Cet article est reposté depuis L'atelier des Poètes - par Jacques Viallebesset.
Lorsque je serai mort. H. Gougaud
Qu'on me lave de vin lorsque je serai mort que le sang de la vigne envahisse nos veines au jugement dernier qu'on amène mon corps parfumé de raisin de menthe et de verveine Femme aux plaisirs humains à la sève des fleurs que ton coeur affamé jamais ne se dérobe les chemins de l'amour sont ravinés de pleurs si tu passes par là relève bien ta robe Ne traine pas ta peine à mon enterrement j