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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par jean françois
Usine en Asie

Usine en Asie

FICTION OU PAS ? TROMPERIE SUR LA MARCHANDISE

 

Ce n’est pas dans des officines obscures, secrètes que l’on prépare la promotion d’ersatz de valeurs humaines qui seront mises en vente dans les rayons de nos hypermarchés ou dans nos boutiques de luxe, enrobés d’un peu de matière.

À défaut de pouvoir nous vendre plus d’objets que nous possédons parfois en double ou en triple, on essaye de nous vendre des valeurs aromatisées à la sauce tomate ou au beurre de cacao.

Enfant mis en vente

 

Il y a tromperie sur la marchandise, le professeur de philosophie Gilles Vervisch écrit : « les formules publicitaires sont des sortes de dogmes. Les réclames affirment sans questionner et sans remettre en cause les a priori. »

Rien ne nous empêche me direz-vous de penser par nous-mêmes individuellement, principe que nous apprend la franc-maçonnerie : respecter chaque opinion, mais faire soi-même son propre jugement, travailler avec la force du maillet et le ciseau de la morale.

Pas si simple quand les vendeurs, s’emparent de nos idées, de nos valeurs pour en faire commerce. La recette est toujours la même, toujours selon Gilles Vervisch, les fabricants à travers leurs marques  « prônent de s’assumer, de mettre en avant sa différence, sa personnalité, sa propre voie… » Il faut être unique, sauf que pour réaliser cette individualité qui élève l’homme, il faut acheter des produits standardisés, la quantité se confond avec la qualité. On met en avant des valeurs humaines et parallèlement on exploite des enfants dans les usines d’Asie.

On utilise les valeurs à la mode, la publicité sexiste ne fait plus recette, alors on met une pincée de charity Buisness.

 

En réalité rien de neuf sous les spots de nos supermarchés, c’est toujours le règne de l’apparence, l’ombre du vrai comme dans la caverne de Platon.

 

Après avoir flatté les vices, l’on s’attaque aux vertus, c’est aussi un marché. Mettre une paire de Nike donne l’apparence que nous luttons contre le racisme, sauf que les Nike où les autres chaussures sont fabriquées par de jeunes enfants dans des usines asiatiques au mépris des droits et des valeurs élémentaires de la liberté et la dignité humaine. Avec ma paire de chaussures, je me paye une bonne conscience, qui plus est pour pas trop cher.

 

Méfiez-vous du Canada dry, ce sera toujours du Canada dry. Ostentation et orgueil ne sont pas charité, amour fraternel. La publicité à « la sauce vertu », est un peu acre en bouche et difficile a digérer. Il faut avoir la volonté de retirer les masques que l’on nous impose, derrière l’exploitation de ces vertus, dans ma paire de chaussure, il y a un peu de sueur, et les larmes d’un enfant qui souffre.

 

JF.

 

Gilles Vervisch est professeur de philosophie, auteur de : Quelques grammes de philosophie dans une monde de pub. Aux éditions Max Milo.

Insensé l'homme
Qui s'abreuve à la mare
et oublie la fontaine
au coeur de sa demeure.

Angelus Silesus.

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Bonjour,<br /> Peut-être ceci pourrait-il vous intéresser...<br /> <br /> https://www.youtube.com/watch?v=kBCDU_PnavQ<br /> Cordialement<br /> <br /> Pr Stéphane Feye<br /> Schola Nova (non soumise au décret inscriptions) - Humanités Gréco-Latines et Artistiques<br /> www.scholanova.be
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