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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par jean françois
PAS DE MONOPOLE POUR LA FRATERNITE

PAS DE MONOPOLE POUR LA FRATERNITE

 

 

 

Lfraternité est le lien existant entre les personnes membres de la famille humaine. La fraternité fait bloc avec la liberté et l’égalité, comme un diamant indestructible à plusieurs faces, mais un diamant pour qu’il brille de toute sa splendeur doit être poli, taillé, serti, c’est alors que mis en valeur il mérite d’être contemplé.

 

La fraternité doit donc faire l’objet d’un travail d’art, qui exige un travail quotidien, l’art royal est ainsi. Même si l’on considère l’homme bon par nature le lien qui réunit tous les hommes est une chaîne  composée de multiples maillons différents. Je suis ce que suis et nul autre, différent mais aussi ton frère, ta sœur nous sommes de la même famille.

 

Toutes les traditions ont voulut s’arroger la propriété, le monopole de la fraternité, les philosophies, les religions, les mouvements de pensée. La fraternité cependant est sans nul doute ce qui fut le délicat à introduire dans le triptyque : Liberté, Egalité, Fraternité.

La première fraternité fut sans doute une fraternité de rébellion qui s’incarna le jour du serment du jeu de paume en 1789, elle était évoquée précédemment dans la constitution du Massachusetts en 1780. Pour certains elle prit sa source dans la religion chrétienne et le message du christ aimez-vous les uns les autres, est un message de fraternité. Mais la religion chrétienne n’a-t-elle pas fait un rapt sur la philosophie du miracle grec.

 

La fraternité a aussi son acceptation laïque dans les droits et devoirs de l’homme et du citoyen de 1795 : ne faites pas à autrui ce que vous ne voudrez pas qu’on vous fit ; faites constamment aux autres le bien que vous voudriez recevoir.Au siècle des lumières la fraternité pénétrera de plus en plus dans la société, pour devenir un acte, une obligation sociale, une morale universelle.

Comment s’étonner que la franc-maçonnerie ordre initiatique fraternel perpétue la fraternité parmi ses membres et envers tous les hommes, quelle fasse sienne la devise de la républicaine. Les francs-maçons travaillent à réunir ce qui est épars, à faire se rencontrer toutes les femmes et les hommes de bonne volonté, en son sein véritable centre d’union fraternel de tous ceux qui sans la franc-maçonnerie ne seraient ignorés.

 

 

Alors la fraternité est-elle un des substrats indispensables à l’émergence d’une tradition, d’une religion, d’une philosophie plutôt que la conséquence de celles-ci. Elle fonde, elle crée, elle institue, elle est lien entre les hommes nécessaires pour une vie bonne harmonieuse.

Nous avons le devoir de la faire vivre dans notre vie, dans nos chapelles, nos sociétés, elle est une voie vers la tolérance, elle rejette tous les crimes contre l’humanité, dans ces actes fermente la liberté des hommes, même un homme prêchant seul dans le désert a droit à la fraternité, il fait partie de la famille, sa parole est une parole d’homme.

 

 

Personne n’a le monopole de la fraternité, c’est bien commun de l’humanité, elle est comme l’eau qui coule de la montagne, une source d’union qui va remplir les fleuves qui se jetteront dans la mer des hommes, là où règne la fraternité, les hommes s’abreuvent d’amour.

 

JF. 

EDITORIAL OUEST-FRANCE VENDREDI 15 FEVRIER 2019 CLIQUEZ SUR L'ARTICLE POUR AGRANDIR

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Publié le par jean françois
ATTEINDRE L'APATHEIA

ATTEINDRE L’APATHEIA

 

 

 

Nous sommes ce que nous sommes, ce constat Lapalisse aurait pu le faire. Devons-nous succomber à la dictature de l’envie d’être autre ? C’est-à-dire un personnage de fiction, de désir, inspiré par nos pulsions. Ou peut-être choisir d’être ce que sommes et d’évoluer, de s’initier à nous-même, non pas de changer, mais de se changer. 

 

Les initiés savent que de jour en jour ils changent, ils se libèrent de l’emprise de leur personnalité pleine de ses certitudes, ils s’ouvrent à autre chose, ils mettent en œuvre leurs aspirations profondes, en maitrisant sans les ignorer leurs passions, c’est le secret de l’ouverture de leur esprit et de leur cœur, ils gravissent peu à peu les marches, ils pénètrent dans le temple de leur être intérieur.

 

Les initiés font de plus en plus confiance en leur soi, ils sont sûrs de la force de leur soi, pour se libérer de leurs angoisses, ils ont appris à connaître la souffrance, mais aussi la joie, le bonheur même, ils peuvent affronter le monde tel qu’il est avec leur volonté.

 

Les initiés sont sur le chemin de la conquête de leur âme  et du meilleur du monde son âme universelle. Ce sont des naïfs utopistes, des « gourmands » de l’amour fraternel. Ils veulent tout, avoir la conscience d’une certaine éthique, être altruiste, ils refusent l’oisiveté, le temps presse. Ils veulent êtres des artistes du monde, êtres dans le réel en même temps, pas des obscurantistes, être loyal avec eux-mêmes, refuser l’individualisme, être fort, être des vigies de l’harmonie, quelle vanité ! 

Pourquoi pas dirait Jacques : « Être cela une fois, une fois seulement beau et con (bon) à la fois. »

Ce n’est pas la même chose de voir la Lumière et de parler de la lumière, cela oblige au travail, cela nous oblige à apprendre à nous aimer, pour pouvoir aimer les autres, c’est cette voie de l’amour qui apporte la paix et la liberté. Cette paix intérieure qui est « l’Apatheia »d’Evagre Le Pontique.

 

JF.

 

 

 

Notes : Ce texte m’a été inspiré par la lecture du roman de Laurent Gounelle paru chez Calmann Lévy sous le titre « Je te promets la liberté.» Ainsi que quelques recherches sur les pères du désert en particulier sur Evagre le Pontique, qui fût peut-être un précurseur de la psychologie, il a été inspiré par la pensée d’Origène. Pour Evagre la vie spirituelle à pour objectif de se purifier intérieurement, se purifier de ses passions, de ses pulsions pour atteindre une plus grande charité. 

Ce père du désert reconnait avec humilité : « La vie spirituelle est faite toutefois de va-et-vient entre ces deux étapes. On n’est jamais totalement libéré de ses passions, mais il peut y avoir des seuils, on devient plus libre à l’égard de ses passions, on entre dans une charité plus profonde envers les autres. »

Cet état pour Evagre est à la charnière entre la purification et la contemplation c’est « l’Apatheia »la paix intérieure.

 

Fuir le vice et pratiquer la vertu, maîtriser ses passions, cette maïeutique est un des buts de l’initiation maçonnique. Véritable travail de son soi et sur soi, véritable médecine du corps et de l’âme, à pratiquer avec mesure et humilité, pour atteindre une vie plus bonne, maintenant, une vie plus libre.

 

Les enseignements et l’exemplarité des pères du désert, ces professeurs de l’université de l’âme, sont des sources d’inspiration pour le franc-maçon désireux de s’élever vers les hautes sphères de la spiritualité, celle où le cœur et l’esprit règnent ensemble, et dépassent les limites de l’intellect. 

 

Ainsi Evagre Le Pontique sert de guide à ceux qui cherchent la liberté intérieure.

Dorothée de Gaza nous enseigne cette spiritualité sans limites.

Isaac Le Syriennous incline à la pratique de la fraternité universelle.

Jean Climaqueavec son échelle mystérieuse, nous fait franchir les barreaux jusqu’à une forme de grâce, dont il faut savoir revenir avec douceur et humilité. Il est plus dur parfois de descendre que de monter. Ce n’est pas sans nous rappeler le fil à plomb du maçon.

 

JF.

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Publié le par jean françois
MESSAGE AUX JEUNES FRANCS-MACONS

MESSAGE AUX JEUNES FRANCS-MACONS

 

 

Quand je m’adresse aux jeunes francs-maçons, ceux que nous appelons les francs-maçons ont souvent des cheveux blancs, ils étaient au midi de leur vie, quand le soleil est au plus haut, alors pourquoi frapper humblement à la porte du temple, pourquoi passer par la porte basse pour entrer dans la loge. Pour se relever un jour plus tard en pleine lumière, plus radieux, quand le bandeau, le voile des apparences est tombé. 

 

Une nouvelle vie commence, quelle vie ? Une vie où les certitudes amassées sont inutiles, où les connaissances ne sont que des leviers vers la Connaissance. Ils n’apportent rien en loge, si ce n’est eux-mêmes, ils sont ni nus, ni vêtus.

 

Leurs parrains, leurs frères, ne leur ont pas tendu les mains, donné leurs cœurs, pour écouter le récit de leur vie passée, de leurs exploits éphémères, mais simplement pour écouter battre leur cœur, pour voir dans leurs sourires la joie fraternelle, et dans leurs yeux le reflet de leur âme, pour être ensemble avec eux dans la grande chaîne fraternelle qui attache les uns aux autres.

 

Alors mes jeunes frères osez, vous êtes chez vous, ouvrez votre cœur et votre esprit, regardez cette lumière qui passe par les fenêtres de votre loge, elle vient lentement lécher, réchauffer votre corps, élevé votre esprit.

N’ayez pas peur d’être vous-mêmes a dit un célèbre pasteur. Bientôt vous verrez se confondre vos vies, comme le dit Christian Bobin, le jongleur des mots du fond de son Creusot natal : « Il n’y a pas de vie spirituelle. C’est toute la vie qui est esprit, ou bien elle n’est qu’une affaire digestive ou culturelle. L’esprit est un travail de soi sur soi. Même en dormant il se poursuit. »

Alors mes frères faites de beaux rêves pour vous et tous vos frères en humanité, transportez vos rêves partout  ou vous passez, c’est tout !

 

JF.

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Publié le par jean françois
LE DEPART LE COMMENCEMENT

LE DEPART, LE COMMENCEMENT

 

 

 

Ldépart vers l’orient éternel d’un proche, d’un ami, d’un frère, nous plonge momentanément dans la tristesse, mais aussi dans l’espérance. Nous amène à une réflexion sur l’issue programmée dès notre naissance, de ce passage sur terre, avec toujours ces mêmes questions d’où je viens, qui suis-je vraiment et où je vais ?

 

 

Chacun face à lui-même, à sa conscience, à sa foi peut-être, sa croyance, son doute permanent, ou même s’il pense que le terme est définitif, qu’il n’y a rien de l’autre côté, autant de possibilités, d’hypothèses, d’absences de certitude, même pour ceux qui ont l’espace d’un instant aperçurent le tunnel lumineux et sont revenus parmi nous. Il faut pour tous affronter cette peur.

 

Prenant conscience que nous sommes une infime, une minuscule partie, des êtres vivants, du cosmos, une poussière qui s’agite. Mais aussi une force en puissance, qui évolue, se transforme, se métamorphose, sans arrêt, la vie quoi !

 

Cette vie visible dans nos gestes, nos actes, et cette vie invisible, la vie intérieure, qui est la vie réelle, loin des apparences. Cette vie intérieure qui se construit par un processus permanent : l’initiation, qui prend la forme d’une spirale ascendante, une spiritualité qui grossit le cœur. Marc Aurèle disait : « Tu existes comme partie : tu disparaîtras dans le tout qui t’a produit, ou plutôt, par transformation, tu seras recueilli dans sa raison séminale. »

 

Ce qui tend à démontrer que parvenu à un certain degré d’initiation, qui rapproche de la sagesse, sans doute au seuil de la mort terrestre. L’on peut concevoir que la mort n’est pas définitive, elle est une transformation, un passage d’un état à l’autre, donc la fin d’un cycle et le commencement d’un autre, sinon pourquoi l’espérance ?

 

L’homme s’inscrit dans la continuité du cosmos, de l’univers éternel, partie infime de cet univers pourquoi ne serions-pas nous mêmes éternels ?

 

La pensée de notre éternité nous permet d’aborder la mort sans peur, et sans le recours obligatoire à une croyance dogmatique, une doctrine du salut, mais simplement en développant, notre spiritualité, notre vie intérieure, en faisant grandir notre âme, qui prend alors de plus en plus de place dans notre corps et ne craint pas les maux de la chair.

 

C’est cette grandeur d’âme reconnue comme tel, qui fait dire aux francs-maçons que rien ne meurt, que tout est vivant.

 

Ainsi la mémoire des frères et des sœurs ayant rejoint l’orient éternel est toujours présente dans la chaîne d’union, elle fortifie cette chaîne, à l’image de l’acacia qui ne meurt pas, ou du grain de blé tombé à terre qui donne de nombreux épis de blé, ou de cette grenade arrivée à maturité qui explose et dont les pépins rouges du sang de l’amour se répandent sur toute la surface de la terre.

 

JF.  

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Publié le par jean françois
POUR MON FRERE RAYMOND

POUR MON FRERE RAYMOND

 

 

Iest des frères qui écrivent peu, qui ne font des planches trop longues, ni trop courtes. Ils tendent simplement leurs mains, ils donnent des sourires qui viennent de leur cœur. Ils savent quand il faut retourner leurs manches. Raymond faisait partie de ceux-là, je le vois encore au milieu des frères spectateurs, se saisir d’une masse entre ses mains, pour donner les premiers coups, en somme poser la première pierre du temple maçonnique Rennais rue de l’hôtel-Dieu.

 

Raymond mon frère tu as rejoint l’orient éternel. Mais le grain tombé à terre ne meurt pas, il donnera des milliers d’épis. La mort est un passage d’un état à un autre, d’où tu es maintenant Raymond tu participes encore au grand œuvre. Et tu seras toujours présent dans le cœur de tes proches et dans la chaîne d’union de ta loge.

 

JF.

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Publié le par jean françois
OUVRIR SON ESPRIT

OUVRIR SON ESPRIT

 

 

Le manque d’ouverture d’esprit est reproché, comment parvenir à cette ouverture d’esprit, comment repousser nos préjugés, comment accueillir la pensée de l’autre sans la rejeter a priori, comment ne pas la considérer hostile sans l’avoir au préalable écoutée, comment réduire l’ego qui nous aveugle.

 

Cela passe avant tout par l’ouverture de son esprit, comment y parvenir, y a-t-il des préliminaires, des propédeutiques adaptées à cette démarche ?

 

Il faut sans nul doute savoir écouter son intuition, sa conscience, s’ouvrir à soi-même en toute humilité, faire un état des lieux de son être intérieur, reconnaître ses faiblesses, sa part d’ombre, descendre au fond de sa caverne intérieure, sans angoisse, pour y chercher la lumière éternelle qui brûle, qui brille au milieu de nos décombres, de nos encombrants inutiles et chaque jour faire grandir cette lumière, la porter enfin jusqu’au seuil de la caverne, elle jaillira de notre cœur jusqu’à nos yeux, le voile tombera, le monde réel apparaîtra, et nous verrons alors que cette lumière brille aussi dans les yeux de l’autre, de notre sœur, de notre frère en humanité. Ces lumières individuelles, se relieront entre elles pour former une grande lumière universelle.

 

L’ouverture d’esprit, l’ouverture de l’esprit, est donc une grande œuvre, une toile, une peinture dont la réalisation dépend de nous, de notre volonté, de notre compassion. Le poète André Breton disait en parlant de Yhane Le Toumelin nonne Bouddhiste, peintre et mère de Mathieu Ricard : « Le plus grand gré qu’on puisse lui savoir est de nous introduire en plein centre de cette vérité essentielle : la réussite d’une œuvre dépend de l’état intérieur supposant l’équilibre au plus haut degré de tension vers la sagesse de celui qui la crée. »

Yhane Le Toumelin et son fils Mathieu Ricard

Yahne Le Toumelin est née en Bretagne assise sur un rocher de la côte sauvage elle a dit : « j’écoutais le ressac qui psalmodiais : Lumière révèle-toi à mon cœur. » 

 

JF.

 

Les peintures sont de Yhane Le Toumelin

COMMENTAIRE SUR l'ARTICLE SPIRITUALITE SANS CROYANCE PAR LE FRERE CINCINNATUS

 

Un commentaire de notre Frère Cincinnatus

Que signifie ce titre, à savoir « la spiritualité sans croyance »
La chose serait elle possible ?
Et d’abord qu’est -ce que la spiritualité ?
S’il faut se fier au dictionnaire, la spiritualité se rattache à la religion, ce qui exclut à priori qu’elle puisse être « athée » et n’avoir aucun lien avec l’idée de Dieu et le salut de l’âme!
Me souvenant de mon cours de philo, c’est bien vieux, je me rappelle que notre « Maître », il méritait ce titre, nous expliquait la spiritualité par l’opposition entre la matière et l’esprit, mais pour nous qui étions tous de bons cathos à l’époque cet esprit ne pouvait être que …divin !.
Les choses auraient elles changé ?
Actuellement la mode est de prôner une spiritualité sans Dieu et sans religion, hélas, appartenant à une génération qui ne comprend pas ce qui pour elle est un paradoxe, je me demande bien ce que peut être cette spiritualité!
Pas vous ?
Chaque individu, j’allais dire chaque profane, peut avoir bien évidemment une vue personnelle sur la question, mais en va-t-il de même pour des Maçons, je ne le pense pas sinon la Maçonnerie risque de se voir reprocher d’user « de faux fuyants », voir « d’équivoques », sinon de « restrictions mentales »
En effet j’avais cru comprendre que la Maçonnerie, remontait aux constructeurs de cathédrales et que par conséquent elle était indubitablement déiste sinon même théiste.
Aussi, dire « qu’elle n’a pas de crédo » me trouble, quand on sait que les engagements des Maçons, du moins des réguliers, se prennent sous nos latitudes sur la Bible et qu’il est fait allusion en permanence à cette dernière lors du déroulement des différents rituels.
Pour avoir appartenu à une obédience du Sahel où Chrétiens et Musulmans partageaient avec bonheur les colonnes, je puis affirmer qu’aucun candidat athée n’aurait pu être admis dans l’Ordre.
Pire encore, jamais ce candidat n’aurait pu franchir la porte du temple car cela aurait constitué un véritable bras d’honneur fait aux volumes de la sainte loi, qu’il s’agisse de la Bible ou du Coran, et qui étaient exposés devant le plateau du Vénérable Maître.
Aussi cette spiritualité « new look » m’indispose et je pense qu’elle trouble sans doute aussi nombre de frères qui ne comprennent plus grand-chose à cette évolution plus ou moins revendiquée de la Maçonnerie !

 

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Publié le par jean françois
DESOBEIR, TRANSGRESSER...

DESOBEIR, TRANSGRESSER…

 

 

Les francs-maçons, adhérent de leur libre et pleine volonté à un ordre initiatique et fraternel, ayant pour but leur évolution vers plus de spiritualité, d’humanité. Ils s’obligent au strict respect des opinions de pensée, les différences enrichissent plus qu’elles ne divisent, ils sont animés d’un esprit de tolérance sans faiblesse, ils recherchent en toutes circonstances la vérité et la justice, ils font de la franc-maçonnerie un espace d’union fraternelle, ils s’interdisent dans leur logetoutes les discussions politiques ou religieuses, ils conservent néanmoins leur liberté  de pensée qui reste du domaine de l’intime.

 

Dans le fil de ces exigences, ils s’efforcent d’être des femmes et des hommes doux et bienveillants. Ils s’engagent par serment à respecter les lois de leur pays et leurs dirigeants pour la fonction qu’ils occupent. C’est dans les régimes démocratiques que la franc-maçonnerie peut s’exprimer et se pratiquer sans entraves.

 

Faut-il en conclure que les francs-maçons doivent renoncer à toute forme de désobéissance civilede transgression ? La désobéissance civile est-elle nécessaire pour faire avancer une société bloquée par des traditions dégradées, des pratiques injustes qui clivent, cassent le lien social, et la mène à la perte de ses valeurs, comme la liberté, l’égalité, la fraternité et la solidarité, valeurs reprises par la franc-maçonnerie.

 

A ce titre l’urgence écologique  génère de plus en plus de militants de la désobéissance civile et ce n’est pas nouveau, Adam, Thomas d’Aquin, David Thoreau, ont pratiqué la désobéissance civile. Les antiesclavagistes ont fait de même dans le temps où l’esclavage était admis.

Faut-il en toutes circonstances savoir écouter sa conscience par préférence aux lois de son pays ? La résistance à certaines lois est-elle injuste, les causes défendues par Martin Luther King, Nelson Mandela étaient-elles justes ? Les faucheurs anti OGM, les anti- nucléaire sont-ils des activistes farfelus, ils ont acquis parfois leur légitimité par des actions violentes, ils ont réveillé la société endormie dans ses dogmes et préjugés. Cela de mon point de vue ne justifie en rien la violence, je préfère l’engagement non violent de Gandhi, ou la vision d’unité de Mandela.

Pourquoi désobéir, transgresser, pour faire évoluer, pour accélérer quand c’est nécessaire un prise de conscience collective, pour sauver, conserver parfois nos valeurs éthiques contre une matérialité débridée, qui ne s’impose aucune limite, pas même la survie de l’humanité.

 

Il faut sans doute au point où nous en sommes, si nous voulons transmettre à nos enfants d’autres choses que machines et des robots, des sols bitumés, mais une planète où l’on distingue encore un lever de soleil, où l’on entend le chant des oiseaux, où l’eau pure coule de nos sources, où nos arbres verdissent nos forêts, où l’air est respirable. Sanctuariser une partie de notre terre, dans un projet plus ambitieux, plus transgressant que celui des parcs de bonne conscience, nos parcs naturels. Il faut comme le propose le biologiste Edward O Wilson, réserver la moitié de notre terre pour tous les êtres vivants, qui pourraient continuer à vivre au nom « d’une obligation morale transcendante envers le reste du vivant »

 

Tous les « intellectuels » de la planète se sont réunis le 31 janvier pour la 4èmenuit des Idées, pour réfléchir et apporter leurs contributions, leurs solutions, aux problèmes  de l’environnement et même de la politique.

Le constat est alarmant Alberto Manguel historien sud- américain à dit : « Avant la catastrophe était terrible, mais ponctuelle. Aujourd’hui l’humanité a un cancer généralisé et continue de fumer et de manger n’importe quoi. »

De surcroit on assiste à une retraite idéologique, il s’installe un dogmatisme des idées, jusque dans les universités, la liberté de penser, n’est plus que l’apparence d’une liberté, on s’autocensure par paresse sans doute. Il s’est installé comme une pensée unique, mondialisée, couplée avec une certaine nostalgie du passé, le c’était mieux avant.

 

Il est peut-être venu le temps désobéir sans violence, de transgresser pacifiquement, mais fermement, de prendre sa vie en main individuellement et de reconstruire un projet collectif plus humain, de redonner de l’espoir à tous, de créer du lien, de revigorer ce centre de l’union des hommes dont nous parlons tant et tant dans nos loges maçonniques.

 

JF.  

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Publié le par jean françois
L'EMOTION, L'INTUITION FEMININE

L’EMOTION, L’INTUITION FEMININE

 

 

L’initiation maçonnique se veut à la fois individuelle et collective. La connaissance de soi, son évolution, son perfectionnement  sont un indispensable travail, le chemin est long, exigeant, il faut de la persévérance dans l’action. Seul nous ne pouvons rien il nous faut humblement chercher le secours et l’aide des autres, sans la participation aux tenues, sans l’étude des rituels, l’initiation est incomplète.

 

Nous ne serons initiés que si nos sœurs et nos frères nous reconnaissent comme tels. Nous ne pratiquons pas le culte des légendes vivantes, nous nous référons à l’exemplarité des anciens initiés, la franc-maçonnerie n’est pas une secte.

 

Le culte des légendes vivantes mène au despotisme, car les héros aussi meurent, échouent, trahissent souvent. Il faut être acteur de son destin, chercher, pour trouver, frapper à la porte, pour rentrer en soi. Être conscient aussi qu’un changement social ne peut reposer que sur un seul être. Les femmes, nos sœurs, plus douces, plus inclinées vers la compassion, ont des révoltes moins brutales, elles sont à ce titre des exemples. 

Vandama Shiva dit : « Faire attention à la planète, faire attention à l’autre c’est cela respecter la démocratie, la culture. Nous devons aller vers un monde où hommes et femmes partageront cette responsabilité de préserver la vie. Il est nécessaire de rétablir un équilibre entre les deux au sein de la société pour la rendre plus harmonieuse. Gandhi par exemple quand il priait, demandait que soit renforcée la part féminine en lui, afin qu’il prête plus d’attention aux autres, qu’il montre plus de compassion. »

Il paraît que l’intuition est plus développée chez les sœurs, les femmes, rien ne nous empêche d’écouter plus souvent ce que nous dit notre cœur, notre intuition, est un guide, vers l’invisible, un éclaireur dans la nuit, l’intuition va au-delà des limites de notre raison, elle prolonge notre intelligence, elle libère nos émotions, elle est lumière dans l’obscurité.

 

JF.  

Vandana Shiva, née le 5 novembre 1952 à Dehradun (Uttarakhand), est une écologisteécrivaine et militante féministeindienne1.

Elle dirige la Fondation de la recherche pour la science, les technologies et les ressources naturelles (Research Foundation for Science, Technology and Natural Resource Policy). Elle a reçu le prix Nobel alternatif en 1993.

Après avoir obtenu une licence de physique en 1972, puis un master en 1974, à l'université du Panjab, à Chandigarh en Inde, Vandana Shiva poursuit ses études au Canada. Elle y obtient un master de philosophie des sciences à l’université de Guelph en 1977, puis un doctorat dans la même discipline obtenu en 1978 à l'université de Western Ontario. Elle a ensuite réorienté ses recherches dans le domaine des politiques environnementales à l'Indian Institute of Science2.

Elle est l'une des chefs de file des écologistes de terrain et des altermondialistes au niveau mondial, notamment pour la promotion de l'agriculture paysanne traditionnelle et biologique, en opposition à la politique d'expansion des multinationales agro-alimentaires et au génie génétique. Elle lutte contre le brevetage du vivant et la biopiraterie3.

Dès les années 80, elle a été très active dans le « Narmada Bachao Andolan » (Mouvement Sauvons le Narmada) qui s'oppose à la construction d'énormes barrages sur la rivière Narmadâ, barrages bouleversant les écosystèmes et obligeant aux déplacements de millions de paysans pauvres4

En 1991, Vandana Shiva fonde l'association « Navdanya », association pour la conservation de la biodiversité et la protection des droits des fermiers5

Tout en poursuivant sa lutte contre l'introduction des OGM dans son pays7, Vandana Shiva s'engage dans une forme d'activisme mondial en faveur de la paix, la biodiversité et du droit des peuples de disposer d'eux-mêmes.

  • En 2001, Vandana Shiva, avec quatorze lauréats du Prix Nobel alternatif ou du Prix Goldman, demande au Congrès mexicain la reconnaissance constitutionnelle des peuples autochtones et de leurs droits, au Mexique, en insistant sur leur rôle dans le développement et la conservation de la biodiversité naturelle et culturelle8.
  • En 2004, après deux ans de combat, Vandana Shiva obtient la fermeture de l'usine Coca-Cola du Kerala9.
  • Combat contre les OGM : sa fondation de recherche a surveillé les activités liées aux OGM depuis 1997 et mené une campagne anti-OGM au niveau national et international.

Source WIKIPEDIA

 

Pour Catherine mon amie…

Quatre années ont passé…

Et tu nous manques tant ! Tes conseils, tes sourires,
Tes sarcasmes parfois, et puis ta tolérance.
Nous maudissons ce jour qui nous priva de toi.
Ton absence est cruelle, il n’y a rien de pire,
Que devoir se soumettre aux dictats de l’absence.

Nous voici réunis, en prière, sous ce toit,
Et chacune et chacun, chaviré par l’émoi,
Se souvient en silence des moments d’autrefois.

Catherine, mon amie, je t’espère là-haut,
Penchée sur nos fardeaux, souriant de nos maux
De nos humeurs chagrines, de nos renoncements,
Et tandis que nos cœurs se tournent vers ta lumière
Tu sèmes dans nos âmes, en cette enceinte altière,
Des germes d’espérance, pour avancer encore
Jusqu’au bout de la nuit, jusqu’au fond du remord.

Ainsi rassérénés, et scrutant l’horizon
Où fusionnent nos rêves et nos désillusions,
Nous comprendrons enfin ton message d’amour,
Pour que nous soyons libres sous la lumière des jours…

Philippe Jouvert.

Avec l'aimable autorisation de l'auteur.

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Publié le par jean françois
NUIT DES LUMIERES, NUIT DU COEUR

NUIT DES LUMIERES, NUIT DU CŒUR

 

 

Les  francs-maçons sont les fils de la Lumière. De quelle lumière ? En frappant à la porte du temple nous sommes en pleine lumière, cette lumière artificielle qui n’éclaire que les trottoirs de nos villes, les étals des marchands d’apparence, les autoroutes de notre vie matérielle, où nous faisons file comme disent nos cousins Belges, nous sommes en pleine lumière et nous ne voyons rien. 

 

 

Nous sommes éblouis par cette lumière préfabriquée, comme des lapins égarés dans les phares de l’automobile qui ne freine pas, nous allons mourir écrasé par une nuit de lumières.

 

Quand soudain, par un pas de côté, nous entendons sonner à l’horloge de notre vie les douze coups de midi, nous avons plus ou moins quarante ans, depuis que nous avons vu la première lumière dans les bras de notre mère. Nous frappons à la porte du temple parce que comme l’écrivait Antoine de Saint-Exupéry : « Je suis profondément triste pour ma génération qui est vide de toute substance humaine. Qui n’ayant connu que les bars, les mathématiques et les Bugati comme forme de vie spirituelle, se trouve aujourd’hui plonge dans une action strictement grégaire qui n’a plus aucune couleur. (…) Deux milliards d’hommes n’entendent plus que le robot, ne comprennent plus que le robot, se font robots. (…) Il n’y a qu’un problème, un seul : redécouvrir qu’il est une vie de l’esprit plus haute encore que la vie de l’intelligence, la seule qui satisfasse l’homme. »

 

C’est sans doute pour cela à la recherche de cette vie que l’on frappe à la porte d’un temple, dans cette nuit saturée de lumières où l’on divorce des autres et de soi-même, comme l’on prend un deuxième ticket de métro avec l’illusion de changer de direction.

 

Alors un jour on décide d’arrêter ce voyage absurde, cette recherche des apparences, cette nuit des lumières, pour entrer dans la nuit du cœur où brille la Lumièreunique, véritable, celle qui brille sans arrêt, la Lumière éternelle, on entre dans cette nuit du cœur, de l’intelligence du cœur.

 

La franc-maçonnerie est unedes voies, des portes, qui permet de découvrir cette Lumière, feu invisible qui brûle en chacun de nous. Comme le disait encore Saint-Exupéry dans Citadelle : « rendre aux hommes une signification spirituelle, des inquiétudes spirituelles… » Pour savoir répondre aux seules questions qui en valent vraiment la peine : d’où je viens, qui suis-je, et où je vais ?

« On ne peut plus ! On ne peut plus vivre sans poésie, couleur ni amour. »(Extrait de sa dernière lettre du 30 juillet 1944)

 

 

JF.

Claude Léveillée
 

AVEC NOS YEUX
 

Paroles: Gilles Vigneault, musique: Claude Léveillée


Avec nos yeux, avec nos mains
Dont nous aurons été humains
Nous nous serons à peine vus
Nous serons-nous touchés? À peine.
Nous aurons mis tout notre enjeu
À ne pas être malheureux.
La roue ne cesse de tourner
Emportant gestes et regards
Dans un tourbillon d'infortune
Sans nous offrir un lendemain.
Fermés nos yeux, fermées nos mains,
Qui retrouvera les chemins
Par lesquels nous voulions surprendre
Le mot de passe de l'amour?
Nous aurons vécu sur la terre
Sans rien tenter d'un jour à l'autre
Pour apprivoiser le mystère
Nous serons passés au soleil
Sans jamais remarquer notre ombre
Et, les yeux secs et les mains blanches,
Nous sortirons de ce sommeil
Sans l'avoir comparé à l'Autre
 

 

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Publié le par jean françois
VIOLENCE ET DOUCEUR

VIOLENCE ET DOUCEUR

 

 

Dans un monde de violence, ou la compétition, la performance, la célébrité, sont les règles, la violence apparaît maintenant comme la seule manière de se faire écouter.

 

Les francs-maçons s’efforcent de fuir le vice et de pratiquer la vertu, dans la liste des vertus l’on trouve les cardinales, les théologales, mais aussi les plus modestes, la douceur en fait partie. Il faut malheureusement faire appel aux anciens pour retrouver le goût de la douceur, Voltaire disait : « La modeste douceur donne un prix aux vertus et sied à la valeur. »

 

La douceur est une vertu féminine paraît-il, mais les vertus ont- elles un sexe ? On oppose souvent la brutalité, la virilité à la douceur féminine, où se trouve la vérité qui elle n’a pas de sexe ?

 

 Les événements récents laisseraient à penser qu’il y a du courage dans la violence, ce serait facilement oublier que l’on s’abandonne à la violence, et que la douceur demande bien plus d’efforts et maîtrise, elle n’est pas une faiblesse, elle est mère de la bienveillance dont l’action est la bienfaisance. Elle installe la paix et l’harmonie intérieure loin des tumultes et des confusions, elle résonne dans l’âme.

 

Il y a de la sagesse, et de la force dans la douceur qui mène à la compassion et à l’amour de l’autre. La douceur s’oppose à la stérile brutalité. Cesare Pavese le poète, écrivain Italien, victime du fascisme à écrit :« Tu seras aimé le jour où tu pourras montrer ta faiblesse, sans que l’autre s’en serve pour affirmer sa force. » Avant de se suicider en 1950, il a laissé sur une table de son hôtel ces quelques mots : « Je pardonne à tout le monde, et à tout le monde, je demande pardon. »

 

Le philosophe André Comte Sponville nous rappelle également ce que disait Spinoza à propos de la douceur : « Le sage agit avec humilité et douceur. » Les francs-maçons qui recherchent dans leur démarche spirituelle initiatique une forme de sagesse, et de paix intérieure, pratiquent la douce bienveillance, il est écrit à peu dans leurs rituels cette injonction : Efforce toi de faire le bien que tu voudrais que l’on te fasse.

 

La politique, est paraît-il brutale, ses acteurs manquent souvent de modestie, s’ils pouvaient introduire un peu de douceur, de bienveillance, de générosité, de respect envers les plus faibles, je pense que cela apaiserait la violence. « Souvent la douceur des paroles employée à propos, a triomphé là où la violence aurait échoué. » Appolonos de Rhodes.

 

L’exemple de l’écoute de leurs frères en loge donné par les francs-maçons est de nature à apporter de la douceur dans les rapports humains. Les exercices spirituels pratiqués également en loge font une place à la douceur, à cette vertu modeste mais qualifiée d’invincible par l’empereur philosophe Marc Aurèle.

 

JF.

 

« Vous êtes plus forte que moi.

  • Non, je crois que c’est vous le plus fort.
  • Vous vous trompez, parce que vous êtes douce ; et qu’il n’existe rien de plus fort au monde que la douceur.

Dialogue dans le film : La Colline de l’Adieu de Henry King 1955.

 

Pour continuer en douceur vous pouvez lire :

 

 Puissance de la douceur  de Anne Dufourmantelle, aux Éditions Payot.         

 

Éloge de la douceur de Aurèlie Godefroy Éditions de l’Observatoire.                                                                       

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