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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par jean françois
COMMUNIQUÉ

COMMUNIQUÉ DROIT HUMAIN

Adoptée par 50 pays le 10 décembre 1948, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme est-elle bien  nommée ?
Simple déclaration de principe, elle n’est en rien contraignante pour les États signataires. La notion de droit incluse dans son titre est parfaitement illusoire puisque sans réelle portée juridique ; son universalité restreinte aux cinquante pays qui l’ont adoptée relève de l’oxymore. Ce qui fit dire à la représentante des USA à l’ONU en 1948 que ce texte était dans le même registre que la lettre au Père Noël…

Et pourtant…
Le 10 décembre 1948 est une date fondatrice pour le progrès de l’humanité et nous la célébrons.

La construction des Droits de l’homme a été le fruit d’un long combat depuis la 1ère Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, puis celle de 1793.
Les acquis sont certains. Depuis 1948 d’autres textes s’inscrivent dans la perspective de 1948, portant sur les droits économiques, sociaux, culturels, sur les droits civils et politiques, jusqu’à l’interdiction de la peine de mort.
Différents textes postérieurs à 1948 ont été adoptés dans d’autres continents ou d’autres pays qui peuvent altérer sa portée universelle mais résonnent comme autant d’avancées dans cette construction laborieuse mais tangible.

Toutefois, si l’idée a fait son chemin, si le droit a globalement progressé, les droits humains universelsdemeurent une cause à promouvoir, un combat à mener. Ce chantier difficile consiste non seulement à faire grandir l’édifice mais également à veiller à la pérennité d’acquis toujours fragiles.

Aujourd’hui encore ! Partout dans le monde, en Europe, en France, ces droits font l’objet d’atteintes indignes ou de remises en causes inquiétantes.
Signe des temps : le néologisme « droit-de-l’hommisme » se répand depuis quelques années dans certains milieux, avec une connotation péjorative, voire méprisante…
Le contexte général de crises économiques, sociales, politiques et désormais écologiques génère des situations critiques régressives qui plongent des individus et parfois des populations entières dans la détresse, les éloignant des droits les plus élémentaires comme la sécurité, la dignité, la liberté de se déplacer, la liberté de conscience, celle de vivre de son travail, de se nourrir, d’avoir un toit, d’éduquer ses enfants…

Pour autant, il nous est interdit de céder au défaitisme !

Ce 70ème anniversaire doit aussi être le signal du réveil des consciences !

Avec Vaclav Havel, nous disons : « les Droits de l’Homme et les droits civiques universels ne seront respectés qu’à une condition : il faudra que l’Homme se rende compte qu’il est responsable pour le monde entier. »

La Fédération française du DROIT HUMAIN est depuis son origine un acteur résolu aux côtés de ceux qui œuvrent à l’édification d’un monde organisé en sociétés libres et fraternelles, où règnent la justice sociale et la paix.
Son objectif est le progrès de l’humanité et le bonheur qu’il est possible à chaque être humain d’atteindre.

Elle appelle tous les hommes et les femmes attachés aux valeurs humanistes à se mobiliser aujourd’hui pour demain.

FÉDÉRATION FRANÇAISE 

DE L’ORDRE MAÇONNIQUE MIXTE INTERNATIONAL 

LE DROIT HUMAIN

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Publié le par jean françois
UTOPIA- VILLE LUMIERE-VILLE DES LUMIERES-1948-2018

UTOPIA – VILLE LUMIERE VILLE DES LUMIERES

 

 

Et si Paris était vraiment  la ville des lumières, le 10 décembre 1948 au Palais de Chaillot était signé la déclaration universelle des droits de l’homme.

(1)« Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l’homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l’humanité et que l’avènement d’un monde où les êtres humains seront  libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l’homme. »

 

J’ai rêvé disait le pasteur  au fin fond de l’Alabama, sa voix résonne encore dans le cœur des opprimés, mais ses rêves sont-ils en train de se dissoudre comme le ketchup dans les hamburgers, la lumière naturelle a déclinée pour laisser la place aux néons publicitaires.

Eleanor Roosevelt

A Paris, en France, il existe  encore des femmes et des hommes à la recherche d’Utopia le lieu de tous les rêves, de la Jérusalem céleste du livre de Jean. Pourtant les principes avaient été posés après les horreurs de la guerre, on s’était mis sur le chemin, ce chemin a été envahi à nouveau peu à peu par la peste des mauvaises herbes, faute d’entretien du chemin on a perdu collectivement son sens, la voie sacrée à été oubliée, détournée par l’orgueil, l’intolérance, oublié le culte des droits et la force des devoirs. L’homme juste, cet animal social magnifique serait-il en train de retomber dans la barbarie.

René Cassin

L’ordre fondé sur les droits et les devoirs a-t-il cédé le pas à l’ordre imposé par les possesseurs des techniques, qu’ils imposent à tous ceux qui sont capables de les payer, oubliant les autres.

 

L’esprit des lumières a-t-il été dévoyé par la puissance des états aveugles à la souffrance des plus faibles.

Est-ce par hasard qu’il n’y a jamais eu autant d’ONG ? Que les jeunes diplômés cherchent à donner du sens à leur engagement professionnel, ils recherchent leur salaire dans les sociétés les plus éthiques.

 

Ce que « chacune et chacun »cherche aujourd’hui, ce n’est pas d’être milliardaire, mais à être respecté, que l’on reconnaisse « sa dignité d’homme »comme cela à été écrit, buriné dans le marbre en 1948.

 

Les francs-maçons dans leurs loges respectent les différences, ce sont les richesses inépuisables de l’homme, ils accueillent tous les hommes libres et de bonnes mœurs, leur désir d’élévation spirituelle profite à l’ensemble, ils font le chemin de l’individuel à l’universel. Acteurs de leur vie, ils proclament, affirment, agissent, pour que l’Utopia, la cité de lumière vive et accueille toutes les femmes et les hommes de bonne volonté.

 

L’état doit remettre au goût du jour cette morale universelle qui réunit l’ensemble des hommes. Il est temps de réécrire un projet, de reconstruire Utopia, la Jérusalem céleste, de remettre le primordial au centre, d’ouvrir la maison commune, de ne laisser personne dans l’obscurité et le froid de l’hiver, il es temps d’utiliser l’inépuisable ciment de la fraternité, pour reconstruire l’Utopia de 1948.

(2) « Considérant que les états membres se sont engagés à assurer, en coopération avec l’organisation des nations unies, le respect universel et effectif des droits de l’homme et des libertés fondamentales. »

 

Le 10décembre 1948, signature de la Déclaration Universelle des Droits de L’Homme.

 

JF.

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Publié le par jean françois
LE TEMPS DE LA PAROLE

LE TEMPS DE LA PAROLE

 

 

Il y avait les ténèbres, puis ce fût la lumière, les cieux, la terre, le monde végétal, les êtres vivants, l’homme et la femme ou la femme et l’homme je ne sais pas, comment, ni pourquoi. Mais quand le souffle, la parole, le verbe, apparurent le monde s’harmonisa. 

 

Quand les hommes furent capables de dire, ils furent capables de faire. Mettre des mots sur les actes de la vie, c’est reconnaître les joies, les souffrances, c’est faire naître l’espérance.

L’initié franc-maçon le sait quand il ne peut qu’épeler, quand il lui faut les lettres, pour faire le mot. Quand il formule la question, il avance sur le chemin de la connaissance. Donnez-moi le mot  dit le vénérable maître, si vous avez le mot vous pourrez passer, vous serez reconnu comme tel.

 

 

Les mots, la parole doivent être pleins de bienveillance, de force et d’espérance. La force de la parole est créatrice du bien, elle ne peut pas être une expression de l’orgueil, de la vanité, du dédain et de l’arrogance. La parole ne peut pas créer une énergie positive si elle clive, fracture, ignore, elle doit réunir le macrocosme et le microcosme elle doit être audible par tous.

 

La parole est un attribut de l’homme est capable d’exprimer le meilleur, comme le pire. Yuval Noah Harari dans l’épilogue de son best-seller Sapiens écrit : « Nous avons maîtrisé tout ce qui nous entoure (…) Mais avons-nous fait régresser la masse des souffrances dans le monde ? »

 

Nous avons réalisés de réels progrès, mais la situation des autres êtres vivants se dégrade peu à peu, Yuval Noah Harari écrit encore :« (…) nous avons réalisé des navettes spatiales, mais nous ne savons pas où nous allons. »Les hommes se prennent pour des dieux, « mais des dieux insatisfaits. »

 

Les sœurs, les frères, les francs-maçons connaissent la puissance de la parole, du verbe, ils apprennent dans leurs loges le bon usage de celle-ci, sa maîtrise, elle est distribuée dans l’ordre. Ils connaissent trop son importance pour en faire un instrument de mépris, une outrance propre à blesser celui qui la reçoit sous prétexte de sincérité.

Les enfants de la lumière sont à la recherche de la parole perdue, celle qui réunit, qui cimente la fraternité des hommes, la parole d’amour, pour tous les hommes de bonne volonté, la parole de réconfort pour les plus humbles, les plus faibles.

Palais de Chaillot

Puisse le Grand Architecte de l’Univers, ou l’esprit, ou la conscience de ceux que nous avons appelés pour êtres nos chefs, êtres inspirés, que leurs paroles soient justes, alors ils seront reconnus par tous et porteurs d’espoir, de ce espoir qui fonda la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, dont nous fêterons demain les 70 ans.

Préalable de la déclaration : « Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constituent le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde. »

Elle mérite d’être proclamée à nouveau, comme une parole de paix et de concorde entre les hommes.

 

JF.

Déclaration universelle des droits de l'Homme de 1948

Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde.

Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l'homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l'humanité et que l'avènement d'un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l'homme.

Considérant qu'il est essentiel que les droits de l'homme soient protégés par un régime de droit pour que l'homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l'oppression.

Considérant qu'il est essentiel d'encourager le développement de relations amicales entre nations.

Considérant que dans la Charte les peuples des Nations Unies ont proclamé à nouveau leur foi dans les droits fondamentaux de l'homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l'égalité des droits des hommes et des femmes, et qu'ils se sont déclarés résolusà favoriser le progrès social et à instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande.

Considérant que les États Membres se sont engagés à assurer, en coopération avec l'Organisation des Nations Unies, le respect universel et effectif des droits de l'homme et des libertés fondamentales.

Considérant qu'une conception commune de ces droits et libertés est de la plus haute importance pour remplir pleinement cet engagement.

L'Assemblée Générale proclame la présente Déclaration Universelle des Droits de l'Homme comme l'idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations afin que tous les individus et tous les organes de la société, ayant cette Déclaration constamment à l'esprit, s'efforcent, par l'enseignement et l'éducation, de développer le respect de ces droits et libertés et d'en assurer, par des mesures progressives d'ordre national et international, la reconnaissance et l'application universelles et effectives, tant parmi les populations des États Membres eux-mêmes que parmi celles des territoires placés sous leur juridiction.

 

Article premier.

Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.

Article 2.

  1. Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.
  2. De plus, il ne sera fait aucune distinction fondée sur le statut politique, juridique ou international du pays ou du territoire dont une personne est ressortissante, que ce pays ou territoire soit indépendant, sous tutelle, non autonome ou soumis à une limitation quelconque de souveraineté.

Article 3.

Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.

Article 4.

Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude; l'esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes.

Article 5.

Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.

Article 6.

Chacun a le droit à la reconnaissance en tous lieux de sa personnalité juridique.

Article 7.

Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi. Tous ont droit à une protection égale contre toute discrimination qui violerait la présente Déclaration et contre toute provocation à une telle discrimination.

Article 8.

Toute personne a droit à un recours effectif devant les juridictions nationales compétentes contre les actes violant les droits fondamentaux qui lui sont reconnus par la constitution ou par la loi.

Article 9.

Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé.

Article 10.

Toute personne a droit, en pleine égalité, à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal indépendant et impartial, qui décidera, soit de ses droits et obligations, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle.

Article 11.

  1. Toute personne accusée d'un acte délictueux est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d'un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées
  2. Nul ne sera condamné pour des actions ou omissions qui, au moment où elles ont été commises, ne constituaient pas un acte délictueux d'après le droit national ou international. De même, il ne sera infligé aucune peine plus forte que celle qui était applicable au moment où l'acte délictueux a été commis.

Article 12.

Nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes.

Article 13.

  1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un État.
  2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.

Article 14.

  1. Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l'asile en d'autres pays.
     
  2. Ce droit ne peut être invoqué dans le cas de poursuites réellement fondées sur un crime de droit commun ou sur des agissements contraires aux buts et aux principes des Nations Unies.

Article 15.

  1. Tout individu a droit à une nationalité.
     
  2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité, ni du droit de changer de nationalité.

Article 16.

  1. A partir de l'âge nubile, l'homme et la femme, sans aucune restriction quant à la race, la nationalité ou la religion, ont le droit de se marier et de fonder une famille. Ils ont des droits égaux au regard du mariage, durant le mariage et lors de sa dissolution.
     
  2. Le mariage ne peut être conclu qu'avec le libre et plein consentement des futurs époux.
  3. La famille est l'élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l'État.

Article 17.

  1. Toute personne, aussi bien seule qu'en collectivité, a droit à la propriété.
     
  2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa propriété.

Article 18.

Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites.

Article 19.

Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.

Article 20.

  1. Toute personne a droit à la liberté de réunion et d'association pacifiques.
     
  2. Nul ne peut être obligé de faire partie d'une association.

Article 21.

  1. Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l'intermédiaire de représentants librement choisis.
     
  2. Toute personne a droit à accéder, dans des conditions d'égalité, aux fonctions publiques de son pays.
  3. La volonté du peuple est le fondement de l'autorité des pouvoirs publics ; cette volonté doit s'exprimer par des élections honnêtes qui doivent avoir lieu périodiquement, au suffrage universel égal et au vote secret ou suivant une procédure équivalente assurant la liberté du vote.

Article 22.

Toute personne, en tant que membre de la société, a droit à la sécurité sociale ; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité, grâce à l'effort national et à la coopération internationale, compte tenu de l'organisation et des ressources de chaque pays.

Article 23.

  1. Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage.
     
  2. Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un travail égal.
  3. Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu'à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s'il y a lieu, par tous autres moyens de protection sociale.
  4. Toute personne a le droit de fonder avec d'autres des syndicats et de s'affilier à des syndicats pour la défense de ses intérêts.

Article 24.

Toute personne a droit au repos et aux loisirs et notamment à une limitation raisonnable de la durée du travail et à des congés payés périodiques.

Article 25.

  1. Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d'invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté.
     
  2. La maternité et l'enfance ont droit à une aide et à une assistance spéciales. Tous les enfants, qu'ils soient nés dans le mariage ou hors mariage, jouissent de la même protection sociale.

Article 26.

  1. Toute personne a droit à l'éducation. L'éducation doit être gratuite, au moins en ce qui concerne l'enseignement élémentaire et fondamental. L'enseignement élémentaire est obligatoire. L'enseignement technique et professionnel doit être généralisé ; l'accès aux études supérieures doit être ouvert en pleine égalité à tous en fonction de leur mérite.
  2. L'éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Elle doit favoriser la compréhension, la tolérance et l'amitié entre toutes les nations et tous les groupes raciaux ou religieux, ainsi que le développement des activités des Nations Unies pour le maintien de la paix.
  3. Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfants.

Article 27.

  1. Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent.
     
  2. Chacun a droit à la protection des intérêts moraux et matériels découlant de toute production scientifique, littéraire ou artistique dont il est l'auteur.

Article 28.

Toute personne a droit à ce que règne, sur le plan social et sur le plan international, un ordre tel que les droits et libertés énoncés dans la présente Déclaration puissent y trouver plein effet.

Article 29.

  1. L'individu a des devoirs envers la communauté dans laquelle seul le libre et plein développement de sa personnalité est possible.
     
  2. Dans l'exercice de ses droits et dans la jouissance de ses libertés, chacun n'est soumis qu'aux limitations établies par la loi exclusivement en vue d'assurer la reconnaissance et le respect des droits et libertés d'autrui et afin de satisfaire aux justes exigences de la morale, de l'ordre public et du bien-être général dans une société démocratique.
  3. Ces droits et libertés ne pourront, en aucun cas, s'exercer contrairement aux buts et aux principes des Nations Unies.

Article 30.

Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme impliquant pour un État, un groupement ou un individu un droit quelconque de se livrer à une activité ou d'accomplir un acte visant à la destruction des droits et libertés qui y sont énoncés.

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Publié le par jean françois
LA BOITE DE PANDORE

LA BOÎTE DE PANDORE

 

 

La terre, l’eau, le feu et la force de l’esprit du dieu des dieux, ont façonné un personnage mythique la déesse Pandora. Zeus atteint dans ses prérogatives par Prométhée celui qui voulait être Dieu à la place de Dieu en dérobant la puissance du feu. A provoqué Zeus par vengeance celui-ci a créer Pandora, une sorte de Golem, de déesse éduquée par Athéna aux arts manuels, par Aphrodite à l’amour passion, l’amour Éros, Hermès lui enseigna la perfidie, Argos enfin compléta son éducation par l’art oratoire des fourbes et des menteurs. Pandora fût transformé en beauté fatale, funeste envers tous les hommes cherchant le bien. Elle était l’orgueil incarné.

 

Tous ces maux furent stockés dans une grande jarre, symbolisée par une boîte, mais Zeus sans doute par compassion y rajouta l’espérance. Quand tout est sombre il reste l’espérance.

 

Il n’est pas question de se hasarder dans les interprétations du mythe elles sont multiples. La femme est souvent la victime expiatoire de l’orgueil de l’homme. L’envie, la curiosité, l’âpreté au gain, sont souvent la perte de l’homme et de l’harmonie du monde.

Les malheurs arrivent par l’ignorance, le manque de modestie et d’humilité, ce sont souvent les hommes qui sont en cause.

 

Alors quand la boîte de Pandora est ouverte plus personne n’est capable d’arrêter les malheurs qui s’abattent sur tous, il reste la foi et l’espérance.

 

J’ai été frappé de l’engagement, de la persévérance des femmes dans le mouvement social des gilets jaunes, ce sont elles qui à mon sens expriment le mieux la souffrance, elles qui assurent l’essentiel chaque jour pour ses enfants. Décidément comme le chante si bien le poète :la femme est l’avenir de l’homme, son espoir, son espérance, toutes ses mères courage, sans lesquelles nous ne serions rien, ne sont pas des Pandoras, mais sont dignes souvent sans violence. J’ai une pensée particulière pour elles en cette journée où les cœurs pleurent, elles semblent seules être en capacité de refermer la boîte de Pandore.

 

JF.

 

Julie Zenatti La boite de Pandore

Selon la mythologie, jadis les hommes vivaient sans femmes et ne connaissaient ni fatigue ni vieillesse ni souffrance. Zeus donna naissance à une créature de sexe féminin parée de tous les dons. Belle, intelligente, rusée, futée et désirable. Mais Pandora c’est son nom, ouvre la jarre et de ce vase jaillit la souffrance, la mort, le vol et puis le crime. Sa main à ouvert la boîte de Pandore mais je suis sûr que son cœur aurait voulu la refermer. Mais je suis sûr que son cœur aurait voulu la refermer.

Je n’étais qu’une figurine faite de sang, de terre et d’eau
Une fille frêle et fragile puis femme fatale au lourd fardeau
Les dieux m’appelaient Pandore, je vous en supplie, écoutez-moi

J’ai mélangé dans les airs le mal au souffle de la vie
En ouvrant la jarre des interdits

Ferme-toi, je t’en prie
Pandora, je t’en supplie
Je t’en supplie
Pour que revive l’amour
Que les nuits se changent en jour
Pandora

J’ai délivré de mes mains la méfiance et la jalousie
J’ai libéré de leurs chaînes la convoitise et la folie
J’ai donné un nom au mal, je vous en supplie
Pardonnez-moi

Mais je suis sûr que son cœur aurait voulu la refermer

La destinée de Pandore
Ce ne sont pas des ponts d’or
Mais c’est hurler, pleurer d’infini

Ferme-toi, je t’en prie
Pandora, je t’en supplie
Je t’en supplie
Pour que revive l’amour
Que les nuits se changent en jour
Je t’en supplie
Je t’en supplie
Pour que revive l’amour
Que les nuits se changent en jour
Pandora

Sa main a ouvert la boite de Pandore
Mais je suis sûr que son cœur aurait voulu la refermer

La seule espérance

Mais je suis sûr que son cœur aurait voulu la refermer

Etre libre

Je n’étais qu’une figurine faite de vengeance, de terre et d’eau
Une fille frêle et fragile puis femme fatale au lourd fardeau
Les dieux m’appelaient Pandore et depuis je crie

Ferme-toi, je t’en prie
Je t’en prie, je t’en prie ferme-toi
Pandora, je t’en supplie
Je t’en supplie, je t’en supplie
Je t’en supplie
Pour que revive l’amour
Que les nuits se changent en jour
Ferme-toi, ferme-toi
Pour que revive l’amour
Que les nuits se changent en jour
Pandora

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Publié le par jean françois
COMMENT FAIRE ?

COMMENT FAIRE…

 

 

C’est une question d’actualité, il faut peut-être faire simple, et s’inspirer des sagesses anciennes.

 

JF.

 

 

 

Quatre vertus

 

Comment traverser les courants passionnés ?

 

Comment franchir les océans ?

 

Comment être capable d’abandonner la souffrance ?

 

Et comment obtenir la pureté ?

 

Alors l’Honoré du Monde récita une stance :

 

C’est par la foi que l’on peut traverser les courants.

 

C’est en faisant diligence que l’on franchit l’océan.

 

C’est par l’énergie que l’on peut rejeter la souffrance.

 

Et c’est par la Sagesse que l’on obtient la pureté.

 

Paroles du Bouddha.

COMMENT FAIRE ?

 

La Tempête

 

La tempête s’est levée, l’orage a retenti.
Du tréfonds de la nuit, une clameur immense
A tonné, fantastique, d’une rare puissance,
Nous nous sommes levés un peu au ralenti

Nous contemplons hagards les Vagues gigantesques
Qui soulèvent l’écume et creusent des abîmes
De bruit et de fureur dans ce décor dantesque.

Ô nuit désespérante, furieuse et sublime
Les enfants sont debout, le nez à la fenêtre,
Ils scrutent alentour, la peur vissée au ventre.

Le ciel s’illumine découvrant tous les antres
Dérisoires refuges rongés par le salpêtre.
Nous sommes si nombreux contemplant la fureur
Des anges de la nuit qui répandent le malheur.

Par-delà mon rempart crasseux et dérisoire
J’entraperçois un mât ; la frêle embarcation
Se brise sur les flots, sublime altercation,
Avec les éléments, ultime réquisitoire.

Des marins apparaissent sur la crête d’écume
Et puis ils disparaissent avalés par l’eau noire,
Leurs mains montent au ciel et déchirent la brume
Leurs visages sont tordus par la peur et l’espoir.

Je regarde impuissant n’osant porter secours
Cloitré en mon refuge, sans détourner les yeux
Ils sont si terrifiés implorant tous les dieux
De leur venir en aide dans un geste d’amour.

La tempête assassine redouble de puissance
Et les eaux furieuses engloutissent l’espoir
On ne voit bientôt plus que l’écume qui danse
Comme une ultime farce au sommet des flots noirs.

 

Philippe Jouvert.

Avec l’aimable autorisation de l’auteur.

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Publié le par jean françois
PORTER LE CHAPEAU

PORTER LE CHAPEAU

 

L’expression populaire exprime une responsabilité injuste, c’est la notion de bouc-émissaire, nécessaire comme un exutoire à une faute collective, un sacrifice pour les autres. C’est l’anthropologie mimétique  développée par André Girard, dans son ouvrage le Bouc-émissaire, selon Wikipédia : « il montre à l'œuvre ce phénomène qu'il nomme le « triangle mimétique » : formé de trois pôles qui sont les individus A, B et le bien supposé, le triangle mimétique décrit ce jeu symbolique et la relation réelle entre A et B, dans laquelle B :

  • dispose d'un bien,
  • semble disposer d’un bien,
  • ou pourrait disposer d’un bien,

dont A pense soit :

  • qu'il en est lui-même dépourvu,
  • que sa propre jouissance du même bien est menacée par le seul fait que B en dispose (ou puisse en disposer).

Le « bien » est appelé par René Girard « objet » et il n’est pas nécessairement matériel.

Ce triangle mimétique semble motivé par la nécessité d’avoir à défaut de pouvoir être. Ne pouvant être l’autre directement, l’individu (A) pense que ce qui caractérise l’autre (B) et qui justifie encore la différence entre lui (A) et son modèle (B), est un avoir (l’objet ou le bien). Le problème réside dans l’imitation réciproque au désir de l’objet. Plus A va désirer l’objet, plus B (s’il rentre dans le mécanisme du désir mimétique) va faire de même. Et plus A et B vont (par rapport à leur désir) se ressembler. 

 

Schématiquement, plus la tension vers l’objet est forte, plus l’indifférenciation entre A et B est importante. Pour Girard, c’est cette indifférenciation des individus qui est porteuse de violence (au travers de la tension vers un même objet). »

On est loin du symbole du chapeau du grade de Maître en franc-maçonnerie. Le chapeau donc présent dans certains rites est une prérogative du Maître Maçon, emblème de la souveraineté, il ne donne pas un pouvoir arbitraire selon ses propres appréciations personnelles, il est la couronne première des sephira, celui qui porte ce chapeau règne par délégation de l’ordre et de ses frères.

 

Le Maître ne dirige donc pas sa loge à son idée, mais il s’inspire à l’écoute de ses frères, en prenant en compte leurs aspirations les plus élevées, sans négliger les plus modestes, c’est l’alchimiste de sa loge.

Toute verticalité qui ne serait que l’affirmation de son ego est vouée à l’échec, puisque en dehors du réel, elle ne serait qu’apparence vite démasquée par ses sœurs et ses frères.

 

Le Maître, doit inspiré le respect, il mesurera en toutes circonstances ses paroles qui font parfois font mal. Non pas au nom de je ne sais quelle morale, qui ne serait que la sienne. « Qui suis-je pour juger ? »à dit le pape François. Ce n’est pas pour autant qu’il faut renoncer à l’ordre au profit du chaos.

Un Maître véritable, vénérable, celui qui porte le chapeau doit constamment veiller à recueillir humblement les avis de ses sœurs et de ses frères qui l’ont élu. Il ne laissera personne sur le bord du chemin, il veillera à réunir tous les frères de sa loge dans la chaine fraternelle, la loge vivra alors dans l’harmonie et la concorde. Dans cet espace sacré chacun sera à sa place et recevra son salaire. La paix régnera, et la joie sera dans les cœurs.

JF.

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Publié le par jean françois
ROHINGYAS L'EXIL

ROHINGYAS L'EXIL

EN VRAC TOUT EST ÉPARS !

 

 

Le franc-maçon travaille à son perfectionnement individuel, sans vanité, avec humilité, avec persévérance. Il aspire à être vrai, réel, exemplaire, à défendre les valeurs universelles de Justice, et d’amour fraternel, il croit à ses valeurs dans un monde où elles ne sont au mieux que des mots sculptés sur les édifices ou des souvenirs qui tombent peu à peu dans l’oubli. Le franc-maçon revendique d’être un homme libre, épris d’éthique, ami du riche et du pauvre pourvu qu’ils soient vertueux. Il veut construire un centre d’union où toutes les femmes et les hommes de bonne volonté se retrouvent, renaissent. 

PRIX NOBEL DE LA PAIX !!!!

 

Exemplarité : Les appels à rétablir l’impôt sur la fortune, impôt qui rapporte peu à notre état, mais hautement symbolique, et oui quoi de plus fort que les symboles, cet impôt symbolise l’équité, sa suppression n’a pas augmenté les dons aux associations caritatives, ces associations qui chaque jour font face aux carences de l’état (Edito de Guillaume Goubert Journal La Croix du 04 décembre 2018)

 

Liberté :Les Rohingyas pleurent et souffrent, sous le joug des militaires birmans, 700 000 d’entre eux ont fui leur pays, dans la presque indifférence du monde civilisé y compris celle du prix Nobel de la paix Aug San Suu Kyi. Ils sont les victimes de l’intolérance.

 

VALÉRIE GILET JAUNE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Équité : Les français les plus humbles sont dans la rue, cette rue où ils redoutent de tomber, comment s’étonner qu’ils soient nostalgiques de l’ancien monde, celui où l’on vivait de son travail sans tendre la main, sans faire l’aumône. La faute à qui pas à Voltaire, pas à Rousseau, « la responsabilité en incombe à notre modèle de société, à une croissance à tout prix mue par la consommation plus que par l’investissement. » Dans l’ancien monde on rêvait de construire sa maison de vivre mieux que ses parents, l’on rêvait d’un autre monde plus heureux plus fraternel pour les siens, pour tout le monde. Aujourd’hui certains d’entre nous survivent et aspirent tout simplement à vivre de leur travail. « Je ne pensais pas en arriver là dit Valérie à 44 ans »d’une voie angoissée, elle travaille la nuit pour gagner 600 € de plus par mois, elle rêvait d’un F3 pour ses enfants, elle vit dans un F2, elle tremble de finir à la rue.C’est toute la violence du quotidien qui ressort quand elle serre les poings, quand on lui demande mais que voulez-vous enfin ?

L'EXTRÊME DROITE EN ANDALOUSIE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Justice :Il aura fallu attendre plus de 5 ans pour que se tiennent enfin le procès du syndicat de la magistrature et son célèbre mur des cons.La justice est débordée par la montée de la violence. 

 

Nous assistons à la montée de la violence, impuissants à faire payer l’impôt aux plus riches, à ces fameuses GAFAM qui asservissent tout le monde avec leur technologies, nous sommes abonnés, drogués à leurs produits, en totale dépendance.

 

C’est sur ce terreau que prospère le fanatisme, l’extrémisme. À Grenade en Espagne l’extrême droite de triste mémoire, vient provoquer Fédérico Garcia Lorca, en investissement le parlement andalou.

FEDERICO GARCIA LORCA

Partout notre société, se clive, se fragmente, se fissure, se fracture. On manque de force, de sagesse, de bienveillance, mais surtout de solidarité. Il est temps de rêver, de bâtir une maison commune où chacun aura sa place, car dans cette maison la salle d’attente est déjà pleine, comme le disait Jules Renard : « Si l’on bâtissait la maison du bonheur la plus grande pièce serait la salle d’attente. » Il est temps de réunir ce qui est épars.

 

JF.

 

VALÉRIE GILET JAUNE- Source et étiquette Journal La Croix

 

Avec son BEP couture, elle se serait bien vue créatrice de robes de mariée. « Et puis les événements ont fait que… Y a des moments où on ne choisit pas sa vie. » Valérie, 44 ans, a souligné ses yeux bleus d’un double trait noir qui durcit son regard. « Je me suis battue, ajoute-t-elle. Tout ce que j’ai, je ne le dois à personne. » Elle a relevé ses cheveux, noirs. Et poudré son visage pour en cacher les cernes.Depuis huit mois, Valérie travaille de nuit. À plein temps, 21 heures – 5 heures du lundi au vendredi – dans une usine de chaussettes. « C’est un choix », assure-t-elle. Parce qu’elle dort « très peu », parce qu’elle « craint la nuit », précise-t-elle, sans s’attarder. Elle a été la première femme à ce poste. « Ça me convient comme ça, je ne me plains pas, même s’il y a de la fatigue et que le rythme nous coupe un peu du monde, ce qui peut rendre aigrie, admet-elle. Je ne ferai pas ça toute la vie. »Mais pour 600 € de plus par mois, elle continuera un moment. « J’ai eu beaucoup de bas par le passé et ça me permet de remonter un peu la pente », explique-t-elle, soulignant qu’elle s’y trouve plutôt bien traitée, après plus de dix ans dans la grande distribution : « Quand on a connu l’enfer, ça ressemble au paradis. »Après ses nuits de travail, elle consacre ses journées aux « gilets jaunes », rassemblés au lieu-dit du Magny, à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire), à dix minutes de voiture chez elle. « J’y suis passé.. 

 

Lire la suite sur le Journal la Croix du 04 Décembre.

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Publié le par Blog-notes des Meuniers de la Tiretaine

Cet article est reposté depuis Le Blog du Rite Français.

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Publié le par jean françois
 HUMEUR: CEUX QU'ONT NE VOULAIT PAS VOIR !

HUMEUR : CEUX QUE L’ON NE VOULAIT PAS VOIR !

 

 

Ils étaient au bord de la route, courbés, fourbus sous la tâche, nous ralentissions à peine. Ils venaient chaque jour, sans rien dire prendre soin de mamie, de papy que nous ne voulons plus chez nous, ils poussent de leurs balais dans nos villes, nos mégots, nos papiers, ils sont sur des vélos livrant nos repas, ubérisés pour quelques euros, ce sont nos artisans qui peinent faute d’apprentis, nos paysans qui se suicident tous les jours, nos infirmières, nos soignants exténués dans nos hôpitaux etc… 

 

Le nombre de ces travailleurs pauvres augmente « en même temps » que le nombre des yachts, des Châteaux, des milliardaires réfugiés dans les paradis fiscaux, des GAFAM qui se goinfrent insatiables, sans aucune solidarité fiscale.

 

Ceux qu’on ne voulait pas voir on les a nourri avec des smartphones, des abonnements soi-disant indispensables. Ils ont appris à regarder plus haut en restant en bas, il fallait courir du matin au soir pour survivre, et puis un jour épuisé, ils ont pris peur de tomber encore plus bas, de rejoindre les SDF qu’ils voient depuis des décennies dans la rue, il font la queue dans les restos du cœur, antichambre de la misère.

 

Alors, alors ils ont appliqué les consignes, on leur avait dit si vous êtes en panne au bord de la route, protégez-vous enfiler un « gilet jaune », il est dans votre boîte à gants de la voiture ou dans votre poche revolver, c’est une arme de défense.

Il n’est pas beau ce gilet jaune, mais l’on vous regardera enfin, vous les « cocus », les transparents, ceux qui ne sont rien, les illettrés, les Gaulois réfractaires, les fainéants incapables de traverser la rue. Vous vous êtes levés, vous avez envahi les campagnes, les villes, ceux qui ne sont rien sont apparus en plein jour, ils ont brisé le silence, pour leurs enfants, pour leurs parents, à l’arrogance et au mépris ils ont opposé leur dignité de femme, d’homme, ils refusent d’êtres des assistés permanents, car ils se lèvent tous les matins de bonne heure pour aller au travail. Ce sont des citoyens comme les autres, ils sont nos sœurs et nos frères, ceux à qui l’on demande en permanence mais que voulez-vous exactement ? Ils veulent simplement être regardés comme des femmes et des hommes, ce ne sont pas des animaux de bâts, c’est pour être vu qu’ils sont en gilet jaune, ils sont aussi notre soleil, ils ont leur juste place dans notre société.

 

JF. 

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Publié le par jean françois
TAVERNE DE L'OIE ET DU GRIL

TAVERNE DE L'OIE ET DU GRIL

LA LOGE RESTAURANT SPIRITUEL

 

 

Quand on évoque les nourritures terrestres, spontanément l’on pense à l’indispensable nourriture de nos corps, à leurs entretiens en bon état car nous sommes à la fois corps et esprit. L’expression humaniste de Juvénal « mens sana in corpore sano », dont la traduction courante est un esprit sain dans un corps sain. Ainsi l’homme uni, devient le centre de tout. Certes l’esprit élève le corps, et ne peut s’épanouir que dans un corps sain.

Mais, il semble qu’aujourd’hui, la préoccupation principale soit « le bien-être du corps », la restauration, l’entretien du corps, la prolongation de la vie corporelle, supplante le développement de l’esprit, le plaisir immédiat passe avant le désir, l’intention du bien.

On néglige l’esprit certains ambitionnent même son remplacement, sa substitution par l’intelligence artificielle sous couvert de nous faciliter les tâches les plus courantes, les plus répétitives qui doivent selon eux échapper à notre réflexion.

 

La santé du corps se vend bien, les marchands sont nombreux, le créneau est porteur, la demande forte, le chaland important. On réduit donc l’expression « mens sana in corpore sano »au paraître. Cela ne saurait suffire, il y a un manque qui apparaît comme une évidence à celui qui veut donner un sens à sa vie.

 

C’est ainsi que souvent, quand on est au midi de sa vie  l’on frappe à la porte du temple, pour pouvoir accéder à la loge en recherche de ce restaurant ou sont offertes les nourritures de l’esprit. C’est dans cette loge qu’à partir d’une méthode de travail, qui ne peut être unique standardisée, chaque homme étant différend, il n’existe pas de Kit prêt à monter. L’initiation est personnelle, individuelle, les marchands de manuels du parfait initié, sont des charlatans, c’est la praxisen loge avec ses sœurs, ses frères, l’étude de son rituel, son interprétation qui font le chemin pour l’initié. C’est par soi-même que l’on prépare le festin de l’esprit, pour atteindre cet état d’âme qui mène à la joie d’être, de partager.

 

Cependant pour entrer dans ce restaurant il faut un guide, comme il existe des guides gastronomiques pour trouver le meilleur restaurant qui correspond à son attente, dans ces restaurants de l’esprit il n’y a pas de menus imposés, on choisira ce qui convient le mieux à son appétence, à ses aspirations personnelles, intellectuelles, affectives, par surcroit l’on fera découvrir à ses sœurs et ses frères des plats inconnus aux saveurs inédites, partagées en commun.

 

Notre rite maçonnique jalonne notre parcours initiatique, comme ces plats consommés dans un ordre particulier, s’initier, c’est commencer par la recherche du restaurant, puis apprendre à savourer l’entrée du repas en silence, découvrir tous les épices. Puis suivre la méthode, méthode qui est le chemin, faire ses courses choisir de bons produits simples, naturels, avec lesquels nous pourrons élaborer peu à peu des plats plus complexes quand nous aurons découvert les recettes au fur et à mesure de notre progression, il faudra remettre souvent le couvert à la table de l’esprit.

 

Et quand apparaîtra le gâteau final, la pièce montée symbolisant, l’alliance avec les hommes, la réalisation du temple de l’esprit, le chef-d’œuvre, construit grâce à l’amour et le soin apporté à chaque étape de cette lente ascension spirituelle, quand les plats auront mijoté dans la loge, au banquet la joie sera dans les cœurs.

Bon appétit mes sœurs et mes frères.

 

JF

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