BEAUTÉ ET SAGESSE DE L’ÉTÉ
Le franc-maçon travaille en force et beauté vers le chemin de la sagesse, réunir ce qui est épars, fait l’unité entre le corps et l’esprit, pour créer en lui l’harmonie s’est son désir de perfectionnement. Il se fera un devoir au terme de sa quête, de son élévation spirituelle de restituer cette harmonie à ses frères et aux hommes en général, quoi de plus normal pour donner du sens à sa vie que de donner ce qu’il a lui-même reçu. Il n’oublie pas qu’après avoir frappé à la porte du temple on lui a ouvert, qu’il a demandé la lumière et il l’a reçue au terme de sa recherche.
La suspension estivale des travaux maçonniques est propice à l’observation de la nature et à une nouvelle communion avec elle. Chacun quelque soit le lieu où il se trouve, dans le centre d’une ville désertée, assoupie, muette un soir d’été où l’on entend à nouveau le murmure du vent qui passe comme un frisson dans les platanes de l’avenue abandonnée par les véhicules.
Plus loin dans la campagne à l’aube, le soleil illumine les nombreux épis de blé courbés au bord du fleuve, d’où fusent les cris des enfants qui cherchent en riant leur route dans ce labyrinthe végétal. Ainsi la nature resplendit partout où le rêveur s’attarde.
L’harmonie, l’équilibre, la beauté atteignent un point de perfection, il résonne en nous une unité avec le monde.
Alors la moindre poignée de main tendue par un inconnu, prend une proportion inimaginable, c’est un attouchement cœur à cœur qui s’opère dans le silence de l’été.
Nos sens reçoivent la beauté des gestes comme des pierres précieuses qui illuminent nos âmes.
Les accolades fraternelles avec la nature toute en beauté, font trembler notre chair jusqu’au plus profond de notre cœur, alors l’espace d’un instant l’on se sent plus digne, plus fraternel, plus homme.
JF.