J’ai souvent entendu dire pour être initié il faut tuer le vieil homme, n’est-ce pas plutôt entretenir une éternelle jeunesse. Avoir toujours les yeux ouverts, les mains tendues, l’oreille attentive aux plus faibles. Etre un éternel naïf, à faire rire ceux qui ne croient en rien pas même en eux-mêmes. Etre en joie chaque jour de voir le soleil se lever, la rosée du ciel se répandre doucement, et le vent porter nos paroles de joie vers nos Frères.
Faire en sorte plutôt que de tuer le vieil, d’être jeune tout le temps.
Ne pas se retirer dans je ne sais quelle « Sénioriales », garder les siens près de soi même si leur apparence se fane, leur cœur demeure. Plutôt que de tuer le vieil homme, le faire vivre, lui faire revivre sa juvénilité.
JF.
La jeunesse n’est pas une période de la vie, elle est un état d’esprit, un effet de la volonté, une qualité de l’imagination, une intensité émotive, une victoire du courage sur la timidité, du goût de l’aventure sur l’amour du confort.
On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d’années : on devient vieux parce qu’on a déserté son idéal. Les années rident la peau ; renoncer à son idéal ride l’âme. Les préoccupations les doutes, les craintes et les désespoirs sont les ennemis qui lentement, nous font pencher vers la terre et devenir poussière avant la mort.
Jeune est celui qui s’étonne et s’émerveille. Il demande comme l’enfant insatiable : « Et après ? »
Il défie les événements et trouve de la joie au jeu de la vie.
Vous êtes aussi jeune que votre foi. Aussi vieux que votre doute. Aussi jeune que votre confiance en vous même. Aussi jeune que votre espoir. Aussi vieux que votre abattement.
Vous resterez jeune tant que vous resterez réceptif.
Réceptif à ce qui est beau, bon et grand. Réceptif aux messages de la nature, de l’homme et de l’infini. Si un jour, votre cœur allait être mordu par le pessimisme et rongé par le cynisme, puisse Dieu avoir pitié de votre âme de vieillard.
Général Mac Arthur.