Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.
C’était hier soir, ou peut être avant hier, je ne sais plus très bien comme le dit la chanson, le conférencier Théodore habile avec la Parole l’a fait circuler de l’Occident à l’Orient, du Midi au Septentrion, sur toute la surface de la Loge et peut-être plus, après l’avoir fait tourner sept fois dans sa bouche.
Elle était comme suspendue au-dessus des colonnes sous la Voûte étoilée, et parfois au bout de nos lèvres comme immobile. Un Frère l’a même vue faire des allers et retour le long du fil à plomb, curieux non ? Puis quelqu’un a dit mince on l’a perdue !
J’ai même l’espace d’un instant quand elle était près de moi cru comprendre le langage des oiseaux, mais ce n’était peut être qu’une facétie, va savoir !
Pourtant ce soir là il me semble qu’il n’était pas question de savoirs, mais plutôt de la recherche de la Connaissance, pas des connaissances, mais vous m’aviez compris, voire même écouté plus qu’entendu, bien entendu.
Vous savez cette Connaissance unique et multiple, mais qui pourtant n’a rien à voir avec vos multiples amis sur Facebook.
Notre conférencier parla du Muthos, je savais bien qu’il était cultivé comme ces grecs anciens du jardin d’Épicure. Ce Muthos imposé d’en haut, comme la Parole unique, la pensée unique, ressentie comme imposée, dogmatique, émanation d’une certaine aristocratie, cette Muthos diffusée du haut d’une pyramide, comme tombée du ciel !
Puis un jour, je ne sais pas quand exactement, mais peut être qui le coupable, je pense que c’était un certain Héraclite, il était toujours prêt à faire son malin celui-là ! Moi je, moi ceci, moi cela, il avait une certaine idée de lui-même et prétendait avoir une pensée propre, à lui, il avait disait il pris conscience de son individualité et découvert la Vérité en tout et sur tout. Il avait décidé de trancher le Muthos en fractions, c’était un factieux en quelque sorte, un transgresseur, un empêcheur de tourner en rond. Soyons démocrates disait il encore et partout, il a eu contre toute attente un certain succès.
Cela plaisait bien, ca changeait, ainsi chacun pouvait affirmer sa vérité et s’affirmer, en disant il y a plusieurs vérités, après tout la lumière brille pour tout le monde. Mais il était un peu prétentieux Héraclite, il avait attrapé une mauvaise maladie qui ronge petit à petit, il a l’hubris disait les gens à couvert, c’est une sorte d’Ego très très gros, et en plus il paraît que c’est contagieux. Chacun voulu bientôt répandre dans l’espace et le temps sa parole avec ses propres mots. Créant ainsi une multitude de vérités, un peu comme une lumière éclatée, fractionnée par le prisme de chaque individualité. C’était bien, c’était le temps du Logos. Un peu comme le jeu de lego chacun peut construire sa maison personnelle, il y en a qui appelle cela un temple intérieur, je me demande pourquoi intérieur, c’est plus logique de commencer par l’extérieur, il y a déjà du travail, il y en même qui n’arrivent pas a ajuster trois pierres pour faire tenir leurs murs alors, la déco intérieure, parole de maçon !
C’était bien tous ces petits temples, ces petites maisons individuelles. Puis il y en a toujours qui veulent faire les malins, noter qu’ils n’étaient pas très nombreux, une légende dit qu’ils prisonniers au bord fleuve, il y a même un italien Verdi qui a mis ça en musique, bref ils ont traversés le fleuve avec un passeport délivré par un certain cirrus je crois, ils voulaient améliorer leur intérieur, le faire plus beau, plus vrai, nouveau.
Pour cela ils décidèrent de se débarrasser de tous ce qui les empêchaient d’avancer, d’aller plus loin, plus haut, sur les chemins de la sagesse, Ultreïa ! Suseïa ! Comme disent les jacquets, ces autres marcheurs. Ho là attention, je digresse, je transgresse.
Ils leurs a fallut désapprendrent tout les préjugés, les prédigérés. Ils ont décidés de remonter d’un cran, en fait ils se sont aperçus que leur chemin commençait là ou les philosophes avaient finis le leur. Une sorte de relais ! Il sont seuls un moment, mais ils ont besoin des autres aussi.
Ils ont décidés de laisser les mots substitués, un peu dégradés, pour retrouver la vraie parole, (l’orignal est toujours mieux que la copie), celle qui était perdue depuis longtemps, vous savez celle perdue plus haut ou peut être plus bas on a pas regardé au bon endroit à un certain moment ça doit être ça !
Pour y voir plus clair, plus net, ils sont montés sur le sommet de la montagne là où l’air est pur, on peut s’arrêter écouter respirer son cœur, en silence et petit à petit, notre cœur grossit, il se gonfle d’émotion, de cette émotion qui nous irrigue dans les moindres recoins de notre corps, vous savez quand on tremble, quand pleure de joie, quand on rit à tout le monde, avec tout le monde, au monde entier. On ressent une espèce d’harmonie, cette sensation de bonheur, comme l’enfant qui va de la terre au ciel sur la marelle de sa vie.
Franchement avec notre conférencier Théodore on a passé une belle soirée, on a pris du bon temps, mais surtout du beau temps, du Muthos au Logos au Muthos, ça ressemble à un cercle, il doit bien y avoir un moyen de faire rentrer ce cercle dans un carré ? Vous avez une idée vous ? Moi je continue a chercher, à bientôt, bon dimanche.
JF.
Note : Avec toutes mes excuses pour ces quelques mots délirants, puissent t’ils nous aider à nous guérir de quelques maux.
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JF