LAFAYETTE LUMIÈRE DE LA LIBERTÉ-XXII- 1830 Les Trois Glorieuses.
A l’initiative du Président Monroe qui veut renouveler le souffle de la Liberté né pendant la guerre de l’indépendance Lafayette est invité à faire une visite aux États –Unis. Il embarque le 13 juillet 1824, l’accueil à New York est exceptionnel les deux tiers de la ville l’acclame, il visitera 182 villes dans 24 états !
Il sera reçu par la Grande Loge du Delaware, déjà à cette époque plus de 30 Loges Maçonniques portent son nom.
Il sera de retour en France le 1er octobre 1825, il ramènera avec lui un peu de terre de cette Amérique de la Liberté, terre destinée à être mise dans sa sépulture au cimetière de Picpus.
Lafayette va s’opposer au Roi qui décide de gouverner « par ordonnances » une loi est votée restituant à la noblesse ses biens et une partie de ses privilèges Lafayette et une large majorité des députés s’y oppose.
Toute similitude avec des événements récents est fortuite. Ce gouvernement par ordonnances est considéré comme anticonstitutionnel, comme un coup d’état.
C’est la révolte le peuple appuyé par ses représentants Lafayette en tête descend dans la rue, le Roi Charles X abdique s’exile à Prague. Ce sont les événements des 27, 28 et 29 juillet 1830 « les trois glorieuses »
Louis Philippe, Duc d’Orléans est nommé lieutenant général du Royaume par les Députés insurgés. Il demande à Lafayette de reprendre le commandement de la garde Nationale, il s’installe à l’hôtel de Ville. Il écrit :
« J’ai accepté avec dévouement et avec joie les pouvoirs qui me sont confiés et, de même qu’en 1789, je me sens fort de l’approbation de mes honorables collègues (…). La Liberté triomphera ou nous périrons ensemble.
Il ajoute :
« Ma conduite sera à soixante treize ans ce qu’elle a été à trente deux. »
On se prend à rêver d’avoir de tels hommes politiques fidèles à leurs convictions, déterminés au service des citoyens, aux mains propres et au service de la Liberté.
Louis Philippe qui admire la constitution des Etats-Unis consulte Lafayette, faut t’il mettre en place un régime similaire ? Lafayette répond par la négative. Il dit :
« Ce qu’il faut aujourd’hui, c’est un trône populaire, entouré d’institutions républicaines. »
Dehors la foule crie Vive la République ! A bas le Duc d’Orléans ! Habile Lafayette s’enveloppe alors avec le Duc d’Orléans dans un drapeau Bleu, Blanc, Rouge. Il retourne ainsi la foule qui crie alors :
« Vive Lafayette ! Vive le Duc d’Orléans !
JFG.