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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par Jean-François GUERRY
LEIBNIZ

LEIBNIZ

LA MONADOLOGIE DE LEIBNIZ.

 

POUR Leibniz la monade est infinie, elle ne peut donc pas être matérielle, elle est spirituelle. Les monades sont des éléments infinis sans début ni fins, Dieu est la Monade suprême, l’Architecte Suprême de l’Univers. Chaque monade est simple, unique, individuelle et différente des autres. Chaque changement de la monade est interne, intérieur, chaque monade à donc son être intérieur, un être intérieur capable de provoquer des changements. Ce qui expliquerait la multitude dans une seule unité, ou que les éléments spirituels peuvent êtres les mêmes et différents à la fois. En alliant simplicité et multiplicité on peut parler de mouvements spirituels, de métamorphoses de l’être intérieur. Par l’initiation, la connaissance de son soi, la perception de son soi, on donne une impulsion, un élan et un essor à son être intérieur, l’on vit. L’initiation maçonnique permet la connaissance de son Maître Secret, de ce Maître intérieur qui ouvre la porte du réel ; qui permet le passage du secret au Sacré. En ligne de mire, derrière le voile du Maître Secret, l’on discerne le désir de la lumière de l’esprit, une quête de la vérité, une voie vers la plénitude et l’harmonie de son être en passant du multiple à l’un. Cette démarche spirituelle est en correspondance avec l’entéléchie d’Aristote, c’est-à-dire l’accomplissement parfait de l’être. L’on retrouve cette image de la maitrise parfaite au 5ème degré du R E A A maçonnique, en lien avec la cérémonie qui fait suite à la mort d’Hiram l’architecte du temple de Salomon. Réalisation parfaite de la mort symbolique fait dire au Roi Salomon : « tout est parfait ». Démonstration que la perfection et la connaissance ne sont accessible qu’au seuil de l’Orient éternel. Prémisse d’une nouvelle vie, de la vraie vie de l’âme ? « L’âme est l’entéléchie première d’un corps matériel doué d’organes et ayant la vie en puissance. » Aristote.

Pour Leibniz les monades sont des perceptions spirituelles, elles sont différentes des perceptions sensorielles. Nous avons une conscience de ces perceptions spirituelles liée à notre mémoire, à notre inconscient profond individuel et à l’inconscient collectif mémoire ancestrale transmise c’est la théorie de C.G Jung.

Leibniz en s’appuyant sur le principe de raison suffisante va d’efforcer de démontrer l’existence de Dieu et plus encore sa nature qui est bonne avec sa théodicée.

Sur le principe de raison suffisante : « Il (Dieu) permet de dégager des réalités et des faits. »

Sur les preuves de l’existence de Dieu : « Dieu est la source de toutes les créatures (source des existences) mais aussi des essences. » - « Rien ne peut empêcher la possibilité de ce qui n’a aucune borne. »  On voit que Leibniz énonce plus des dogmes comme preuves de l’existence de Dieu, que des preuves.

Voltaire et Kant se sont opposés aux thèses de Leibniz. Pourtant Kant philosophe emblématique des lumières déclarait : « Que ni la science, ni la critique n’ont réussi à le détacher de la métaphysique… » Nous avons semble-t-il une disposition mystérieuse qui nous incline toujours à la recherche de l’inconnaissable. Nous sommes d’éternels Don Quichotte, amoureux émerveillés par les étoiles, qui attirent notre regard vers ce qui nous dépasse et met de la joie dans nos cœurs. Nous cherchons des vérités, un ordre supérieur qui associe la Foi et la Raison. Chercheurs de la plus infime lumière toujours préférable à l’obscurité des ténèbres. C’est cette soif de connaissance qui nous oblige au silence et à l’écoute des anciens, Francs-Maçons nous pourrions dire comme Leibniz dans sa jeunesse : « J’étais heureux de voir en personne devant moi, la plupart des écrivains de l’antiquité : « Cicéron et Sénèque, Pline et Hérodote, Xénophon, Platon, les historiens de l’époque impériale et une foule de pères de l’église latins et grecs. »  On pourrait rajouter G. Bruno, Galilée, Newton, Descartes et Spinoza, puis Kant. La monadologie de Leibniz a été soumise à de nombreuses critiques, mais après tout si elle permet de discerner quelques parties infimes soient-telles de vérité, pourquoi devrions-nous renoncer à sa connaissance ? Ce serait un peu comme renoncer à l’air que l’on respire, sous prétexte qu’il est pollué dans certains endroits et par moment, par des esprits qui se croient supérieurs et non pourtant pas eux-mêmes non plus les réponses à toutes les questions qu’ils se posent. Nous avons tous par nature des difficultés voire l’impossibilité de répondre à l’ineffable, d’énoncer l’imprononçable. Pourtant chacun possède en lui des monades, des éléments spirituels qui le constitue en un être spirituel et humain. L’initiation maçonnique permet la découverte de ce que nous sommes elle est un passage de l’avoir à l’être.

                                            Jean-François GUERRY.  

KERALA -INDE

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Publié le par Jean-François Guerry
Giordano Bruno

Giordano Bruno

FRANC-MAÇONNERIE ET MONADE-PART-IX-

Giordano Bruno.

 

« Et toutes les croyances s’opposaient les unes aux autres. Et de petites églises se bâtissaient ainsi, qui se haïssaient, ayant coutume de tout diviser en erreur et en vérité. (…) N’aurais-je pas le cœur assez vaste pour les contenir ? »

 

Antoine de Saint-Exupéry – Citadelles in œuvres Ch. XIII, pp 556-557- édi NRF Gallimard, coll Bibliothèque de la Pléïade- Paris, 1961.Extrait du texte repris par Pierre PELLE LE CROISA, en introduction de son livre : Les langages symboliques – La Quête de Vérité- Des vérités profanes aux vérités maçonniques.

 

La quête de vérité, de la Vérité. Pour Giordano Bruno c’est peut-être aussi ce qui a guidé son œuvre Du triple minimum et de la mesure, œuvre déclinée selon le nombre de la quintessence, celui de l’étoile flamboyante, de l’architecte Vitruve. Nombre aussi du compagnon, qui après avoir travaillé à la connaissance de ce qu’il est, de l’être qu’il a regardé dans le miroir, part à la rencontre des autres et du monde avec son bissac bien garni par ses Frères. Il va sur les routes, animé par une force qui le dépasse, le mène toujours plus loin, plus haut que lui-même.

Giordano Bruno avec ses cinq livres a-t-il accompli son chef d’œuvre, en faisant ses premiers pas avec son Livre de l’existence du minimum. Il élève son âme en même temps que ses yeux vers l’aurore, il voit et entend le coq qui annonce la venue de la lumière. Il fait alors son second pas, c’est son second livre : le Livre des contemplations à propos du minimum.Son troisième pas est décisif, il revient au centre de lui-même, à son unité, son soi véritable, l’indispensable éclat lumineux. C’est son troisième livre : Le Livre de la recherche du minimum. Alors radieux, conscient de la force qui est en lui, il essaye de ne pas se perdre dans les labyrinthes de l’erreur, en cherchant les principes fondamentaux, les valeurs morales qui font l’homme vrai. Il cherche les mesures qui font l’harmonie de la vie des hommes de Devoir. Il est à son quatrième livre : Le Livre des principes de la mesure et de la forme.

Il parvient ainsi en bon orateur au cinquième temps de sa rhétorique.

(Invention capacité de trouver des idées, disposition, l’élocution, l’action et la mémoire). Il a pu sans doute alors s’exclamer comme Salomon, roi de sagesse et de justice, tout est parfait avec son cinquième livre : Le Livre de la mesure.

Vous l’aviez compris ceci n’est qu’une pure interprétation, élucubration de mon esprit vagabond, décalé et totalement subjectif. Toutefois inspiré par l’initiation maçonnique au R E A A du 1er degré au 5ème degré.

« Le Livre des principes de la mesure et de la forme »

Chapitre I- « Progression de la monade du peu nombreux au nombreux jusqu’à l’innombrable et immense. »

Giordano Bruno convoque le présocratique de l’école éléatique Xénophane, dont on ne sait s’il fût le maître ou l’élève de Parménide leurs pensées se confondant facilement. Xénophane fortement anthropomorphiste croit en l’unicité, son cheminement va de l’unité divine à la nature, de la nature aux choses naturelles et à l’inverse des choses naturelles à travers la nature il converge, il remonte vers une triple spéculation divine. On pourrait dire en résumé : ce qui vient d’en haut se dirige vers le bas, et remonte du bas vers le haut. Tout ceci s’organise en ordre, en monade.

Ainsi tout s’élève grâce à la contemplation de l’Un, chacun aspire à cette contemplation et s’élève vers l’entité absolue, la Vérité, la Monade. Ainsi à partir d’une lumière minimum, si faible soit-elle composée, imaginée, ressentie, nous nous élevons vers la lumière simple, absolue et infinie. Il y a une analogie avec l’initiation maçonnique.

Giordano Bruno ajoute : « Afin que par sa connaissance (la lumière) nous descendions jusqu’au discernement et au contrôle… » Une invitation après avoir le sommet de l’échelle à redescendre humblement vers ses Frères proches et lointains dans un élan fraternel ; conscients que rien ne diffère au point qu’il ne coïncide pas exactement grâce à la raison fondamentale, avec tout ce qu’il diffère ou auquel il est contraire. Une bonne raison pour agir au rassemblement de tout ce qui nous paraît être contraire. Nous pourrions dire à rechercher ce centre d’union fraternel qui ennoblit enrichi l’homme lui confère sa dignité et son humanité. G. Bruno abonde : « C’est pourquoi il est clair même pour le philosophant ordinaire que tous les contraires résident dans un même genre. » En d’autres termes comment pourrions-nous être totalement différents alors que nous provenons d’une même unité. « De même rien dans l’univers n’est à tel point exigu qu’il ne conduise pas à l’intégrité et perfection de l’éminence. » Une bonne raison d’espérer à l’avènement d’une fraternité universelle, Fraternité qui s’est diluée, transformée, dégradée, réduite au fil du temps en une solidarité de classe, un corporatisme qui laisse de côté les plus faibles, les marginaux, les moins représentés, provoquant colère, désespérance et violence. G. Bruno précise : « Ainsi, aussi rien n’est mauvais pour certains et quelque part qui soit bon et excellents pour d’autres et ailleurs. » Il ne s’agit que de notre perception de la vérité comme le disait Blaise Pascal : Vérité ici, et erreur au-delà des Pyrénées. Le Franc-Maçon, s’efforce de ne pas dissocier la Foi (Maçonnique) et la Raison, elles sont les deux ailes du même oiseau qui est l’Espérance. G. Bruno croit en l’existe « d’un Maître de chant », un maître d’harmonie. Nous dirions un Grand Architecte de l’Univers qui fait de toutes choses, un ensemble ordonné cohérent, comme une symphonie unique avec des voix différentes, mêmes contraires.

Ainsi nous passons d’une dyade à une triade pour aboutir à une monade une unité, une lumière pleine, un midi plein qui survient souvent au midi de notre vie. Initié à l’immensité des mystères de la vie, au milieu de nos différences, nous voyons luire bien au-dessus de nous au zénith un point lumineux dont l’immensité dépasse notre compréhension, mais nous présentons que c’est le point unique de rendez-vous des hommes de bonne volonté. Ces hommes qui regardent émerveillés toujours ce qui les rassemblent au lieu de ce qui les divisent.

G. Bruno traduit cette image : « Celle-ci est à l’image de la monade la première triade produite par le point, la droite, le triangle et le cercle… » Ainsi partant des mathématiques nous aspirons à des observations plus profondes de la nature et à la contemplation divine. On comprend mieux dès lors, l’intérêt des Francs-Maçons et leur méthode du symbolisme de la construction des hommes, participants à la construction du monde, et qui font appel dans leurs corpus pédagogiques, leurs rituels aux degrés, aux nombres, aux figures géométriques. Leur attirance, leur contemplation du centre de leur loge et leur regard tourné vers le delta lumineux prolongement reflet de la Lumière éternelle.

 

                                            Jean-François Guerry.

 

À SUIVRE : Leibniz et sa Monadologie…       

N'oubliez pas, cette belle soirée en compagnie de Barbara à Loguivy de la Mer en Bretagne.
FRANC-MAÇONNERIE ET MONADE - Giordano Bruno -PART -IX-
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Publié le par Jean-François Guerry
À ne pas manquer un concert conté, de qualité  en Bretagne.

 

 

 BARBARA - CONCERT CONTÉ EXCEPTIONNEL  À LOGUIVY DE LA MER -

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Publié le par Jean-François Guerry
Giordano Bruno

Giordano Bruno

FRANC-MAÇONNERIE ET MONADE PART – VIII- Giordano Bruno.

 

Le Livre des contemplations du minimum.

 

Pour certains le sens ne peut pas prouver, pour d’autres le sens ne se trompe pas et ne peut pas se tromper. Pourtant la perception d’une même chose reste différente pour chacun, il n’y aurait pas d’unité dans le sens. Il n’y aurait une vérité objective que dans la raison, c’est ce que tente de démonter G. Bruno. La raison conduit chacun à faire des évaluations en fonction de ses propres perceptions, la raison semble donc aussi variable en fonction des cultures et traditions. L’évaluation du bien et du mal varie aussi, chacun son opinion !

« Il importe de distinguer ce qui est bon et utile en général de ce qui est bon et utile en particulier dans le sens restreint de l’espèce humaine. » On y associe aujourd’hui le monde du vivant en général et la nature. La quête de la vérité, impose le passage du sensible à l’intelligible, cette quête est une recherche d’harmonie, de paix, qui favorise l’union entre les hommes. Le Franc-Maçon dans la foule des particularités recherche la qualité des différences, l’Universel. Il ne se satisfait pas des apparences.

G. Bruno écrit : « Par conséquence, le vrai cercle même s’il se trouve dans les choses de la nature, il n’existe rien par quoi il nous serait donné de pouvoir le comprendre. » Il doute néanmoins que le vrai cercle se trouve dans les choses de la nature.

Au chapitre IV : « Un vrai cercle fini n’est pas possible dans la nature. » Puisque : « Toutes les choses naturelles , continuellement changent, palpitent, bougent, s’agitent… »L’initiation est mouvement perpétuel circulaire, les cercles initiatiques de mort et renaissance symboliques ne sont jamais fini, le terme se trouve au départ vers l’orient éternel. G. Bruno complète, rien n’est jamais simplement droit ou circulaire. « Par conséquent nous considérons seulement l’Un infini comme vraiment rond et global, partout égal. »

                                            Jean-François Guerry.

 

À SUIVRE : FRANC-MAÇONNERIE ET MONADE G. BRUNO. En guise de conclusion une réflexion sur les principes de la mesure et de la forme.

FRANC-MAÇONNERIE ET MONADE PART VIII- Giordano Bruno

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Publié le par Jean-François Guerry
Giordano Bruno

Giordano Bruno

FRANC-MAÇONNERIE ET MONADE- PART-VII- Giordano Bruno.

                                              « Le vrai cercle n’est pas perceptible au sens. »

                  G. Bruno- Le Livre des contemplations du minimum- Chapitre II-

Celui qui ne s’est pas interrogé sur l’infini, l’inabordable, l’incompréhensible ne s’est pas non plus interrogé sur lui-même, ce qu’il est réellement, sa place dans le monde, son rapport aux autres proches et lointains. Comment concevoir l’infini par les sens et donner du sens à l’infini ?

Peut-être qu’à force de se connaître, l’on peut se reconnaître et connaître les hommes tous différents, vanité de la connaissance. Ceux qui nous sont lointains sont-ils dispersés dans l’infini ? Peut-on trouver un point de rencontre, un centre d’union. Dans cette grande gare de la vie ou nous nous croisons souvent sans nous dire bonjour, sans nous reconnaître, sans même parfois nous voir. On se donne parfois un lieu de rendez-vous, un point de rencontre. Il en est de même quand la ville est trop grande on se donner rendez-vous naturellement au centre. Un point de rendez-vous, ce n’est pas grand-chose, presque rien et portant tout.

« Le vrai cercle pour être réellement vu objectivement requiert une disposition manifeste et égale relative au centre soit du point, soit d’innombrables points. »

Mes Frères tournez votre regard vers le centre de la Loge.

« Toute faculté qui désormais découle de la vue est communément désignée du nom de catégorie mentale. »

Ainsi l’on distingue les apparences de ce que l’on voit avec l’œil organe de la vue. Mais c’est bien plus tard que l’on regarde vraiment avec l’œil du cœur, l’œil central.

                                    Jean-François Guerry.

 

À SUIVRE : FRANC-MAÇONNERIE ET MONADE PART – VIII- G. Bruno – Chapitre III- du Livre des contemplations minimum.

« Il appartient d’abord à la faculté sensible externe de percevoir le cercle. »

FRANC-MAÇONNERIE ET MONADE PART VII- Giordano Bruno

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Bonjour Monsieur James WEBB.

GOOD MORNING Monsieur James Webb !

Il y a du courrier ? Oui Monsieur Webb, nous avons reçu des cartes postales du Grand Architecte de l’Univers. C’est magnifique depuis le temps qu’elles étaient postées, nous allons avoir enfin des nouvelles, du temps passé. Ce sont nos amis Ptolémée, Hésiode, Copernic, Galilée et le turbulent l’impatient Newton qui vont être contents.

« Les images du James Webb Space Telescope sont extraordinaires »
12.07.2022, par 

Vous avez enfin pu voir les premières images du James Webb Space Telescope (JWST) lancé en décembre dernier. Qu’en pensez-vous ?
Olivier Berné1. C’est très émouvant ! Ces images sont extraordinaires, avec une profondeur et une finesse des détails encore jamais obtenues avec les précédents observatoires terrestres et spatiaux, comme le Hubble. Les premiers résultats montrent une sensibilité remarquable, de l’ordre de 6 à 10 fois plus importante qu’auparavant. Cela permet soit d’observer, enfin, des objets très lointains comme des galaxies primordiales, soit de mieux voir des objets plus proches de nous mais très faiblement lumineux, comme des étoiles ou planètes en formation. D’autre part, il y a beaucoup plus d’informations dans ces images qui ont une résolution élevée grâce au miroir de 6,5 mètres de diamètre du James Webb. Concrètement, en termes de détails, c’est un peu comme passer d’un tableau impressionniste au style réaliste.

Bonjour Monsieur James WEBB.

Le JWST observe dans le rayonnement visible mais principalement dans l’infrarouge. Pourquoi ?
O. B. L’infrarouge correspond à des longueurs d’onde plus grandes que celles qui forment le spectre visible. Observer dans l’infrarouge permet de remonter plus loin dans le passé de l’Univers et de regarder des galaxies qui se sont formées aux premiers âges de l’Univers.

En effet, comme l’Univers est en expansion, le signal lumineux de ces premières galaxies est fortement décalé vers le rouge et sort du spectre visible. Il faut donc aller chercher leur lumière dans l’infrarouge pour comprendre la nature des premières étoiles qui ont existé dans l’Univers et la manière dont elles se sont formées juste après le Big Bang, il y a environ 13,5 milliards d’années. 

Le champ profond de galaxies lointaines que l’on voit dans cette image illustre parfaitement cette capacité du JWST. Ces longueurs d’onde permettent aussi d’observer, par exemple, des étoiles ou planètes naissantes à travers les cocons de poussière et de gaz qui les entourent.

Les scientifiques utilisent-ils ces images pour leurs recherches ?
O. B. Ces images utilisent de fausses couleurs pour les rendre esthétiques tout en donnant à voir des informations qui ne sont pas visibles normalement à l'œil nu. Les scientifiques n’utilisent pas directement ces images couleur pour travailler. Ils s’intéressent surtout aux données récoltées par chaque filtre du télescope, sur des longueurs d’onde précises pour les images ou via les données des spectrographes. Cela donne des informations sur les températures, densités et compositions chimiques des objets observés, et parfois leurs mouvements. On peut ainsi appréhender les phénomènes physiques qui s’y jouent.

 

Mais les agences spatiales diffusent aussi aujourd’hui des données qui vous seront précieuses. Pouvez-vous expliquer en quoi ?
O. B. Aujourd’hui, les agences diffusent ces images admirables mais aussi l’ensemble des observations qui ont été faites et des données qui ont été produites pendant la phase de tests. Ces dernières ont un intérêt scientifique important. En effet, elles vont nous permettre d’évaluer la qualité des différents instruments et de tester les algorithmes de traitement de données que nous avons préparés. Nous autres, astronomes et astrophysiciens, trépignons d’impatience à l’idée de faire enfin un peu de science avec ce télescope que nous attendons depuis plusieurs décennies !

Vos propres observations auront lieu entre le 10 septembre et le 3 octobre. Que cherchez-vous à analyser et en quoi le JWST est-il un atout pour votre projet ?
O. B. Notre équipe est coordonnée par trois responsables : Els Peeters à l’université de Western Ontario au Canada, Émilie Habart à l’Institut d’astrophysique spatiale
2 et moi-même. 

Ce trio coordonne une équipe internationale d’environ 150 personnes sur 18 pays, avec une équipe resserrée d’une trentaine de chercheurs et chercheuses. Nous avons obtenu 40 heures d’observation pour étudier la nébuleuse d’Orion, un nuage de gaz et de poussières au cœur de la constellation du même nom. Les places sont chères : pour cette première vague de projets, seuls treize ont été retenus dans le monde entier, soit environ un heureux élu pour dix candidats, et nous sommes le seul programme avec une responsabilité principale de la France.

 

La nébuleuse d’Orion est intéressante à deux titres. D’abord, il s’agit d’une région de formation d’étoiles et de planètes au moins partiellement représentative de l'environnement dans lequel s’est formé le Système solaire. L’étudier nous permettra donc de remonter dans le temps pour mieux comprendre, par analogie, la formation du Soleil et des planètes qui l’entourent, comme la Terre.

D’autre part, les galaxies lointaines observées par le James Webb sont à une période de leur évolution pendant laquelle elles forment beaucoup d’étoiles. Leur rayonnement infrarouge est donc dominé par un signal lumineux similaire à celui que l’on reçoit de la nébuleuse d’Orion. La différence étant qu’Orion est suffisamment proche pour qu’on puisse observer différentes régions de la nébuleuse avec différents paramètres physiques (température et densité du gaz, taux de formation d’étoiles et intensité du champ de rayonnement, etc.). Notre projet est donc de fournir des modèles liant la forme du signal lumineux reçu à ces paramètres, des sortes d’étalons qui permettront d’interpréter les signaux reçus des galaxies lointaines. Cela fait presque dix ans que nous préparons ce projet, et les observations effectuées seront au cœur de nos recherches pendant plusieurs années ! 
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Un géant au service de la connaissance

Le JWST est le plus grand et le plus puissant des télescopes spatiaux jamais lancés. Il est conçu pour mieux comprendre notre Système solaire, observer des mondes lointains situés autour d’autres étoiles, sonder les origines de l’Univers. Il est issu d’un partenariat international entre la Nasa, l’ESA et l’ASC. L’ESA a ainsi fourni deux des quatre instruments scientifiques du James Webb : le spectrographe NIRSpec et 50 % du spectrographe et imageur Miri. Plusieurs laboratoires rattachés au CNRS ont participé, comme le Laboratoire d'études spatiales et d'instrumentation en astrophysique3 (Lesia), le Laboratoire d'astrophysique de Marseille4 (LAM) ou l’Institut d’astrophysique spatiale5 (IAS). Le télescope a été lancé le 25 décembre 2021 sur une fusée Ariane 5 depuis le Centre spatial européen en Guyane française. Avec son miroir de 6,5 mètres d’envergure, il est aujourd’hui en orbite autour du point de Lagrange L2 du système Soleil-Terre, situé à 1,5 million de kilomètres de la Terre, du côté opposé au Soleil. 

Bonjour Monsieur James WEBB.
source et étiquette le journal du CNRS. La suite peut-être consultée sur le site Web.

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Publié le par Jean-François Guerry
Giordano Bruno

Giordano Bruno

FRANC-MAÇONNERIE ET MONADE – PART VI- Giordano Bruno.

 

« L’âme est inondée par la seule pleine lumière du soleil bienfaisant. »

         Giordano Bruno – Le livre des contemplations du minimum – Chap I- Conclusion.

 

 

Dans son Livres des contemplations du minimum, au premier chapitre Giordano Bruno fait l’éloge de l’infiniment petit, de la lumière et la puissance de l’Un, modeste, minimum. Il nous parle de cette lumière éternelle vivante, comme d’un flambeau éclairant l’univers et les hommes. Le titre de ce chapitre est comme nous l’avons déjà vu : « De la lumière de vérité d’un, surgit la lumière de vérité du multiple… »

Ce chapitre débute ainsi : « Une matière, une forme, un efficient, dans toute série, échelle, analogie, la multitude procède à partir d’un, consiste en un et se réfère au un ; ce premier sous-jacent est à considérer comme un modèle et premier agent (…) Comme l’étincelle d’un feu brûlant, si la matière était rajoutée et l’opération non interrompue serait capable de se propager à l’infini, rien ne pouvant empêcher son potentiel. »

L’on peut comparer l’un, à la monade originelle, la lumière éternelle posée sur le plateau Vénérable Maître et qui brûle grâce à la force de l’œil au centre du delta lumineux. Cette lumière se diffuse sans interruption et est également par les feux intérieurs que sont l’esprit et l’âme de chacun, provoquant un embrasement spirituel permanent, infini, sans limites.

G. Bruno rajoute : « De même que parmi les corps certains sont très facilement, d’autres plus difficilement illuminés, pénétrés, enflammés, ainsi parmi les sens, les talents, les intellects, certains reconnaissent plus promptement la lumière de la vérité, et absorbent par l’âme la qualité reconnue. »

 On peut faire une analogie avec ceux qui demandent et reçoivent la lumière de l’initiation, qui se nourrissent degré par degré du feu lumière, en ouvrant leur esprit et leur cœur.

G. Bruno poursuit : « D’autres sont perturbés par les obstacles (…) par quelque aversion lucifuge, ils se posent un bouclier devant les yeux (…) poussés par quelque impudence et insolence zélée, ils s’arment et s’excitent et se lancent contre la grâce divine de ce soleil. »

Ceux donc qui reçoivent la lumière comme un bienfait à leur âme et l’entretienne en eux : « Aux génies plus heureux la lumière apparaît subitement (Quand le bandeau tombe) est comme surement, est apprise plaisamment (…) elle est défendue avec soin, ornée d’étude plus attentive et donc augmentée par ses propres agissements, est étendue par les nombres appropriés, est honorée exaucée et propagée à travers une divinité nouvelle naissante. »

Ainsi est la lumière demandée par les profanes et reçue par les initiés, lumière entretenue qui se développe par le travail peu à peu en eux, elle participe à la re naissance d’un homme différent, qui ayant contemplé ne serait-ce qu’un rayon de lumière devient autre et convertit son regard sur le monde et sur les autres. On sent également chez G. Bruno l’influence de Pythagore et de ses nombres divins. Il termina ce chapitre par un paragraphe poétique, qui va jusqu’à l’extase, confirmant si besoin est, que les arts en général et la poésie en particulier sont les plus beaux chemins de l’élévation spirituelle, de l’initiation aux mystères de la vie.

« Après ce coucher de soleil, qui survient par l’intimité de ce corps du minimum et de la monade vers le grand et le multiple, (…) l’âme par un ordre défini avance et recule de la manière même dont la vue isolée de l’étoile du soir mène vers la multitude et comme à partir de la multitude à travers la diversité innombrable sans cesse répétée des étoiles, la vision permet de revenir en fait à l’étoile du matin précédant par un ultime reflet le soleil levant, par cette même voie, moins submergée par les ténèbres profondes avec sa multitude d’esprits malheureux, et portée par l’aspect de la très désirée monade du jour l’âme est inondée par la seule pleine lumière du soleil bienfaisant. »

On distingue là, le parcours du profane qui après avoir reçu la lumière de l’initiation, sors des ténèbres, se place au nord sous la lumière de la lune, observe en silence la multitude des étoiles de la voûte céleste, les yeux dessillés sors de la nuit pour observer l’étoile du matin Éõsphoros l’aurore qui apporte la lumière. Annonçant réveil de la grande lumière au point du jour, celle du feu lumière, du soleil à son zénith. Il est alors midi plein.

                                    Jean-François Guerry.

 

À SUIVRE : FRANC-MAÇONNERIE ET MONADE. PART-VII- Giordano Bruno – Réflexions sur le cercle.

FRANC-MAÇONNERIE ET MONADE PART -VI- Giordano Bruno

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Publié le
LES PORTES DU SACRÉ : Bernard RIO.- COMMUNIQUÉ
LES PORTES DU SACRÉ : Bernard RIO.- COMMUNIQUÉ

Bernard RIO l'auteur du livre sous presse : LES PORTES DU SACRÉ

a participé à une émission TV : "En quête d'esprit" . Il parle de la Bretagne, religieuse, de ses pardons, de ses lieux ou vit la spiritualité au-delà des dogmes.


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Publié le par Jean-François Guerry
Giordano Bruno

Giordano Bruno

FRANC-MAÇONNERIE ET MONADE PART -V- Giordano Bruno.

 

« Pour que souvent les uns soient sensibles mais les autres non, il faut que quelque adjonction soit faite… »

                           Giordano Bruno – Le livre de l’existence du minimum Chapitre IX.

 

Dans le chapitre IX du Livre de l’existence du minimum, il est question de la lumière et de son approche. « Distinction du sens du minimum simple ou naturel. » La lecture du texte peut se faire à plusieurs à plusieurs niveaux.

Bruno, fait état des degrés de perception du sensible de « leur visibilité et vivisité, de degrés divers. » Il y aurait des minima de perception proche de la forme première. Peut-on tenter des analogies avec le symbolisme de la genèse, l’apparition de la lumière, sa manifestation, son épiphanie. Peut-on aussi faire une analogie avec une initiation où la lumière est présente tout au long des degrés initiatique ? Désir de lumière, perception de la lumière, réception de la lumière, secret de la lumière qui mène au sacré. Dans toutes les initiations depuis l’antiquité la lumière a été un guide pour les mystes désirant sortir des ténèbres. Toutes les cérémonies initiatiques mettent en scène le thème de la recherche de la lumière. L’initiation maçonnique est riche des références à la quête de la lumière, les occurrences à la lumière sont présentes dans tous les rituels. Ainsi le myste exprime son désir de lumière, il la demande quand il est plongé dans les ténèbres, ensuite elle l’éclaire, puis elle l’illumine. Il devient alors radieux, nourrit par la lumière, il veut au point du jour voir la grande lumière. Dans le prologue de l’évangile de Jean, il y a rencontre entre Parole, Lumière et Vérité. De grands initiés ont même suggérés de substituer dans ce prologue le mot Verbe et le mot Dieu par le mot Lumière, donnant ainsi à ce texte au caractère ésotérique, un sens plus universel.

Je poursuis avec Bruno, qui écrit : « Pour que souvent les uns soient sensibles mais les autres non, il faut que quelque adjonction soit faite… »

Il décrit les formes de lumière qui parlent à nos sens et expriment plusieurs choses. C’est une véritable initiation à la connaissance de la lumière qu’il nous propose : « Cette nature Zoroastre l’appela lumière, et Démocrite et Empédocle le feu. » (Les textes anciens rapportent qu’Empédocle voulant faire corps avec la lumière se jeta dans le cratère du volcan de Sicile). Bruno, nous parle de diffusion de la lumière qui peut être ponctuelle, il voit la lumière comme l’essence principale, mais aussi comme substance individuelle, simple ou encore comme éclat, rayon. Référence sans doute à la lumière symbolique de la genèse créatrice de vie, plénitude du macrocosme et de la lumière diffuse, éclat créatrice du microcosme, mais aussi régénératrice, transformatrice. Cette lumière qui fait resplendir, lumière éclat Ziza.

Il évoque la lumière graduelle, je dirais initiatique : « C’est la lumière par participation graduelle, dont l’air, la lune, le miroir et les reliques usurpent improprement le nom (…) elle ne fait pas pyramide dans l’œil. » Il concluait : « Ainsi il est donc établi que la lumière ponctuelle est visible ; non pas par raison ou nature de ponctualité, mais par diffusion. » J’ajoute, ce serait cette lumière diffusant dans le cœur des mystes qui nourrit leur soif du désir de connaissance les éclairant à chaque degré de leur initiation, cette lumière feu régénérateur du Phénix, lumière d’amour du Pélican.

Après cette incursion dans Le livre de l’existence du minimum, je vous propose de passer le pont grâce à la lumière vers la contemplation du minimum. Je veux dire, de regarder le Livre des contemplations du minimum de Bruno. Dont le titre du premier chapitre est : « De la lumière de vérité d’un seul surgit la lumière de vérité du multiple, de même d’une seule absurdité de nombreuses s’ensuivent… »

                                    Jean-François Guerry.

 

À SUIVRE : FRANC-MAÇONNERIE ET MONADE PART-VI- Giordano Bruno – Le livre des contemplations du minimum.    

Quiberon

Quiberon

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Publié le par Jean-François GUERRY
Giordano Bruno

Giordano Bruno

FRANC-MAÇONNERIE ET MONADE – Part – IV-

Giordano Bruno.

 

« Dans l’univers où longueur, largeur, profondeur sont indifférents parce qu’il a le centre partout. » Giordano Bruno.

 

Temps linéaire, temps circulaire, Giordano Bruno, sacrifié pour hérésie bien avant Galilée explique dans son Chapitre IV du Livre de l’existence du minimum « De quelle manière tout circule et imite un cercle. » La puissance du minimum et sa fin n’est en réalité qu’un nouveau commencement, un nouveau départ puisque l’infiniment petit est aussi l’infiniment grand.

Bruno sera brûlé vif par l’inquisition à l’âge de 52 ans le 17 février 1600 à Campo de’fiori à Rome. Il influencera la pensée de Leibniz et Newton. C’est son idée de l’infini qui le rendra célèbre.

Dans l’introduction du chapitre IV de son Livre de l’existence du minimum il écrit :

« Le minimum est le plus puissant de tous, parce qu’en vérité il renferme tout mouvement, nombre, dimension ainsi que la qualité morale. (…) Dieu est la monade des mondes, n’est-il pas l’être des êtres (…) l’être et l’un ne sont pas différents. De même par conséquent, c’est par la monade que toutes choses sont unes, elles sont telles quelles sont par la grâce de la monade ; quand quelque chose n’est pas un, il n’y a rien du tout. (…) de même ce qui est minimal est aussi maximal ainsi que n’importe quoi entre les deux. »

À la question posée au Franc-Maçon : Quelle est la dimension de votre Loge ? Il répond : Elle s’étend de l’occident à l’orient, du midi au septentrion et du zénith au nadir. Autre question : Où se trouve le centre ? Réponse : … Que, qui, trouve t-on au centre ? Réponse : …

Pour Bruno : « Dans une sphère particulière tel que le monde, dans lequel, à partir d’un centre l’indifférence des dimensions est perçue. »

Ou encore : « La circonférence qui est limite ou périphérie ; dans laquelle ni par la raison ni par la nature objective, le concave ne se distingue du convexe. »

Peut-on y voir, l’affirmation, que ce qui est en bas est conforme ou semblable à ce qui est en haut ?

Dans la conclusion de ce chapitre il affirme encore la primauté du minimum :

« Si donc on entreprend la contemplation des signes de la nature, il faut qu’elle commence par le minimum, qu’elle s’arrête au minimum, et quelle finisse par la contemplation du minimum. »

Deux chapitres plus loin au Chapitre VI il complète : « Maximum et minimum peuvent cependant s’unir dans une même raison puisque nous savons que le maximum est aussi partout, dans la mesure où selon ce qui à été dit, il est établi que le maximum est dans le minimum et le minimum dans le maximum, de la même manière que la monade est dans la multiplicité et la multiplicité dans la monade. »

‘Maçonniquement’ parlant dirions, que l’un est dans le tout, que tout est dans l’un. Que le multiple est dans l’un.

                                            Jean-François Guerry.

 

À SUIVRE : FRANC-MAÇONNERIE ET MONADE Part -V- Giordano Bruno. Livre de l’existence minimum Chapitre IX- Réflexions sur la Lumière.

« Ainsi, il est donc établi que la lumière ponctuelle est visible, non pas par raison ou nature de ponctualité, mais par diffusion. »

FRANC-MAÇONNERIE ET MONADE PART -VI- Giordano Bruno
Photo de dannyeve sur Unsplash

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