Attention les lignes qui suivent ne vont pas plaire ! Et pourtant après l’échec des bonnes intentions de l’intégration, l’hypocrisie de l’assimilation, la montée progressive du communautarisme, les regards pudiques détournés, le refus d’agir de la sphère politique, les freins de l’administration, les multiples bonnes intentions, les nombreuses déclarations, suivies de multiples lois inapplicables et inappliquées.
La montée des extrêmes de tous les bords avec leurs solutions radicales, teintées de racisme sur fond de dictature. Les oppositions frontales entre la laïcité et l’intégrisme.
La laïcité qui se présente comme le meilleur moyen de défense de toutes les religions et qui se comporte parfois comme une opposition à tous les cultes.
Quand la république abandonne ses plus fidèles serviteurs les enseignants, ne faut t’il au moins envisager la possibilité d’étendre ce qui existe déjà en Alsace Moselle, le concordat.
Le principal de collège Bernard Ravet ardent défenseur de la laïcité sans hypocrisie, après avoir été un vaillant soldat de l’éducation nationale a dénoncé tous les renoncements, les abandons face à la montée du fait religieux dans les établissements scolaires.
Abandonné par les politiques, abandonné par sa hiérarchie, abandonné par les puissants syndicats de l’éducation nationale. Il s’est retrouvé seul avec la police locale, dans ces quartiers ou les pompiers sont reçus par des jets de pierre, les médecins agressés.
Alors il a écrit, il a dit, ce que tout le monde sait et tait, au nom de la tolérance sans tolérance pour les ennemis de la république , dans son livre Principal de Collège ou Imam de la république.
« La loi de séparation de l’Église et de l’État de 1905 n’a pas été votée pour protéger des prédicateurs qui, dans leurs enceintes, tiennent des propos contraires aux principes de la Déclaration des droits de l’homme et à la Constitution. Le principe de tolérance, auquel je suis viscéralement attaché, ne doit pas nous conduire à tolérer l’intolérable. L’État doit reprendre la main.
Les moyens existent : au nom du Concordat, deux départements en France échappent d’ores et déjà à la loi de 1905, l’Alsace et la Moselle. Généralisons ce statut. Rémunérons les ministres du culte- curés, pasteurs, imams, rabbins….Enregistrons leurs prêches afin qu’une haute autorité désignée à ce effet puisse contrôler qu’ils n’enfreignent pas nos lois. Donnons-nous les moyens de fermer ces écoles coraniques où les enfants apprennent que les filles sont inférieures aux garçons, que les mains des voleurs doivent êtres coupées, que la loi de Dieu prévaut sur celle des hommes. Ne laissons plus financer les lieux de culte par des puissances étrangères. Payons aux musulmans les mosquées qui leur permettront, dans le respect de leur foi, dans la dignité, de pratiquer leur religion, sans dépendre de capitaux étrangers et enfreindre les lois de la République. Luttons, farouchement, contre les dérives du religieux, en protégeant plus et mieux la pratique religieuse dès lors qu’elle s’inscrit dans le cadre de nos lois.
C’est bien cette défense du respect des lois de la République au quotidien qui m’ont souvent conduit à expliquer à certains élèves et à leurs parents visiblement « très attachés à la religion » que j’étais là comme l’imam pour affirmer les valeurs de la République…
D’où cette interrogation : le principal n’est –il pas l’imam de la République ?
J’ai reproduit ce paragraphe du livre de Bernard Ravet, il permettra à tous les défenseurs de la République, à tous les hommes libres et de bonnes mœurs, qu’ils soient athées, croyants ou agnostiques de réfléchir à cette proposition de Concordat, pour une meilleure concorde en quelque sorte un centre de l’union de tous les hommes, qui sans cette concorde fraternelle ne pourront jamais se rencontrer. Et permettra de rompre le silence, d’aider nos enseignants qui luttent presque seuls tous les jours contre les vendeurs de drogue aux portes des collèges et pire encore ces vendeurs de haine, contre nous tous, enfants de la République, évitant ainsi de laisser les extrémistes répondre à notre place à la haine par la haine.
JF.
Rencontres Fraternelles avec Mathieu Ricard et le Dalaï Lama.
A l'heure où la violence conquiert chaque jour un terrain un peu plus vaste. L'auteur Pierre Guelff, Franc-Maçon, ose une rencontre aussi inattendue que pertinente, celle de deux philosophies qui prônent un monde de paix et de réflexion.
Face à la montée inquiétante de la violence et de l’intolérance dans la société, la Franc-Maçonnerie et le bouddhisme, deux institutions philosophiques séculaires et non dogmatiques, proposent une transformation de ce monde de douleurs en un monde de paix. L’auteur, franc-maçon de longue date, a rencontré le Dalaï-Lama, Matthieu Ricard, bouddhiste et scientifique, des Lamas, des Maîtres francs-maçons... pour en débattre et développer davantage d’éventuelles analogies symboliques.