NAITRE RENAITRE

Bonjour Guillaume ! J'ai eu dans ma loge mère celle qui m'a initié, (car il faut une loge pour être maçon, c'est le collectif et l'individuel qui font l'initiation, ce qui n'empêche pas ceux qui ne sont pas initiés, de partager les idées, les vertus dont les maçons n'ont pas le monopole) donc j'ai eu dans ma loge un frère africain d'origine de Côte d'Ivoire médecin venue en France faire une spécialité médecine du travail je crois de mémoire, après avoir fait de la politique il a du émigrer au Canada à Montréal je crois où il travaille pour l'OMS dont on parle beaucoup aujourd'hui avec le problème du virus. J'aime bien les canadiens dans ma jeunesse j'ai été travailler l'été dans la région de Toronto je garde des excellents souvenirs de ce séjour<br /> Bon dimanche<br /> Jean-François

Guillaume lecteur de la Belle Province (Québec) est décidément prolifique, c'est un cherchant, il a une belle expression il n'a pas de Ruche ! Elle fort symbolique en effet la Ruche est comparée souvent à une loge mère avec ses ouvrières les soeurs et les frères et sa présidente ou président Vénérable Maître, chacun y fait son travail et vient chercher son salaire, ainsi elle se construit peu à peu. L'essaim forme une belle communauté fraternelle riche en miel, en nectar qui n'est autre que la boisson des Dieux. Guillaume il est donc utile d'avoir une Ruche bien ordonnée, si le cherchant butine c'est bien il s'enrichit et enrichit la Ruche dont il doit toujours trouver le chemin, c'est-à-dire comme Ulyssse rentrer chez lui, ou être le Thésée qui suit le fil d'Ariane dans le labyrinthe de la vie et ne s'égare pas. Il faut savoir aussi se poser, méditer, après avoir butiner. Butiner sans arrêt de droite à gauche entretient une forme d'Hubris on s'attarde trop aux apparences en comparant la surface des choses. Bien sûr toutes les voies mènent au centre à l'unique, à la l'harmonie, mais il faut à mon sens choisir sa voie et travailler sans cesse dans celle-ci être fidèle.<br /> Fraternellement<br /> Jean-François

Je dois me mettre en quarantaine a mon retour , je ne sais quand mais je dois être en quarantaine forcé

Bonjour Guillaume !<br /> Voici ma réponse, seulement humblement la mienne, ma vérité et non la Vérité. Nous naissons tous physiologiquement c'est factuel, nous sommes faits de chair et d'os. Certains pensent que nous sommes aussi fait d'esprit, c'est notre intellect, d'autres encore pensent que nous sommes faits de corps, d'esprit et d'âme. Certains se contentent du corps et de l'esprit, d'autres écoutent leur intuition et leur imaginaire, ils aspirent à faire l'unité en eux, pour être des hommes complets. Cela suppose un désir de construction, faire en eux un temple et écouter leur maître intérieur chercher dans leur inconscient personnel et chercher dans l'inconscient collectif en faisant appel à leur mémoire, à la mémoire de leurs ancêtres. Ils cherchent à être initiés, c'est-à-dire à commencer un nouveau chemin, vers leur être intérieur, vers leur spiritualité par une descente en eux-mêmes, une mort initiatique suivant d'une re naissance, passer d'un état à un autre, convertir leur regard, prendre leur véritable place dans le cosmos être en harmonie avec la nature, être un homme neuf ? Ou un homme transformé, après purification ? Alors naître à nouveau ou re naître, peu importe surtout être soi. Cela nécessite un travail constant jusqu'à la mort, mettre de l'ordre en soi, pour pouvoir modestement par l'exemplarité mettre un d'ordre dans le monde. Utopie, folie, trouble de la personnalité, imagination débordante, je ne sais pas vie de l'esprit surement, ouverture du compas, amour de l'autre nous-mêmes, amour des autres surement. Certains croient au ciel d'autres pas, mais tous croient dans le perfectionnement de l'homme et ensuite de l'humanité. Cela peut se réaliser par la pratique des vertus la foi maçonnique, l'espérance la lumière brille toujours dans les ténèbres, le soleil se lève tous les jours, et surtout cela ne peut se faire sans la pratique de la plus belle des vertus l'amour fraternel., ainsi renaissent les hommes.<br /> Jean-François