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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par jean françois
SYMBOLE : NARCISSE
SYMBOLE : NARCISSE
SYMBOLE : NARCISSE

La plante n’a pas d’emblée bonne réputation et pourtant il faut y regarder à deux fois et même à trois. Sa présence sur les tombeaux fait naturellement penser à la mort, mais la mort est t’elle seulement une fin ou le commencement d’un autre cycle ? Ou encore une période transitoire, avant la renaissance, un temps de purification nécessaire avant un nouveau départ.

Cette « Narcose » qui se nourrit en milieu hostile et pourtant si belle à l’instar du nénuphar ou de la fleur de Lotus, illustre de belle manière une ambivalence symbolique, preuve que l’imagination est individuelle.

Symbole d’égocentrisme, de vanité, d’amour Eros, le narcisse peut être aussi associée à la recherche d’une forme d’idéal.

Pour ma part j’opterais pour une voie du milieu, en effet je ne puis rester insensible à la beauté de cette fleur et c’est souvent dans des lieux improbables que surgit la beauté, comme par contraste avec l’environnement, potentialisant ainsi l’éveil et forçant à la contemplation.

Ainsi celui qui se contemple en permanence fait en quelque sorte un chemin vers lui même dans l’espérance de retrouver son soi. Il entre donc dans un processus de mort régénération, vers une soif d’idéal. Grégoire Skovoroda disait : « Le Cœur n’aime pas s’il ne voit point de beauté. »                                                                                                                                                                                     JFG.   

SYMBOLE : NARCISSE

 

  Grégoire Skovoroda : FIGURE SYMBOLIQUE

Par sa conception du monde et de la vie, Skovoroda fascinait déjà l’Ukraine quand il en arpentait les verts chemins. Deux siècles et demi plus tard, on le reconnaît au premier coup d’œil, sans qu’on ait à lire ses mystiques traités ni ses baroques versets… Visage d’intellectuel humaniste dans le style renaissance, ses traits fins et son allure modérée sont l’exacte antithèse du seigneur cosaque ventru et moustachu étalant sa grossière opulence. Cet homme, qui ne pouvait tenir en place, semble à jamais fixé dans la mémoire d’une nation souvent amnésique. Car Skovoroda, c’est avant tout un « personnage conceptuel » façonné à travers les modes et le temps. Un sage, un juge, une conscience. Éternellement pur et sans attaches, on ne saurait critiquer ses mœurs, pas plus qu’on ne critique Montaigne et la Boétie. Qu’il fût ou non démocrate, franc-maçon, mystique, à la fois occidental, byzantin, ukrainien, épicurien, pauvre et chrétien authentique… on ne saurait faire le tour de sa pensée sans être initié à sa gnose. Son image simplifiée compense à elle seule cette carence de clarté.

Si Grégoire Skovoroda fut en son temps une véritable « encyclopédie ambulante », c’est aujourd’hui une encyclopédie qui questionne plus qu’elle n’informe, sa langue et sa pensée n’étant que trop absconses. Ce corpus peut néanmoins devenir une source d’inspiration féconde pour qui aime faire sortir de son imagination toutes sortes d’univers. D’après Skovoroda, un monde symbolique relie entre eux le microcosme et le macrocosme. C’est à travers ce monde constitué d’images et de mots que l’homme parvient à libérer son esprit. Il peut alors atteindre son cœur, en lequel il fait entrer le reste de l’humanité et du monde…

 

Source net.
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K
J aime bien la fleur
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