SAGESSE ANTIQUE POUR MIEUX VIVRE PART- XVII
Mieux vivre, profiter de la vie, être un épicurien autant d’expressions souvent entendues qui laissent penser à une vie débridée de toutes les contraintes, une vie immorale. Peut-on être content et satisfait d’une telle vie, ou paraître l’être sur l’une et l’autre col…Je vous laisse méditer sur un extrait d’une lettre que fit parvenir Épicure à Ménécée sur la morale. Vous ferez vous-mêmes l’analogie avec votre pratique profane ou maçonnique.
Bonne lecture
Jean-François Guerry.
« L’habitude, par conséquent, de vivre d’une manière simple et peu coûteuse offre la meilleure garantie d’une bonne santé ; elle permet à l’homme d’accomplir aisément les obligations nécessaires de la vie, le rend capable, quand il se trouve de temps en temps devant une table somptueuse, d’en mieux jouir et le met en état de ne pas craindre les coups du sort.
Quand donc nous disons que le plaisir est notre but ultime, nous n’entendons pas par là, les plaisirs des débauchés ni ceux qui se rattachent à la jouissance matérielle ; ainsi que le disent les gens qui ignorent notre doctrine, ou qui sont en désaccord avec elle, ou qui l’interprètent dans un mauvais sens. Le plaisir que nous avons en vue est caractérisé par l’absence de souffrances corporelles et de troubles de l’âme.
Ce ne sont pas les beuveries et les orgies continuelles, les jouissances des jeunes garçons et des femmes, les poissons et les autres mets qu’offre une table luxueuse, qui engendrent une vie heureuse, mais la raison vigilante, qui recherche minutieusement les motifs de ce qu’il faut choisir et de ce qu’il faut éviter et qui rejette les vaines opinions, grâce auxquelles le plus grand trouble s’empare des âmes.
De tout cela la sagesse est le principe et le plus grand des biens. C’est pourquoi elle est même plus précieuse que la philosophie, car elle est la source de toutes les autres vertus, puisqu’elle nous enseigne qu’on ne peut pas être heureux sans être sage, honnête et juste. Ni être sage, honnête et juste sans être heureux. Les vertus, en effet, ne font qu’un avec la vie heureuse et celle-ci est inséparable d’elles. »
Extrait de Lettre à Ménécée sur la morale traduction de Brun P.U.F. Coll SUP.
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