La résilience appartient au domaine de la psychologie, vous me direz il ne faut pas tout confondre et pourtant la résilience concept individuel se construit, comme la Fraternité elles ne sont pas innées.
La résilience cette capacité individuelle à faire face à un ou des drames, deviendrait t’elle un concept collectif, qui se substitut à notre Fraternité défaillante.
Certains pensent que la résilience est innée, cela ne ferait que cliver notre humanité. Ainsi ceux qui seraient capables de résilience seraient les « forts » et les autres « les faibles », qu’il faut aider. Notre société a mis en place des cellules psychologiques pour accueillir ces pseudo faibles peu aptes à la résilience, nous sommes à la limite de la psychiatrie.
La Franc-Maçonnerie a peut être un rôle à jouer avec « ses cellules de Fraternité » que sont nos Loges.
Ceux qui sont capables de résilience sont presque considérés comme des héros, ils suscitent l’admiration ces « héros de le résilience ». Face à la répétition des drames, des attentats, la résilience devient collective. Cette résilience est passée du « je » au « nous », nous serions tous subitement entrés dans ce système de résilience, nous nous modifiés psychologiquement ?
Si l’on observe les adolescents ces adultes en constructions, ce qui leur manque avant tout c’est de l’empathie, il ne s’agit pas de les culpabiliser par un anti jeunisme quelconque, ils sont nos enfants.
Depuis toujours l’ado se construit une estime de lui idéaliste exacerbée, mais les codes ont changés pour la plupart d’entre eux, ils rêvent dans notre société hyper médiatisée, par le culte d’une personnalité dont la forme aboutie est télévisuelle, l’ado recherche la richesse matérielle et la célébrité. Son héros est le You tubeur, sa richesse le nombre de vues, l’empathie se réduit à un chiffre, je caricature à peine.
L’environnement social et familial déficient dans certaines catégories sociales en lien avec l’immigration, empêche ses ados de se construire, d’être au lieu d’avoir. Ils deviennent pour exister les proies faciles des bandes organisées de toutes sortes, sont convaincus par les théories du complot et la phase ultime est la radicalisation.
Il faut à mon sens revenir à plus de Fraternité et comprendre que la résilience, les sentiments positifs ne peuvent êtres d’abord qu’individuel et se sont les individus qui par leur exemplarité donneront un sens collectif à la résilience. Passer de l’individuel au collectif et non du collectif à l’individuel.
Etre conscient que l’on ne peut effacer d’un trait les sentiments négatifs, ils sont pour moi un passage obligé nécessaire. La Franc-Maçonnerie initiation occidentale, nous apprend à descendre en nous même, à nous confronter avec nos zones d’ombre, de connaître les sentiments négatifs, pour les combattre. Alors nous pourrons alors pousser les portes pour conquérir la Lumière de la Vérité, cela implique des sacrifices. On parle beaucoup de reconstruction pour ces ados, apprentis de la vie. Le Franc-Maçon reconstruit aussi son temple intérieur individuellement, mais avec l’aide Fraternelle de ses Frères. La résilience individuelle ne peut pas se substituer à la Fraternité, elle est un chemin vers celle-ci, la Fraternité reste l’élan du cœur seul moyen de passer du « Je » au « nous.»
JF.
NOTE : Cet article m’a été inspiré par la lecture de plusieurs articles du Monde transmis par un lecteur du Blog C M, que je remercie.
Articles signés par : Serge Tisseron (Psychiatre membre de l’académie des technologies) et Eva Illouz (Directrice d’Études à l’École des Hautes Études Sociales de Paris.)
HUMOUR DEVISES A ECOUTER ABSOLUMENT JUSQU'A LA FIN !