LA CONFIANCE

En qui remettez-vous votre confiance ? Le sentiment de confiance est sans doute l’un des plus volatils, de ceux qui font le plus défaut de nos jours. Cette confiance que l’on accorde la main sur le cœur a souvent un goût amer, elle peut se transformer à force de trahison en attitude de défiance paralysante antichambre de la peur.

Notre société aime le paraître, plus que l’être, elle distille avec régularité cette défiance, a force de promesses non tenues.

Et pourtant l’enfant continue a saisir ta main, le pauvre à la tendre, le Frère qui vient te chercher dans la caverne, mérite ta confiance, quand dans la chaine d’union les mains se serrent, que les cœurs battent, que les yeux se ferment, la confiance nous envahit, elle fait fuir la peur, la crainte.

C’est en toute confiance de ma propre volonté que j’ai frappé à la porte du temple. Je sais après ces longues années que seul je ne puis rien c’est donc avec confiance que j’écoute mon Frère, mes Frères.

Cette confiance est enfant de l’exemplarité, elle est née en moi même , elle me permet de me regarder aussi souvent que possible dans le miroir. Le Frère Goethe disait :  « Si vous avez confiance en vous mêmes, vous inspirerez confiance aux autres. »

Cette confiance est espérance sans elle rien n’est possible, elle aussi une dimension de l’amour André Maurois disait : « Il y a trois dimensions de l’amour : la profondeur, la durée et la confiance. »

 J’ai confiance en ma deuxième famille la Franc-Maçonnerie parce qu’elle m’aime  sans raison, elle m’aime , parce qu’en elle je vis une renaissance , je suis un morceau de sa chair.

JF.