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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par jean françois
LA SPIRITUALITE SANS CROYANCE

LA SPIRITUALITE SANS CROYANCE

 

 

Les francs-maçons en particulier en France se reconnaissent comme membres de plusieurs chapelles, ils les appellent obédiences, celles-ci regroupent les loges en général dans ce qu’ils qualifient de Grande Loge. Ils affirment donc à l’exception de quelques loges dites « sauvages », leur affiliation à une puissance administrative, un corps maçonnique, qui gère les problèmes matériels de chaque association, parallèlement les obédiences insufflent une spiritualité que l’on peut qualifier de commune à chaque loge.

 

 

Cela peut induire une certaine confusion par ce mélange de matérialité toute administrative et la recherche de spiritualité des membres. Les hiérarchies d’honneur ou administratif ne font pas toujours bon ménage avec les hiérarchies spirituelles difficiles à évaluer.

 

Peut-il y avoir une spiritualité, une démarche initiatique sans croyance, sans référence à un où des dogmes, cette question divise les hommes et les francs-maçons qui sont reconnus comme tels.

 

La croyance est souvent assimilée à une religion, une croyance, une foi, pourtant le terme de religion dans son sens premier relie tous les hommes entre eux, il présente donc un caractère universel. Les francs-maçons revendiquent aussi le caractère universel de leur démarche initiatique, ils vont jusqu’à donner à la franc-maçonnerie le nom de religion universelle, naturelle, reliée à une tradition primordiale englobant toutes les formes de recherche spirituelle, la franc-maçonnerie a vocation à réunir ce qui est épars. 

 

Les francs-maçons n’ont donc pas de « credo »ils puisent le meilleur de toutes les traditions, faisant de la franc-maçonnerie un centre d’union fraternel et spirituel. Ils ne cherchent pas avec l’initiation à sauver leur âme dans un autre monde, pas de doctrine du salut, un travail au présent. La foi maçonnique est une affirmation dans la conscience spirituelle de l’homme et sa possibilité de perfectionnement.

 

Les francs-maçons pratiquent un détachement progressif de la matérialité au profit de la spiritualité, porteuse d’harmonie pour une vie bonne.

On peut tracer des parallèles entre la recherche d’une praxis philosophique ou la spiritualité religieuse, la forme invisible de la religion comme la Kabbale, le Soufisme, ou la gnose. La franc-maçonnerie est à la fois une spiritualité collective et individuelle. Le travail sur soi-même mène à la connaissance de l’autre.

 

La pratique maçonnique n’empêche nullement la croyance et la pratique religieuse, comme celle-ci n’est pas indispensable. Il ne saurait donc normalement y avoir des querelles entre foi religieuse et démarche spirituelle maçonnique, pour peu qu’il n’y ait de part et d’autre aucun cloisonnement, aucun intégrisme, aucun désir de prosélytisme. Croyance et spiritualité, font appel à ce que François Mitterrand appelait « les forces de l’esprit. »

 

JF.  

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Publié le par jean françois
D'UN PROLOGUE A L'AUTRE

D’UN PROLOGUE A L’AUTRE

 

 

La huppe, oiseau de l’invisible, oiseau de Salomon, guide des oiseaux vers les hauteurs célestes de la spiritualité, après avoir fait le chemin dans la profondeur des cœurs, le vol de la huppe s’élève lentement, humblement vers la lumière qui brille au sommet de la montagne.

 

Elle est le guide de ceux qui renoncent à l’ego qui gonfle sans cesse les voiles de l’obscurité. Le guide de ceux qui déchirent le voile, laisse tomber le bandeau pour demander la lumière. Le guide de ceux qui écoutent le chant mystérieux, le cantique des oiseaux, qui résonne aux portes de notre cœur, ce cantique de l’envol, de l’éveil spirituel.

Le prologue du cantique des oiseaux, rejoint le prologue de l’évangile ésotérique de Jean, le livre ouvert sur l’autel des serments dans de nombreuses loges maçonniques, sur le livre descend le souffle qui vient des hauteurs, soulève la poussière pour laisser apparaître la Lumière véritable, celle qui éclaire l’homme.

 

En toutes choses il y a un commencement, puis une route, une évolution, les chevaliers de l’esprit pourront franchir les vallées, car ils sont dans le désir du beau, du vrai, ils trouveront la source de la plénitude du bien, ils regardent le vol mystique de la huppe qui monte vers le ciel au-delà du visible.

 

Dans le prologue du cantique des oiseaux de Attâr, comme dans le prologue de l’évangile de Jean, il y a un fil entre l’homme et son désir de spiritualité. Il y a une source d’où jaillit la grande lumière.

 

JF.

 

 

 

 

D'UN PROLOGUE A L'AUTRE

Extrait du Cantique des oiseaux, prologue, distiques 705-712  de Attâr Poète Iranien

J’ai survolé longtemps les plaines et les mers J’avançais pas à pas, la tête dans les cieux 

J’ai franchi les montagnes, les vallées, les déserts J’ai parcouru un monde dans le temps du déluge 

J’ai fait bien des voyages auprès de Salomon Arpenté maintes fois la surface du globe 

Ainsi donc, moi je sais qui est mon Souverain Je ne peux pourtant pas aller seule vers lui 

Mais si vous devenez mes compagnons de route Vous trouverez accès à Son intimité 

Il faut vous libérer de votre égocentrisme ! Subirez-vous longtemps votre absence de foi ? 

Qui renonce à sa vie gagnera sur lui-même Dans la voie de l’Aimé qui est source de vie Il sera au-delà et du bien et du mal 

Donnez donc votre vie et entrez dans la danse Qui à ce seuil royal finit en révérence 

 

Extrait Prologue de l’évangile de Jean

 

  1. Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.
  2. Elle était au commencement avec Dieu.
  3. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle.
  4. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes.
  5. La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue.
  6. Il y eut un homme envoyé de Dieu : son nom était Jean.
  7. Il vint pour servir de témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui.
  8. Il n’était pas la lumière, mais il parut pour rendre témoignage à la lumière.
  9. Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme.
  10. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l’a point connue.
  11. Elle est venue chez les siens, et les siens ne l’ont point reçue.

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Publié le par jean françois
Saadi dans un jardin de Roses crédit attribué à Govardhan

Saadi dans un jardin de Roses crédit attribué à Govardhan

LE LANGAGE DES OISEAUX

 

J’ai lu quelques œuvres sur la langue des oiseaux, cette langue secrète connue des poètes, des alchimistes, des rêveurs, des naïfs, des francs-maçons de tous les chercheurs de lumière, soucieux de ne pas être éblouis.

Cette langue se mêle souvent à celle des anges, qui nous gardent de nos errances, elle chemine en nous avec notre conscience, elle l’élève, elle est liberté, elle ouvre les portes de notre et de notre cœur.

 

Les mots qui la composent s’épellent peu à peu comme un pépiement subtil qui remplit l’air, ces mots tombent en volutes comme des plumes légères, qui se collent au bord de nos lèvres où passe le souffle de notre cœur.

 

Si l’on prend le temps d’écouter le chant des oiseaux, d’apparence inutile et superflu, il créé l’harmonie, le mouvement, l’évolution, monte comme une force vers les cieux. Il donne sa vigueur au colibri, sa majesté à l’aigle. Plus besoin alors des livres de papier, nous pouvons déployer nos ailes vers la liberté. Avec ces chants de vie, les francs-maçons réapprennent à voir la lumière véritable, la grande lumière qui commence à paraître. 

 

C’est dans l’observation constante des merveilles de la nature bienfaisante, que se trouve la fontaine éternelle de jouvence. Quoi de plus beau que la musique des oiseaux dans un jardin parsemé de roses, où les yeux s’ouvrent enfin, où commence l’épopée spirituelle sans limites, vers notre âme et vers les autres.

 

C’est ce langage des oiseaux qui a été sublimé par Attâr le poète Iranien :

 

« Personne ne connaît mon langage et mes mots. C’est la langue des oiseaux, tu es leur Salomon. Ce poème qui de moi jaillit, est paradoxe. Cette parole est le vrai et tu en es la preuve (18) »

 

JF.

 

Demain d’un prologue à l’autre….

 

 

Le cantique des oiseaux de Attâr à été traduit par Leili Anvar diplômée de l’ENS Docteur es études Iraniennes.

Leili Anvar

Leili Anvar

 Voyage de l’âme vers l’Être suprême

Il faut, pour aborder Le Cantique des oiseaux, oublier ses repères, laisser son âme s’envoler vers des contrées inconnues. Avec humilité… Humilité face à une langue nouvelle dont les métaphores sont souvent teintées de larmes et de sang, humilité au cœur d’un texte où poésie et mystique sont intimement mêlées. Mais quelle aventure exaltante ! 

Brûlés par le désir de trouver leur Roi, tous les oiseaux du monde se réunissent, et guidés par la huppe, messagère de Salomon, ils décident de s’envoler vers Sîmorgh, l’Être divin, qui vit sur les hauteurs du mont mythique Qâf.
La Huppe connaît le long et difficile voyage, elle en sait les dangers et les épreuves. Il faudra traverser les sept vallées successives du Désir, de l’Amour, de la Connaissance, de la Plénitude, de l’Unicité, de la Perplexité, du Dénuement et de l’Anéantissement, pour parvenir enfin jusqu’au Trône royal.

 

Note de l’éditeur Diane de Selliers Texte de Farîd od-dîn Attar. Traduction par Leili Anvar

 

Le Cantique des oiseaux, poème écrit en persan à la fin du siècle, chante le voyage de milliers d'oiseaux en quête de Sîmorgh, manifestation visible du Divin. La huppe, messagère de Salomon, les guide et les encourage en leur racontant des histoires de sagesse puisées parmi les classiques de la littérature profane ou inspirées du Coran. Chef-d'oeuvre de poésie mystique, Le Cantique des oiseaux est un récit initiatique : chacun peut voir dans les oiseaux le reflet de lui-même, à travers le prisme de ses propres expériences et de ses quêtes intimes. Chacun peut se perdre dans les sept vallées traversées par les oiseaux, pour mieux se retrouver. La traduction de Leili Anvar parvient par son souffle à rendre cette ascension spirituelle lumineuse, vibrante et universelle, fidèle à la lettre et à l'esprit d'Attâr.

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Publié le par jean françois
BILLET DE RETOUR

BILLET DE RETOUR

 

 

Partir et revenir, partir loin et revenir à soi, en soi. C’est le plus grand et merveilleux voyage, celui qui remplit la vie des songes les plus beaux, au-delà de la découverte, la redécouverte de l’essentiel, de l’essence. L’expérience de l’ailleurs qui ramène à soi.

 

Partir pour conquérir chercher l’autre, ou sa liberté, celle qui ne vit que quand on la cultive soigneusement, comme un jardin de l’extra ordinaire, comme un chemin que l’on débroussaille chaque jour des ronces de la souffrance.

 

Partir pour éprouver le désir du retour à soi, à l’autre moi, au retour vers les autres, est une joie.

 

Partir, revenir, pour trouver sa liberté.

 

Partir, revenir…

 

JF.

BILLET DE RETOUR

EPILOGUE OU PROLOGUE

 

« Le seul véritable voyage, le seul bain de jouvence, ce ne serait pas d’aller vers de bouveaux paysages, mais d’avoir d’autres yeux, de voir l’univers avec les yeux d’un autre, de cent autres, de voir les cents univers que chacun d’eux voit, que chacun d’eux est. »

 

Marcel Proust.

 

Ces quelques lignes de Marcel Proust sont placées en ouverture du dernier Roman de Laurent Gounelle paru chez Calman Lévy  sous le titre : « Je te promets la Liberté. »

A lire sur le conseil de Rémy Le Tallec contributeur du Blog.

 

NOTE EDITEUR

 

Avec son nouveau roman à suspense,  Laurent Gounelle vous entraîne au cœur d’une  histoire exaltante dans laquelle  vous allez vous perdre… et vous retrouver.
  

Imaginez  : votre employeur vous laisse dix jours pour sauver votre poste et, le soir même, votre conjoint vous laisse entendre que votre couple n’en a plus pour longtemps… Dans les deux cas, on vous reproche votre personnalité, mais qu’y pouvez-vous  ?
Lorsqu’un ami vous parle d’un homme mystérieux, membre d’une confrérie très secrète détentrice d’un savoir ancestral, qui a le pouvoir d’installer en vous une toute nouvelle personnalité, la perspective est peut-être tentante…
 
C’est ce qui arrive à Sybille Shirdoon, l’héroïne de cette histoire  : confrontée à l’échec, à la séparation, à la trahison, mais aussi au bonheur, à la joie, à l’amour, elle s’embarque alors dans un chemin extraordinaire vers la découverte de soi et des autres.

BILLET DE RETOUR

 

 

 

Joachim DU BELLAY
1522 - 1560

Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage

Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d'usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge !

Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village
Fumer la cheminée, et en quelle saison
Reverrai-je le clos de ma pauvre maison,
Qui m'est une province, et beaucoup davantage ?

Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux,
Que des palais Romains le front audacieux,
Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine :

Plus mon Loire gaulois, que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
Et plus que l'air marin la doulceur angevine.

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