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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par FR2

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Publié le par jean françois
ULTREIA ! SUSEIA ! "Plus loin ! Plus haut !

Le numéro 13 d’Ultreïa est paru, c’est le numéro de l’’automne. Mais il est vert d’espérance courez, courez chez votre marchand habituel.

Dans sa feuille de route Bernard Chevillat le directeur de la rédaction nous dit : « les nouvelles qui font du bruit ne sont pas forcément les nouvelles les plus importantes. »

 

Bernard Chevillat nous demande de poser notre regard sur des ouvrages qui traitent de l’islam et de nos interventions dans cette terre déchirée.

 

Il s’interroge sur « notre inconséquence, notre irresponsabilité, notre amnésie et notre cynisme. »

Au Sahel où on laisse corruption et entrisme Wahhabite prospérer en toute impunité.

 

Ce numéro d’Ultreïa, livre magazine avec de magnifiques photos, est toujours un bouleversement vers une spiritualité sans frontières, tournée vers le ciel.  

 

JF.

 

Édito

En prenant pour fil conducteur le thème du voyage réel et spirituel, Ultreïa ! s’affirme comme un magazine-livre de passion et de conviction destiné à tous ceux qui estiment que la spiritualité universelle mérite mieux qu’un regard distancié et froid, à tous ceux qui considèrent que la philosophie et la métaphysique ont encore beaucoup à nous dire et que l’école de la  nature est une formidable source d’inspiration.

ULTREIA ! SUSEIA ! "Plus loin ! Plus haut !

 

DOSSIER:

La parole mythique – Françoise Bonardel

À quoi sert la mythologie Hindoue? – Dominique Wohlschlag

Le jour de la « première fois » – Florence Quentin

L’épopée de Gilgamesh du mythe originel au mythe éternel – Nicole Vray

Le héros, monomythe universel – Florence Quentin

La Bible, entre mythe et réalité – Rabbin Pauline Bebe

Mythes grecs et quête d’immortalité – Jacqueline Kelen

Mythes celtiques – Sylvie Verchere Merle

La dégradation des mythes – Michel Clermont

FEUILLETEZ ici les premières pages du DOSSIER ULTREÏA! #13

À l’origine, s’opposant au logos et sa définition de parole rationnelle, philosophique et religieuse, le muthos fut un récit, avant de désigner une légende suggérant un ordre de réalité autre, entre réel et imaginaire, porteur d’un sens symbolique.
Le mythe tente d’expliquer la naissance du monde et des hommes, permet l’identification de l’individu à sa communauté mais montre aussi des ambitions eschatologiques et métaphysiques. Il se veut reflet des drames humains et permet de s’identifier aux héros qui le traversent et qui symbolisent l’humanité et ses tentatives d’évolution, et plus encore d’individuation, selon la terminologie jungienne. Si ces récits ont disparu depuis longtemps, 
la dynamique de ces histoires existe toujours dans l’expérience et le langage humains. Mais, dans une société sécularisée comme la nôtre, comment le mythe se maintient-il et sous quelles formes – religieuse,

artistique, psychologique ?
Françoise Bonardel nous répond que le mythe ancre “l’homme d’aujourd’hui dans le temps immémorial des origines ; un temps d’avant le temps historique, où la parole ne cherchait pas à argumenter mais à raconter comment le monde en est venu à exister”.
Cette parole, 
l’hindouisme l’a incarnée à travers une foisonnante littérature mythologique au premier rang de laquelle figure le Mahâbhârata
. Et Dominique Wohlschlag de rappeler que “la diffusion à grande échelle d’une mythologie centrée sur les descentes répétées de la Divinité suprême parmi les hommes a de multiples répercussions cultuelles et culturelles”. Ainsi une “sacralisation de la terre de l’Inde”.
Territoire lui aussi sanctifié par la naissance des dieux, 
l’Égypte ancienne a quant à elle élaboré pendant quatre mille ans de multiples versions du récit cosmogonique 
pour dire le prodigieux
jaillissement de la vie le “Jour de la Première fois”.
“Le mythe est-il une savante articulation de vérités historiques et géographiques entrecoupées d’imagination et d’irrationnel ?” se demande
 
Nicole Vray qui traite ici d’un mythe fondateur, L’Épopée de Gilgamesh : “Rend-elle bien ces entrelacs de réalité et de rêve, où vont se côtoyer successivement un roi semi-légendaire, un être sauvage, des déesses et des femmes ordinaires, le survivant du Déluge et des animaux ?”
Gilgamesh, Achille ou Moïse : 
l’idée de “voyage du héros” tiendrait d’une structure universelle ou archétype
, au sein de laquelle des étapes s’enchaînent et que tous les héros mythiques suivraient dans les grandes lignes, selon le mythologue américain Joseph Campbell.
Pour le 
rabbin Pauline Bebe, qui revient sur certains épisodes de la Bible, mythe et réalité sont indissociables, qui “se tiennent main dans la main pour parcourir un chemin d’exploration et de sagesse”.
“La vie des hommes se déroule sous le regard des dieux, l’avions-nous oublié ?”, nous interpelle 
Jacqueline Kelen qui déchiffre ici la symbolique des histoires d’Ulysse, Thésée ou Narcisse et des principaux mythes grecs dont les “héros nous laissent avec notre soif, le cœur battant, l’esprit en éveil”.
Sylvie Merle nous assure quant à elle que les mythes parlent encore et elle l’illustre à travers les récits celtes toujours à l’œuvre dans nos vies et dans les expériences que nous traversons. Ainsi du “féminin blessé” qui descend aux enfers, chute ou tombe d’un trou du ciel, dans une caverne, dans un cercueil, dans une tombe, image symbolique d’un vécu intérieur qui se rencontre dans la vie de nombreuses femmes.
Qu’en est-il aujourd’hui de la vigueur et de la portée des mythes ? Michel Clermont parle quant à lui de leur 
“dégradation” actuelle et déplore que l’individu contemporain, perdu dans une société qui ne repose plus sur aucun “grand récit”, se reconstruise ainsi une mythologie gratuite. S’accommodant d’un fast-food pour “tromper sa faim” plutôt que de se nourrir d’un imaginaire authentique.

 

Dossier complet à lire dans ULTREÏA! #13

 

ULTREIA ! SUSEIA ! "Plus loin ! Plus haut !

La sagesse 

d'Hildegarde de Bingen

Audrey FELLA

Visionnaire, prophétesse, sainte, docteur de l’Église, Hildegarde de Bingen est une femme d’exception, qui contredit tous les préjugés de son sexe au Moyen Âge. Écrivain, musicienne, médecin, elle s’est imposée à son époque comme un phare spirituel pour ses contemporains.

Extrait: « Son hagiographie rapporte que, née en 1098 dans une famille noble, près d’Alzey en Hesse Rhénane, dans l’Empire germanique, Hildegarde reçoit dès son plus jeune âge des visions issues de “la lumière divine” qui ne cesseront jamais. Elle entre au monastère bénédictin de Saint-Disibod comme oblate à 8 ans, sous la tutelle de Jutta de Sponheim, et prononce ses voeux vers 15 ans. Se sentant différente de ses soeurs en religion, elle cache ce don et traverse plusieurs épisodes de maladie, pendant lesquels elle reste alitée. Néanmoins, tandis que “l’homme extérieur” souffre, “l’homme intérieur” se fortifie. Rassemblant de nombreuses qualités, elle devient l’abbesse du monastère à 38 ans. »

 

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Louis Massignon 

Passeur entre Orient et Occident

Jean MONCELON

Vie aventureuse, curiosité intellectuelle insatiable, soif inextinguible d’absolu, passeur entre l’islam et le christianisme qui l’habitèrent sa vie durant, Louis Massignon, brillant islamologue, se consuma au feu de la foi et s’engagea corps et âme dans le dialogue interreligieux. Une vie et des Écrits mémorables qui prennent aujourd’hui plus de relief encore.

Extrait: « Homme complexe, d’une “curiosité intellectuelle insatiable”, qui va s’étendre à l’échelle de la planète, Louis Massignon est aussi un homme politique animé par un grand désir de justice, qui aura l’occasion à plusieurs reprises de se trouver là où l’histoire se réalise, et un homme spirituel dont la foi chrétienne passée au crible de l’islam est aussi séduisante à observer qu’impossible à imiter. C’est d’une “géographie spirituelle des intercessions” qu’il est question, au soir de sa vie, dans ses entretiens avec Vincent Monteil, qui évoque pèlerinages à des sanctuaires mariaux ( La Salette ) et visites pieuses sur des tombes aimées où il se recueille à la manière des soufis, mais dans la communion des saints : “Il y a, sur la surface terrestre, des points privilégiés, pour y élever la voix de la prière, la voix haute”. »

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Georges Bernanos

ou le courage de la liberté

Michel VIEGNES

Extrait:  » « Et maintenant, à nous deux » : telles furent, d’après le témoignage d’André Malraux, les dernières paroles que Georges Bernanos aurait prononcées avant de mourir, le 5 juillet 1948. S’il est vrai que la manière dont on entre dans la mort résume et déchiffre toute une vie, le cas de cet écrivain parfois décrit comme “le Dostoïevski français” en offre un bel exemple.

On entend en effet dans cet adieu et ce défi les trois principes qui l’ont toujours guidé : le présent, le combat, le mystère. Trois clés pour comprendre une vie assez courte – à peine plus de soixante ans – mais d’une intensité rare.  »

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Bénarès

de feu et d’eau

Patrick LAUDE

“Il est des villes, telle Bénarès, encore tellement imprégnées de prière, malgré l’invasion du doute moderne, que l’on y est, plus qu’ailleurs, libéré d’entraves  charnelles, et plus près de l’infini.” Pierre Loti

Extrait: « Bénarès, Kashi, la ville sainte de l’univers hindou, est la rencontre du dieu Shiva et de la déesse Ganga. C’est le fruit sacré de l’alchimie spirituelle du feu et de l’eau, le feu de la pure mort et l’eau de la pure vie. La pure mort, celle qui prélude à la vraie vie, celle qui ouvre la voie vers l’éternel Brahman. La pure vie, celle qui ne connaîtra plus jamais la mort, puisqu’elle est à jamais dés-identifiée d’avec ce qui meurt. »

ULTREIA ! SUSEIA ! "Plus loin ! Plus haut !
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Les gardiens de la forêt des ombres

L'amazonie indienne

Serge GUIRAUD

En Amazonie, les sociétés tribales sont confrontées à un monde de plus en plus globalisé. Dans un tel contexte, elles doivent s’adapter et être capables de se réinventer ou de se rénover sans pour autant renoncer à leur indianité. Depuis plus de trente ans, Serge Guiraud accompagne les Amérindiens dans leurs revendications pour retrouver et reconstruire leur identité

 

Serge Guiraud, photographe, réalisateur de films documentaires et ethnographe, spécialiste de la culture matérielle des Amérindiens du Brésil, parcourt le bassin amazonien depuis trois décennies pour étudier les relations entre les populations tribales et le “monde du dehors”. Fruit de ses voyages et des missions de terrain, un fonds documentaire composé de photographies, de films, de documents écrits et audio a pu être constitué ainsi qu’une riche collection d’art amérindien. Ce fonds est mis à la disposition d’établissements scientifiques. Des expositions, des publications internationales et des ouvrages permettent de présenter au public l’Amazonie, dont l’avenir paraît aujourd’hui plus incertain que jamais.

ULTREIA ! SUSEIA ! "Plus loin ! Plus haut !
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Autour du Mont Kailash

Sur le chemin des nuages blancs

Olivier FÖLLMIJean-Marie HULLOT

 

Nous proposons ici quelques-unes des pages du très bel ouvrage que le photographe et l’informaticien féru de littérature mystique publient cet automne aux éditions Hozhoni.

À l’automne 2016, Olivier Föllmi et Jean-Marie Hullot sont allés à Lhassa puis, à 1 400 km de là, ils ont entrepris de pérégriner autour du plus prestigieux mont himalayen qui culmine à 6 638 mètres. Retrouvant avec émerveillement les descriptions de leurs glorieux devanciers, ils ont suivi les “pierres qui prient”, bivouaqué au lac Manasarovar où se cache Parvati, la parèdre de Shiva, et accompli la kora, la circumambulation qui purifie l’âme de tous ceux qui la réalisent au moins une fois dans leur vie, à pied, à cheval ou en se prosternant tous les trois pas.

À leur tour, ils en sont revenus transformés.

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Publié le par jean françois
LE PIC DU MIDI

LE PIC DU MIDI

LE PIC DU MIDI

Passer de l’ombre à la Lumière, planter dans le sol, sur la terre, son bâton de pèlerin, sa canne, le Gnomom (1) des Chaldéens, suivre des yeux, le Maître des Cérémonies dans ma Loge lorsque qu’il monte de l’Occident à l’Orient, faire l’ascension de la caverne, vers la Lumière du soleil au sommet de la montagne, atteindre le point de culmination, connaître l’ivresse spirituelle du coeur. Marquer chaque angle aux quatre points cardinaux de la terre, chacun à sa place, chacun à son office, pour participer à la liturgie de l’aurore, du midi, du crépuscule, ne pas succomber à l’Acédie (2).

Connaître le plein midi, l’instant ou le soleil s’immobilise au zénith, l’heure resplendissante, le point de l’unité spirituelle, l’heure du face à face avec soi, avec le grand architecte des mondes. L’heure de pleine Lumière de l’apocalypse de Jean (VIII- 1) (4): « Il y eut dans le ciel un silence d’environ une demie heure. »

Cette heure de la rencontre comme le dit Pierre le Vénérable (3): « A cet instant la Lumière invisible resplendit soudain dans l’âme, grâce à cette clarté l’œil du cœur cesse d’être voilé par l’opacité de la chair. » Cette heure propice à l’extase qui permet d’avoir la force pour revenir dans le monde, reprendre le chemin avec son bâton.

JF.

Notes :
  1. Gnomon : Instrument astronomique servant à établir la hauteur du soleil, dont l’ancêtre est le simple bâton des Chaldéens.
  2. Acédie : manque de soin pour sa vie spirituelle.
  3. Pierre le Vénérable : homme de Lumière abbé de Cluny, mais aussi homme d’ombre violent antisémite.
  4. Apocalypse de Jean VIII-1 : « Le Septième sceau » - Et lorsque que l’agneau ouvrit le septième sceau, il se fit un silence dans le ciel, d’environ une demie heure. »  source Bible de Jérusalem.

Pierre le Vénérable : Pierre de Montboissier, surnommé par l'empereur Frédéric BarberoussePierre le Vénérable1, né à Montboissier, lieu-dit de la commune de Brousse (Puy-de-Dôme), et mort le 25 décembre 1156 à l'Abbaye de Cluny, est, depuis le 22 août 1122 jusqu'au 25 décembre 1156, le neuvième abbé de Cluny.

  • «  Pourquoi devons-nous chercher des ennemis du Christ dans les pays lointains, lorsque les juifs blasphémateurs, qui sont bien pires que les Sarrasins, vivent au milieu de nous et outragent impunément le Christ et les sanctuaires de l’Eglise ? Je ne demande pas que ces hommes sur lesquels pèse la malédiction soient livrés à la mort, car il est écrit : " Tu ne tueras point ". Dieu ne veut pas qu'ils soient exterminés. Ils doivent plutôt comme Caïn le fratricide continuer à exister dans de grandes souffrances et une grande ignominie pour que la vie leur soit plus amère que la mort. Qu'ils soient réduits à la servitude, misérables, opprimés, craintifs, et qu'ils le restent jusqu'à ce qu'ils se tournent vers la voie du salut. »15

SOURCE WIKIPEDIA

LE PIC A MINUIT

LE PIC A MINUIT

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Publié le par jean françois
300 ANS DE FRANC- MACONNERIE NOS SOEURS BELGES. ET UN PROJET D'AVENIR ETRE FRANC-MACON
300 ANS DE FRANC- MACONNERIE NOS SOEURS BELGES. ET UN PROJET D'AVENIR ETRE FRANC-MACON
300 ANS DE FRANC-MACONNERIE EN BELGIQUE

L’histoire de la Belgique, la société Belge, en particulier l’enseignement ont des liens forts avec la Franc-Maçonnerie, le musée de la rue Laeken à Bruxelles dans le cadre de la commémoration des 300 ans de la Franc-Maçonnerie fait une place particulière à nos sœurs.

JF.

Cette exposition, qui s’inscrit dans le 300ème anniversaire de l’existence de la franc-maçonnerie, cherche à mettre en avant la présence des femmes francs-maçons en Belgique.
Mais qui étaient ces femmes maçons ?
Et qui sont ces femmes maçons à l’heure actuelle ?
Pour répondre à ces questions, la scénographie est envisagée sous forme d’une double exposition:
- L’histoire et l’évolution de la femme en franc-maçonnerie.
- Les femmes maçons d’aujourd’hui : une exposition contemporaine de photographies, portraits en noir et blanc de quelques-unes de ces femmes.

Musée Belge de la Franc-Maçonnerie

Rue de Laeken – Laekensestraat 73 10000 Bruxelles.

                                   www.mbfm.be

 

                                   Info@mbfm.be

300 ANS DE FRANC- MACONNERIE NOS SOEURS BELGES. ET UN PROJET D'AVENIR ETRE FRANC-MACON
300 ANS DE FRANC- MACONNERIE NOS SOEURS BELGES. ET UN PROJET D'AVENIR ETRE FRANC-MACON
300 ANS DE FRANC- MACONNERIE NOS SOEURS BELGES. ET UN PROJET D'AVENIR ETRE FRANC-MACON
UN PROJET D'AVENIR ETRE FRANC-MACON.

 

Albert Schweitzer

Albert Schweitzer

UN PROJET D’AVENIR ETRE FRANC-MACON

Alors qu’il est plein midi, j’ai accompli mes universités, j’ai mis ma famille à l’abri, alors pourquoi frapper à la porte du temple, parce que j’ai le projet de tout oublier pour apprendre à nouveau. Le fidèle Claudius lecteur du blog m’ouvre la porte du temple, la porte de mon cœur. Il parle à mon âme d’enfant, je rêve à nouveau, j’imagine.

Einstein disait : « L’imagination est plus importante que le savoir. »

Franc-Maçon je ne convoite pas la science de mon Frère, je ne serais pas un chien savant. Je reprends le maillet et le ciseau pour sculpter ma pierre, ma vie, une autre vie, la vie vraie.

Le pasteur protestant, théologien, médecin, homme de bien, homme du bien Albert Schweitzer écrit en 1906 avant de se dévouer complétement à la médecine :

« Qui donc aujourd’hui, face à la civilisation des déchets et celle d’une accablante puissance technique en méconnaîtrait la grandeur. »

« L’homme d’aujourd’hui a besoin d’une Lumière, mais aussi de chaleur ! Il a besoin de sagesse et d’enthousiasme. »

Nous savons les bienfaits et les excès des sciences, nous devons nous efforcer de les mettre sans cesse et sans faiblesse au service de l’humanité toute entière, c’est le principe d’égalité et de fraternité.

Albert Schweitzer devant la misère grandissante avait envisagé l’hypothèse d’un échec de l’histoire, de notre histoire. Bombes atomiques, déchets, pollution démesurée, natalité gigantesque, faim dans le monde.

Il disait : « Entendre ou écrire une parole d’intelligence et fraternelle nous est bien nécessaire. »

Dans la forêt équatoriale au bord l’ogooué on entend encore les paroles du médecin des corps et des cœurs nobélisé pour son action humanitaire, véritable messager du grand architecte, homme de l’universel, porteur de la lumière fraternelle, chevalier de la spiritualité.

Être Franc-Maçon, s’est aller au devant des autres, les écouter quand ils frappent à la porte du temple, comprendre leur soif d’espérance, quand ils veulent avec sincérité partager nos travaux, s’engager pour porter un supplément de joie autour d’eux.

Albert Schweitzer n’était pas toujours tendre avec nos gouvernants en 1905 à l’occasion de la fête des missions il disait :

« Pour moi la mission est un devoir d’humanité, que nos gouvernements, ni nos peuples n’ont compris et encore beaucoup moins recherché à s’y consacrer, si bien que ce sont des hommes pieux, simples qui en sont en charge. »

112 ans après où en sommes nous ? Cela reste un projet d’avenir ! L’écart se creuse de plus entre les peuples et les hommes, nous détournons souvent notre regard des bords des chemins, en regardant fièrement notre avenir, en oubliant les autres. Mais chaque jour se lèvent des hommes, porteurs des fruits de l’espérance qui ne sont pas que des métaux brillants au soleil ; mais des projets, des gestes de réconforts, de considération pour nos Frères humains. Ces hommes sont conscients de ne pas êtres que des hommes de chair, mais aussi porteurs d’une âme, porteurs d’amour.

Albert Schweitzer encore délivrait en 1918 ce message :

« Dans le désarroi du chaos où se débat l’humanité, forçons nous à croire contre toute apparence à l’avènement d’une humanité unie par un idéal commun. Rien ne résiste à la puissance de l’esprit lorsqu’il est force et pureté. » et encore « on parle aujourd’hui de construire une humanité nouvelle, que serait-ce d’autre que de conduire les hommes à une éthique vraie, acquise en propre, inaliénable et perfectible, sans qu’ils aient faits au préalable un retour sur eux-mêmes. »

Voilà sans nul doute un beau projet d’avenir, et un projet pour être un Franc-Maçon actif persévérant, être une humble pierre au service de l’humanité.

JF.

Note : Texte inspiré d’un discours donné par Claudius entant que Grand Orateur provincial au sein d’une obédience maçonnique.

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Publié le par jean françois
ACTUALITES EVENEMENTS MACONNIQUES ET UN AUTRE MONDE
Il rêvait d'un autre monde...

Un lecteur du Blog  Gabriel nous fait  part de sa réflexion, sur le monde, notre monde et la manière de peser sur son évolution. En suivant le fil d’Ariane de son texte nous cheminons avec Socrate et son « Connais toi toi même et tu connaitras le monde. »

Puis vient la conscience de l’univers et notre place dans celui-ci, la mobilité de l’univers le passage de Ptolémée à Galilée. Le nécessaire travail sur soi, sans oublier la maxime du taciturne : « Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer. »

Il évoque ensuite notre libre arbitre, notre volonté de faire le bien, de donner du sens à notre vie, pour donner du sens à la vie dans son ensemble.

Il faut rentrer dans cette spirale ascendante qui mène de la terre au ciel, du matériel au spirituel.

Cette échelle graduée de nombreux barreaux, il faut être capable de faire son ascension, mais aussi de revenir au monde, sur notre terre.

Ce texte est un véritable parcours initiatique, parcours semblable à celui d’un Maçon, d’un cherchant, il ne reste plus revêtir le tablier et de proclamer : « La gloire au travail. »

Merci à Gabriel pour ce texte.

JF.

Un autre monde

Que ce soit dans l’infiniment petit ou dans l’infiniment grand, il semble que tout soit en mouvement. Comme si rien ne devait être immobile. Même le vide semble avoir décidé de ne pas l’être, tout comme le temps. Pourquoi le serions-nous alors ? Pourquoi le monde le serait-il ?

Parfois et même souvent, certains aimeraient que ce monde change. Qu'il s'améliore. Qu'il devienne un peu plus juste. Qu'il nous ressemble un peu plus...
Il ne peut changer brutalement mais il peut évoluer. Un changement brusque n'est de toute façon pas souhaitable. Il évolue d’ailleurs chaque jour. Néanmoins, il semble ne pas toujours se diriger dans le bon sens mais il évolue. Il est en mouvement. Et c'est sûrement l'important.

Le monde c’est simplement nous, nous tous. Il nous représente tous. Il est et devient ce que nous sommes, riche de toutes nos diversités et de toutes nos sensibilités. Il est ce que nous décidons qu’il soit. Il est ce que la vie, dans son ensemble, en fait.
Comment pourrait-il en être autrement ?

Il n’y a pas de magie véritable. Tout ou presque est simplement d’une logique implacable. Il reste malgré tout, comme toujours, une part de mystère. Vous le savez, ces petites exceptions qui rendent un peu tout plus complexe parfois. Ou ces petites imperfections qui rendent un peu tout moins lisible. Oui, ce qui laisse une place au doute. Le doute nécessaire à toute réflexion.

Cela semble évident mais nous n’arrivons pourtant pas toujours à le comprendre ou du moins à nous en souvenir. Mais c’est ainsi, on ne peut faire évoluer véritablement ce monde que tous ensemble. Il faut l’entendre. Mais d'une façon nécessairement progressive. On ne peut changer brusquement. Il ne peut changer brusquement.

Le monde ne changera donc pas totalement demain. Il évoluera peut-être dans le bon sens après- demain. Certains l’espèrent. Certains ne s’en soucient pas. Certains restent optimistes. Certains désespèrent même, un peu. C’est ainsi. C’est leur droit.

Alors, parfois, nous espérons être nous-mêmes meilleur un jour. Et si nous sommes tous partie intégrante de ce monde, alors il ne peut donc entièrement changer sans nous. C’est peut-être en fait toute la complexité de cette réalité. C’est un tout dans un désordre absolu. La seule chose que l’on peut réellement maîtriser c’est nous-même. C’est en tout cas ce que l’on constate. Et c’est sûrement mieux ainsi.

En y réfléchissant plus longuement, il ne s’agirait donc pas de changer seuls ce monde. Nous n’avons de toute façon pas ce pouvoir. Ni même de changer qui que ce soit ou quel qu'il soit. Il s’agirait plutôt et avant tout de commencer par changer soi-même tout en refusant le repli sur soi car il n’est pas question ici de changer seulement pour soi. Tout ceci évidemment pour ceux qui le souhaitent, ce n’est pas une obligation car si jamais cela en devenait une, tout n’aurait plus dans ce cas de sens.

On ne peut véritablement changer que si on le désire vraiment, c’est aussi une des difficultés. Étant donné que ce monde nous représente tous, quand nous changeons c’est aussi ce monde qui évolue un petit peu. Le monde n'est ensuite plus tout à fait le même.
Certes, la tâche peut paraître presque insurmontable. Mais c'est peut-être aussi ce qui fait tout son charme.

Nous ne verrons peut-être jamais ce monde tel que nous l’aimerions. Il est probable aussi qu’il ne sera jamais aussi parfait que nous le désirons. En fait, comment pourrait-il l'être pour tout le monde ? C'est finalement plus complexe.
Il est surtout riche de toutes nos différences. Elles sont sa richesse et son essence. Elles sont la

raison de son existence. Un monde sans dissemblance est un monde immobile qui a perdu tout son sens !
Peut-être qu'il n'est pas si imparfait finalement. Mais on peut certainement mieux faire.
Selon moi, une certaine harmonie a beaucoup plus de sens, suite à une sereine et progressive prise de conscience. Ce monde peut sûrement évoluer dans la bonne direction, il est de toute façon en mouvement. Ainsi, un jour les générations suivantes pourraient en profiter... Nous pouvons l’espérer. Et je l’espère. Nous pouvons aussi participer, à notre modeste niveau.

C'est un peu utopique, je l'avoue. Mais l'idée me paraît intéressante.

Oui, ceci est sûrement possible. Mais, avons-nous vraiment la volonté et la force nécessaire ? Et puis, changer pour les autres ?

Non pas seulement, changer aussi pour soi car peut-être qu’ainsi la vie prend véritablement tout son sens.

Car, peut-être aussi que ce monde est finalement plus subtil que l’on pense... - Auteur : Gabriel Epixem

ACTUALITES EVENEMENTS MACONNIQUES ET UN AUTRE MONDE
LA SECURITE DANS LES TEMPLES SUR LE BLOG LA LUMIERE

A noter l’agression récente dans un temple à Nantes, qui est grandement endommagé, il devra être reconstruit ailleurs. La Fraternité a permis de poursuivre les travaux sans aucune interruption, le but des ces individus, intolérants, et malveillants n’a pas été atteint.

JF.

La sécurité des sièges des obédiences maçonniques demeure une question sensible, voire très sensible. Le GODF a déjà subi Rue Cadet à Paris, son siège national, quelques agressions, mais pas d’intrusion. En mars dernier, en sortant de la Rue Cadet, le Grand Maître d’alors, Christophe Habas, a été agressé à coup de marteau par une  femme manifestement dérangée.

Pour assurer la sécurité et l’accueil de la Rue Cadet, le GODF a signé avec la Société Samsic un contrat sir trois années (2016-2018). Il s’agit d’une entreprise de taille importante : plus de 2200 salariés et 99 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2016. Sur une douzaine de salariés détachés Rue Cadet par Samsic, la moitié d’entre eux sont francs-maçons. «Pour l’accueil, des membres du GODF préfèrent avoir affaire à des frères, m’explique Philippe Foussier, le Grand Maître actuel. En revanche, la sécurité peut être assurée par des profanes.»

Au sein de l’obédience, le débat a surgi, car en mai dernier le Conseil de l’Ordre a été informé que plus de la moitié des agents francs-maçons de Samsic quittaient l’entreprise. Et cette dernière a manifestement des difficultés à recruter des initiés, compte tenu du salaire (proche du smic) et des conditions de travail (horaires…). Autre problème, et non des moindres, privilégier les francs-maçons lors du recrutement constitue une discrimination, ce qui est bien évidemment illégal.

A l’occasion de ces difficultés communiquées en interne, des frères s’inquiètent aussi de découvrir que la sécurité du siège de la première obédience maçonnique française soit assurée en partie par des profanes (les menaces terroristes étant bien présentes dans les esprits). Philippe Foussier répond que l’essentiel, c’est que la sécurité soit assurée par des professionnels. Pour sécuriser encore davantage son siège, le GODF pourrait-il imposer à ses membres le port d’une carte magnétique à l’entrée de la Rue Cadet (comme c’est le cas des frères de la GLNF, pour accéder au siège parisien de la Rue Pisan) ? «Nous pourrions y réfléchir», répond Philippe Foussier. Reste une difficulté à régler : il y a Rue Cadet un somptueux Musée, accessible aux profanes… et les visiteurs pourraient, par erreur (ou malveillance), s’égarer dans le reste du bâtiment.

Source et étiquette : Blog la Lumière de l'express.

Fanny E Kowal
Fanny E Kowal

Fanny E Kowal

LES FEMMES EN FRANC-MACONNERIE

Le paysage maçonnique change, comme la société et les femmes prennent une part active à ces changements, ce n'est que Justice. Il se dit que la qualité des travaux, la persévérance, la fidélité à leur Loge est exemplaire.

JF.

LA FEMME ET LA SPIRITUALITÉ

Par Géplu dans Divers

La Grande Loge Française de Misraïm organise le samedi 28 octobre une Tenue Blanche Ouverte sur le thème La femme et la spiritualité.

la conférencière sera Fanny E. Kowal, auteur de Etre une femme : une chance ! Quelle stratégie pour une vraie égalité ?, aux Editions de l’Harmattan.
Fanny E. Kowal est médecin, gynécologue. Elle exerce à Paris, et a travaillé en Afrique. Auditeur de l’Institut des Hautes Études de la Défense nationale, elle a été Administrateur de la Caisse d’Allocations familiales de Paris et membre du Conseil Économique et Social. Elle est Chevalier de la Légion d’honneur et Officier dans l’Ordre national du Mérite.

TENUE BLANCHE OUVERTE, Samedi 28 octobre 2017 de 14h30 à 16h, à Paris, 21 rue Cugnot.
Réservation : 
benjamin.john@free.fr – 0612717777

Source Hiram-be

ACTUALITES EVENEMENTS MACONNIQUES ET UN AUTRE MONDE

3E MARCHÉ DE NOËL MAÇONNIQUE DE NIVELLES

Par Géplu dans Divers

Le 3ème Marché de Noël maçonnique Inter-obédientiel (GLRB-GLB-GOB-GLFB-Memphis Misraim-DH) de Nivel-House aura lieu le Samedi 25 novembre prochain

La journée sera composée de deux pôles d’activités :
1. Le marché de Noël : de 10h à 18h00 (entrée libre) : 26 tables d’exposants de toutes les obédiences, dans le Temple : des idées de cadeaux dans tous les styles à tous les prix, mais sur le thème maçonnique.
Bar et petite restauration festive : huîtres, saumon, foie gras, fromages, crêpes, tartes aux pommes…

2. Le concert, à partir de 19h30 :
« Message in a Bourbon Bottle » (Formation Blues), suivi vers 21h00 du repas « Choucroute »

– 100 places pour le repas choucroute/quiches végétariennes, et 150 places pour le concert
– Priorité aux 100 repas, concerts… Ensuite, on tiendra compte des concerts seuls.
Pré-paiement obligatoire qui confirmera votre inscription (infos sur le programme ci-dessous).

Téléchargez le programme complet : 3e Marché de Noël – 13e Marché de Noël – 2

Source : HIRAM -BE 

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L'ATHÉISME « POUR LES NULS ».

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Publié le par jean françois
L’INITIATION UN CHEMIN POUR RETROUVER LE NORD

L’initiation est un chemin vers la connaissance de soi. Mais on ne se lève pas subitement un matin, même du pied gauche celui du côté du cœur, même si le ciel d’été est lumineux, même si nos rêves ont été peuplés d’étoiles, on ne lève pas instinctivement les yeux au ciel on regarde d’abord ou l’on pose ses pieds sur cette terre ou il y a tant à faire. Puis quand le miroir m’est tendu je regarde surpris l’inconnu qui est en face de moi et là subitement je cherche à le découvrir, le redécouvrir enlever le voile, faire tomber le masque, ce ne peut pas être tous les jours carnaval.

Alors commence ma véritable quête, le dépouillement dans la caverne, le contact avec les éléments, l’apprentissage de mon soi, la page est blanche il va falloir la remplir, la faux a coupé les herbes folles, le temps s’est écoulé dans le sablier, un vent de liberté souffle dans mon crâne. Je regarde plus haut je vois le coq tourné vers l’est qui chante, le soleil Lumière qui se lève. Une main inconnue saisit la mienne, le vide, le silence se fait en moi, je suis apprenti au nord.

JF.

La connaissance de soi s’acquiert dans la nudité, attentive à refuser toute pensée susceptible d’accueillir l’égoïsme et toutes ses manifestations. Indifférent à la louange comme aux injures, le connaissant marche seul dans un désert aride. Heureux des rencontres, il ne les sollicite point ; il n’a pas à être rassuré sur l’importance de sa démarche, aucun encouragement ne lui est nécessaire. La Lumière dont il entend l’appel lui suffit : le reste est bourdonnement.

 

Marie Madeleine Davy – La Connaissance de soi.

Le nord du nord

Paroles et musique par Gilles Vigneault (1968)

Il était seul et marchait vers le nord du nord

Théo m’a dit qu’il l’avait vu en revenant de ses collets
Il l’avait aperçu très loin par les plaines
Étant tout habillé en gris on aurait dit qu’il s’en allait
Droit au nord de la Montagne Bleu, ni chien, ni traîne…
Il s’en allait…

S’en allait-il poser des pièges?
Pour prendre qui? pour prendre quoi?
Sans traces de pas sur la neige
Allez lui demander pourquoi

Ce qui te ferait plaisir ici
C’est un bel air de mon pays
Que’qu’chose comme Tam tideli…

Mais au milieu de ma gigue
Je me retrouve dehors
Nuit et froidure et fatigue
Et je m’en vais vers le nord

Il est tout seul et repart vers le nord du nord

Paulo m’en a conté autant: J’avais tendu pour le castor
J’en avais deux. Mets donc mon sac, prends mes raquetes
À pas trois pas, j’arrive à lui. C’que vous allez? I’ dit: au nord
Minute après disparaissait dans la tempête
Il avait dit…

Je ne sais pas comment on chasse
J’ai peur des pièges qu’on me tend
Je passe sans laisser de trace
L’autre côté du nord m’attend

Mais ce qui te ferait plaisir ici
C’est un bel air de mon pays
Que’qu’chose comme Tam tideli…

Mais au milieu de ma danse
Le vent m’appelle et je sors
Et c’est la nuit qui s’avance
Et c’est le froid qui me mord

Il s’en va seul. Il voit déjà le nord du nord

Beau clair de lune et vent coupant le pas léger sur le verglas
Avec Ti-Zèbe on sait jamais quand il ajoute
Aurait parlé la nuit avec, avait des pièges à loups par là
Le gars jasait. Tu peux penser Ti-Zèbe écoute
Il aurait dit…

Je m’en vais tout droit sur le pôle
Je fuis le soleil et la mer
J’ai mon pays sur mes épaules
Je l’emmène vivre en hiver

Ce qui te ferait plaisir ici
C’est un p’tit air de mon pays
Que’qu’chose comme…

Mais au milieu de la fête
Où ma jeunesse s’endort
Nuit, poudrerie et tempête
Gigue de gel et de mort

Il est tout seul et bien rendu au nord du nord

L’après-midi qu’il est passé, y avait personne au restaurant
Il avait jasé une heure avec la Marie-Ève
Ça fait jaser les alentours, i’ y a laissé un gros diamant
En demandant de l’oublier. C’est comme un rêve
I’ y aurait dit…

Je voyage à contre jeunesse
À contre-courant du bonheur
Le lendemain, pendant la messe
La Marie-Ève était en pleurs

Ah ce qui lui ferait plaisir ici
C’est un vieille air de ce pays
Que’qu’chose comme :

Dans le livre d’or de nos souvenirs
Où sont inscrits nos peines et nos plaisirs
Il est une page rose
Mais les mots de la rengaine
Parlaient de soleil et d’or
Et les chemins qui m’en mènent
Partent de lui vers le nord

Il marche encore. À dépasser le nord du nord

Aurait aidé le jeune F… à débiter un gros sapin
Puis en retour, s’est fait conduire à la cabane
Dans la cabane on a trouvé, côté du sud, comme un dessin
La Marie-Ève avec une fleur qui se fane…
Et puis d’écrit…

Quand j’aurai dépassé vos pièges
Les loups mangeront dans ma main
Saison qui vient, première neige
On retrouvera mes chemins… (x2)

L’INITIATION UN CHEMIN POUR RETROUVER LE NORD

On ne peut évidemment parler de chansons sur « Le nord », sans penser à Gilles Vigneault. Son village natal de Natasquan tout isolé qu’il soit dans le chapelet de villages nordiques de la Très Basse Côté Nord,  n’est pas le Sud dans l’esprit de Vigneault, mais c’est tout comme. Pour Vigneault, le « nord du nord » c’est beaucoup plus loin encore. « Je m’en vais tout droit sur le pôle » dira-t-il dans sa chanson.  Une fuite, un exil, une dérive vers des horizons blancs que ne dissimule plus aucune montagne, aucune colline. Une marche en avant vers la mort.

Pour Vigneault le « nord du nord » n’est donc pas une aventure, une quête mais une voie inéluctable, un aboutissement obligé. Il n’est pas question de son village Natasquan dans cette chanson de Vigneault, il s’agit  plutot d’une métaphore sur la vie.

Source : j'ai la mémoire qui chante.

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Publié le par jean françois
LE FRANC-MAÇON EST IL UN PHYSIOGNOMONISTE ?
LE FRANC-MAÇON EST IL UN PHYSIOGNOMONISTE ?

Les Francs-Maçons se reconnaissent entre eux, par des signes, des paroles, etc…Je sais que je suis Franc-Maçon parce que mes Frères me reconnaisse pour tel. Sont-ils des mages, des mystérieux devins ? Ou sont ils des physiognomonistes, pratiquants de l’art de juger le caractère de quelqu’un d’après son visage, ces expressions, sont ils des pratiquants de la morphopsychologie.

Le pasteur suisse Johann Caspar Lavater, homme curieux de tout, voit dans la physiognomonie une science qui lie l’extérieur à l’intérieur, la surface visible à ce quelle couvre d’invisible. Ainsi cet art, cette science pour certains, permettrait de déceler par l’extérieur ce qui se cache à l’intérieur. Pascal, Diderot ne virent là que de la physionomie au mieux, de la pantomime au pire, la Bruyère renchérit : « La physionomie n’est pas une règle donnée pour juger les hommes ; elle ne peut nous servir de conjoncture. »

La physionomie s’attache à l’aspect extérieur des choses, leur aspect naturel, comment s’étonner alors de la réflexion de Jean-Jacques Rousseau ce chantre de la nature : « Une physionomie qui promet une âme et qui ne ment pas. »

Les kabbalistes se sont intéressés à la physiognomonie on trouve dans le  Raza de Razim (le Mystère des Mystères) partie du Zohar, une référence à cet art tirée de l’Exode où Yetro s’adressant à Moïse  lui conseille de « Voir et choisir, parmi tout le peuple des hommes valeur. » Le voir peut prêter à une interprétation au delà du physique.

La pratique de cet art permettrait ainsi de détecter ceux qui sont aptes, ont des dispositions pour recevoir l’initiation. Cette pratique peut s’avérer dangereuse car selon l’adage l’habit ne fait pas le moine. Cependant nombre de consultants en ressources humaines utilisent la morphopyschologie pour renforcer leurs décisions, faire bonne figure ne garantit pourtant pas d’en être une.

Et puis, les traits du visage se modifient avec le temps, les inconditionnels de cet art, vous dirons cela le renforce, comme si tous les vieux étaient sages. Brassens nous rappelle que quand on est Co…on est Co… jeune ou vieux.

L’initié Franc-Maçon se perfectionne tout au long de son chemin, s’il y a des changements qui se produisent, ils se produisent essentiellement en lui, que cela l’amène à une certaine harmonie entre son aspect extérieur et son élévation intérieure, c’est sans nul doute avéré, porter à l’extérieur les vertus cultivées à l’intérieur, cela peut s’écouter au sens propre, comme au sens pratique. Le compas de l’esprit finit par dominer la matière de l’équerre, mais ils restent indissociables.

 Je pense qu’il vous ait arrivé, de vous dire au premier regard, je donnerais ma main à couper, mais lui il en est, ou alors, il mérite d’en être la physiognomonie aurait t’elle orientée votre jugement ?

JF.

LE FRANC-MAÇON EST IL UN PHYSIOGNOMONISTE ?

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Publié le par jean françois
Rosace Cathédrale de Chartres

Rosace Cathédrale de Chartres

MÉDITER, PRIER, L’APPRENTISSAGE DE L’HUMILITÉ

Prier le Grand Architecte, le Grand Géomètre en toute humilité, être pénétré d’une force, d’une puissance infinie, mystérieuse qui guide sa main, créatrice, l’œuvre de l’artisan devient alors chef d’œuvre de sa vie. L’artisan inspiré, transcendé, récepteur de la Lumière, s’éclaire, s’illumine et nous révèle la beauté.

JF.

MÉDITER, PRIER, UN APPRENTISSAGE DE L'HUMILITÉ

PRIERE DE L’ARTISAN

Apprends-moi, Grand Architecte de l’Univers, à bien user du temps que tu me donnes pour travailler & à bien l’employer sans rien en perdre. 

Apprends-moi à tirer profit des erreurs passées sans tomber dans le scrupule qui ronge. Apprends-moi à prévoir le plan sans me tourmenter, à imaginer l’oeuvre sans me désoler si elle jaillit autrement. 

Apprends-moi à unir la hâte et la lenteur, la sérénité & la ferveur, le zèle & la paix. Aide-moi au départ de l’ouvrage, là où je suis le plus faible. Aide-moi au coeur du labeur à tenir serré le fil de l’attention. Et surtout comble Toi-même les vides de mon oeuvre :: 

Grand Architecte de l’Univers, dans tout le labeur de mes mains laisse une grâce de Toi pour parler aux autres & un défaut de moi pour me parler à moi-même. Garde en moi l’espérance de la perfection, sans quoi je perdrais coeur. Garde-moi dans l’impuissance de la perfection, sans quoi je me perdrais d’orgueil. Purifie mon regard : quand je fais mal, il n’est pas sûr que ce soit mal & quand je fais bien, il n’est pas sûr que ce soit bien :: 

Grand Architecte de l’Univers, ne me laisse jamais oublier que tout savoir est vain sauf là où il y a travail. Et que tout travail est vide sauf là où il y a amour. Et que tout amour est creux qui ne me lie à moi-même & aux autres & à Toi :: 

Grand Architecte de l’Univers, enseigne-moi à prier avec mes mains, mes bras & toutes mes forces. Rappelle-moi que l’ouvrage de mes mains t’appartient & qu’il m’appartient de te le rendre en le donnant. 

Que si je fais par goût du profit, comme un fruit oublié je pourrirai à l’automne. 

Que si je fais pour plaire aux autres, comme la fleur de l’herbe je fanerai le soir. Mais si je fais pour l’amour du bien, je demeurerai dans le bien. 

Et le temps de faire bien & à ta gloire, c’est tout de suite :: Amen ::

MÉDITER, PRIER, UN APPRENTISSAGE DE L'HUMILITÉ

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Publié le par jean françois

PRÉMONITION : "je ne sais ni lire, ni .....

Un article trouvé dans les archives de la BNF, datant de 1904 ! !

Source Savoirs d'histoire :

https://savoirsdhistoire.wordpress.com/2017/10/18/retour-vers-le-futur-une-demande-demploi-en-2017/

 

 

VU SUR SAVOIRS D'HISTOIRE
VU SUR SAVOIRS D'HISTOIRE

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Publié le par jean françois
LE RASOIR DU FRÈRE GILETTE
LE RASOIR DU FRÈRE GILETTE

C’est Guillaume d’Ockham qui fut sans doute le premier à donner un coup de rasoir à la philosophie, en particulier celle de Platon, comme un air de fraicheur, un souffle de pureté d’authenticité, débarrassée du superflu. Pour ma part je pense que d’autres courants philosophes auraient pu être toilettés et que Platon ne mérite pas ce traitement.

C’est un peu comme le profane qui se regarde dans son miroir le matin et décide de faire un premier pas vers sa véritable identité, vers son soi intime, en recherche de simplicité.

Dans nos loges on entend (plus qu’on écoute) parfois des travaux, un peu bruyants et compliqués qui peuvent nous donner des maux de tête. Il y a en effet quelques spécialistes des chemins tortueux et complexes, des obscurités inexplicables, ils n’intéressent que pendant quelques minutes avant que chacun se retire en silence en attendant la fin de ces belles pages d’intellectualisme.

C’est souvent par contre une joie d’écouter des idées claires, celles qui viennent du cœur et traduisent que le Frère maitrise bien son sujet, cette simplicité, cette pureté nous permet de nous élever, de nous enrichir. Boileau disait dans son art poétique: « Avant donc que d’écrire, apprenez à penser. Selon que notre idée est plus ou moins obscure, l’expression la suit, ou moins nette, ou plus pure. Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément. »

L’apprenti confiné au silence a la chance de pouvoir penser et observer les maîtres. Il n’est pas toujours facile pour ces maîtres de trouver l’harmonie, le juste milieu, de traduire leur pensée en langage, ou en écrit. Le rasoir doit être parfaitement aiguisé et manié avec dextérité, a trop couper on vulgarise, on n’est pas dans un processus initiatique, a trop laisser pousser on étouffe la belle plante, avec des mauvaises herbes, des herbes folles qui partent dans tous les sens, c’est un chaos sans ordre qui sature l’espace.

Parler pour ne rien dire est une facilité, rebondir est souvent redire, mais c’est aussi témoigner que l’on a compris et retiré bonheur et profit.

La rhétorique est un art, son abus peut mener à l’emphase ou à la tromperie du sophisme. Eh oui manier ce fameux rasoir, c’est maîtriser sa main, savoir la porter à sa gorge, pour maîtriser sa parole, éviter les moulinets qui brassent de l’air.

Tout ça est un travail de précision, je commence à comprendre pourquoi les rasoirs du frère Gilette qui au début n’avait qu’une lame en ont maintenant deux et même souvent trois. A moins qu’il y est une raison bassement matérielle !

JF.

Note : Le nom de Gilette est associé au rasoir mécanique et à la lame jetable, inventés et brevetés en 1901 par King Camp Gilette et commercialisés par la compagnie américaine des rasoirs mécaniques.

            Je me demande aussi à quoi pouvait penser le Baron Bich avec sa pointe Bic à la main, peut –être trouvait t’il sa prose comme la mienne trop longue, d’où l’idée de son rasoir entièrement jetable, le bébé avec l’eau du bain en somme !

LE RASOIR DU FRÈRE GILETTE

Guillaume d'Ockham ou Guillaume d'Occam1 (v. 1285 - 9 avril 1347), dit le « Docteur invincible » et le « Vénérable initiateur » (Venerabilis inceptor), est un philosophelogicien et théologien anglais, membre de l'ordre franciscain, considéré comme le représentant le plus éminent de l'école scolastique nominaliste (ou « terministe », selon la terminologie ockhamienne), principale concurrente des écoles thomiste et scotiste

Guillaume d'Ockham ou Guillaume d'Occam1 (v. 1285 - 9 avril 1347), dit le « Docteur invincible » et le « Vénérable initiateur » (Venerabilis inceptor), est un philosophelogicien et théologien anglais, membre de l'ordre franciscain, considéré comme le représentant le plus éminent de l'école scolastique nominaliste (ou « terministe », selon la terminologie ockhamienne), principale concurrente des écoles thomiste et scotiste

Bernard de Chartres (Bernardus Carnotensis) est un philosophe platonicien français du xiie siècle (vers 1130-1160). On l'a longtemps confondu avec Bernard Silvestre (vers 1100-vers 1165, ou vers 1075-vers 11261), lui aussi de l'école de Chartres

Biographie.

Il fit ses études à l'école cathédrale de Chartres. Humaniste et philosophe, ayant eu un rôle fondamental dans l'école de Chartres, qu'il fonda. Il était maître (1112) puis chancelier (1124) de l'église Notre-Dame de Chartres.

Il est tout d'abord influencé par Boèce, dont il adapte le platonisme. Il s'attache ensuite à réconcilier la pensée de Platon avec celle d’Aristote, ce qui fera de lui le plus grand penseur aristotélicien et platonicien du xiie siècle.

Il est connu notamment pour la phrase « Nous sommes comme des nains juchés sur des épaules de géants (les Anciens), de telle sorte que nous puissions voir plus de choses et de plus éloignées que n’en voyaient ces derniers. Et cela, non point parce que notre vue serait puissante ou notre taille avantageuse, mais parce que nous sommes portés et exhaussés par la haute stature des géants2. ». Cette phrase fut reprise en 1676 par Isaac Newton dans une de ses lettres3.

Thierry de Chartres, dont on croit qu'il était peut-être son frère, est également un des philosophes de l'école de Chartres.

Une étude récente de Guillotel a montré que Bernard de Chartres fut également évêque de Quimper sous le nom de Bernard de Moelan. Il y aurait rédigé les Vitae de Saint Corentin et Saint Ronan4.

Il eut pour élèves Gilbert de la Porrée et Guillaume de Conches.

Source Wikipédia

 

 

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