Les catastrophes naturelles, les guerres, les dérèglements climatiques, les migrations de populations, sollicitent de plus en plus la Fraternité et ses bras que ce sont les ONG.
L’absence de réaction des états, la lourdeur des administrations, les querelles politiques poussent les ONG à recourir aux entreprises. L’économique va remplacer aussi sur ce terrain le politique !
Ainsi la Fraternité va devenir un marché comme un autre, les entreprises y voient une opportunité de faire des affaires elles vont se substituer aux mécènes, aux fondations et bien sûr aux citoyens.
Ainsi la Fraternité devient un acte ostentatoire de profit,elle passe en mode business, elle se calcule en terme de retour sur investissement, elle sera une ligne de dépenses dans les frais généraux des bilans.
Cette Fraternité d’affaire a déjà ses salons professionnels, comme à Dubaï, le Dihad.
« La société Losberger a engrangé 25 millions d’Euro en fournitures de tentes »
Dans quelques ONG « la méfiance s’est amplifiée à cause des entreprises qui font de l’image sur le dos de l’humanitaire et du rôle croissant des fondations. »
La Fraternité d’affaire prend une ampleur propre à enorgueillir, est-ce un bien ?
Michel Maietta directeur de recherche à l’institut des relations internationales et stratégiques (IRIS), déclare :
« Beaucoup d’ONG se réfugient encore derrière des discours militants et passéistes, pour ne pas évoluer. C’est un combat perdu d’avance. »
Eh bien ! Et vous les enfants de la veuve qui déposer discrètement vos oboles et vos dons qu’en pensez-vous ?
JFG
Source Journal du Dimanche du 22 mai 2016 rubrique Economie.