTUALITE
REFLEXION : LE SACRE, SON SENS, SON ACTUALITE

Il m’a été donné d’écouter récemment deux excellents travaux sur le sacré, sur son sens et sur son rapport avec la franc-maçonnerie. Le sujet est immense, on pourrait même dire qu’il est tout consciemment ou non, mon propos est donc d’ouvrir des portes pour ceux qui s’interrogent comme moi sur le sens de leur vie, à chacun sa réponse.

Quand on parle du sacré, immédiatement l’on pense transcendance, mais aussi profane, opposition entre deux mondes, celui de l’extériorité et de l’intériorité. Nous avons tous franchis la porte d’un temple, d’une église ou fréquenté un lieu naturel qui a produit sur nos sens une impression inexprimable, certes à des niveaux différents en fonction de notre réceptivité du moment, mais il y a comme une permanence dans ces lieux, par rapport au monde ordinaire, à notre monde quotidien.

Le sacré du latin sacrum est donc en rapport avec le divin, il est un espace séparé du monde profane. Da. Per l’un des instigateurs de ma réflexion a commencer son travail par une citation de Pascal : « Il y a deux formes de connaissance, celle de la tête et celle du cœur, celle du monde extérieur et celle des domaines intérieurs, celle de la dimension supérieure qui est le sacré et celle de la dimension inférieure qui est le profane. »

Le sens du sacré est là pleinement rattaché à la transcendance, à la foi dans une puissance supérieure au-delà, au-dessus de l’humain, séparé de l’immanence. Cette définition du sacré en fait sa permanence, par rapport au monde profane, au quotidien qui par nature est en mouvement dans l’espace et le temps, au gré des évolutions sociales. Le sacré a aussi une dimension universelle au-delà des dogmes.

Mais « c’était avant » selon Michel Onfray qui décrit la dégradation, puis la perte du sacré. Il situe cette dégradation à partir de la scolastique, le moment où l’on se pose des questions sur Dieu, sur la transcendance, puis au XVIIIème siècle celui des lumières de la raison, de la séparation de l’immanence et de la transcendance. La croyance est du domaine de la foi a dit Kant. L’évolution va se faire du théisme  vers le panthéisme, le déisme, puis l’agnosticisme enfin l’athéisme. Michel Onfray ne nie pas en toute logique les racines, la tradition judéo chrétienne, il observe à travers elle la dégradation du sacré. Le message de la transcendance s’affaiblit  peu à peu, la lumière spirituelle était plus intense, plus pure, plus directe, sans artifices dans les premiers du christianisme. A l’instar des églises romanes, quand on a commencé à embellir le cadre si j’ose dire à force de vitraux, de rosaces, de statues autant de marqueurs rendus nécessaires, par les interrogations des fidèles passant leur foi au ciseau de la raison. L’affluence des objets sacrés a abouti à un amoindrissement du sacré, par rapport à la pureté de ses origines, celle des pères du désert, recevant la lumière dans le silence et l’humilité, ils étaient dans un état de spiritualité élevé proche du divin.

Michel Onfray voit le point d’orgue de cette dégradation du sacré avec Vatican II. Il donne pour exemple, le changement d’orientation de l’autel le prêtre tourne le dos à Dieu, à la lumière, à l’orient pour regarder l’occident et ses paroissiens, toute la liturgie se modifie, pour faire moderne, abandon du latin (voir trait d’humour de Brassens),disparition progressive de la musique sacrée.

On assiste à une désacralisation des lieux, qui se rapprochent de lieux profanes, on est passé de la transcendance à la transcendance avec l’immanence, pour terminer avec l’immanence, c’est le règne de la raison donc du profane, le sacré ne signifie plus grand chose pour les jeunes générations, qui ne voient dans les lieux sacrés que leur architecture et pas la main de l’architecte et son celle de son inspirateur.

Pourtant la flamme de la lumière éternelle, universelle continue de briller en l’homme. Il fallait raviver cette flamme, l’on substitue alors cette dimension spirituelle du sacré par une philosophie de la vie bonne, inspirée de la philosophie antique, la pratique des vertus revient au goût du jour. C’est l’émergence de la spiritualité laïque, une voie parallèle qui se veut différente. La franc-maçonnerie dans l’une de ses composantes dite sociétale ou humaniste souscrit à cette mutation du sacré.

Michel Onfray lui-même se déclare être spirituel, sans doute panthéiste, pour preuve son intérêt pour la nature à travers sa vie personnelle et à travers ses œuvres de référence Lucrèce et l’enseignement du jardin d’Épicure, enseignement mis à la portée de tous même des esclaves de l’époque, une sorte de conquête sociale respectable. Virgile l’a inspiré également avec son vert paradis, son retour à la terre, il conçoit ainsi une transcendance, une spiritualité dans chaque chose, chaque végétal…

On peut dès lors faire un rapprochement avec l’engouement nouveau pour l’écologie, conséquence directe de l’abondance des biens matériels qui ne suffisent pas au bonheur de l’homme et accentue les disparités sociales, dans une société médiatique instituant la dictature des apparences, du visible, ou le secret et l’intime sont suspects.

La soif d’écologie est une soif d’être, face à l’avoir périssable, jetable, impermanent, la terre devient sacrée, comme les végétaux, l’eau de vient la vie.

Le sacré revient donc en force par la porte de l’extérieur, il semble s’être humanisé, il n’est plus ni mystérieux, ni secret. Mais l’on ne voit que l’enveloppe du sacré, le véhicule, le camion pas le fret.

Il est intéressant d’observer ainsi le rituel de la fête chez les jeunes gens. On sacralise la fête, elle a son lieu, son jour, ses modes de faire. Le samedi ou le jeudi « c’est sacré ». On sort de son quotidien, on sort de son moi habituel, on se retrouve dans une sorte d’égalité, on consomme ensemble, on est hors la raison, c’est une séparation l’on passe du profane à une sorte de sacré socialisé.

Que peut on dire du sacré et de la franc-maçonnerie, il faut distinguer deux franc-maçonneries, celle dit moderne, celle des lumières, humaniste, sociétale qui a renoncé au travail à la Gloire du Grand Architecte, son espace sacré, sa spiritualité est laïque. L’autre branche la franc-maçonnerie de tradition celle qui travaille à la Gloire du Grand Architecte de l’Univers avec les trois grandes Lumières l’équerre, le compas et le Volume de la Loi Sacrée. C’est celle qui accepte, reconnaît une transcendance, pour celle-là la spiritualité, le sacré lui est consubstantielle. Yv. Hou a rappelé l’irruption de la lumière dans les travaux des francs-maçons, le rite maçonnique éveille l’homme au sacré. Il faut naître d’en haut dit Jean 3-17.

Les loges maçonniques sont des loges de Saint-Jean inspirées par cet évangile particulier, ésotérique. Le franc-maçon après avoir franchi la porte du temple est dans un espace sacré, la clé lui est donnée pour ouvrir son cœur et son âme, dans le silence il peut réaliser son initiation et approcher le divin, il développe en lui la loi d’amour universelle. Le franc-maçon sensible aux résonnances  du sacré, tout dans sa loge procède du sacré, la géométrie du temple, sa vêture, les paroles, les mots, les gestes, les nombres, les sons. L’homme s’intègre dans le cosmos, c’est une véritable fête, une révélation pour l’intériorité, comment ne pas être touché au cœur.

L’on pourrait parler longtemps du sacré, mais chacun à son espace sacré en lui et il est différent d’un homme à l’autre.

En quelques mots, et pour moi, seulement pour moi : le sacré c’est séparer l’extérieur de l’intérieur, le matériel du spirituel, c’est reconnaître une forme de transcendance, mais aussi la force de notre immanence, mais c’est aussi relier quand je pénètre en loge je suis relié à mes frères et quand je me recueille à l’extérieur, m’isole je me relie à l’humanité entière, le sacré c’est quand le jour se lève à l’est quand la grande lumière commence a paraître que le soleil rougit et monte de l’horizon, quand il atteint enfin le zénith, le travail peut commencer.

Le sacré est propice à l’émergence de cette religion universelle, originelle sans dogme, dont parlait le Chevalier de Ramsay dans on célèbre discours. Le sacré c’est pure transcendance contact direct avec le divin pour voir ce qu’il y a de meilleur en l’homme, c’est donc l’espérance de l’amour universel.

JF.   

REFLEXION : LE SACRE, SON SENS, SON ACTUALITE
NOTES D'HUMOUR

 

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Publié le par jean françois
La Franc-Maçonnerie ne s'impose aucune limite

La Franc-Maçonnerie ne s'impose aucune limite

UN HORIZON SANS LIMITE

Sur la deuxième page de garde de la Revue de la Grande Loge de France : Points de Vue Initiatiques qui est en vente libre, l’on peut lire un extrait du chapitre I de la constitution de la Grande Loge de France – La Franc-Maçonnerie est un ordre initiatique traditionnel et universel fondé sur le fraternité. Elle constitue une alliance d’hommes libres et de bonnes mœurs, de toutes origines, de toutes nationalités et de toutes croyances.

Dans la recherche constante de la vérité et de la justice, les francs-maçons n’acceptent aucune entrave et ne s’assignent aucune limite. Ils respectent la pensée d’autrui et sa libre expression. Ils recherchent la conciliation des contraires et veulent unir les hommes dans la pratique d’une morale universelle et dans le respect de la personnalité de chacun.

C’est à la Lumière de ces mots que le frère Philippe Jouvert nous offre ce travail.

JF.

« La F.°. M.°. N’impose aucune limite à la recherche de la Vérité » (Et c’est pour garantir à tous cette liberté qu’elle exige de tous la tolérance) », et c’est pour ce noble et ambitieux dessein que « je suis en chemin »…

MAIS Attention…ne pas se méprendre et entendre par « aucune limite » que TOUT est possible…Non bien sûr que non, la torture par exemple pour arracher un aveu est à proscrire avec la dernière énergie…, d’ailleurs « patience et longueur de temps font plus que force ni que rage… »…N’est-ce pas mes BAFF.°. ?

Donc…Je tenterai de vous dire ma Vérité ce soir, mais pas « la Vérité », non pas que je craigne d’être exécuté comme le chante Guy BEART, mais tout simplement parce que je suis en chemin, je la cherche, je la veux de tout mon cœur et de toute mon âme. Un ami m’a dit un jour : « La vérité n’existe pas… », mais s’il avait raison ce serait alors un fieffé menteur, car affirmer qu’une chose n’existe pas (la vérité), revient à mentir, à déclarer qu’elle existe…Ainsi donc j’essaierai de vous dire « ma » vérité, celle qui me construit, celle qui m’indique un chemin mal balisé et sinueux pour avancer et me dresser un jour prochain, pour tenter, en me tordant le cou, d’entrapercevoir le faîte de mon temple où siège l’espérance. D’ailleurs devant l’apparente complexité du sujet, il m’est apparu plus naturel de vous le conter plutôt que de vous le dire…ainsi…

Il était une fois…par une nuit noire, très noire, un homme hagard déambulant, passif, cauchemardant, suivant des traces de pas et de sueur…

Les ténèbres avaient envahi les lieux, les arbres frissonnaient sous la baguette d’un vent hivernal, froid. La forêt toute entière geignait.

L’homme remonte la fermeture éclair de sa parka ; il fait si froid !

Il s’est retourné tout à l’heure, une fois, une seule fois, mais sans rien apercevoir, d’ailleurs qui cherchait il ? Quelle aide opportune ? Il semble si seul !

Une lune pâlichonne troue parfois les cimes des arbres alentour, révélant des strates de brume sale. Il avance à vive allure, cadencée.

Il sait déjà qu’il ne les rattrapera pas, d’ailleurs pour quoi faire ? En plus Ils sont sûrement déjà loin. Il refoule ses larmes. Elles viendront plus tard. Sans doute. « Ils » lui avaient révélé l’existence du livre. Alors Il s’est mis en route à sa recherche. Ils lui avaient dit qu’IL était unique ; qu’il lui révèlerait tout, enfin, presque tout. La température a chuté brutalement. Il voudrait rebrousser chemin tant il redoute sa lecture, et en même temps il a envie de courir pour savoir, vite. La nuit est tombée brutalement. Une nuit d’hiver glacée épaisse qui vous pénètre par tous les pores de la peau. Il distingue à peine le chemin ; un chemin sinueux et boueux. Tout semble calme alentour hormis ce vent qui bruyamment glapit à fendre l’âme jusqu’à faire vaciller la plus profonde résolution.

Il est seul au milieu de la nuit guettant un signe, un indice une réponse.

Au cadran de sa montre il est déjà minuit 30. Au fait combien de temps cela fait-t-il qu’il marche ? Cinq, dix heures peut être davantage, peut être depuis des jours, des années… ?

Il sait confusément qu’il ne s’en retournera pas. C’est un voyage sans retour. En tout cas tant qu’il ne saura pas, tant qu’il n’aura pas assouvi sa curiosité, sa soif de savoir, enfin, alors il ne s’en retournera pas. Qu’importe le temps, le froid, la faim qui le tenaille à présent et ce sentiment d’une insondable solitude qui l’oppresse sur le chemin. Non Il ne renoncera pas.

Il doit trouver rapidement un refuge pour y passer la nuit, chasser les ténèbres, se restaurer, dormir, ou en tout cas se reposer, ne plus penser quelques heures, oublier le livre et ce qu’il renferme, fermer les yeux et tenter d’écarter ce sentiment d’impuissance, d’abattement, qui freine son impossible quête.

La vue d’un possible refuge se découpe à la croisée d’un chemin, tout proche ; il s’agit d’une maisonnée du toit de laquelle s’échappe une fumée prometteuse. C’est une très vieille bâtisse ; tout en bois, défraîchie, vermoulue, et cependant resplendissante ; mémoire du temps jadis, et gardienne des lieux. Tout semble à l’abandon alentour ; jardin envahit d’herbes et de plantes sauvages, véranda effondrée…Le temps a fait son œuvre ; il a signé son forfait avec outrance, tout n’est plus que désolation, mémoire déchiquetée, absence…

Il s’élance à grand pas vers l’entrée salvatrice.

Il frappe à coups répétés la lourde porte de chêne.

Un vieil homme vient lui ouvrir. Il sourit. Il ne prononce aucun mot mais s’efface pour le laisser entrer. Il lui désigne une table où s’entasse pèle mêle, pain, charcuterie, fromages et vin. Le voyageur reste interdit fixant avec une certaine avidité la table si bien garnie. Il fait un pas, puis un second, et fini par s’attabler comme son hôte l’y avait invité.

Le vieil homme qui le fixe avec un regard doux et bienveillant parle enfin. Il lui apprend qu’il l’attendait. Qu’il est en retard, mais, n’est-ce pas, ajoute-t-il, « le temps ne compte pas. Le temps ne suspend pas son vol, ni les heures propices leurs cours, comme le déclarait l’illustre poète. C’est déplorable, vraiment, mais c’est ainsi ! Il faut du temps pour que la maturité fasse son œuvre, et l’amour est le maître mot. Il détermine et enracine nos choix. Il rend, au fil du temps, le cherchant plus fort et conquérant, pour de nobles desseins et de justes causes. Tout passe par la générosité, la justesse, et la maîtrise de nos sentiments. C’est un lent processus en perpétuel accomplissement, visant la perfection, et c’est cela « de la bonne gouvernance » pour que s’accomplissent nos destins, et que finalement (et symboliquement) nous devenions « Maîtres » de nos vies ».

Il lui dit encore qu’il a écrit la première des mille et une étapes du livre. Qu’il trouvera, jour après jour, des portes qui s’ouvriront, pour le restaurer, pour sustenter son corps et son esprit pour le nourrir d’un idéal salvateur et glorieux. Il lui apprend également que le livre est inachevé, qu’il en écrirait lui-même les plus belles pages à la condition qu’il persévère, qu’il en sera toujours ainsi, que la fin est sans fin.

Le voyageur est resté coi. Il dîne goulûment, puis, rassasié, s’apprête à sortir pour se remettre en chemin. Mais le vieil homme lui barre la route et lui indique une couche où il pourra se reposer. Puis il prend congé de son invité.

Le sommeil ne viendra pas cette nuit. Il repense aux paroles du vieil homme. Il est dans le livre, il en a déjà écrit la première page, d’autres viendront... Qu’est-ce que tout cela signifie, et où, puis jusqu’où aller ?

Le lendemain matin il ne trouve pas le vieil homme à son réveil. Mais une courte lettre ainsi rédigée.

« Bonjour mon cher ami. J’espère que la nuit fut réparatrice, dans toute l’acception du terme. Restaurez-vous à nouveau. Puis reprenez votre route. Sans hâte. Apprenez à écouter et à voir, le chemin est tout autant devant vous que derrière vous, en haut en en bas. Il n’y a pas d’itinéraire privilégié sinon celui que vous dictera votre cœur. Sachez l’écouter. Apprenez et restituez l’enseignement que vous aurez reçu, alors un jour prochain, qui est encore loin, on vous qualifiera de sage, ou mieux encore d’homme VRAI.  Votre ami V…… »

Il se remit alors en chemin, l’esprit plus alerte, la démarche plus assurée, et, tandis que les questions se bousculent encore, si nombreuses, si dérangeantes parfois, il sent quand même, imperceptiblement, que sa résolution toute neuve, si soudaine qu’il ne parvient pas encore à la définir ni même à la nommer, a chassé une partie de ses doutes, il entreprend alors de raisonner, de faire preuve de discernement. Il commence par retracer les quarante premières années de sa vie, les personnes qu’il a connues, aimées, haïes, blessées, les pays qu’il a foulés, ainsi que toutes les occasions qu’il a manquées, et bientôt, à force de penser, à force de se maudire, se profile un dessein, une issue, un possible destin.

Il a ralenti son pas, et prend conscience des beautés qui l’entourent. Un soleil, encore timide favorise sa progression, et l’espoir affleure, enfin. Il s’imagine alors touchant au cœur de la raison inavouée de ce cheminement, à savoir la mise en œuvre et en forme de sa vie sociale, ignorant encore que s’engage une autre quête toute spirituelle, éternelle, qui le laissera, plus tard, beaucoup plus tard, frustré mais heureux. Il comprendra demain, plus tard, quand il sera prêt, les paroles du vieil homme, à savoir qu’il vivra encore plusieurs centaines de fois  ces instants rédempteurs, lumineux, cette « résurrection » toujours recommencée, toujours inachevée, relayée par les maillons d’une chaîne immense ; elle garantira la tangibilité de sa quête, celle d’un universel bonheur ; elle lui dévoilera maints secrets, elle les réinventera, et les justifiera ; le doute subsistera bien sûr, mais, ce faisant, il se rapprochera de son parachèvement…Cependant le chemin est long, sans fin, à l’instar de l’incommensurable cosmos ; en plus il est parsemé d’embûches et de larmes, le défi est immense, mais la victoire ,en Vérité, est si belle…

Nous naissons, grandissons, et pour la plupart, nous épanouissons, au moins au sens des vérités qu’on nous a inculquées, dans un parfait anonymat. Nous nous fondons dans une masse d’individus soumis aux mêmes rites, aux mêmes règles du fameux « vivre ensemble », tout semble si juste et si parfait dans cet univers aseptisé qui nous sert de chaudron...Nos miroirs sont impuissants à nous dévoiler le tréfonds de notre âme, à nous révéler notre part de Vérité, d’authenticité, tout ce qui s’agite, ou devrait s’agiter, à l’intérieur, sous les couches soigneusement étalées de notre pudeur sociale.

Nos loges peuvent alors servir de révélateur. Elles peuvent réveiller le bâtisseur qui sommeille en chacun de nous, et le tirer vers la surface, le révéler à lui-même, lui apprendre, pour qu’il le décline à l’infini, à tous les modes et toutes les modes, le verbe penser, jusqu’à lui faire oublier l’autre verbe panser qu’il déclinait si souvent avant, quand il se sentait blessé, rejeté, haï, ou tout simplement oublié. Alors l’homme vrai pourra naître ; il sera en capacité de secouer ce monde endormi ; la vigilance restera de mise et le combat est permanent parce que tapi dans la pénombre de nos âmes, l’indignité sommeille… Je nous vois comme des ambassadeurs, les pionniers d’une nouvelle race d’hommes et de femmes qui aiment la vie, passionnément, et qui veulent humblement et patiemment partager cet amour-là jusqu’à l’avènement de la raison.

« En guise d’illustration de ce conte»

Le Voyage Véritable

Je veux partir ce soir vers où partent les rêves

Un ailleurs savoureux, de nouveaux paysages

Pour oublier l’histoire et ses mauvais présages

Et toutes ces années d’attente sur la grève.

Je voudrais d’autres yeux pour cerner l’univers,

Que l’on m’en prête cent, que l’on m’en prête mille,

Que je découvre ainsi, attentif et docile,

Des horizons nouveaux et la fin de l’hiver.

Ainsi donc je saurai l’infini de l’amour,

Je pourrai entrevoir sous la lumière des jours

Des trésors de piété pour me mettre debout ;

Le temps fera son œuvre, lentement, sûrement,

Afin que l’édifice aux contours encore flous,

S’érige un jour prochain sous le clair firmament.

« En guise d’astérisque dans la marge de notre livre pour ne pas oublier ceux qui sont restés en chemin las d’attendre une main secourable et à la manière de Sully Prud’homme»

Le cri perdu

Quelqu'un m’est apparu, très loin, dans le passé,
C'était un ouvrier des hautes pyramides
Adolescent perdu dans ces foules timide
qu'écrasait le granit, pour Chéops entassé.

Or ses genoux tremblaient, il pliait harassé
sous la pierre, surcroît au poids des cieux torrides
L'effort gonflait son front et le creusait de rides
Il cria tout à coup comme un arbre cassé,

Ce cri fit frémir l'air, ébranla l'éther sombre
Monta puis atteignit les étoiles sans nombre
Où l'astrologue lit les jeux tristes du sort

Il monte, il va, cherchant les dieux et la justice
Et depuis trois mille ans sous l'énorme bâtisse

Dans sa gloire, Chéops inaltérable dort"
 

Sully PRUD'HOMME

Par Philippe JOUVERT.

Avec l'aimable autorisation de l'auteur.

UN HORIZON SANS LIMITE

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Publié le par jean françois
LOGE MACONNIQUE

LOGE MACONNIQUE

COMMUNAUTE FRATERNELLE OU RECHERCHE SOLITAIRE

Participer à une communauté fraternelle, ou se retirer en soi-même seul, pour parvenir à faire le vide total, atteindre un niveau de conscience, de spiritualité propice à la réalisation de sa vie intérieure.

C’est je pense un choix personnel en rapport avec ses forces, ses capacités, n’est pas moine ou ermite qui veut.

Notre humanitude, contient en elle l’instinct grégaire, l’homme est animal pensant et social, nous recherchons la relation à l’autre, aux autres, pour nous prolonger , nous voir et nous connaître.

En toute humilité, franc-maçon nous savons que sans le secours des autres et l’aide du Grand Architecte nous ne pouvons rien faire. C’est la voie multiple de la communauté, et de la solitude que nous avons choisie, en toute liberté la franc-maçonnerie n’est pas une secte, elle en est même tout l’inverse on y entre progressivement difficilement et on en sort sur simple demande de sa libre volonté.

Le franc-maçon qui a fait le choix de sa recherche intérieure avec ses frères est unis avec eux, ils lui ont donné la clé d’ivoire cette matière liée à la vie, il recevra ensuite la clé d’or fin, réalisée dans le secret et le silence de son propre creuset alchimique à l’abri du monde extérieur.

L’initiation maçonnique est à la fois solitaire et collective. « L’homme libre s’évadant du général, donc de l’omnitude, se doit d’accepter sa propre singularité et c’est à travers elle qu’il peut communiquer son amour et son espérance. » (Marie-Madeleine Davy dans L’homme Intérieur et ses Métamorphoses Page 311.)

L’homme intérieur n’a pas à communiquer sa métamorphose, elle se verra par ceux  qui prenne le temps de regarder. « On ne dévoile pas son frère. » Le secret de l’appartenance s’il rappelle des persécutions anciennes, est visible par ceux qui cherchent la lumière. L’homme intérieur a renoncé au paraître, c’est dans le silence qu’il poursuit sa quête intérieure, après avoir au milieu des ronces de la vie, découvert les pas de ses frères sur le sentier lumineux, il entend les battements de son cœur et sent la chaleur monter en lui, il n’a plus besoin des artifices, le sens du sacré est en lui, il n’a pas à communiquer, il ne joue pas un rôle, il est.

L’homme intérieur est passé des petits mystères aux grands mystères, il n’a plus besoin de modèles, de symboles, il a découvert les idées cachées derrière les symboles, sa dimension a augmenté, il est en harmonie avec le cosmos, libre il perçoit la force des énergies subtiles qui sont en lui.

Il n’aime pas ses frères pour ce qu’ils sont socialement, pour la taille de leur carte de visite ou celle de leur compte en banque, pas plus que pour les savoirs qu’ils ont acquis, leur intellectualité. Il les aime pour le chemin parcouru ensemble, pour l’effet que produit sur eux leur recherche, leur croissance intérieure, c’est le niveau le plus élevé, le plus subtil de leur être, leur plus belle réalisation. Nous voyons de leurs yeux couler des larmes d’amour.

Alors communauté fraternelle ou recherche solitaire, cela restera toujours un choix personnel, le bénéfice d’une collectivité humaine c’est le rassemblement de plusieurs êtres qui tendent vers le même but, le bénéfice de la transmission d’une tradition éprouvée, transmise par des gestes, paroles et attouchements, le bénéfice enfin d’être dans une chaine d’union fraternelle, dont chacun des maillons est prêt à aider les plus faibles d’entre nous, chacun peut vivre des moments de doute, de faiblesse, les frères sont là pour donner une partie de leur énergie, pour pouvoir poursuivre le chemin. Alors après seul nous aurons la force de mettre la clé de voûte finale à notre édifice intérieur.

JF.

LA CLE DE VOUTE  SERRURE VERS LE CIEL

LA CLE DE VOUTE SERRURE VERS LE CIEL

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Publié le par Jacques Viallebesset

Cet article est reposté depuis L'atelier des Poètes - par Jacques Viallebesset.

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Publié le par jean françois
SOIF D'HUMILITE
PAR MANQUE D’HUMILITE

Dans notre société où il faut être vu, célèbre, de crainte de ne pas exister, où l’avoir prédomine sur l’être, où l’humilité passe souvent pour de la fausse modestie. Il est utile de se rappeler les bienfaits de cette humilité, pour ceux qui désirent une vie intérieure « riche ».

Les plus humbles de tous se sont retranchés du monde des apparences pour pouvoir atteindre un niveau de spiritualité élevé, se libérer de l’asservissement de la matérialité. C’est le cas de ceux qui ont séjournés dans les déserts, pour écouter le vent, regarder les étoiles, et enfin se connaître.

Dans la rubrique religion et spiritualité du journal la Croix du 03 mars vous pouvez lire un article consacré à un des chantres de l’humilité Jean Colobos né vers 339 Ap Jc, il a vécu à l’âge d’Or des pères du désert.

La première sentence léguée par ce père exprime l’obéissance en son créateur, c’est la plus connue avec l’image de cet arbre mort qu’il faut arroser sans cesse. Cette sentence exprime le cœur de sa spiritualité qui est : l’humilité, la communion fraternelle et le travail sur soi-même. Ces trois thèmes détachés de leur contexte religieux et observés sous le prisme de la franc-maçonnerie pourraient parfaitement êtres intégrés à un rituel initiatique.

Jean Colobos ou Jean le nain, le petit cela me rappelle ma grand-mère une pieuse finistérienne qui ne se lassait pas de dire en voyant son premier arrière petit fils, avec une certaine fierté et suivant une expression locale : Voyez le petit comme il est grand, et si vous descendez montez donc  elle concluait avec une expression d’amour maternel, voyez comme il est beau, c’est le soleil qui rentre dans la maison. A l’époque ces expressions que je prenait au premier degré me faisait sourire, quelques années plus tard j’ai compris leur sens moral.

Après cette digression personnelle, je reviens à Jean Colobos à propos duquel le frère Oliveto écrit concernant le travail sur soi : « (…) il ne s’agit pas seulement d’un contrat spirituel sur le mal, mais d’un travail intérieur continuel, inspiré par l’esprit Saint. » Franc-maçon nous dirions par le Grand Architecte de l’Univers.

Que peuvent inspirer à l’homme contemporain, au franc-maçon le message d’humilité de Jean Colobos, qu’il est à la fois petit et grand, faible et fort vis à vis des mystères de l’univers, qu’il a sa place dans le cosmos à condition de travailler pour être libre.

Le jeune moine Oliveto Gérardin a écrit : (…) le travail est souvent exclusivement considéré comme un moyen de gagner de l’argent. C’est certes le cas, mais le travail pour lui (Jean Colobos), est surtout un acte d’une très haute dignité puisqu’il s’agit avant tout d’un humble et patient travail sur soi comme moyen de s’ouvrir à une autenthique liberté intérieure. » Ce n’est pas par hasard que le franc-maçon glorifie le travail, et cela rappelle l’humilité de l’apprenti franc-maçon qui genoux à terre, frappe les trois premiers coups sur sa pierre brute qui n’est rien d’autre que lui-même.

 

JF.  

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A LIRE : Confession d’’un jeune Moine

 

Extraits de la présentation de l’ouvrage :

 

De quoi s’agit-il ?

Il s’agit d’une description de mon expérience monastique. J’emmène le lecteur dans une sorte de visite, durant laquelle je décris et j’explique ce que je vis. Elle commence par les aspects les plus extérieurs, les lieux du monastère et les dynamiques de vie communautaire, puis se dirige vers les réalités plus intérieures, la vie intime du moine et sa relation à Dieu. Ce parcours est constitué de descriptions, de réflexions, de souvenirs. À travers cela, j’invite à entrevoir ma vie d’homme et de moine, mes préoccupations, mes défis. La « confession » dont il s’agit est donc celle de l’idéal qui m’anime, et la manière dont cet idéal résonne dans ma pâte humaine.
Le plan se divise en 
4 parties : Des lieuxUne communautéLe moineDieu. Chaque partie est composée d’une introduction et de 12 courts chapitres qui présentent rapidement un thème. Sans que je l’aie prévu, le rythme et l’ordonnancement monastiques se reflètent donc dans la construction du livre. Sa structure, sobre et claire comme un cloître roman, permet soit une lecture cursive, soit la méditation d’un thème choisi. On peut lire ses pages comme on se promène sous les arcades du cloître, s’arrêter ou non sur l’un ou l’autre chapiteau, sur une fresque, sur une mosaïque du pavement. Si un chapitre paraît plus hermétique, on passe au suivant, ou on relit un précédent pour en apprécier de nouveau la perspective.
J’ai voulu que certains thèmes importants reviennent, se retrouvent de manière différente dans plusieurs chapitres. Ces clins d’œils disséminés au long des pages invitent à rapprocher des chapitres éloignés qui évoquent un même thème de manière différente. On peut alors 
passer d’une lecture suivie à une méditation transversale.

À qui s’adresse-t-il ?

J’ai écrit ce livre à destination de personnes en quête de réflexion sur les valeurs et le sens de la vie. Le lecteur peut être chrétien ou non, familier de la vie monastique comme étranger. Le vocabulaire ne pose pas de problèmes particuliers. Seule est nécessaire la curiosité de découvrir une manière de vivre apparemment bien différente de celle de l’homme occidental moyen. Je dis « apparemment », car on découvrira au fil des pages que le fond de l’expérience humaine est évidemment le même.
Au fond, 
je fais appel à l’amitié du lecteur, cette sympathie qui naît quand on se rend compte d’une proximité profonde, au-delà des différences superficielles. J’ai en effet souvent été marqué de rencontrer des personnes ayant des vies fort différentes de la mienne, mais qui se retrouvaient dans ce que je leur disais de mon idéal. C’est tout simplement parce que nous autres moines sommes des hommes normaux, des hommes du XXIe siècle. Et nous cherchons à l’être en vérité, profondément, à relever le défi que l’histoire nous propose aujourd’hui.

Pourquoi offrir ces réflexions ?

Je désire offrir au lecteur un regard sur l’expérience humaine qui puisse interroger l’homme d’aujourd’hui. Le questionnement d’une personne sur sa propre expérience naît souvent de la rencontre avec une expérience différente. Cela peut advenir au cours d’un voyage en terre étrangère, ou bien à travers la découverte d’une autre époque de l’histoire, ou encore au cours d’une discussion avec une personne proche dans l’espace et le temps mais très différente dans sa personnalité ou dans ses choix. En l’occurrence, le lecteur se trouvera dans cette dernière situation.
La vie monastique est peu et mal connue. On la relie souvent spontanément au Moyen-âge européen ou au bouddhisme – voire à des sectes orientalisantes – plus qu’à un état de vie chrétien actuel. Le mot de « moine » évoque ainsi parfois des fantasmes assez étranges. Au fil des pages, je dois donc 
défaire quelques idées reçues ou fausses images que l’on se fait de notre condition. Les a-priori doivent être affrontés avec réalisme pour qu’un dialogue en vérité puisse se nouer.
Car c’est bien un dialogue que j’aimerais promouvoir, 
un dialogue sur la part spirituelle de notre vie humaine, tellement mise à l’écart dans notre société. En présentant mon idéal de vie, tout orienté vers les réalités spirituelles, et pourtant bien ancré dans le concret des lieux et des relations humaines, j’aimerais que le lecteur soit renvoyé à sa propre vie, à ses propres choix, pour y penser lui aussi. Peut-être alors certains murs s’effriteront et l’on pourra envisager ensemble, sans peurs, des sujets qui touchent tout homme au cœur.

Est-il difficile à lire ?

Bonne question, à laquelle je ne peux répondre de manière tranchée. Le texte lui-même n’est pas difficile. J’ai essayé de faire en sorte que le style soit coulant, varié, pour que le lecteur ne s’ennuie pas. J’ai aussi délibérément évité tout vocabulaire technique de type philosophique ou théologique. Les mots employés sont ceux de tous les jours, pour que chacun soit renvoyé à son expérience propre et aux mots qu’il peut mettre sur celle-ci.
Pour ce qui est du fond, la difficulté est progressive au long de l’ouvrage. J’ai désiré qu’il y ait une gradation dans la présentation. Les deux premières parties, sur les lieux et la vie en communauté, sont simples à aborder. La seconde moitié, sur la vie intime du moine et sa relation à Dieu, amène quelques obstacles, puisque l’expérience présentée est moins familière à beaucoup de lecteurs. Mais c’est sans doute là aussi que l’on peut trouver le trésor le plus précieux, si l’on veut bien prendre le temps de creuser dans le champ…

 

Confession d’un jeune moine : Oliveto Gérardin aux Editions Bayard

librairie[@]maylis.org

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Bioéthique, fin de vie, procréation Un engagement maçonnique permanent pour la dignité

Publié le  27 Février 2018 par  Jean-Moïse Braitberg

Le réexamen des lois de 2011 sur la bioéthique interviendra à la fin de cette année au terme d’États généraux au cours desquels les obédiences maçonniques feront entendre leur voix. La fin de vie, les questions touchant à la procréation, à la recherche médicale et aux sciences du corps intéressent en effet depuis longtemps les maçon·ne·s pour qui tout ce qui touche à la liberté et à la dignité des personnes ne peut être étranger. Comment s’y prennent-ils pour peser sur le débat public et pour quel résultat ? État des lieux

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Silence ! Il pleut ! 

Publié le  2 Janvier 2018 par  Magali Aimé

« Mais le jour où Lot est sorti de Sodome, une pluie de feu et de soufre est tombée du ciel et les a tous fait mourir. » Luc 17-29

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Armée et franc-maçonnerie : une même symbolique propre aux sociétés fermées

Publié le  2 Janvier 2018 par  Jean-Moïse Braitberg

 

L’armée, comme la franc-maçonnerie, sont des sociétés fermées régies selon des rituels cultivant le secret, la solidarité, et se rattachant à des mythes. Rien d’étonnant, dès lors à ce que la franc-maçonnerie ait emprunté aux traditions et au vocabulaire militaires, bon nombre de ses rituels. C’est cette parenté sur le plan symbolique que la sociologue Céline Bryon-Portet* s’est attachée à analyser dans un essai publié en 2013 et dont nous reproduisons ici les thèmes principaux

 

Ai-je un corps ou suis-je un corps ? 

Publié le  27 Février 2018 par  Henri Pena-Ruiz

Origène, théologien chrétien du troisième siècle, raconte dans son livre tourné contre Celse, philosophe païen hostile au christianisme, une anecdote devenue célèbre à propos d’Épictète (né à Hiéropolis en 50 et mort à Nicopolis vers 130). Esclave et philosophe stoïcien dont le nom signifie « homme acheté, esclave », Épictète eut un jour à subir de son maître Épaphrodite une sorte de torture consistant à l’obliger à mettre une jambe dans un étau. Tandis que ce maître stupide serrait graduellement l’étau, le philosophe l’avertit calmement : « tu vas me casser cette jambe ». Épaphrodite continua, et cassa la jambe. Le philosophe se borna à dire froidement : « je te l’avais bien dit : tu l’as cassée ». « Souffre et abstiens-toi » : la maxime célèbre du stoïcisme évoquée par Alfred de Vigny dans La mort du loup atteste l’endurance au mal. Il faut pour cela un détachement suffisant à l’égard de la douleur physique pour maîtriser les réactions qu’elle suscite. Pas de cri, pas de larmes. L’idéal de sagesse est l’absence de trouble (ataraxia) qui résulte d’une discipline intérieure adéquat

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Peut-on penser par images ? 

Publié le  2 Janvier 2018 par  Henri Pena-Ruiz

 

Comment définir le rapport entre image et pensée ? Peut-on penser par images ? Ces questions traversent la philosophie, mais aussi la littérature et finalement toute la culture. On ne peut oublier la fameuse querelle des images qui à partir de 726 opposa sur le plan religieux les iconoclastes (adversaires des images) et les iconodules (adeptes des images). « De Dieu tu ne feras aucune image peinte ou sculptée » : la Bible avait justifié l’interdit en affirmant l’incommensurabilité de toute expression humaine et de la réalité divine. Le conflit portait donc sur le caractère représentable ou non de la divinité, et non exactement sur l’adéquation possible d’une image à un concept. Mais plus généralement la problématique mettait en jeu l’insuffisance supposée de l’image dans sa fonction signifiante.

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Un « 34e » grade le Pacificateur Américain Prince des Tropiques

Publié le  2 Janvier 2018 par  Pierre Mollier

Pour cette 33e chronique dans Franc-maçonnerie Magazine, évoquons un épisode pittoresque lié à l’aura de ce nombre éminent et mystérieux de la symbolique occidentale et de la franc-maçonnerie. Le Rite Écossais Ancien et Accepté avec ses trente-trois grades reste le système maçonnique le plus pratiqué au monde. En France, il a même longtemps constitué la seule voie des hauts grades. Aussi, dans notre culture maçonnique, le terme de « 33e » est presque synonyme de « Nec plus ultra », rien au-delà, c’est l’aboutissement et le sommet de l’initiation maçonnique ! A pourtant existé, quelques années, au début du XIXe siècle, une tentative de « 34e » grade : le Pacificateur Américain Prince des Tropiques. Relatons les circonstances singulières de la naissance de cette curiosité maçonnique oubliée

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L’écriture se partage tout comme la poésie se transmet à travers les poèmes. Elle se chante parfois à travers les rimes de nos ballades poétiques. Elle nous permet même de penser le monde autrement à travers la philosophie. Découvrez tous mes écrits dans les différentes rubriques du menu «Catégories» et, plus bas, les extraits de mes 3 derniers textes. Bonne lecture. Un poète français. Gabriel Epixem

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Publié le par Jacques Viallebesset

Cet article est reposté depuis L'atelier des Poètes - par Jacques Viallebesset.

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Publié le par jean françois
L'INITIATION ALLER AU-DELA DE SOI
L’INITIATION ALLER AU-DELA DE SOI

Continuel apprenti, je sais que le chemin de la connaissance de soi est long, une vie extérieure ne saurait suffire pour atteindre ce but, et je sais aussi que pour y parvenir il faut aller au-delà de soi, le temps presse donc. Je sais aussi que l’approche de cette connaissance est source de joie, pas une contrainte, une volonté librement acceptée. Toute autre occupation devient alors fade et insipide, c’est dans le secret de mon cœur que je ressens ces choses inexprimables, elles se dévoilent parfois dans le regard. Je vois dans les yeux de mon frère, les étoiles qui brillent d’un feu éternel. Je sais alors qu’il regarde comme moi au-delà de lui-même, qu’il est une part de moi.

Peu d’hommes, de femmes choisissent ce chemin qui les mènent vers leur intériorité, cela est parfaitement normal. Il convient de ne pas les mépriser il vaut mieux ne pas vivre cette démarche que de la simuler. J’ai rencontrer en plus de 30 ans de franc-maçonnerie des hommes malheureux sur les colonnes, et aussi dans le monde profane, « des menteurs de l’esprit », aux attitudes infantiles parés pour les francs-maçons de larges tabliers dorés, de médailles et de titres pompeux dont ils ignoraient la signification, artifices simplement propres à les enorgueillir, ils ressemblaient à des généraux Mexicains faisant des moulinets devant des armées en déroute. (je précise que je n’ai rien contre mes frères Mexicains)

Être soi, être authentique, c’est ce qui compte le plus, car c’est enfin être vrai. Je respecte tous ceux qui ne choisissent pas la voie intérieure, qui serais-je pour juger mes frères.

Mais rien n’est pire que de jouer, de simuler la vertu, de caricaturer le bien, le beau. La recherche intérieure est un travail constant qui demande des efforts, la dissimulation n’y a pas sa place. Il faut franchir la barrière de son enveloppe charnelle pour atteindre le Saint des Saints ou se trouve son âme à la pointe extrême de son esprit.

Tout enseignement transmis, reçu en loge et au quotidien est nécessaire pour une conversion spirituelle profonde. Tout en se gardant d’accumuler des connaissances livresques ou de courir les salons ou les conférences, amasser n’est pas construire. Amasser sans comprendre, c’est parler pour ne rien dire de vrai, c’est entendre sans écouter, regarder sans voir, toucher sans sentir. L’humilité intellectuelle caractérise les plus grands sachants, ce qui donc ne rejette en rien le travail intellectuel, il n’y a aucune raison de mépriser l’homme cultivé, à la condition qu’il est la sagesse de ne pas être encombré par ses savoirs et sache en toute circonstance écouter son cœur et aimer ses frères. Comme nous le rappelle Marie-Madeleine Davy : « Le jeune Roi Salomon demandait à l’éternel d’avoir un cœur à l’écoute. »

Il faut donc tenter d’aller au-delà de nos capacités, de notre humanité pour connaître la béatitude. Faire vivre en nous l’homme neuf, l’homme transfiguré, régénéré, celui qui aspire a conquérir ce qui est au-delà de lui, plus loin, plus haut comme un jacquet sur la route étoilée, vers la contrée infinie de son cœur, jusqu’au secret, au mystère de son âme.

JF.

L'INITIATION ALLER AU-DELA DE SOI
HUMOUR, DELIRE, HUMEUR

 

Ou t’est passé papa ? Ou t’est ? Une grande victoire  de la laïcité en Bretagne, la statue du pape a été enfin déboulonnée, Dieu soit loué. Après une longue et épuisante bataille judiciaire le pape va bouger, c’est presque un miracle. Je vous rappelle qu’il s’agit du pape Jean Paul II décédé en 2005. Après avoir quitté la vie sur terre, il va quitter enfin sa statue, l’espace public. Attention ce n’est qu’un petit miracle, comme les petits péchés, il va faire un bond de quelques mètres mais c’est un bon début. Sans doute grâce à la providence divine me direz-vous, il sera déposé religieusement dans un espace sacré ou pour le moins sacralisé, ainsi l’on aura rendu à Dieu ce qui est à Dieu et à César ce qui est à César comme disait Jésus.

Mais, mais il y a une espèce de sournoiserie, peut-être un complot des jésuites, car l’on pourra toujours contempler cette sacrée statue de l’espace public, retour au point de départ ! Il y a une embrouille, je ne veux pas mettre de l’huile sainte sur le feu, mais il ne faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages. Ca ne va pas, ca ne va pas du tout, il y aura encore des embouteillages monstres à Ploërmel avec cette affaire d’état. Ca mérite à coup sûr un nouveau procès, surtout que comme chacun sait nos sacrés fonctionnaires de juges et les défenseurs de la veuve et de l’orphelin se tournent les pouces tous les jours, les tribunaux sont vides et notre état regorge d’argent.

Et au fait ce premier procès gagné de haute lutte il doit faire jurisprovidence pour les hardis défenseurs de notre laïcité, je ne vois pas pourquoi l’on ne déplace pas illico tous les calvaires de Bretagne  qui sont autant d’outrages à la loi de 1905, le plus beau projet serait le déplacement du Mont-Saint-Michel, car lui c’est sûr il occupe tout l’espace public et en abuse même.

Je sais, je vais faire grincer des dents, je mélange tout, je comprend rien. Mais si l’on cède on ne sait pas ou l’on va, chaque mètre compte, il va falloir embaucher des géomètres, des grands de préférence, ceux qui tracent des plans dans l’univers entier, pour qu’il soit harmonieux, ca évitera de trimballer le pape à droite ou à gauche. Il ne faut pas se voiler la face (oh là attention au voile) il y a un problème sérieux. Tout ça finit quand même par coûter cher pour cacher ce saint (sein) que nous ne saurions voir.

Une dernière idée et si, et si tous ces braves gens, qui sont après tout je suis sûr honnêtes, se parlaient un peu entre eux par exemple au banquet des contribuables associés. Il doit bien y avoir un moyen de la caser quelque part  cette sacrée statue ! A Clochemerle peut-être ?

JF.

L'INITIATION ALLER AU-DELA DE SOI

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Publié le par jean françois
LA RECHERCHE DE L'UNITE
LA RECHERCHE DE L’UNITE

On ajoute à l’unité on ne peut rien lui retirer, l’unité est la première mesure de la vie et rien ne peut la mesurer. Franc-maçon j’ai poussé la porte du temple est à la recherche de mon unité intérieure. Uni dans la chaîne humaine de mes frères pour propager à l’extérieur du temple, la beauté découverte dans ce lieu sacralisé, cette beauté qui sommeille dans le cœur des hommes, cet amour fraternel, cette unité d’amour qui ne demande qu’à se répandre dans l’univers entier.

L’unité devient alors celle des ressemblances et des différences rassemblées dans l’un indivisible, l’un de l’origine. L’unité des frères, des hommes rejette la haine, fait place à la solidarité humaine, l’égalité celle qui mène qui mène à la liberté.

L’unité est la porte ouverte vers l’universel, vers ce rayon de soleil qui réchauffe les pierres brutes, les éclatent pour faire surgir la lumière éternelle qui réchauffe le cœur des hommes. Dans chaque frère je reconnais une partie de moi-même, l’unité n’est donc pas l’unicité qui exclu, elle est cette pluralité qui réuni. Unir oui réunir à nouveau ce qui a été désuni par l’orgueil, le fanatisme et l’ignorance.

Mais il a bien fallu passer par la séparation, le démembrement, pour retrouver à l’intérieur de soi tout ce qui est épars.

Il a fallu faire le vide dans son temple, le vide des moi, des multiples, de la démesure, rectifier pour pouvoir ouvrir les branches du compas vers l’univers plein. Alors la lumière unique, éternelle celle qui scintille comme l’or pur, l’or fin, l’or subtil, la lumière de l’âme, sans attribut est apparue à nouveau au zénith.

Elle est apparue en moi après avoir atteint cette pauvreté extrême, ultime de l’esprit, au moment propice, au Kairos des Grecs, à l’instant ou j’étais en mesure de la recevoir, à l’instant où le voile, le bandeau me fût enlevé au troisième coup frappé, le jour de ma réception de la Lumière.

« Bienheureux les pauvres en esprit le royaume des cieux est à eux. » (Béatitudes Mathieu V-3)

J’étais libre alors de toute connaissance, dans un monde nouveau, le monde de l’intérieur, le cœur béant, apte à voir déité cachée en moi. Par la terre, l’eau et le feu unis, la graine s’est levée dans les ténèbres, elle a fleurit au printemps de la spiritualité toute blanche, et puis le fruit de la connaissance est apparu à la lumière de l’été, comme la pomme de grenade rouge sang au sommet des colonnes. Cette grenade d’amour qui éclate, dont les pépins se répartissent sur la terre. Il faudra que les graines repoussent à nouveau et encore.

Le ciel de l’apocalypse s’ouvre et l’on peut contempler l’œuvre. Les initiés arrivés au sommet de la montagne au-delà d’eux mêmes, sont réunis.

« Celui qui va jusqu’au bout de son cœur connaît sa nature d’homme. Connaître sa nature d’homme c’est alors connaître le ciel. » (Mencius)

C’est retrouver son unité.

JF.

LA RECHERCHE DE L'UNITE

LIRE :

LES PREMIERS FRANCS-MACONS FACE A LA REPRESSION POLICIERE

Conseil de lecture :

A moi les enfants de la veuve, le titre pourrait laisser penser, soit à une théorie du complot, soit à une persécution d’un autre âge, et pourtant les francs-maçons ont toujours été sous surveillance, on leur prête souvent beaucoup trop concernant leur influence sur la société, cela ne date pas d’hier dès l’origine de la fraternité les états quelque soit le régime en place se sont préoccupés de surveiller les frères.

Jean-Paul Lefevre –Filleau nous donne un livre original sur le sujet, cet ancien officier supérieur de la gendarmerie nationale, est écrivain et conférencier. Surnommé  « le détective de l’histoire », il à écrit une vingtaine d’ouvrages et à notamment été récompensé par le Grand prix des écrivains de France pour son livre L’Affaire Bernadette Soubirous, l’enquête judiciaire de 1858 (éditions du cerf), traduit en plusieurs langues. Son dernier livre, Les Français qui ont collaboré avec le IIIème Reich, est paru aux éditions du Rocher en 2017.

 Le livre qu’il nous propose aujourd’hui est intéressant à plusieurs titres ; c’est une œuvre d’abord d’historien, il brosse dans un premier chapitre les circonstances de la naissance de la Franc-Maçonnerie, ses origines. Ensuite une description de la vie parisienne dans les années 1720-1750, à laquelle succède sous forme les affaires ou sont mêlés les frères. Les révélations faites par un initié sont également évoquées. La fin du livre évoque l’influence de l’église catholique romaine et du pape, contre la fraternité.

Un livre bien documenté, que les profanes et les initiés liront avec plaisir. Un travail de recherche conséquent pour l’auteur, très éclectique une découverte, une contribution inédite à l’histoire de la franc-maçonnerie. 

JF.

Note de l’éditeur :

Si les premières loges naissent tranquillement à Paris, elles subissent ensuite une vive opposition du Roi et de l'Église. L'action de la justice contre la franc-maçonnerie et ses adeptes se fait sentir à partir de juillet 1737. Les frères subissent une réelle répression. Le lieutenant général de police et ses officiers surveillent et perquisitionnent les loges. Pendant une dizaine d'années, des francs-maçons sont arrêtés, puis condamnés à l'emprisonnement et à de lourdes amendes.

Riche en sources historiques (l'auteur s'appuie sur les fonds d'archives maçonniques des grandes bibliothèques : Bibliothèque nationale, Archives nationales, Bibliothèque de l'Arsenal, Bibliothèque historique de la ville de Paris...), ce livre démontre que la méfiance du pouvoir politique à l'encontre de cette société nouvelle, dont les réunions se déroulaient secrètement, coïncide avec sa création.

LES PREMIERS FRANCS-MACONS face à la REPRESSION POLICIERE de Jean-Paul Lefevre-Filleau Éditions du Rocher

ISBN : 978-2-268-09923-1 sur 179 Pages Prix : 15,50 €

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