HUMEUR EN VRAC
Monde d’avant, monde d’après, monde d’aujourd’hui, qui a parlé du monde d’après ? Dans le monde d’avant il y avait les télégrammes et les appels téléphoniques du bout du monde en PCV. Les télégrammes étaient solennels portés par le facteur, écrits nous les yeux sous nos yeux, nos vrais yeux, quand nous recevions des appels en PCV de l’autre bout du monde nous savions que c’était urgent et important. Dans le monde d’aujourd’hui nous avons des centaines de mails dans nos boîtes, comment autant de diables qui dès qu’ils sortent leurs têtes nous la coupons et passons à autre chose entre le matin et l’après-midi, nous avons résolu, nous passons à autre chose.
C’est promis il y aura le monde d’après, fini les clichés, les certitudes, comme nous avons le meilleur système de santé au monde, erreur nous avons le meilleur système de remboursement des soins sans doute, puisque nous le payons très cher. Nous avons une recherche médicale très performante, sans doute puisque nous avons les meilleurs médecins du monde.
La preuve nous sommes à l’origine de l’essai franco- européen pour la recherche médicale sur le corona virus, nom de baptême « Discovery » ce n’est pas du français ça ! L’Europe unie, c’est normal en fait devait réunir tous les pays européens pour cet essai, un test pour la cohérence européenne 3200 patients de tous les pays européens, résultat 842 français et 1 patient du Luxembourg, résultat du test promis pour le 14 mai, c’était peut-être pas pour cette année ! Fiasco total, pourquoi trop compliqué trop d’administration, trop de normes et peut-être trop d’arrogance et de certitudes.
Les autres pays européens ont rejoints l’essai initié par l’OMS, en bonne logique nous cotisons nous aussi à l’OMS, mais seul nous sommes plus forts qu’ensemble logique ! Moralité 90 pays participent à l’essai de l’OMS son nom « Solidarity » c’est moins glorieux et conquérant que Discovery, mais on cherche quoi en temps de guerre, la gloire avant l’efficacité ? Les lauriers de la victoire avant d’avoir gagné la bataille. Il fallait peut-être soutenir l’OMS au moment où les États-Unis stoppent leur subvention, et au moment où l’on dit que le monde d’après devait faire du collectif. Stop fin de télégramme.
Banques centrales stop, elles soutiennent les économies du monde, on s’aperçoit finalement qu’elles soutiennent les actionnaires, stop la bourse résiste pas si mal ouf !
Technologie elle a failli enfanté des surhommes, finalement nous ne sommes toujours que des frêles roseaux pensants, ayant besoin du collectif, mort de l’individualisme peut-être stop.
Question deuxième vague, qui voudra demain rester soigner ceux qui souffrent ? Nos infirmières et nos aides-soignantes dont les salaires sont au 22ème rang paraît-il des pays développés ? Sans doute, avec une prime ponctuelle qui sera au mieux de 100 € plus une médaille Stop.