DE LA VOÛTE ÉTOILÉE À LA VOÛTE SACRÉE
Songe ou réalité, c’était une nuit d’été, il y a longtemps, j’avais reçu une invitation au partage du pain, du vin, mais aussi du feu. Un ami m’a convié à la Saint-Jean au solstice d’été, là où s’ouvre et se ferme la porte des hommes, sur les bords du lac de Comper, le lac aux légendes de la forêt mythique, magique de Brocéliande.
Les yeux tournés vers le ciel, j’ai vu la voûte étoilée, une partie infime de l’univers infini, du monde visible à mes yeux, du monde où s’agitent les hommes.

Puis quelque temps après j’ai frappé à la porte du temple, je descendais dans la caverne, vers le solstice d’hiver, la porte des Dieux, celle qui s’ouvre sur l’initiation, quand commencent les premiers pas vers l’être intérieur.
J’allais faire le parcours entre les quatre points cardinaux, puis cette descente ascension du monde visible, vers le monde invisible, marche lente du terrestre au céleste, découvrir que ce qui est en bas est semblable à ce qui est en haut.
Plus loin encore après être mort aux préjugés, après avoir vaincu le désir de vengeance, sous les ruines du temple matériel, j’ai cherché l’anneau sur la dalle qui ouvre la porte du dedans, la porte de la descente dans la voûte sacrée, là où se trouve le triangle d’or gravé du nom imprononçable, là où est la pierre fondamentale, la pierre angulaire, la clé de voûte, le pyramidion, le Graal de l’édifice, l’œil, j’étais dans la voûte sacrée.
Jean-François.