Publié le 18 Février 2025 par Jean-François Guerry

ON N'EST SÛR DE RIEN, OÙ PRESQUE...

ON N’EST SÛR DE RIEN, OU PRESQUE…

La vie bouge sans arrêt, sauf parfois quelques étapes, il y a des souffrances et des joies, nous ne sommes sûr de presque rien, ou presque… Il y a cependant une certitude nous sommes des femmes où des hommes et nous sommes tous mortels. C’est donc sagesse prendre en compte le temps qui passe, le temps qui nous reste. Faut-il s’attacher aux biens matériels ? Faut-il vivre dans la peur de la mort ? Où choisir de vivre chaque instant qui reste pour faire des choses simples, c’est-à-dire les plus grandes qui soient. Recueillir comme des bienfaits, des biens qui nous sont faits, donnés à notre vie. Comme les éclats de rire des enfants, le soleil qui transperce les persiennes de nos yeux, les repas joyeux parce qu’ils sont partagés avec des amis.

Pierre Rabhi disait à peu près la seule question qui mérite d’être posée : « Ce n’est pas que va-t-il se passer après la mort ? Mais que va-t-il se passer avant ma mort ? »

Vieillir c’est ralentir, prendre le temps, prendre du temps, prendre son temps, mieux goûter les saveurs du temps. Nos os qui craquent, ne nous empêchent pas de regarder les autres, les corps à corps diminuent, ils laissent communier les âmes.

Jean-François Guerry.

La vraie jeunesse ne s’use pas

on a beau l’appeler souvenir

on a beau dire qu’elle disparaît

on a beau dire et vouloir dire que tout s’en va

Tout ce qui est vrai reste là

quand la vérité est laide c’est une bien fâcheuse histoire

quand la vérité est belle rien ne ternit son miroir

Les gens très âgés remontent en enfance

et leur cœur bat

là où il n’y a pas d’autrefois.

Jacques Prévert.