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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par jean françois
SYMBOLE : LA TRUELLE
SYMBOLE : LA TRUELLE

A l’évocation de la Truelle je vois un maçon au pied du mur, mettant du ciment nécessaire à la juste cohésion des pierres, lissant et polissant les joints.

Il n’est donc pas surprenant de trouver cet outil dans la symbolique en général et la Franc-Maçonnerie en particulier. L’outil est souvent représenté avec un manche en forme d’éclair, il prolonge la main guidée par l’esprit, l’étincelle de la vie s’exprime ainsi et donne à la truelle sa fonction de vecteur du démiurge.

La forme triangulaire de la truelle fait penser à la trinité Sagesse, Force et Beauté. Le ciment de la Sagesse donne ainsi ses lettres de noblesse au travail, l’éclair de la truelle permet de voir resplendir « La gloire au travail.» La Lumière naît ainsi des Ténèbres.

L’outil trouve sa place au 2ème degré dans la construction de l’œuvre au Rite Français et également au Rite Ecossais primitif ou elle est présente dans le tableau de Loge.

Dans les grades capitulaires du Rite Ecossais Ancien Accepté elle prend une place particulière, avec plus de force et de vigueur symbolisant une nouvelle alliance, une nouvelle unité sur le chemin qui mène de Babylone à la nouvelle Jérusalem qui ne pourra être construite sans le ciment de l’amour fraternel.

Il peut paraître décalé dans notre siècle, bétonné, informatisé, médiatisé d’évoquer le symbolisme de la truelle du maçon, cependant l’on peut rêver d’une armée de chevaliers ayant dans une main l’épée et dans l’autre la truelle, cimentant la communauté humaine de l’Occident à l’Orient. « Bâtir c’est aussi Aimer. »

 

JFG.

Étiquette la nouvelle république. Christian Lequesne

Étiquette la nouvelle république. Christian Lequesne

HUMEUR.

Un éminent professeur à Sciences Po Paris, Christian Lequesne, nous interpelle dans un édito du journal Ouest-France du Vendredi 19 août sur nos libertés face au terrorisme, un sujet chaud brûlant.

Après un rappel historique du terrorisme en Europe. Il justifie les mesures d’interdiction des manifestations culturelles et commerciales, et en plus nous associe à ces prises de décisions je cite :

« Bien entendu, toute personne raisonnable comprend les mesures prises par l’état et les villes au nom du principe de précaution. »

S’il ne s’agit pas bien sûr de brasser de l’air comme certains va t’en guerre on peut s’interroger sur le fait que restreindre nos libertés est efficace. Il en convient d’ailleurs quelques lignes après :

« Il n’en demeure pas moins qu’une poignée de fanatiques qu’il est difficile de tracer, porte atteinte à nos libertés. »

Fanatiques oui ! Difficiles à tracer non ! On ressasse à longueur de journée que ces fanatiques étaient fichés, connus pour des délits, souvent récidivistes. Notre professeur poursuit :

« Notre société démocratique vit en ce moment une régression des libertés sans avoir cependant le choix de faire autrement. »

Je m’interroge sur le message transmis aux barbares par de tels propos et où se trouve le choix démocratique tant de fois vanté.

C’est ainsi relayer des discours d’aveux de faiblesse, après des discours de soit disant résistance, non traduits dans les faits.

Le terrorisme est en train de gagner une première manche de son combat en se servant de notre sacro saint principe de précaution et de notre désir  du risque zéro.

Nos attitudes et ces discours, contribuent à nous faire rester chez nous cloitrés. Le professeur Lequesne ose une comparaison avec le Blitz Londonien de la dernière mondiale. Mais il oublie de parler de la fermeté du Lion Winston Churchill et des milliers de résistants qui se sont levés, « Une épée dans une main et la truelle dans l’autre.»

Je me demande quelle génération de futurs dirigeants nous prépare Monsieur le professeur avec ses discours dont l’eau tiède n’effacera pas le sang répandu sur les trottoirs de nos villes.

Courage osons nous battre pour faire vivre les Libertés que nous ont transmises nos parents souvent au prix de sacrifices en prenant des risques et en oubliant de se protéger.

 

JFG.  

 

Christian Lequesne, né le 26 décembre 1962 à Vitry-le-François (Marne), est un universitaire français, ancien directeur du Centre d'études et de recherches internationales (CERI) et professeur de science politique à Sciences Po Paris.
Christian Lequesne a souvent plaidé dans ses articles et prises de position pour une société française ouverte sur le monde, devant réformer ses politiques en tenant compte des expériences des autres démocraties occidentales, en acceptant la mondialisation et en redonnant plus de poids à la société française par rapport à l'Etat. Il est connu pour être opposé autant aux idées de la droite nationale que de la gauche néo-marxiste. Libéral au sens politique du terme, il a souvent regretté dans ses prises de position que le libéralisme politique soit faible dans la tradition française.  
Christian Lequesne est un chroniqueur régulier au quotidien Ouest-France. Il a publié par ailleurs des tribunes dans Libération, Le Figaro, Le Monde, La Croix, La Tribune.
Source Wkipédia.
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C
Avant que la main ne prenne la truelle, il est déterminant de savoir à quel projet de construction elle va permettre de le bâtir, est-ce que ce sera utile, est-ce que ce projet sera créatif sur le plan de l'art, sera-t-il accepté? C'est à l'esprit de réfléchir avant de prendre une décision.On peut donner à la truelle une image extensive pour bâtir ce vivre ensemble incontournable , il ne pourra exister durablement qu'en rajeunissement les structures démocratiques, en tenant compte de l'intégration de toutes les composantes religieuses, à la seule condition pour ces dernières qu'elles se séparent d'un certain archaïsme . L'aboutissement d'un tel souhait ne pourra s'établir que si des hommes politiques lucides , compétents soient en mesure de proposer et de faire admettre à chaque ethnie le bien fondé d'une démocratie participative, l'alliant à tous les effets de l'évolution des technologies, lesquelles conditionnent l'évolution des mentalités.<br /> C'est au politique en laissant la perversité des métaux, de prendre conscience du partage, en tirant vers le haut, ce bas actuellement écrasé, prévoir une éducation solide de la jeunesse sans la priver des leçons de l'histoire humaine que certains politiques veulent effacer par certaines idéologies fragiles et négatives. La vie malgré tous les aléas doit être encouragée par le développement culturel de l'esprit, source indispensable de l'épanouissement du vivre ensemble.<br /> Claudius
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