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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par jean françois
L’ALCHIMIE OU LA REGENERATION DU MONDE

 

Quand apprenti, les Maîtres de ma Loge m’ont dit :« 

 Notre Rite s’est inspiré de l’alchimie. » J’avoue avoir été surpris, j’ai vu par le soupirail d’une sombre cave, un vieillard à la barbe blanche s’agitant au-dessus de la fumée sortant d’une cornue où bouillonnait un mystérieux liquide, au milieu de vieux grimoires.

 

Cette image du chimiste farfelu cherchant la formule pour transformer le plomb en or, semble sortie d’une bande dessinée ou d’un film de sorciers pour enfants, ou des adultes regrettant leur enfance.

 

La pratique du Rite, m’a appris que l’alchimie met en scène un vaste processus cosmogonique de l’univers, une véritable régénération de l’homme. Que le vil plomb ne se transforme pas en un or vulgaire matériel, mais en or spirituel.

 

Dans le dernier numéro de la revue L’Initiation Traditionnelle (en accès gratuit par abonnement sur le net) Annie Delcros nous donne un article sur L’Alchimieinspirée fortement comme elle l’indique par le livre de Serge Hutin L’Alchimie paru aux éditions et qui est une référence en la matière si j’ose dire.

 

L’Alchimie processus de régénération de l’univers et de l’homme est bien à sa place dans l’initiation maçonnique, du cabinet réflexion caverne sombre, jusqu’au sanctuaire de l’esprit.

 

Quelques définitions inspirantes pour les adeptes de leur transformation, de leur métamorphose. Pour les praticiens de l’Art Royal, de l’Ars Magna, du Grand Art.

 

Par A. Savouret : « L’alchimie vraie, traditionnelle, est la connaissance des lois de la vie dans l’homme et la nature, et la reconstitution du processus par lequel cette vie adultérée ici-bas par la chute adamique a perdu et peut recouvrer sa pureté, sa splendeur, sa plénitude et ses prérogatives primordiales : ce qui dans l’homme moral s’appelle rédemption, ou régénération dans l’homme physique, purification et perfection dans la nature. »

 

Jacob Boehme, a lui, une vision je dirais lumineuse de l’alchimie :

« En traitant du soufre, du mercure et du sel, je n’entends parler que d’une chose unique et spirituelle ou corporelle ; toutes les créatures sont une chose unique, mais les propriétés la différencient quand je parle d’un homme, d’un animal, d’une plante ou d’un être quelconque, tout cela est la même chose unique. Tout ce qui est corporel est une même essence, plantes, arbres, animaux, mais chacun diffère selon qu’au commencement le verbe Fiat y a imprimé une qualité. »

 

Cela pourrait inspirer nos écologistes modernes. Je ne vous parlerais pas d’Hermès le trois fois grand et de sa table d’émeraude bien connue. Qui nous amène à considérer l’univers en entier et la place que nous y occupons. 

 

 

La vie de l’être humain est inséparable de celle de l’univers, cela forme un tout. On y trouve tous les principes présentés sous forme d’esprit, d’âme et de corps, symbolisés par les éléments de l’alchimiste  par le sel, le soufre, et le mercure. Quant au Grand Architecte il englobe tout.

 

 

 

Eckharthausen a une vision nocturne sur le sanctuaire. Il pense que l’alchimie est une véritable religion, dans le sens latin de relier, les éléments de l’univers par la force et le pouvoir illimité de l’esprit sur la matière. C’est la voie du perfectionnement de l’homme, son élan, son essor vers les hautes sphères de la spiritualité. Le franc-maçon suit cette voie en accomplissant un parcours progressif, fait de métamorphoses successives de son soi, chaque mort régénération au cours de cérémonies rituelles, l’élève peu à peu vers l’unification de son être.

 

Sans cesse il renaît comme le Phénix, pierre rouge qui renaît de sescendres est de même nature que ce qui l’engendre. C’est le principe de vie, identique au verbe divin.

Les alchimistes assimilent cette pierre rouge au Christ.

 

On peut partiellement établir un rapport, une analogie entre le processus alchimique et l’initiation maçonnique. La transmutation, après avoir transfiguré l’être humain s’applique à l’univers entier. L’adepte s’efforce de générer et de régénérer sans cesse l’homme revêtu de matière, en pelant progressivement ses aspérités, en le débarrassant de toute matière inutile à sa vie spirituelle. C’est la recherche de perfectionnement vers le beau, le bon, le vrai, l’Adam originel. Ce qui n’induit pas forcément une faute originelle, la culpabilité d’une chute. Mais un désir simple de bien, la pratique de la vertu disent les francs-maçons, le combat contre l’ego.

 

On peut alors contribuer avec toute l’humilité, la douceur, mais aussi la force, à contribuer à rendre meilleure l’humanité.

 

Jean-Francois.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jacob Boehme

Jacob Boehme

Jakob Böhme, ou Jacob Boehme, surnommé le Philosophus Teutonicus, né à Alt-Seidenberg (Görlitz) le , et mort le  à Görlitz (Silésie) est un théosophe allemand de la Renaissance, cordonnier de son état.

Située aux confins de la métaphysique, de la mystique et de l'alchimie théorique, son œuvre présente une forme d'ésotérisme chrétien, et permettra à la théosophie du xviie siècle d'acquérir ses caractéristiques définitives.

Sa doctrine, le behménisme, constitua l'une des principales sources d’inspiration des adeptes de l'alimentation végétale (végétarisme)

 

Sources WIKIPEDIA

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Publié le par Clementia

Cet article est reposté depuis Un jour, une pensée.

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Publié le par jean françois
FRANCS-MACONS ARCHEOLOGUES DE LA LUMIERE

FRANCS-MACONS ARCHEOLOGUES DE LA LUMIERE

 

 

Que cherchez-vous ma sœur, mon frère ? La Lumière, la Connaissance, la Vérité. Mais vous êtes les enfants de la Lumière, des archéologues à la recherche de cette substance créatrice de vie, c’est-à-dire d’évolution, d’initiation à la spiritualité, de conquête de l’être, d’effacement de la puissance de l’avoir.

 

Les Francs-Maçons vivent dans l’espérance de retrouver cette Lumière, verbe. Les astronomes savent que la lumière que nous percevons dans notre présent vient du passé, elle a donc existé il y a bien longtemps avant de nous parvenir et de vivre en nous au présent, est-ce en ce sens que l’on parle de lumière éternelle, qui englobe le passé, le présent et l’avenir.

 

Les philosophes nous demandent de vivre l’instant présent, l’instant unique, utile, qui à peine né a déjà disparu dans le passé, le présent ne serait donc qu’une illusion, une répétition d’un passé lointain ? Mais pouvons-nous faire autrement, que d’agir sur les instants présents de manière infime peut-être, mais agir quand même, puisque le passé n’est plus et l’avenir incertain. 

 

La Lumière vient des ténèbres du passé, c’est pourquoi les sœurs et les frères descendent l’escalier qui les mène jusqu’à leurs ténèbres intérieures, dans le noir le plus profond, qui permet de voir briller la lumière des étoiles, cette lumière qui parvient jusqu’à nous des milliers d’années après sa naissance, elle s’installe en nous et se régénère sans cesse, avec le cycle du temps. 

 

Que reste-t-il de cette lumière ? Comme le disait Marc Aurèle :

 

« De la fumée, des cendres, une fable. Pas même une fable peut-être ? »

 

Il reste peut-être une étincelle, de force qui nous conduit jusqu’à une fontaine de Jouvence où nous pouvons boire cette lumière de l’esprit, qui brûle d’un feu ardent dans notre cœur :

 

« Cette lumière tremblotante sur le bord de la coupe, cette mouche qui bourdonne çà et là, un long moment….

Dehors un matin de mai qui s’offre clair et plein, heureux.

D’être reconnu par toi, d’être simplement là, en soi. » Extrait de La vraie gloire est ici de François Cheng.

 

Jean-François.

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Publié le par jean françois
La plage de la miséricorde à Malaga en Espagne

La plage de la miséricorde à Malaga en Espagne

UN RETOUR EN DOUCEUR EN TIRANT SUR LE FIL DE SOI.

 

 

C’est un chemin que l’on retrouve en tirant le fil de soi, je reviens chez moi, en moi dans la voûte souterraine, celle de la renaissance, de la régénération là où brille la lumière indéfinissable. J’ai la coupe de ma mémoire qui déborde des étoiles lointaines de la voûte étoilée, de la voûte céleste qui se transforme en voûte sacrée. 

 

J’ai ouvert les yeux à minuit sur les reflets de la mer Noire du midi. Puis au point du jour les sept couleurs de l’arc en ciel tracent un cercle d’espérance.  

 

Dans le jardin mystérieux de Pythagore où poussent les nombres d’or, je vois des chevaliers renaître tels des Phénix rouges, ils regardent les humbles pélicans qui nourrissent d’amour leurs petits. J’ai vu le noir, le blanc, le rouge, et le vert de l’espérance je suis rentré chez moi.

 

Jean-François.

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Publié le par jean françois
LA CONNAISSANCE DU MONDE…

LA CONNAISSANCE DU MONDE…

 

 

Sans la connaissance de soi, la connaissance du monde, n’est rien de plus qu’un voyage sans but. La joie du retour est plus infinie que la joie du départ, les marins connaissent bien cette joie, quand ils lancent dans un grand sourire l’amarre sur le quai familier.

 

Ce soir je pose mon sac rempli de mes rêves, dans l’entrée, je secoue la poussière de mon voyage, je discerne une lumière au fond du couloir, c’est la porte de mon prochain voyage, je fais quelques pas vers moi.

 

Jean-François.

 

« Si nous progessons, le monde progressera.

 

Tels que nous sommes ainsi est le monde.

 

Sans comprendre le soi, à quoi bon comprendre le monde.

 

Sans la connaissance de l’Être, la connaissance du monde est sans intérêt.

 

Plongez en vous-même et trouver le trésor caché là. »

 

RAMANA MAHARSHI

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Publié le par jean françois
 A la Caisse !

A la Caisse !

CITATIONS :

 

« Aujourd’hui les gens connaissent le prix de tout et la valeur de rien. »

 

Oscar Wilde.

 

 

« Quelle est la vertu la plus nécessaire aujourd’hui ?

 

La réaction contre le conformisme qui se cache sous le masque de la vérité. »

 

Gustave Thibon.

 

Vu dans le livre magazine ULTREÏA !

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Publié le par jean françois
COMME DES POISSONS ROUGES

Un article proposé par Christian un lecteur du Blog.

Pour nous inciter à lever notre regard vers le haut.

Jean-François.

 

Extraits : 

 

« Nous sommes devenus des poissons rouges enfermés dans le bocal de nos écrans, soumis aux ménages de nos alertes et de nos messages instantanés. »

 

« Le bocal a atrophié l’espèce en a accéléré la mortalité et détruit la sociabilité. »

 

« Le désir n’a plus le temps de se construire… »

COMME DES POISSONS ROUGES

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Publié le par jean françois
Saint-Jean d'été

Hymne à la Saint-Jean d’été

 

 

Voici venu le temps de la saint Jean d’été.

Voici que nos regards tout d’un coup s’illuminent,

Comme pour couronner ces neuf mois de piété,

Comme pour rayonner ce que nos cœurs ruminent 

En nos temples obscurs ; c’est comme chaque fois,

Un grand rassemblement dans l’amour et la joie,

C’est une communion pour sceller nos promesses.

 

Mes FF.°., Voici le temps venu où l’astre à son zénith,

Inonde notre loge et submerge nos cœurs,

Notre présence ici à l’espoir nous invite.

La nature, généreuse, agit comme un marqueur,

Afin que chaque année, à l’orée du réveil,

Nous soyons les témoins de toutes ses merveilles.

 

Il est infiniment savoureux ce bonheur,

Cette clôture champêtre, ce grand rassemblement,

Une dernière fois, avant que de quitter

Nos tabliers usés, avant que de chanter,

Ce n’est qu’un au revoir ; Que bénis soient les jours

Du recommencement, au seuil du septième mois

De la nouvelle année ; La nature sans détour

Nous invite à la joie, et notre hymne chaque fois

Raisonne d’allégresse ; Entonnons bruyamment,

Ce refrain fraternel qui invite au repos,

Quittons, en cet instant, tabliers et chapeaux,

Afin que la lumière s’insinue en nos rangs,

Et fasse que s’illumine nos vies et nos destins.

 

Formons ici le vœu, et caressons l’espoir, 

De cimenter nos fois, en réchauffant la vie,

De baliser nos quêtes pour faire naître à l’envie, 

Des vocations nouvelles sur lesquelles s’asseoir,

Entreprenons ensemble un gigantesque ouvrage,

Un chef d’œuvre durable, témoin de l’idéal,

Témoin de l’humanisme et du sens du partage,

Qui éclaire notre route, et qui n’a pas de prix.

Les anciens bâtisseurs avaient des cathédrales

Pour immortaliser leur Foi et leur génie,

Et comme Notre Dame en d’autres temps bénis

Ils surent réinventer le mystère du Graal.

 

Leurs chefs-d’œuvre témoignaient de leur quête d’amour

Pour un grand architecte qu’ils imitaient toujours.

Or que nous reste il au-delà de nos rites, 

De ces chantiers d’antan que la splendeur habite ?

Notre présence ici témoigne de l’amour

Que nous voulons sceller pour mieux célébrer

La nature et ses fastes ; et nos cœurs encombrés,

Percevront à nouveau la beauté alentour. 

 

Nous construirons des Temples, façonnerons nos âmes.

A l’instar des anciens nous défierons le temps

Oserons le mystère du soleil éclatant.

Irradiant nos cœurs, faisant couler nos larmes.

 

Gravons jour après jour au fonds de nos mémoires

Ces chaleureuses agapes, ces étonnants festins,

Et que l’année prochaine, notre chaîne s’enrichisse

De solides maillons penchés sur nos grimoires,

Déchiffrant patiemment les symboles qui tissent,

Notre quête de lumière, un fol rêve humaniste.

 

Philippe Jouvert.

 

Avec l’aimable autorisation de l’auteur.

Saint-Jean d'été

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Publié le par jean françois
POUR Y VOIR PLUS CLAIR

POUR Y VOIR PLUS CLAIR

 

 

Il faut s’imposer l’écoute oublier peut-être la réflexion quand une sœur ou un frère donne son travail en loge, c’est une sorte de respect de protection de sa pensée. Ne pas avoir le souci de sa réflexion dans l’instant, mais accepter de recevoir. C’est la lecture de son livre qui se déroule sous nos yeux, il viendra le temps plus tard d’ouvrir le nôtre.

 

Après tout, il n’est pas nécessaire de lire, ou peut-être pour ouvrir la porte pour lire en soi, découvrir les mots qui sont les nôtres rien que les nôtres.

 

Jean-François.

 

Y VOIR PLUS CLAIR DANS SA PROPRE LANGUE

 

Dévorer des livres, comme je l’ai fait depuis ma plus tendre enfance, n’est qu’une forme de paresse.

Je laisse à d’autres le soin de s’exprimer à ma place. Je cherche partout la confirmation de ce qui fermente et agit en moi, mais c’est avec mes mots à moi que je devrai essayer d’y voir plus clair.

 

Etty Hillesum – Faire la paix avec soi.  

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Publié le par jean françois
JUSTE UN MOT, PAROLE DE FRÈRE

JUSTE UN MOT, PAROLE DE FRÈRE

 

 

"Donnez une larme de lumière à un aveugle et il y trouvera seulement l'extase d'une partie d'un bonheur. 

Donnez une goutte de noir profond à l'Homme qui ferme les yeux et qui respire profondément, il sentira alors la plénitude totale de son bonheur.

 

Nous avons reçu la lumière mais nous travaillons chaque jour à développer cette force de transmettre notre Joie. Nous faisons partie d'un Tout, nous sommes ce Tout. Chaque matin, lorsque notre très chère Terre a terminé de tourner sur elle-même, je me réveille et je me dis :" Quel beau miracle !!!". D'ailleurs, les mots me manquent pour décrire la joie qui est en moi à ce moment. Je suis ici, je suis là-bas, je suis au monde, je suis ce nous, je suis nous, nous sommes je. Parfois, il me tarde d'avancer encore plus vite dans ce tourbillon. Matin, midi, soir, nuit, matin, midi, soir, nuit, un mois, puis deux et douze, un an, trois ans, cinq ans et sept ans. Je suis au début de ma vie dans ce tourbillon incessant de cette Terre qui tourne et qui tourne. Cette Terre qui fait sa révolution tous les ans autour de notre flamboyant Astre de lumière me montre la merveilleuse réalité de la vie, la beauté en toutes choses, l'énergie de notre système solaire et celle de notre incommensurable univers. Je file à travers tout cela mais je suis là, je suis vous, je sublime cet instant de bonheur. Que la joie soit dans les cœurs !"

 

C.F

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