Cook à Tonga Tabu 1777, La Mort du Capitaine Cook à Hawaï, L'Astrolabe met une chaloupe à la mer, Baie de la Conception au Chili, Monument de l'Ile de Pâques voyage de Lapérouse, Costumes des habitants de Manille Atlas Lapérouse.
FRANCS – MACONS DE LA MER –III- 1750.
De 1690 à 1750 nous sommes aux portes de l’Essor Maçonnique en France.
Chronologiquement il est avéré que la Franc-Maçonnerie est arrivée par la Mer, puis ensuite s’est répandue à l’intérieur de notre territoire et outre mer. Il a fallut attendre l’émergence des obédiences fédératrices des Loges déjà en activité, pour donner une impulsion à la fraternité, cela ne s’est pas fait sans heurts. Mais la Franc-Maçonnerie en général a gagner en cohérence, et la transmission des Lumières de l’esprit dans le respect du travail rituelique a permis de réunir les Frères. L’isolement des Loges ne pouvait à terme que générer leur sclérose, le Vénérable se transformant peu à peu en gourou et les Frères en ses servants. C’est peut être un brutal, mais c’est le fruit d’une observation de la nature humaine. La transmission doit se faire dans le respect de la multiplicité, mais avec un constant souci du respect également de l’unicité. Même si parfois les obédiences agissent comme des révélateurs de mauvais compagnons en quête d’orgueil et de démesure, la prolifération de titres ronflants, de décors dorés, de signes distinctifs, propres à diviser les Frères plus qu’a les rassembler, c’est le risque de la cordonnite aigue.
Mais revenons à la Franc-Maçonnerie d’après 1690. Elle donc arrivée par mer d’Angleterre, d’Ecosse et d’Irlande, elle faisait partie du fret des navires commandés par des Francs-Maçons. C’est donc naturellement qu’accueillis sur nos côtes de la manche ou de l’atlantique, par les marins Français, les négociants, les institutions juridiques et administratives, il se constitue des réseaux en même temps que des Loges entre Anglais et Français ceci sous l’impulsion des Jacobites ayant trouvé refuge en France.
Cela est visible dans les titres distinctifs adoptés par les Loges, même si ces titres pris au premier degré font penser à la communauté des Frères d’une seule Loge, ils expriment également l’esprit d’union fraternelle et universelle. L’on trouve de nombreuses Loges qui portent le nom : « d’Union » qui peut être Sincère, Parfaite etc… Ou encore à Brest par exemple : « L’heureuse rencontre », plus loin « La Parfaite Amitié » ça fleure déjà bien l’Universel, le corporatisme des gens de mer et leur pratique du secours fraternel enrichis, amplifie ces idées qui rassemblent.
Dans les précurseurs membres de ces loges, il y a de nobles marins, mais aussi de plus humbles bourgeois ou négociants, ils vont se rencontrer dans les affaires puis dans les Loges et plus si affinités, des mariages auront lieu, quoi de plus naturel, la Franc-Maçonnerie va pouvoir ainsi se transmettre de génération en génération dans les Loges mais aussi dans les familles. Par exemple la famille Le Corre de Brest en est un bon exemple. André Kervella écrit : « Toujours est il que ces intrépides navigateurs prouvent une nouvelle fois qu’il est loisible d’entrés en Maçonnerie sans attendre une sollicitation de la capitale. Les statistiques sont très éloquentes à ce propos, René Le Corre beau père de Dominique O’Heguerty était officier de la compagnie des indes, bien des inscrits sur les listes Brestoises ou Lorientaises lui appartiennent…. L’influence de Paris ne vient qu’en second lieu…. »
Par ailleurs il est souvent difficile de suivre l’évolution des Loges, certaines étaient sédentaires, d’autres mobiles, et je rappelle également l’existence de Loges embarquées.
L’on voit également à cette époque une diversification des corps Maçonniques, se forment d’abords des ateliers symboliques ou Loges dites bleues, puis des ateliers dits de hauts grades qualifiés également de Chapitres. Plus curieux, mais lié sans doute à la composition cosmopolite des loges certaines comme « L’heureuse rencontre » se rattachent à des Fédérations différentes voire Anglaise et Française ainsi qu’a des Hauts Grades, plus loin même en pratiquant divers Rites. « L’heureuse rencontre » pratiqua semble t’il d’abord le Rite Français, puis ensuite de Rite Ecossais sans doute en rapport avec son évolution vers les Hautes Grades. Je vous laisse imaginer les rapports avec les Obédiences jalouses de leur Unicité et de leur Suprématie.
Quand aux obédiences avant 1745 rien n’est encore bien défini, que ce soit au Grand Orient de France ou à la Grande Loge de France, tout du moins tel que l’on l’observe aujourd’hui.
Je vais maintenant laisser la plume à un lecteur du Blog, qui a rédiger quelques lignes sur « Les Frères de la Côte » et en particulier sur le Pirate Calaisien : Olivier Levasseur dit La Buse. Né à Calais en 1690 et décédé à La Réunion le 7 Juillet 1730, sa tombe est au Cimetière marin de Saint Paul. Il tient probablement son surnom de la rapidité avec laquelle il fondait sur ses proies.
LES FRERES DE LA COTE - VRAIS OU FAUX FRERES ?
N'imaginez pas que cet exposé a pour but de réhabiliter ces écumeurs des mers qui prenaient à
l'abordage et pillaient les navires marchands ou les vaisseaux de guerre croisant leur sillages dans l'Océan Indien, l’Atlantique, la mer des Caraïbes ou la Méditerranée, mais plutôt celui de vous éclairer sur leurs rites, codes et pratiques du XVI au XVIII siècle dans leur errance maritime. Certains sont entrés dans la légende comme le pirate calaisien Olivier Levasseur, le corsaire dunkerquois Jean Bart, les corsaires malouins René Duguay-Trouin et Robert Surcouf dont une loge maçonnique porte le nom, Jacques Cassard, armateur et corsaire du roi-soleil Louis XIV.
Les pirates arraisonnaient et pillaient les vaisseaux de tous les pays à l'exception du leur, contrairement aux forbans, sans foi ni loi qui s'attaquaient à tous les navires qui croisaient leur chemin. Quelques femmes s'illustrèrent aussi dans la piraterie comme la nantaise Anne Bonny et l'Anglaise Mary Read.
Les flibustiers, aussi dénommés frères de la côte, écumaient la mer des Caraïbes et ne se contentaient pas de prendre à l'abordage les navires qui croisaient leur route mais pratiquaient aussi des razzias sur les côtes avec l'accord tacite de leurs États suite au traité contesté de Tordesillas qui accordait aux Espagnols et Portugais le monopole du commerce colonial. Ces gueux de la mer, français, anglais, hollandais servaient aussi les intérêts économiques de leur Pays comme mercenaires.
Les boucaniers, chasseurs aux longs fusils, approvisionnaient les pirates en viande boucanée de cochons sauvages, fumée pour leur conservation. Menant un véritable Jihad, les barbaresques capturèrent sur les côtes septentrionales de la Méditerranée plus d'un million d'otages blancs, bien plus que les négriers occidentaux qui exerçaient leur activité honteuse et envoyèrent près de six cents mille noirs vers les Caraïbes en toute légalité. Ils les envoyaient aux galères ou réclamaient des rançons aux chrétiens après avoir pillé les villages côtiers. Le plus célèbre d'entre eux, et le plus cruel, se nommait Barberousse. Cervantès, l'homme de la Mancha et le futur Saint François d'Assises servirent ainsi de monnaie d'échange. Je ne m'étendrai pas sur le sort qu'ils réservaient aux femmes... La prise d'Alger le 5 Juillet 1830 mit définitivement fin à ces pratiques barbares.
Enfin, les corsaires, les plus nobles d'entre eux qui ont tous pratiqués d'abord la piraterie, armèrent des navires à la course légalement par une lettre de marque délivrée par le Roi du Pays dont ils battaient pavillon. Ils devaient partager leur butin selon des règles bien précises auxquelles ils dérogeaient parfois. La tentation était si grande de débarquer une partie du butin à l'approche du port à bord de chaloupes avec la complicité des villageois.
Dans le contexte des mœurs maritimes de l'époque, contrairement aux idées reçues, à l'exception des barbaresques, ces gueux de la mer n'étaient pas les brutes sanguinaires que l'on imagine. Ils étaient socialement beaucoup plus humains que les officiers des marines royales et marchandes souvent violents, tyranniques et pervers, menant leur équipage avec une discipline de fer et des punitions terribles. La mutinerie fomentée par le lieutenant Fletcher contre le sadique capitaine Blight à bord du HMS Bounty en est un exemple. Le commerce triangulaire des esclaves au départ de Zanzibar dans l'Océan indien et Gorey au Sénégal en est un autre exemple. Les marins étaient souvent shangaïés c'est à dire recrutés contre leur gré. Après avoir été enivrés dans des tavernes, ils reprenaient leurs esprits une fois au grand large et devaient alors se soumettre.
La flibuste n'embarquait que des hommes libres et volontaires. Le pouvoir était détenu par l'équipage qui désignait son capitaine, sans privilège particulier et soumis à la loi de la majorité. Un quartier-maître, élu lui aussi par l'équipage, faisait office de juge de paix en cas de conflit. Il devait faire respecter une charte rédigé avec l'assentiment de tous. Le butin lors des prises était réparti selon des règles précises en fonction des risques pris, du courage au combat et des capacités de chacun. Les hommes blessés étaient indemnisés en fonction de la gravité de leurs blessures et du handicap. S'ils laissaient une veuve et des orphelins, ceux étaient pris en charge par un fonds spécial bien avant l'existence des mutuelles et assurances. L'esclavage était proscrit et si d'aventure, ils capturaient un navire négrier, les esclaves étaient libérés de leurs fers et avaient le choix d'être enrôlés dans l'équipage ou débarqués à l'escale suivante.
A Madagascar, le capitaine français MISSON établit en lieu et place de DIEGO SUAREZ une république indépendante, libertaire et égalitaire LIBERTALIA, havre de paix et de fraternité pour les pirates de toutes nationalités et toutes races confondues. Malheureusement, ces marins qui avaient protégés leur havre de paix contre une attaque venant de l'Océan n'avaient pas prévus une invasion par la terre des indigènes qui les massacrèrent jusqu'au dernier.
Permettez-moi d’évoquer en quelques lignes l’étrange histoire du plus fameux pirate du sud de l’Océan Indien qui repose dans le vieux cimetière marin de Saint-Paul, sur l’ile de la Réunion, ex-île- Bourbon, sous le tropique du Capricorne. Je connais bien cette île française de l’Archipel des Mascareignes pour y avoir accompli une mission pendant deux années, il y a bien longtemps, alors que j'habitais à Saint Malo la maison natale de Mahé de la Bourdonnais qui en fut l'un des gouverneurs. Étrange coïncidence!
Olivier Levasseur, dit la Buse, est né à Calais. Il s’associe au forban anglais Taylor et ils prennent à l’abordage en 1721, à proximité de l’ile Bourbon un navire portugais appartenant au vice-roi des Indes, la « Vierge du Cap », qui regorge de pièces et de lingots d’or ainsi que d’objets du culte richement ornés de rubis, d’émeraudes et de saphirs.
Le pirate français en prend le commandement du navire et Taylor navigue de concert à bord de son propre voilier « la Défense ». Les prises se succèdent jusqu’à l’arraisonnement d’un vaisseau de la Compagnie des Indes Orientales, « la Duchesse de Noailles », chargé de ravitailler l’ile Bourbon, prenant en otage le Chevalier de Pardaillan et son équipage.
C’est la goutte d’eau qui fait déborder l’Océan car bien que réjouie par les prises des navires hollandais et Portugais, la communauté française de l’Ile Bourbon ne pardonnera jamais à la Buse de s’être emparé d’un navire français venu les ravitailler, au mépris des règles et code d’honneur des Frères de la Côte. Ne pouvant plus faire escale à Saint Denis de la Réunion, après quelques mois d’aventures, de ripailles et de débauche, les deux pirates se séparent après avoir accumulé une fortune colossale. Pris de remords, ou pour obtenir ses bonnes grâces, La Buse écrit au gouverneur de l'Ile Bourbon pour faire amende honorable et restituer les objets de culte volés à bord de la « Vierge du Cap ».
Le gouverneur répond favorablement à sa demande, lui offrant son pardon s’il accepte de se repentir en prêtant allégeance au Roi de France. Mais La Buse flaire le piège et préfère continuer à écumer l’Océan Indien.
En 1730, le navire de la Buse est repéré au mouillage dans la Baie d’Antongil par le capitaine L’Hermite, commandant la « Méduse », qui le capture et le ramène fers aux pieds et à fond de cale sur l’ile Bourbon. Le Gouverneur de l'époque Benoit Dumas condamne la Buse à être pendu haut et court à la grand- vergue d’un vaisseau français mouillé dans la Baie de la Possession.
Le 7 juillet 1730, Olivier Levasseur, dit la Buse, chemise ouverte découvrant sa poitrine et corde au cou, est conduit tenant une torche ardente de la main gauche devant la porte de la petite église de Saint Paul où il lui est demandé de reconnaître enfin ses méfaits, implorer le pardon de Dieu et du Roi.
Au lieu de se repentir, la Buse invective la foule se ventant de pouvoir acheter l’ile toute entière avec son immense fortune. Balançant un parchemin à la foule de curieux, il hurle : Mon trésor sera à qui le découvrira !
Le plus étonnant, c’est que ce document ésotérique, truffé de symboles, cryptogrammes et anagrammes, sera retrouvé et tombera entre les mains d’un dénommé Bernardin Nageon d’Estang, fils d’un officier de la Compagnie de Indes, devenu Frère de la Côte. La légende raconte que le capitaine du navire pirate « Apollo », blessé à mort lors d’un combat naval l’aurait remis à son second, franc-maçon comme lui-même.
Le 10 Mai 1800, Bernardin Nageon d'Estang adresse une curieuse lettre à son neveu Jean-Marie dans laquelle il lui fournit de précieuses indications pour retrouver une partie du Trésor de la Buse qui serait caché sur l'Ile de France actuelle Ile Maurice, lui précisant qu'il était réparti sur plusieurs îles du sud de l'Océan Indien et qu'il en avait déjà découvert une partie sur l'ile Bourbon.
Plus de nouvelle du trésor de la Buse jusqu'au milieu du vingtième siècle quand Réginald Cruise Wilkins, grenadier de la Perfide Albion, contracte le paludisme au Kenya. Les médecins militaires l'enverront en convalescence à Mahe dans l'Archipel des Seychelles, colonie anglaise en 1948. Le convalescent sympathise avec sa voisine, une certaine Madame Savy, vieille dame créole qui lui confie une lettre jaunie par le temps signée d'un certain Nageon D'Estang. Elle lui confie même qu'à l'occasion du passage d'un cyclone en 1923, elle a découvert sur la plage à marée basse d'étranges inscriptions sur une roche. Ne pouvant les déchiffrer, Reginald Cruise Wilkins entreprend des fouilles et met à jour trois squelettes portant un anneau d'or à l'oreille, comme cela était fréquent chez les Frères de la Côte. Le grenadier achète pour quelques roupies le document et, dans l'incapacité d'interpréter les symboles ésotériques, qu'il contient, l'envoie au British Museum pour authentification et décryptage.
Sur ce document figurent des informations en alphabet maçonnique, des allusions à la mythologie grecque, des analogies astronomiques, des symboles de la Kabbale et des clavicules de Salomon. Il pioche inlassablement jour et nuit sur la plage de Bel-Ombre. D'indice en indice, il découvre trois cercles inscrits dans un pentagramme, une tête de taureau fendue indiquant un point cardinal, un domino marqué des chiffres 2 et 6, une pyramide noire, un bas-relief représentant le bateau de Jason à la conquête de la Toison d'Or, un oiseau portant un compas et une tête de femme décapitée. Ces indices le conduisent à une grotte où il découvre un sabre d'abordage rouillé et quelques pièces de monnaie ancienne.
Les documents confiés au British Muséum disparaîtront mystérieusement et des accidents inexpliqués émailleront le chantier de fouille. Le grenadier meurt en avril 1977, ruiné et sans avoir découvert le trésor de la Buse. Les fouilles sont reprises par son fils en 1988. Il découvre un fragment de granit enchâssé dans une pierre angulaire sculptée et scellée par un liant composé d'urine et de poudre à canon. La sculpture représente une tête de tortue cachant un diamant.
Je suis retourné cet été avec émotion et nostalgie sur cette l'ile au trésor qu'est la Réunion. Je n'ai pu m'empêcher d'aller sur la tombe d'Olivier Levasseur, dans le petit cimetière marin de Saint Paul, à proximité de celle d'un grand poète français, Leconte de Lisle. Je ne connais pas la suite de cette histoire extravagante et l'état actuel des recherches mais peut- être certains d'entre vous se découvriront ils une âme d'aventurier et rêveront de devenir un jour l' « inventeur » de ce trésor fabuleux.
A. L .
« Vous n’aurez pas ma haine », le témoignage d’Antoine Leiris
Hélène Muyal-Leiris, 35 ans, fait partie des victimes tuées au Bataclan vendredi 13 novembre. Mère d’un petit garçon de 17 mois à peine, elle était maquilleuse-coiffeuse à Paris et travaillait dans la mode ou sur des tournages.
« Vendredi soir vous avez volé la vie d’un être d’exception, l’amour de ma vie, la mère de mon fils mais vous n’aurez pas ma haine. Je ne sais pas qui vous êtes et je ne veux pas le savoir, vous êtes des âmes mortes. Si ce Dieu pour lequel vous tuez aveuglément nous a fait à son image, chaque balle dans le corps de ma femme aura été une blessure dans son cœur.
Alors non je ne vous ferai pas ce cadeau de vous haïr. Vous l’avez bien cherché pourtant mais répondre à la haine par la colère ce serait céder à la même ignorance qui a fait de vous ce que vous êtes. Vous voulez que j’ai peur, que je regarde mes concitoyens avec un oeil méfiant, que je sacrifie ma liberté pour la sécurité. Perdu. Même joueur joue encore.
Je l’ai vue ce matin. Enfin, après des nuits et des jours d’attente. Elle était aussi belle que lorsqu’elle est partie ce vendredi soir, aussi belle que lorsque j’en suis tombé éperdument amoureux il y a plus de 12 ans. Bien sûr je suis dévasté par le chagrin, je vous concède cette petite victoire, mais elle sera de courte durée. Je sais qu’elle nous accompagnera chaque jour et que nous nous retrouverons dans ce paradis des âmes libres auquel vous n’aurez jamais accès.
Nous sommes deux, mon fils et moi, mais nous sommes plus fort que toutes les armées du monde. Je n’ai d’ailleurs pas plus de temps à vous consacrer, je dois rejoindre Melvil qui se réveille de sa sieste. Il a 17 mois à peine, il va manger son goûter comme tous les jours, puis nous allons jouer comme tous les jours et toute sa vie ce petit garçon vous fera l’affront d’être heureux et libre. Car non, vous n’aurez pas sa haine non plus.
(Un texte transmis par Serge, lecteur du Blog)