L’UNIVERSEL, L’INDIVIDUEL, LA COMMUNAUTÉ.
La dictature de l’universel, s’impose de plus en plus dans notre société, la place de l’individuel se réduit de plus en plus. Comme par une sorte de mimétisme avec la marchandisation des produits, tout se vend donc, jusqu’à nous-mêmes, nous devenons des produits.
À force de vouloir ne vendre que de l’universel, on en oublie l’identité, le particulier, il faut absolument de l’égalité, qui se transforme en égalitarisme.
Par glissement le combat mené contre le communautarisme atteint les communautés dans leur ensemble, on oppose la république des égalités, à toutes les orthodoxies religieuses. On tue les communautés bonnes ou mauvaises. On tolère les communautés sociales, les quartiers bobo, LGBT, pourquoi pas les quartiers chinois cela fait exotique ! On stigmatise les communautés d’esprit, les communautés religieuses, en les assimilant à des communautarismes. Il en est pourtant ou le « dogme » est la pratique du bien, du beau, du vrai.

Les traditions ne sont pas les ennemies de l’universel, elles confondent leurs essences dans une essence unique. La Franc-Maçonnerie n’est pas une secte, mais un ordre initiatique fraternel, de défense des libertés, elle permet une construction spirituelle qui libère l’individu, dans un cadre collectif, une communauté de sœurs ou de frères, un lieu de partage et non d’exclusion, de clivage sont but étant de rassembler ce qui est épars, de favoriser le passage de l’individuel au collectif en préservant les deux.
La Franc-Maçonnerie est à la fois horizontalité et verticalité, celui qui veut transformer le monde doit d’abord se transformer lui-même, en exerçant en permanence son discernement en cherchant la justice dans son propre cœur. À de persévérance, d’exercices spirituels sur lui-même, il pourra prétendre à transmettre les effets sa propre métamorphose, incarnée par son exemplarité, empreinte d’humilité et d’amour fraternel, sans arrogance, dans le respect des individualités. Tous nous pourrons alors nous retrouver dans une communauté élargie à tous les hommes de bonne volonté.
Jean-François.