En 1780, Arnold le traite a réussi à s’enfuir et les troupes Américaines sont dans un état de délabrement tel que la victoire semble improbable, les Anglais sont hors d’atteinte, Cornwallis promet de réduire au silence « le petit marquis ».
Mais c’est mal connaître Lafayette il force le destin en passant par dessus son ministre de tutelle il s’adresse directement à Vergennes. Visionnaire il prévoit que la victoire se jouera sur l’océan.
Il faut renforcer la force maritime il écrit :
« C’est elle qui nous empêche d’attaquer tel point qu’on enlèverait avec deux ou trois mille hommes. C’est elle qui nous réduit à une défense dangereuse autant qu’humiliante. Aussi est –il politiquement et militairement nécessaire, tant par les envois de France, que par un grand mouvement de la flotte des îles, de nous donner ici, pour la campagne prochaine une supériorité maritime assurée. (…) Sans vaisseaux, quelques milliers d’hommes de plus nous rendraient peu de services. »
Le 2 février Lafayette recommande à son épouse Adrienne de Noailles, John Laurens l’aide de camp de Washington et Thomas Paine afin d’épauler Franklin dans sa mission auprès de Louis XVI, ils ont pris la mer sur « l’Alliance » débarqués à Lorient, ils réussissent à convaincre Louis XVI de renforcer son aide :
Des hommes 3000
De l’équipement, des armes et surtout la flotte composée des 29 vaisseaux du Comte de Grasse, qui viendront par la Martinique.
Pendant ce temps Lafayette mène une guerre d’escarmouches à Cornwallis retranché dans la place forte de Yorktown, la flotte de l’amiral de Grasse empêche la flotte Britannique de pénétrer dans la baie de Chespeake, Cornwallis le 10 octobre 1781 assiégé se rend. Il y avait sur terre et sur mer plus de combattants Français et Américains que d’Anglais, Cornwallis veut rendre son épée à Rochambeau celui-ci décline et lui demande de la rendre à Washington, à cet instant l’on peut que la future République des États-Unis était née.
Les efforts diplomatiques de Lafayette, sa stratégie militaire contre les anglais ont faits de lui, le véritable vainqueur de cette bataille décisive de Yorktown, il entrait alors pour toujours dans l’histoire comme une véritable Lumière de la Liberté.
A suivre un long séjour en Europe avant les événements de 1789…
JFG.