Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par jean françois
René Guénon

René Guénon

La revue l'Initiation Traditionnelle N°3 est parue, disponible gratuitement sur internet.

Elle traite des sujets liés à la Théosophie, la Franc-Maçonnerie, les formes de spiritualités et les divers courants initiatiques.

Ci-dessous l'Éditorial du N°3 "Aperçus sur L'Initiation" de René Guénon Éditions Traditionnelles de 1946.

Bonne lecture 

JF.

le lien pour accéder à la totalité de la Revue, vous pouvez souscrire un abonnement gratuit et proposer des articles.

Revue L'Initiation

https://www.Iinitiation.eu/

 L’Initiation Traditionnelle - n° 3 de 2018 1

ÉDITORIAL
APERÇUS SUR L’INITIATION

 

Aperçus sur l’Initiation, René Guénon, Editions Traditionnelles, 1946

L’un des ouvrages majeurs de René Guénon s’intitule Aperçus sur l’Initiation. Paru en 1946, il est une compilation de plusieurs articles parus respectivement dans la revue Le Voile d’Isis et la revue Etudes Traditionnelles et traite, comme son nom l’indique de l’Initiation de manière non exhaustive, d’où le terme « aperçus ».

 

De nombreux points sont abordés par René Guénon sur ce sujet, si essentiel aux sociétés initiatiques, qu’est l’Initiation que l’on peut résumer ainsi avant de les aborder en détail :

 

Le savoir théorique est une chose mais la Tradition ne s’appréhende dans sa plénitude que par la pratique, par une l’Initiation conférée par une organisation initiatique traditionnelle. Pour René Guénon, toujours impartial et intransigeant, seules deux organisations peuvent conférer cette Initiation en Occident : le Compagnonnage et la Franc-maçonnerie. Quand on sait aujourd’hui où en est réduit le compagnonnage d’un point de vue initiatique, l’on comprend que la maçonnerie seule est encore apte à remplir le rôle d’initiatrice véritable à la Tradition en Occident.

 

L’Initiation s’effectue au travers d’un processus en 5 étapes :

 

1) La qualification : tout le monde n’est pas qualifié pour être initiable, cela nécessite des qualités intellectuelles dont certains sont dépourvus. Il faut avoir les capacités intellectuelles pour assimiler les doctrines traditionnelles.

L’Initiation Traditionnelle - n° 3 de 2018 2

 

2) Le rattachement à un groupe initiatique authentique : même si l’on est qualifié, seul un rattachement à un groupe initiatique authentique permettra d’avancer sur le chemin de l’Initiation. Cette organisation doit absolument être dépositaire d'une influence spirituelle non humaine mais divine et transcendante. La transmission doit se faire impérativement par une lignée ininterrompue au fil des temps par des rites et des symboles précis.

 

3) Les épreuves initiatiques : le candidat se voit contraint de subir quantité de préparations sous forme d’épreuves avant de recevoir l'initiation. Ces épreuves sont nécessaires pour que l'initiation soit bien reçue. Elles obligent le candidat à se dépouiller de son égo afin que l’orgueil laisse place à l’humilité.

 

4) La transmission : il s’agit de l'initiation à proprement parler. Lors d'une cérémonie plus ou moins élaborée, les membres qualifiés de l'organisation transmettent au candidat l'influence spirituelle décrite comme une illumination à travers des rites très précis. La transmission va rendre possible le développement de possibilités spirituelles en lui qui n'étaient que latentes avant. Le candidat a reçu, désormais, l'initiation virtuelle.

 

5) Le passage de l'initiation virtuelle à l'initiation effective : L’initié doit s'approprier, par un travail continuel et qui peut durer toute la vie, la connaissance spirituelle. Personne ne peut faire le travail à sa place.

 

Voici un bref survol des quatorze premiers chapitres de l’ouvrage.

 

Le chapitre premier, voie initiatique et voie mystique, distingue la voie mystique, exotérique, comme le sont les religieux, passifs - sont exotériques les philosophes, théologiens, mystiques (ex. : le Philosophe Inconnu) – et la voie initiatique, ésotérique, active, incompatible avec le mysticisme (les initiés ne sont pas des mystiques). La voie initiatique requiert une organisation traditionnelle régulière, dont l’origine est "non humaine" ainsi qu’une doctrine et une méthode. Attention à la confusion L’Initiation Traditionnelle - n° 3 de 2018 3

entre mystères (initiatiques) et mysticisme (sens moderne qui n'a plus rien à voir avec les mystères antiques).

 

 

Le chapitre deux, magie et mysticisme, fait la distinction entre initiation et occultisme (magie, etc.), l'attitude passive du mystique laisse la porte ouverte à toutes les influences, l'attitude active du mage le protège de certaines influences. Pour René Guénon, le fait que Louis-Claude de Saint-Martin ait abandonné la voie initiatique pour se consacrer à la voie mystique est la conséquence d'un défaut quelconque sous le rapport des qualifications initiatiques. On reconnaît là l’intransigeance et le dogmatisme de Guénon. Le mysticisme d’Anne-Catherine Emmerich est abordé.

 

 

Le chapitre trois, erreurs diverses concernant l'initiation, nous apprend que l'initiation n'est pas d'ordre moral ou social (comme c’est le point de vue de la majorité des maçons actuels), que l'initiation n'est pas une communication avec des états supérieurs ou des mondes spirituels, que l'ésotérisme est essentiellement autre chose que la religion et non pas la partie intérieure d'une religion. Ainsi on doit dire ésotérisme islamique ou ésotérisme chrétien et non pas Islamisme ésotérique ou Christianisme ésotérique. Les écrits de Swedenborg ne sont pas initiatiques mais mystiques.

 

 

Le chapitre quatre, des conditions de l'initiation, décrit les trois conditions qui se présentent en mode successif : potentialité, virtualité et actualité.

1) La qualification (materia prima) : aptitude ou disposition naturelle qui fait l'initiable ;

2) La transmission (illumination - fiat lux) : rattachement à une organisation traditionnelle régulière, initium signifie entrée ou commencement ; c'est une seconde naissance, la transmission d'une influence spirituelle, des états à réaliser intérieurement, l’enseignement de méthodes préparatoires à l'obtention de ces états

3) Le travail intérieur (de réalisation - labor) : fera passer l'être, graduellement, d'échelon en échelon, à travers les différents degrés de la hiérarchie initiatique, pour le conduire au but final de la Délivrance ou de l'Identité Suprême.

Elohim, nombre septénaire qui leur est attribué en rapport avec la constitution des organisations initiatiques qui doit être effectivement une image de l'ordre cosmique lui-même (7 degrés). L’Initiation Traditionnelle - n° 3 de 2018 4

 

 

Le chapitre cinq, de la régularité initiatique, évoque la seconde naissance ou régénération, le rattachement réel et effectif - on ne peut transmettre que ce que l'on possède soi-même – à une organisation dépositaire d'une influence spirituelle. A défaut de filiation régulière, la transmission de l'influence spirituelle est impossible et inexistante. En occident, seules deux organisations, qui n'en furent qu'une primitivement, si déchues qu'elles soient, peuvent revendiquer une origine traditionnelle authentique et une transmission initiatique réelle : le Compagnonnage et la Maçonnerie du fait de la présence d'un élément non-humain.

 

Le chapitre six, synthèse et syncrétisme, distingue le syncrétisme, profane avec des exemples comme l’occultisme et le théosophisme de Blavatsky et la synthèse, sacrée.

 

 

Le chapitre sept, contre le mélange des formes traditionnelles, distingue les sans caste (avarna) : athées, inférieurs de ceux qui sont au-delà des castes (ativarna) : supérieurs et rares aujourd'hui, alors que leur cas était normal pour les hommes de l'époque primordiale.

 

 

Le chapitre huit, de la transmission initiatique, nous apprend que l'initiation consiste en la transmission d'une influence spirituelle. On peut diviser les organisations traditionnelles en exotériques, ouvertes à tous, et ésotériques, réservés à une élite qui possède une qualification particulière.

 

 

Le chapitre neuf, tradition et transmission, évoque la Qabbalah : transmission (de la tradition initiatique et ésotérique), la transmission verticale (intemporelle du supra humain à l’humain), la transmission horizontale (temporelle, succession chronologique, histoire humaine).

 

 

Le chapitre dix, des centres initiatiques, introduit le concept d’adeptes : êtres ayant réalisé effectivement la plénitude de l'initiation. Adeptes ne signifie pas adhérent (langage courant, changement de sens). Il existe une double hiérarchie dans certaines organisations traditionnelles : hiérarchie visible et hiérarchie invisible (Rose-Croix et Supérieurs Inconnus). Les véritables centres spirituels représentent la Volonté divine en ce monde. L’Initiation Traditionnelle - n° 3 de 2018 5

 

 

Le chapitre onze, organisations initiatiques et sectes religieuses, parle par exemple des Albigeois (non ésotériques) mais les distingue des Fidèles d'Amour de Dante (ésotériques).

 

 

Le chapitre douze, organisations initiatiques et sociétés secrètes, définit ce qu’est une organisation initiatique : rites et symboles et enseignement qui les explique, transmis oralement (l’organisation en société est inutile). Les Illuminés de Bavière restent une oeuvre artificielle de quelques individus. Les Carbonari donnent une initiation de métier apparentée comme telle à la Maçonnerie ou au Compagnonnage. La Tradition extrême-orientale est présentée : confucianisme (exotérique), taoïsme (ésotérisme).

 

 

Le chapitre treize, du secret initiatique, aborde les sciences et arts traditionnels qui ne sont pas le secret initiatique mais ne peuvent être compris en dehors de l'Initiation. Les mots de passe, etc. ne sont pas le secret initiatique.

 

 

Le chapitre quatorze, des qualifications initiatiques, indique qu’elles sont exclusivement du domaine de l'individualité (être) et pas de la personnalité. L'initiation est réservée à l'élite, la qualification essentielle est une question d’horizon intellectuel plus ou moins étendu, mais le psychisme ou le corps peuvent parfois l’empêcher. Les empêchements à l'initiation dans la maçonnerie sont les mêmes que ceux à l'ordination dans l'église catholique, ils reprennent la règle de la lettre B (B comme bancal, bâtard, bègue, bigle, boiteux, borgne, bossu, bougre).

 

Les autres chapitres de l’ouvrage, qui en compte quarante-huit, seront abordés ultérieurement.

Bruno Le Chaux,

rédacteur en chef adjoint.

LA REVUE L'INITIATION TRADITIONNELLE
ACTUALITÉS OBJECTIF GARD
LE 7H50 de Jacques Molénat : « Nîmes est une ville maçonnique »

Dans son nouveau livre Voyage indiscret chez les Francs-Maçons du Midi(*), l’ex-journaliste de l’Express publie ses enquêtes sur la franc-maçonnerie.

Objectif Gard : Vous publiez un livre « Voyage indiscret chez les francs-maçons du Midi. » Avant tout, qu’est-ce réellement la franc-maçonnerie ? 

Jacques Molénat : C’est un ordre initiatique. On n'entre pas comme ça dans la franc-maçonnerie (…) Ce sont des « frères », des « sœurs » qui entretiennent des liens intimes, de solidarité et de proximité. À l’intérieur des loges, ils réfléchissent à des thèmes : il y en a exclusivement de spiritualité, de symbolismes. D’autres se concentrent sur le fonctionnement social. Le but étant de s’améliorer soi-même et, ce faisant, d’améliorer l’humanité… Longtemps qualifiée de secrète, on peut dire aujourd’hui que la franc-maçonnerie est discrète. 

Les têtes d’affiche sont rarement francs-maçons. À Montpellier, George Frêche ne l’était pas, mais il s’entourait de francs-maçons. C’est un peu pareil à Nîmes (les adjoints Richard Tibérino, Daniel-Jean Valade…) : les responsables politiques en première ligne n’ont pas besoin de l’être. Et peut-être même que ça les embarrasserait plus que ça ne les arrangerait. Ils seraient toujours soupçonnés d’agir dans l’intérêt de la loge, de leurs frères, plutôt que pour celui de l’intérêt général. Même Philippe Saurel a pris ses distances une fois élu. 

Selon vous à Nîmes, il y a deux grandes loges : le Grand Orient et la Grande Loge nationale. Vous donnez le nom de certains politiques comme l'ex-président du Département, Jean Denat, membre du Grand Orient. Comment avez-vous réussi à le savoir ? 

En général, ces gens-là ne le cachent pas. C’est difficile à dissimuler lorsque l’on est un homme public. L’entourage le sait, les collègues le savent, les adversaires aussi.

Qu'en est-il de la députée ex-PS aujourd'hui Macroniste, Françoise Dumas ? 

Elle est au Droit humain, une obédience mixte. À Nîmes, la loge phare du Grand Orient Echo 1 est restée exclusivement masculine. Malgré ce que dit le Grand Orient, les frères nîmois refusent obstinément d’admettre les femmes. Un bastion machiste… 

En faisant ce livre, qu’avez-vous voulu montrer ? 

J’ai voulu montrer une réalité à l’écart des préjugés et des fantasmes. J’ai voulu une approche humaine. Il y a beaucoup de portraits, environ une cinquantaine. Ils montrent une réalité et humanité très diverse. J’ai aussi voulu parler de différentes affaires, des réseaux, montrer comment ça fonctionne. C’est un livre enquête pas de démonstration. 

Avez-vous subi des pressions ?

Non, aucune. C’est d'ailleurs cela la qualité des francs-maçons. Ils peuvent être irrités, agacés, furieux que l’on ait découvert des choses qu’ils voulaient tenir secrètes, mais le fanatisme n’est pas dans leur ADN. Ils restent des gens ouverts à l’autre. 

Propos recueillis par Coralie Mollaret

coralie.mollaret@objectifgard.com

 

Je n'ai pas lu ce livre de cet ex journaliste de l'Express, et cet article ne me donne vraiment pas envie de le faire. Il semble construit de lieux communs, parfumé avec des faux secrets, un soupçon de scandale, la théorie du complot EN MARCHE  Cela ressemble à un marronnier éculé !

L'auteur semble être un habitué des grands sujets de société, une autre de ses oeuvres à ne pas manquer a le titre évocateur de " Notables, Trublions et Filous."

JF.

 

 

Voir les commentaires

Publié le par Blog-notes des Meuniers de la Tiretaine

Cet article est reposté depuis Le Blog du Rite Français.

Voir les commentaires

Publié le par jean françois
JE SUIS UN EUDÉMONISTE

JE SUIS UN EUDÉMONISTE

 

 

L’eudémonisme est une doctrine qui fait du bonheur le but de la vie humaine, comme une finalité naturelle, elle est le contraire de l’hédonisme qui est la recherche du plaisir, de tous les plaisirs, l’eudémonisme est désir, désir de bonheur, le niveau est beaucoup plus élevé inatteignable même, mais être sur le chemin est déjà un bonheur. 

Les stoïciens, puis Spinoza était aussi en quête de ce bonheur, preuve que cette recherche peut être raisonnable même quand on a la certitude de ne jamais l’atteindre.

 

La quête de l’inaccessible n’est-elle pas le but de l’Art Royal, les francs-maçons n’ont de cesse de répéter dans leurs loges « Que la joie soit dans les cœurs. »Cette joie faite d’autant de pierres assemblées chaque jour, pour pouvoir construire un temple et le dédicacer au bonheur de l’humanité. La joie est modeste, humble au regard du bonheur, mais tant de joies ouvrent la porte du cœur au bonheur.

 

Le désir de cette béatitude de cet eudémonisme, n’est donc pas la recherche de plaisirs fugaces, qui sont précurseurs d’autant de souffrances, comme une roue dont nous sommes incapables d’arrêter la course folle. La recherche des plaisirs comme philosophie de vie ne peut amener que des déceptions.

 

A contrario être passionné, être plein de désir, du désir de donner un sens à sa vie, d’en avoir l’intention et la ferme volonté, génère l’amour du bien, c’est sortir de la périphérie de la roue folle, pour parcourir un rayon de lumière pour atteindre le centre, entre l’équerre et le compas là où le maître dominant ses passions, peut envisager la lente ascension après avoir pris conscience de la force de son être intérieur.

Cette marche du maître enjambant le cadavre de ses certitudes, le mène vers le désir du bien pour lui et pour les autres.

Marc Halévy, scientifique, philosophe et franc-maçon, propose de changer le mot Verbe dans le prologue de Jean ce qui donnerait : « Au commencement était le Désir, et le Désir était en Dieu et le Désir était Dieu. »

 

Le franc-maçon n’est pas un moralisateur austère, la joie et le bonheur règne dans les loges, les frères en accédant à la connaissance de leur être intérieur sont remplis de joie, de cette joie, qui leur donne le désir d’être, de faire le bien, le désir est un moteur, un levier pour leur vie, la vie véritable celle de l’âme.

 

Notre désir n’est donc pas au service de nos plaisirs passagers, ou peut-être seulement au service de ces petits plaisirs partagés avec d’autres sans lesquels ils seraient sans saveur.

 

Notre désir est bien notre intention, notre volonté d’élévation vers au-delà de nous-mêmes, au-dessus de notre être matériel, c’est notre désir de connaître les plus hautes sphères de la spiritualité, cette spiritualité qui ne rejette pas les passions, mais les maîtrisent et les apaisent.

 

Comme le chante Laurent Voulzy « Mon premier c’est désir… » Le deuxième est plaisir et il est suivi de souffrir.

 

JF.

Désir désir

Laurent Voulzy

Mais toutes les chansons
Racontent la même histoire
Il y a toujours un garçon
Et une fille au désespoir
Elle l'appelle
Et il l'entend pas
Il voit qu'elle
Mais elle ne le voit pas

On en a fait des films
Et des tragédies divines
De cette situation
Des rocks et du spleen
Mélodie qu'on entend partout
Oh I need you baby
I need you baby
Baby yes I do {2x}

C'est toujours "toujours" qui rime avec ouh ouh
Cette chose-là il faut que tu devines
Mon premier c'est désir
Mon deuxième du plaisir
Mon troisième c'est souffrir ouh ouh
Et mon tout fait des souvenirs

Elle s'en colle des peintures
Du crayon sur la figure
Il se met des petites boucles d'oreille
Pour se donner des allures
On veut plaire
On veut des rendez-vous
Puis un jour c'est la guerre
Ce jeu là rend fou

Y a…

ACTUALITÉS

VU SUR LE BLOG GADLU-INFO

 

LOI DE 1905 – UN COUP DE GUEULE A FAIRE CIRCULER

 

Dan:.R:. nous faits part de « son coup de gueule » sur le projet de retouche de la Loi de 1905….

SIMPLES REFLEXIONS…
À lire…Ou pas comme d’habitude.

Peut -être me suis-je levé du pied gauche et laïque, qui sait… Mais, Le gouvernement à le projet de retoucher la loi de 1905 relative à la séparation des Églises et de l’État.

Un projet semble en préparation, selon la presse, pour mieux encadrer certaines pratiques religieuses islamistes dérivantes. Et, si on en croit les articles parus ici ou là, le projet est de mettre en place un régime de contrôle et de labellisation, tout en augmentant les sanctions en cas de non-respect.

La loi de 1905 a été conçue à l’époque, dans et pour une société majoritairement catholique, et dans le cadre d’une politique anticléricale dont on n’a pas oublié ni les circonstances ni certaines violences. Plus d’un siècle plus tard, la grande majorité de français, ne souhaite pas toucher à cette Loi, et ils ont surement raison. Les passions sont apaisées et plus exactement, elles ont changé de nature. Enfin, et malgré des divergences assez fortes (l’esprit de compromis dont Briand a fait preuve n’ayant pas suffi à faire taire les craintes et les protestations des catholiques, ayant même divisé une partie de la gauche radicale.

La loi fut votée le 3 juillet 1905 par 341 voix contre 233 à la Chambre, et le 6 décembre 1905 par 181 voix pour contre 102 au Sénat. Elle est promulguée le 9 décembre 1905 (publiée au Journal officiel le 11 décembre 1905) et entre en vigueur le 1 er janvier 1906. Elle met donc fin à la notion de « culte reconnu » et fait des Églises des associations de droit privé. Cela en dépit d’une situation très tendue avec l’Église, et parce qu’elle s’adressait à des catholiques qui étaient avant tout des Français et, comme tels, respectueux de la loi civile, à l’époque, même nuancé, quoi qu’il en ait coûté. Alors aujourd’hui… ?

1. Peut-on sérieusement envisager que tous les musulmans réagissent de la même manière ?

Alors que leur culture ne distingue pas la loi civile de la loi religieuse ? C’est peu probable, même si certains y sont sans doute prêts. Ce ne sont pas, en effet, les mesures envisagées qui changeront grand-chose aux deux questions essentielles liées à la présence des mosquées sur le territoire national ou le financement par des puissances étrangères de certains prêches islamistes orientés. Inutile d’entrer dans le détail des propositions envisagées, car techniques, vous en entendrez parler.
Réfléchissons seulement, sur deux d’entre elles…

2. La première est la labellisation.

Derrière ce gros mot se cache une forme de « reconnaissance » par l’État, de ce qu’une association a ou pas, un caractère religieux. Une sorte de brevet de bonne conduite, en quelque sorte… On voit tout de suite ce que cela signifie : l’État, qui proclame sa neutralité religieuse, décidera de ce qui relèvera d’une religion ou non…l Curieux vous ne trouvez pas ? Ce qui relève d’une évidence avec le catholicisme, structuré, hiérarchisé et fidèle à l’autorité spirituelle du pape n’est pas de fait et identiquement transposable à d’autres croyances. Qui peut dire quelle pratique du protestantisme de façon certaine relève d’une religion ou d’une secte ? (Ex : Les témoins de Jéhovah) Je ne pense pas que ce soit à l’État… Ce qui semble impossible à l’instar d’une spiritualité chrétienne est impossible à l’égard de l’islam. La labellisation est un gadget qui pourrait servir contre, et non pour, ce que recherchait l’esprit de la Loi de 1905. Mais, mais, mais qu’est-ce que l’État aujourd’hui va aller faire dans cette galère ?

3. La seconde est le contrôle du financement.

En clair, toute association religieuse recevant plus de 10.000 euros/an d’une personne physique ou morale, ou d’un État, devra en faire la déclaration, sous peine d’amende d’un quart de la somme dissimulée, soit en l’occurrence dans cet exemple 2500 € !!! …On imagine aisément que les mosquées financées par l’Arabie saoudite ou d’autres puissances financières par stratégie, s’affranchiront de cette mesure compte tenu de leurs moyens financiers sans aucun problème… Il suffira de créer un réseau de fidèles, par lesquels les sommes, préalablement réparties en petites sommes ou paquets, reviendront ensuite subversivement à l’association…Mais le plus essentiel, est à mon sens que : rien de cela n’est de nature à régler le problème de certains prêches islamistes et des dangers que nous connaissons.

4. Reste un petit détail : l’État pourrait intervenir dans le financement de certains lieux de culte. Comment ? … Par des subventions destinées à améliorer les performances énergétiques … ! Vous avez bien lu…

Et comme ce ne sont pas les vieilles et épaisses églises voûtées de pierre qui seront doublées de laine de verre, on comprend bien à qui ces subventions peuvent aller, assorties, vous vous en doutez, d’un « contrôle strict » et d’une « comptabilité transparente », incluant on peut l’imaginer des structures de contrôles émanant de l’État…
.
Voici le résultat de la politique des accommodements raisonnables, ou de la politique du « vouloir plaire à tous » au lieu de les respecter ce tout, qu’un certain Emmanuel appelle, ce fameux « en même temps ».

Deux ou trois mesurettes destinées à rassurer l’électeur qui s’inquiète de ces rassemblements d’hommes en qamis dans des mosquées, et une discrète mesure financière pour une fois encore, acheter une virtuelle et provisoire paix sociale. Nous savions que notre Président n’était pas la réincarnation du roi. Il n’est, je crois en toute objectivité, pas Bonaparte non plus.

Ce gouvernement en jouant à l’apprenti laborantin inconséquent risque de raviver des oppositions frontales qui dans le contexte actuel vont en rajouter et bouleverser un peu plus ce monde craintif car déjà numérisé, insécurisant, avec des masses de population déboussolées, face à ce futur, et qui n’avait pas besoin de cela. Mais, mais, mais qu’est-ce que l’État aujourd’hui va aller faire dans cette galère ?

Les FM, je l’espère si cela se confirmait, seront comme par le passé, mobilisés pour défendre cet Espace de liberté qu’est la Loi de 1905, et qui porte courageusement cette liberté absolue de conscience, essentielle, qui donne à tous le respect et le choix, de croire ou de ne pas croire, en garantissant pour tous la séparation des églises et de l’état et au final…le respect et la paix…

Malheureusement des « petits politiques » désœuvrés usant de leurs prérogatives, munis de jumelles grossissantes à vision à court terme, mais grossissant les électeurs en poursuivant leur propre et égoïste gloire éphémère démunis d’utopies humanistes et voulant pour leur propre compte égoïstement réviser cette loi protectrice… Ce jugement n’appartient qu’a moi. Peut-être n’ai-je pas tout compris…Qui sait ? Ou est cette hauteur de vue, cette vision holistique indispensable pour guider et faire grandir une nation ? Que sont devenus ces anciens gouvernants, qui ont œuvré à donner du sens aux actions, en agrégeant au lieu de cliver, en ayant toujours en tête le bien commun. Ou… ?

J’espère que la FM se lèvera toute entière, pour s’y opposer si nécessaire, car il est vrai que certaines fois pour éviter la guerre dans cette République comme ailleurs, il faut savoir la préparer.

Désolé de coup de gueule mais ça fait du bien.

Au lieu de dire « Circulez, il n’y a rien à voir…
J’ai envie de vous dire…Faites circuler, y a tout à voir !

Dan:.R:.

Voir les commentaires

Publié le par jean françois
Absence

Absence

EN FORME D’EXCUSE.

 

 

Chaque franc-maçon, a promis d’être assidu aux travaux de sa loge, il en est membre à part entière pas occasionnellement, il sait que l’initiation est longue, que nul ne peut s’initier sans le concours de ses frères, c’est dans sa loge que lui seront transmis les secrets, les valeurs que chaque jour il devra pratiquer en dehors de sa loge, quand il aura franchi les portes du temple.

 

C’est donc un devoir de participer aux tenues régulières, cela fait partie de l’ascèse maçonnique, qui permet de devenir initié. L’initiation est commencement, évolution, métamorphose lente, il faut obtenir par le travail, la liberté de passer d’un état à l’autre, de l’avoir des apparences à la réalité de l’être intérieur. Cette mutation n’est possible que dans le creuset de la loge, avec l’aide de ses frères. Nos rituels sont assez précis sur l’assiduité et le travail en loge « malheur à ceux qui acceptent des tâches en sachant qu’ils ne pourront les assumer. »

Lors des cérémonies initiatiques à chacun, il est demandé un engagement solennel devant les frères, mais surtout vis-à-vis de lui-même, malheur à ceux qui ne respectent pas leur serment.

 

Bien sûr il est des circonstances ou l’absence se justifie, mais c’est toujours une souffrance pour les frères présents de constater une absence, la colonne en est ébranlée, fragilisée, tout comme la chaîne quand il manque un maillon.

 

Dans l’ancien temps on ne pouvait être absent qu’en justifiant un éloignement dans l’espace de son chantier, ou la nécessité impérieuse de travailler sur un autre chantier, souvent pour y être le représentant de sa loge. Le frère juste et fidèle aura donc toujours à cœur de présenter à son Vénérable Maître sa demande d’excuse, sous la forme écrite en justifiant son absence, il y joindra son obole.Seul le Vénérable appréciera si la demande d’excuse peut être recevable. 

Les règlements généraux de certaines obédiences prévoient de différer les progressions initiatiques des frères trop souvent absents, cela est juste car ils n’auront pas reçu les clés nécessaires à leur progression initiatique.

 

Notre frère poète nous propose une demande d’excuse en ce début de semaine, puisse-t-elle inspirer les vôtres, quand vous serez éloigné de vos frères.

 

JF.

EN FORME D’EXCUSE.

 

 

Planche d’excuse 

 

De profanes raisons, me tiennent éloigné

De vos travaux ce soir ; j’en suis bien attristé

Mais ne puis renoncer à ces obligations.

 

Je souhaite que la tenue soit intense et parfaite

Que les récipiendaires par cette initiation

Soient touchés au tréfonds de leur prochaine foi ;

 

Qu’ils encrent à tout jamais ces instants, cette fête

Dans leur mémoire émue, car la première fois

Est empreinte toujours d’une telle intensité

Qu’elle devient le socle, la référence première

De nos quêtes sacrées ; l’abondance de lumière

Au sein de l’édifice, de ce Temple sacré 

Agit comme un marqueur, toute la vie durant.

 

Mais vous leur direz bien comme à chaque réception

L’émotion de leurs frères de leur nouvelle famille

Qui n’exclut aucun membre, aucun de ses enfants

Vous leur direz ces mots avec cette conviction

Que chaque nouveau maillon, à l’heure ou tout vacille

Nous rapproche du faîte de nos temples d’éveil

Du terme de nos quêtes où les yeux s’émerveillent.

 

Voici donc mon obole, faites en bon usage

Vous me pardonnerez cette trop longue page

Pour dire mes regrets d’être éloigné de vous

Dire toujours, dire encore ce que d’autres ont dit

Avec plus de panache avec moins d’interdits

Car j’ai l’âge de raison où l’on se tord le cou

Pour décrypter encore des symboles le sens.

 

Bon ça y est cette fois c’est la bonne j’ai dit !

 

Philippe Jouvert

 

Avec l’aimable autorisation de l’auteur.

ACTUALITÉS

Les deux Loges de la Grande Loge de France à Lorient organisent une conférence publique. La Loge la Solidarité Bretonne crée en 1905 à l'origine à Auray est une des plus anciennes Loges de la Grande Loge de France en Bretagne, elle témoigne de la vivacité de la Franc-Maçonnerie en Bretagne sud. L'Union Juste et Parfaite est sa fille.

JF

Conférence de la Grande Loge de  France à Lorient 56100

 

 

                Le jeudi 6 décembre 2018

     

        Le lieu : Salle AGORA-COURBET

        8, rue Amiral Courbet

           Lorient 56100

                      L’heure : 18h 30

            Entrée gratuite 

 

                 Charles-Bernard Jameux

 Écrivain, Poète, Franc-Maçon de la Grande Loge de France,   Ancien Grand-Chancelier de la Grande Loge de France

 

                               Présentera :

     « La Franc-Maçonnerie au XXIème Siècle. »

    Humanisme, Initiation, Spiritualité

 

       Contacts :secretaire@ujp.fr

                secretaire@solidaritebretonne.fr

Charles-Bernard Jameux

Charles-Bernard Jameux

 

 

 

A PROPOS DE CHARLES – BERNARD JAMEUX

 

Charles-Bernard Jameux fut l'élève de Jean Mitry et de Léopold Schlosberg à l'I.D.H.E.C. (actuellement la FEMIS) et a participé aux activités collectives du surréalisme de 1964 à 1969.

Il fut rédacteur en chef de Points de Vue Iniatiques de 1989 à 2001 et Grand Chancelier de la GLdF de 1998 à 2001. Il est directeur de la collection "Pierre Vivante" aux Editions Dervy-Trédaniel.

 Il est aussi auteur des ouvrages

"MURNAU", Editions Universitaires, 1965 (Réédité aux éditions du Cerf-Corlet, 2006)

"Le surréalisme" Collaboration à l'ouvrage collectif. Entretiens du colloque de Cérisy-la-Salle, Editions Mouton, 1968

"Le vaisseau de feu" Chez l'auteur, 1980

"Souvenirs de la maison des vivants" (A.G. Editions, 2008)

"Lieux communs, poèmes" (Editions du Nouvel Athanor, 2011).

"Le livre de la franc-maçonnerie" (Collaboration à l'ouvrage collectif.A paraître chez Bouquins, Editions Robert Laffont).

Source : BAGLIS VIDEO

EN FORME D’EXCUSE.

 

 

NOTE ÉDITEUR

Connu pour ses travaux sur l'origine de la franc-maçonnerie spéculative dans l'ancien « art de la mémoire », Charles B. Jameux revient tout d'abord sur les étapes de sa recherche : une jeunesse troublée par une généalogie familiale délibérément opaque, une adolescence marquée par l'adhésion au mouvement surréaliste d'André Breton, une découverte à 34 ans de la franc-maçonnerie. Cette dernière apportera bientôt à l'auteur, dont l'interrogation majeure est la relation de l'homme au temps, une réponse éclairante : la voie du franc-maçon, désormais orientée vers la mise en oeuvre du vrai, du bien et du beau, repose principalement sur la dimension d'universel et d'intemporel en germe dans chaque individu. Mais cette quête, pour ne pas rester lettre morte, dépend du recours à la méthode propre à la franc-maçonnerie, le symbolisme. Cet examen conduit donc Charles B. Jameux à retracer l'histoire de l'apparition des symboles maçonniques. Écartant clairement toute filiation historique directe depuis l'Antiquité, l'auteur rattache le symbolisme maçonnique à l'ésotérisme traditionnel, mais en le distinguant bien, preuves datées à l'appui, de la première apparition documentée connue d'un symbole purement spéculatif, le temple de Salomon. Celui-ci apparaît en 1637 en Écosse, mentionné dans le « Mot du maçon », dans le milieu calviniste presbytérien. Le mystère des origines culturelles et historiques de la maçonnerie moderne se dissipe ainsi peu à peu.

EN FORME D’EXCUSE.

Voir les commentaires

Publié le par jean françois
OÙ EST LA PROVIDENCE DE L’ÉGALITÉ ?

OÙ EST LA PROVIDENCE DE L’ÉGALITÉ ?

 

 

La providence de l’égalité portée par le grand architecte de l’univers a-t-elle disparu avec la révolution de 1789, a-t-elle été transférée à l’homme et qu’en a-t-il fait ?

 

Les droits et privilèges dus à la naissance ont été remplacés par ceux du mérite individuel, l’égalité des chances a-t-elle été véritablement installée, cette égalité n’est-elle pas une restriction à notre liberté ?

 

Autant de questions qui plus de deux siècles après la révolution prennent acuité dans notre société, dans un monde où paraît-il les inégalités sont de plus en plus grandes, tout dépend où l’on place le curseur qui sert de repère à notre jugement.

 

La question de l’égalité occupe la sphère politique. Ces jours-ci le problème des taxes sur le carburant a un air de Gabelle de l’ancien monde. Ce nouveau sel indispensable à la vie, à l’accomplissement du travail, faute de substitut renforce le sentiment d’inégalité. Le nouveau monde n’est pas toujours différent de l’ancien.

 

Pourquoi le franc-maçon s’intéresse-t-il à l’égalité ? Parce qu’il est avant tout un homme dans la société, ni plus ni moins qu’un autre, mais surtout parce que sa recherche initiatique l’oblige à la pratique des vertus et que dans les loges chaque la devise républicaine résonne comme un rappel aux premiers devoirs hérités du siècle des lumières. Ainsi la Liberté, l’Égalité, la Fraternitéest consubstantielle à la recherche de la Vérité. Pour ma part je l’ai déjà dit à l’Égalité je préférerais l’Équité, sans doute par crainte de l’égalitarisme, réducteur pour moi de l’égalité.

 

Au XVIIIème siècle sonnait aussi la fin d’un ancien monde, le frère Lafayette était une figure de cette transition, c’est sans doute dans cet esprit d’harmonie qu’il recommanda de conserver la couleur blanche dans notre drapeau républicain, alliance de l’ancien et du nouveau monde.

Dans la déclaration des droits de l’homme et du citoyen il est gravé « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. » et « les distinctions sociales ne peuvent êtres fondées que sur l’utilité commune. »

 

Alexis de Tocqueville dans un élan humaniste affirmait avec fierté, que l’égalité prenait selon lui une place de plus en plus importante dans le cœur de l’homme.

Tout devenait possible pour tout le monde !

Qu’en est-il aujourd’hui, certains pensent que la pratique inconditionnelle de l’égalité, s’est dégradée en égalitarisme, réduisant la liberté.

D’autres que l’égalité est belle sur la façade de nos bâtiments publics, mais moins dans les faits, que notre société, fracture, clive de plus en plus et redevient inégalitaire, les petits marquis ont changé de territoire ils ne sont plus dans leurs châteaux, mais souvent dans des organisations diverses et variées où ils s’auto octroient des privilèges dignes de l’ancien monde.

 

Le philosophe Patrick Savidan professeur d’éthique et de philosophie politique, dans le Dictionnaire des Inégalités et de la Justice Sociale qu’il dirige, paru au P U F, donne une explication aux fractures de l’égalité, dues à deux visions politiques différentes : celle des néolibéraux et celle des socio démocrates.

 

En résumé les néolibéraux font une confiance totale à l’homme libre et responsable, constructeur de l’égalité. L’état ne devant intervenir que pour fournir un cadre à cette liberté en supprimant toutes les discriminations et pas plus.

Les socio démocrates eux pensent que la liberté et la responsabilité ne sont pas des acquis, ne sont pas innés, qu’ils se construisent, l’état doit donc fournir des services publics de qualité et gratuits pour tous. C’est sur ce socle indispensable que peut se construire l’égalité, c’est l’égalité des chances qui fait l’égalité en général.

L’homme seul peut-il tout ? La collectivité peut-elle suppléer à toutes les carences individuelles, doit-elle prendre en charge même ceux qui ne font pas d’efforts pour se construire ou s’insérer, ceux, qui n’en n’ont pas la volonté ?

 

Patrick Savidan formule ces questions ainsi : « l’égalité des chances suffit-elle à établir la justice sociale ? »ou encore « les inégalités de conditions doivent-elles êtres combattues pour elles-mêmes ?»

 

Il constate par ailleurs : « que les états providences capitalistes ont laissé substituer des niveaux d’inégalités inacceptables en conséquence des oligarchies se sont formées aggravant les inégalités. »

 

Les valeurs, de justice, de gloire au travail, de force, de sagesse, un centre d’union où toutes les femmes et les hommes de bonne volonté peuvent se retrouver, dans une harmonie universelle, c’est ce que propose la franc-maçonnerie. Elle reconnaît que l’homme doit se connaître et se construire individuellement, mais « en même temps »qu’il ne pourra pas le faire sans l’aide de ses frères, sans leur appui fraternel. La franc-maçonnerie est un lieu de conciliation des contraires.

Elle ne juge pas, elle respecte les différences, elle reconnaît l’existence des plus faibles d’entre nous, des accidentés de la vie, à ceux-là elle tend une main fraternelle, grâce à l’incontournable solidarité qui doit être pratiquée pas tous.

 

Il faut donc ajouter à notre devise républicaine de Liberté, Égalité (Équité), Fraternité,la Solidarité,levier de l’Égalité.

 

JF.

 

A LIRE : Dictionnaire des Inégalités et de la justice Sociale sous la direction de Patrick Savidan PUF.

OÙ EST LA PROVIDENCE DE L’ÉGALITÉ ?

Voir les commentaires

Publié le par jean françois
LES 5 POINTS DE LA SOLIDARITÉ FRATERNELLE

LES 5 POINTS DE LA SOLIDARITÉ FRATERNELLE

 

 

Le franc-maçon a fait le serment d’aider ses frères, de les secourir. Là où certains profanes ne voient que l’expression d’un corporatisme ou un réseau d’influence, le franc-maçon qui a fait alliance avec tous les hommes de bonne volonté, fait simplement son devoir il suit la recommandation du plus humble de tous, celui qui a donné sa vie et nous exhorte de nous aimer les uns les autres.

 

Il ne s’agit pas que de fournir une aide matérielle et ensuite de détourner le regard, mais d’avoir du respect, de la compassion, de la bienveillance pour tous ceux qui sont dans la détresse. Cela passe par des mots, des paroles des signes, des gestes de solidarité et d’amour fraternel.

 

Les frères ont appris ces gestes. Main contre mainils font ce qui est en leur pouvoir pour relever celui qui est à terre.

 

Pied contre pied, ils restent ensemble sur le chemin, ils ne laissent personne sur le bas côté de la route, ils marchent dans la même direction pour faire régner la paix.

 

Genou contre genou, humblement ils se pencheront vers leurs frères pour les secourir, pour travailler ensemble à la construction d’un monde meilleur.

 

Poitrine contre poitrine,cœur contre cœur ils seront en communion avec leurs frères, leur cœur sera unique.

Enfin, ils soutiendront leurs frères avec leur main gauche, la main du cœur, posée sur l’épaule droitede leur frère pour leur donner avec force l’accolade fraternelle.

 

C’est dans cette position que se communiquent les secrets de la vie et le plus grand de tous celui qui dépasse tous les autres, celui de l’amour fraternel, celui du forgeron qui transforme la matière en feu spirituel.

Ainsi l’homme juste aide en toutes circonstances ses frères dans l’affliction, il les relève avec l’aide d’autres frères pour les placer dans la chaîne d’union, plus radieux que jamais.

Il sait que rien ne meurt sous la branche d’acacia tout est vivant.

 

JF. 

ACTUALITÉS MAÇONNIQUES ET AUTRES
LES 5 POINTS DE LA SOLIDARITÉ FRATERNELLE

VU SUR GADLU-INFO

 

Je vous recommande ce site particulièrement documenté et complet pour tous ceux qui veulent êtres informés des actualités maçonniques, on y trouve également les articles de fonds sur la Franc-Maçonnerie.

JF.

Sois comme l’eau courante pour la générosité et l’assistance

Sois comme le soleil pour l’affection et la miséricorde.
 

Sois comme la nuit pour la couverture des défauts d’autrui.

Sois comme la mort pour la colère et la nervosité.

Sois comme la terre pour la modestie et l’humilité.

Sois comme la mer pour la tolérance.

Ou bien parais tel que tu es, ou bien sois tel que tu parais.

Mevlana Djallal El Din Rûmi

LES 5 POINTS DE LA SOLIDARITÉ FRATERNELLE

 

BLOG LA LUMIÈRE DE L’EXPRESS

 

Pétain: le GODF s’indigne contre Macron

 

En réaction aux déclarations d’Emmanuel MACRON sur Philippe Pétain, le GODF a publié un communiqué sobre mais sévère.

«Le Président de la République souhaite associer dans un même hommage les huit maréchaux vainqueurs de la bataille de Verdun.
Dans cet hommage figure Philippe Pétain, pourtant déchu de son rang dans les forces armées, condamné à la peine de mort pour intelligence avec l’ennemi et haute trahison, et frappé d’indignité nationale.
Le Grand Orient de France s’indigne qu’un tel hommage puisse être rendu par la Nation à Philippe Pétain, qui fut un ennemi ouvertement déclaré de la République, qui a trahi et déshonoré notre pays.
La parenthèse scélérate et collaboratrice de Vichy reste une tache indélébile de notre Histoire qui rend inacceptable tout hommage à son chef, quel qu’en soit le prétexte.»

LES 5 POINTS DE LA SOLIDARITÉ FRATERNELLE

«Nous ne pouvions pas laisser passer ça, les limites ont été franchies, m’explique le Grand Maître du GODF Jean-Philippe Hubsch. Il ne nous a pas échappé que L’Elysée tente de corriger l’effet désastreux de cette déclaration, mais ce n’est pas une marche arrière réelle, car le président de la République n’a pas retiré ses propos.»

 

Il a été renoncé depuis à cet hommage.

JF.

LES 5 POINTS DE LA SOLIDARITÉ FRATERNELLE
LES 5 POINTS DE LA SOLIDARITÉ FRATERNELLE
LES 5 POINTS DE LA SOLIDARITÉ FRATERNELLE
LES 5 POINTS DE LA SOLIDARITÉ FRATERNELLE

 

SUR LE BLOG LA VOÛTE ÉTOILÉE UNE PETITION POUR LA DÉFENSE DE LA LAÏCITÉ

La remise en cause de la loi de 1905, désormais voulue par le Président de la République, est un projet grave, inacceptable.

Les francs-maçons sont viscéralement attachés à la liberté absolue de conscience et à sa garantie par une loi de la République, la loi de Séparation des Eglises et de l'Etat. 

Il ne sont pas les seuls. Les citoyens laïques, membres des associations qui font vivre la laïcité par leurs engagements respectifs, sont directement concernés par ce projet présidentiel. 

Il leur appartient de créer les conditions d'une mobilisation à la hauteur de l'attaque.

Les signataires appellent leurs obédiences respectives à se réunir sans délai afin d'élaborer une large riposte commune pour rassembler tous les laïques. 

LES 5 POINTS DE LA SOLIDARITÉ FRATERNELLE
LES 5 POINTS DE LA SOLIDARITÉ FRATERNELLE

Voir les commentaires

Publié le par jean françois
VIGILANCE

VIGILANCE

 

 

La vigilance est nécessaire à la survie pour toutes les espèces animales, pour l’animal social qui vit dans la meute des individus elle le préserve des prédateurs, mais le plus grand prédateur de l’homme n’est-il pas l’homme lui-même ? Ses sens doivent donc êtres en éveil. Etre vigilant porté une attention constante à son soi, comme le préconisait Marc Aurèle dans « Ses pensées pour soi-même.»Se préoccuper de son soi, pour l’améliorer constamment, non par égotisme ou vanité. Ne pas pour autant sombrer dans une sorte de paranoïa, de peur constante propre a tétaniser l’être pour lui enlever toute envie d’aller vers l’autre, donc vers un autre lui-même. C’est l’excès du principe de précaution, la chimère du risque zéro, la négation du courage, transformé en témérité.

 

 

Le stress de notre société, la tyrannie de l’immédiateté, nous plonge dans un état de peur extrémisme de la vigilance. Cela tue l’imagination, le rêve d’un monde meilleur, la seule jouissance des acquis compte, l’autre est rejeté avec ses différences. On contrôle le facies, sans connaître l’essence de l’être, cette vigilance ne s’exerce que sur les apparences.

 

En franc-maçonnerie le profane plongé dans le cabinet de réflexion, peut lire sur les murs sombres de cette caverne le mot « Vigilance », mot destiné à faire résonance en lui. Ce mot lui intime de faire attention, d’être attentif, c’est un conseil pour qu’il évite de prendre les affirmations et les dogmes pour des vérités, sans les avoir soumis à sa conscience en toute liberté.

Le profane dirait il ne faut pas prendre des vessies pour des lanternes.

 

La vigilance du franc-maçon passe d’abord par une attention à lui-même, une attention à ne pas laisser grossir son égotisme, à le maitriser. Son parcours initiatique passe d’abord par un retour à lui-même, pour méditer sur sa nature véritable, sur ce qu’il est en se détachant de ce qu’il a acquis, tant sur le plan matériel qu’intellectuel, ces biens ne sont que des leviers pour l’éveil de son être intérieur. À l’écoute de son moi, de son être intérieur, conscient de son animalité, mais aussi de son humanité il sait que son intellect ne lui suffira pas, il devra être vigilant écouter sa conscience, son cœur, découvrir la porte de son âme. C’est sa vie d’homme neuf, régénéré qui est en jeu.

 

C’est le but de son initiation, de son devenir d’homme mortel, le temps presse, l’attention, la vigilance se doit d’être exercée ici et maintenant comme le disent les bouddhistes, les maîtres zen. L’avenir est éclairé par le passé, mais il se construit au présent, pour ne pas avoir peur de l’avenir.

 

La vigilance du franc-maçon doit donc faire vivre en conscience son être intérieur, armé avec l’humilité de sa truelle qui cimente avec constance la fraternité, les yeux bandés qui permettent le regard intérieur, en main gauche la balance de la justice et en main droite le glaive de la vigilance, rien ne doit s’opposer au perfectionnement de l’homme intérieur. Vigilance.

 

JF.   

 

Que ta vue se perde à contempler le soleil, cela tient à tes yeux, et non à son intense lumière.

Angelus Silesius. Le Pèlerin Chérubinique Livre I , 178

Voir les commentaires

Publié le par jean françois
ÊTRE MAÎTRE

ÊTRE MAÎTRE

 

 

Être maître de ses passions, des passions viles, c’est essayé humblement, mais fermement de les dominer. C’est pourquoi le grade de Maître Maçon n’est qu’un degré, un jardin dont on a ouvert la porte et qu’il faudra cultiver sans cesse, mettre de l’ordre dans le chaos des allées où poussent les plantes carnivores de l’esprit, tailler sans cesse les rosiers pour que les roses soient plus belles chaque jour.

 

Notre poète Philippe Jouvert contributeur fidèle du blog a écrit à propos de l’Exaltation du Maître :

 

Le Maître se coupe le ventre. PLATON enseignait que tout est hiérarchie dans l’être humain ; la tête doit dominer le cœur et celui-ci doit dominer le ventre, symbole de tous les appétits terrestres et de toutes les passions inférieures. Etre sans désir est le grand secret du Maître, qui peut par la puissance de sa volonté, triompher de toutes les faiblesses. Un Maître « devrait »…se dominer entièrement et sans effort car Il est censé avoir triomphé de son égoïsme, et devra, ainsi libéré de ses passions, accomplir ses devoirs et libérer les autres.

 

Le Maître n’est pas un acteur passif, muet sur les colonnes, regardant subrepticement sa montre en attendant impatient, tel le curé de Cucugnan d’Alphonse Daudet (voir les lettres de mon moulin) que la cérémonie finisse pour jouir d’agapes délicieuses…. Se placer à l’ordre de Maître, c’est dire : « Me voici. Je suis prêt à agir ».(1)

Le Maître arrive au terme d’un cycle pour en commencer un autre où ses devoirs surpassent les droits qu’il a acquis par son travail, travail qui n’a de cesse que de s’amplifier pour celui qui veut vivre pleinement son chemin initiatique. Le Maître, s’est relevé plus radieux que jamais, ressuscité diront certains, régénéré, diront d’autres, en tous les cas métamorphosé prêt à accomplir.

 

Dans le psychodrame de la mort initiatique du Maître, la chair a quitté les os, tout s’est désuni, il va falloir réunir ce qui est épars reconstruire un nouveau temple ou la pierre cède la place à l’esprit dont l’ascension spirituelle est sans limite, le Maître est acteur de cette reconstruction personnelle et universelle. Le Maître a un devoir d’exemplarité, de fidélité, de travail, il acceptera tous les offices, même les plus humbles, qu’on lui proposera dans sa Loge, sans faux-fuyants, sans orgueil, sans les solliciter, mais en étant toujours prêt a servir.

Il fera tous les travaux nécessaires au renforcement et à la transmission de l’édifice, sa seule gloire sera dévouée au travail. Son exaltation ira jusqu’à l’esthétisme dans ses œuvres, architecte de l’harmonie.

 

L’initiation confère la parole sacrée au profane, l’apprenti dans le silence de la nuit sous la pâleur de la lune reçoit les bienfaits donnés par les Maîtres, le compagnon éclairé, ébloui par la lumière du soleil succombe sous les coups de son orgueil, la parole est perdue, le Maître grâce à sa mémoire et son sacrifice reconstruit le temple de l’esprit et retrouve la parole perdue, il a atteint l’âge de raison. Telle l’eau est dans la source, telle la rose est sur sa tige bien droite, telle la flamme est dans le feu lumière, l’âme est dans le Maître, elle permet l’ouverture de son cœur par son esprit, le sel le régénère à la vie, l’harmonie est retrouvée.

 

Paul Sérusier écrivait : « L’harmonie est un arrangement de sensations tel que nous le désirons pas autre. Il satisfait à la fois nos sens dont il facilite le fonctionnement, et notre esprit, qui y retrouve la soumission aux lois qui le régissent lui-même.

Il résulte de ces définitions que la beauté est relative à l’individu. Il pourrait exister une beauté absolue, mais elle  ne serait accessible qu’à des êtres parfaits. »(2)

 

C’est pourquoi l’homme juste n’a de cesse de se polir, de travailler à son perfectionnement, conscient qu’il n’atteindra jamais la perfection, mais convaincu que c’est le sens de sa vie. Il faut être sur le chemin de son perfectionnement, pour être Maître.

 

JF.

 

Sources : (1) Planche : L’Exaltation de Philippe Jouvert extrait

                 (2) Livre ABC de la Peinture de Paul Sérusier.

SOURIRE

Voir les commentaires

Publié le par jean françois

Voir les commentaires

Publié le par jean françois
CONSTRUIRE, RECONSTRUIRE

CONSTRUIRE, RECONSTRUIRE

 

Poser la première pierre, puis mettre un instant les outils à terre, se retourner et chercher le secours de ses frères, pour poser la seconde pierre, comme pour écrire un mot, une histoire, son histoire. En ces temps de mémoire où les hommes s’arrêtent pour regarder en arrière, la terre rougie du sang de leurs pères. Ils sont interdits, figés par l’horreur d’une guerre qualifiée de première, de mondiale, de grande comment une guerre peut-elle être grande ?

 

Les hommes cherchent dans les ténèbres de cette nuit, la lumière, la force qui a permis de reconstruire une cité débarrassée de la barbarie. Ils recherchent cette force qui a fait renaître la foi et l’espérance, cette lumière est en eux. Ils ont le devoir faire alliance entre eux pour combattre la folie de cette destruction et ses germes que sont le fanatisme, l’ignorance et l’intolérance.

Regarder un instant en arrière pour comprendre pourquoi le fléau de la balance a penché vers le mal, faire vivre cette mémoire pour pouvoir dire plus jamais ça !  

Le franc-maçon par son passage de l’état de profane à l’état d’initié entre dans la voie du sacré, il place l’esprit au-dessus de la matière. Il commence sa course dans l’univers entier, pose les pierres une à une d’une humanité fraternelle, universelle. Il s’inspire des enseignements transmis par ses frères qui ont tracé le chemin de la vie véritable, celle de l’homme intérieur, la vie de l’esprit. Les outils en main il aborde l’avenir, il sait qu’il pourra dépasser avec humilité sa condition d’homme.

Faire alliance avec tous les hommes de bonne volonté ses frères, pour construire, reconstruire une terre plus belle, rouge d’amour quand le soleil se lève à l’aube, cette planète bleue sur l’horizon.

 

C’est bien avec la mémoire, cet art royal qu’il peut poser les pierres, construire chaque jour sans faiblesse son avenir. Les obus de la haine, de la peur ne sont pas son viatique. Il écoute sa conscience et son cœur en toutes circonstances, pour bâtir cette cité rayonnante de lumière et de vérité. C’est au pied de la colonne Boaz, qu’il trouve la force de se reconstruire.

 

JF.

 

En forme de modeste dédicace à tous les inconnus qui se sont sacrifiés à Verdun et ailleurs, ils avaient des noms, des pays, mais ils étaient d’abord des hommes à l’œuvre « pour que la paix règne sur la terre. »

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 > >>