Cet ésotérisme occidental est un chemin vers la porte du cœur et de l’esprit, pour lever le voile, et gravir les marches du trône situé au dessus du corps, de la satisfaction des sens. Méthode initiatique pour passer de l’avoir à l’être, renoncer au paraître, faire le vide de ses certitudes pour accueillir l’autre, se reconstruire une vie d’homme neuf, véritable.
Si l’on cherche une contre culture à l’image du courant des spiritualistes des années 1960-1970, comme Carl Gustave Jung, Mircea Eliade ou encore Henri Corbin, la Franc-Maçonnerie, peut, être une des voies dans cette période désenchantée, une voie qui touche à l’universel capable de réunir ce qui est épars. C’est un ésotérisme occidental a portée de la main et du cœur du cherchant, un sens pour une vie bonne et vraie.
Pierre A Riffard commence son dictionnaire de l’« Esotérisme » par cette interrogation : « Comment peut-on s’intéresser à autre chose qu’à l’ésotérisme ? Nous vivons dans un champ où bataillent lumières et ténèbres. Les lumières aveuglent : on ne voit rien ; les ténèbres confondent : on ne voit rien. Comment voir, pourquoi ces lueurs, pourquoi ces ombres, pourquoi ce jeu de blanc et noir ?
D’où vient la jouissance lorsqu’on reconnaît les choses ? Les événements se succèdent en cyclones, les êtres passent en rafales. Le monde joue-t-il à n’être et n’être plus ? »
Au milieu de cette barbarie qui se réveille, il y a une voie de renaissance universelle spirituelle : l’ésotérisme. L’un de ses rameaux vivants est la Franc-Maçonnerie. Cette fille des Lumières, parle à ce qu’il y a de plus profond, de plus intime, de plus vrai en nous.
Elle partage, avec sa mère l’ésotérisme huit invariants qui sont selon Pierre A Riffard : « L’impersonnalité des auteurs, l’opposition entre profanes et initiés, le subtil, les correspondances, les nombres, les sciences occultes, les arts occultes, l’initiation. »
Alors pourquoi pas la Franc-Maçonnerie pour donner un sens véritable à sa vie ?