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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par Jean-François Guerry
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PARUTIONS

 

Quatre livres viennent de paraître aux Éditions Numérilivre, comme à mon habitude, j’en ferais une recension complète avec une lecture intégrale, par respect pour les auteurs, les autrices et leur éditeur et bien sur les lecteurs de ce blog.

Ces quatre livres sont : Hermès, le retour c’est le 2ème Cahier Bathilde Vérité (Travaux de la Loge Nationale de Recherche de la Grande Loge Féminine de France). Le deuxième : Mystères et secrets de la cérémonie de fondation d’une loge maçonnique, de Bernadette Cappelo dans la Collection Quête et Spiritualités animée par Joël Gregogna. Le troisième : Mythes héroïques, bibliques et maçonniques sources et développements Tome I par Pierre Pelle le Croisa dans la Collection Mythes et Franc-maçonnerie. Le quatrième : Les Clés d’une nouvelle Franc-Maçonnerie par le Corps de Franck Fouqueray.

J’ai cherché, ce qui pouvait relier les autrices et auteurs de ces livres en dehors de leur appartenance à une obédience maçonnique. Sans doute leur désir de transmission des savoirs et de la Connaissance pour autant pour cette dernière que l’on puisse la transmettre ou au moins d’en indiquer un chemin. Transmettre tout ou partie de ce qu’ils ont acquis par une longue pratique de leur rite, une expérience touchant parfois aux plus hautes sphères de la spiritualité de leur rite, ou encore donner, partager les sentiments qui les animés dans le service de leurs Sœurs et de leurs Frères quand ils ont exercé des hautes charges dans leurs obédiences. Mais au final, n’est-ce pas avant tout cette soif de savoir et de Connaissance consubstantiel à tout homme qui regarde plus loin que l’extrémité de son index, cette soif intarissable des réponses aux questions existentielles qui assaillent toutes les femmes et les hommes. Ces désirs qui font travailler l’esprit qui anime les âmes et guident la volonté dans les recherches. Alors naturellement on retourne son regard vers le passé pour vivre mieux le présent et appréhender avec espérance l’avenir. Ces autrices et auteurs se penchent sur l’origine de leurs institutions, le comment et le pourquoi de leur pérennité dans un monde consumériste et matériel. Sans doute parce qu’ils savent que rien ne perd, rien ne meurt tout se transforme et réapparaît au fil du temps sur courbe plus élevée de la spirale de la conscience et de l’esprit. Les sources profondes coulent toujours, les racines continuent de pousser, les collines éternelles de verdir à chaque printemps, les lumières du passé brillent dans le présent et éclairent l’avenir.

C’est par le jeu des concordances et des analogies, que l’initiation aux mystères permet le lever des voiles qui masquent les yeux du regard intérieur. Ces livres faisant références aux traditions anciennes, susciteront l’éveil et l’intérêt du lecteur, qui de tant à autre lève les yeux du livre et pense à son vécu initiatique personnel. Chacun de ces livres révèlent un travail de recherche profond et assidu. Ceux qui ne savent ni lire ni écrire et ne savent tout juste qu’épeler ont mesuré cette difficulté d’écrire, les gens disait le Frère Goethe, « Ne savent pas ce que cela coûte de temps et d’effort pour apprendre à lire. Il m’a fallu quatre-vingt ans pour cela et je ne suis même pas capable de dire si j’ai réussi ?

Ces autrices et auteurs ont fait un travail de coalition d’idées d’apparences différentes, ils ont essayé de réaliser l’union de ce qui ne semblait pas toujours pouvoir s’unir, de rassembler ce qui était épars grâce à un syncrétisme enrichissant qui mène à l’unité des contraires. Leurs écrits, donnent vie aux idées que véhiculent les rituels initiatiques. Ils sont des chercheurs dans les profondeurs de l’être intérieur, cet être permanent qui vit dans l’espace et le temps qui n’a pas de frontières, cet être universel. Leurs voies d’accès sont parfois différentes, mais elles aboutissent toutes au dévoilement du meilleur de l’âme humaine, à cette péninsule, cette pointe de l’âme ou souffle le vent de l’esprit. La lecture de leurs livres provoque un sentiment de reconnaissance, on se sent chez soi, c’est ce sentiment de bien-être, qui surpasse les avoirs des savoirs intellectuels, qui incite la lecture, lire ces livres c’est aussi lire en nous-mêmes.

Je commencerais leurs recensions par Hermès, le retour…

                                            Jean-François Guerry.

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Le concile de Florence, s’il échoue à réunifier les Églises d’Orient et d’Occident face à la menace ottomane, suscite chez les humanistes le désir d’accéder aux textes grecs encore inaccessibles. En 1471, Marsile Ficin traduit le Corpus hermeticum et déclenche un grand vent de l’esprit où tourbillonnent de nouvelles visions des anciennes sagesses à la lumière du christianisme.

Ficin, qui croit qu’Hermès Trismégiste est le contemporain de Moïse voire plus ancien que lui, est à l’origine de la notion de prisca philosophia, d’une Tradition, portée par de grands initiés, longtemps avant l’ère chrétienne. Soif spirituelle, renouveau des arts libéraux, des arts de la mémoire, de l’alchimie, conception d’une kabbale chrétienne, redéfinissent l’hermétisme à la lumière d’un néo-platonisme chrétien qui souhaite cependant, sous la houlette de Pic de la Mirandole, prince de Concorde, concilier Platon et Aristote.

Une efflorescence de publications, de rencontres, caractérise le XVe siècle. Le Cahier N°2 de la Loge Nationale de Recherche de la Grande Loge féminine de France se consacre au mouvement initial impulsé par Cosme de Médicis. Ses ramifications européennes suivront dans la prochaine livraison.

Les groupes de recherche sur le cosmos, les traces de l’hermétisme dans les rituels maçonniques et sur le cercle de Bathilde d’Orléans, ici autour des nouvelles théories et pratiques thérapeutiques, nous donnent à lire leurs travaux. L’œuvre de Nicolas de Cues encadre ce premier opus sur l’hermétisme à l’aube des Temps modernes.

 

Sommaire

Préface de Catherine Lyautey . 5

Hermès, le retour ! . 8

La Docte Ignorance de Nicolas de Cues . 13

L’Académie de Florence et Marsile Ficin : une aurore renaissante . 24

Marsile Ficin, Platon et la lumière de Dieu . 38

Pic de la Mirandole et la cabale chrétienne . 50

Les synthèses de Pic de la Mirandole . 62

Francesco Zorzi dit Georges de Venise . 71

L’Art de la mémoire, de l’Antiquité à la Renaissance . 83

L’Art de la mémoire dans Les jardins de Poliphile de Francesco Colonna . 91

Le Théâtre de la mémoire de Giulio Camillo . 106

La Vision du cosmos par Nicolas de Cues . 115

Génération, Régénération, Renaissance . 122

Bathilde d’Orléans thérapeute . 132

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Ce deuxième ouvrage place Bernadette Cappello parmi les écrivains maçonniques majeurs de son temps. Elle traite ici du cérémonial en vigueur lors de la consécration du temple égyptien antique, et le compare à ceux de l’église chrétienne et du temple maçonnique.

Si Bernadette Cappello s’attache principalement au Rite de Memphis-Misraïm (dont elle a longtemps présidé aux destinées), elle permet, de plus, à tous les chercheurs franc-maçons ou non de faire profit de son immense culture égyptienne, hébraïque, cabalistique, théologique chrétienne et philosophique. Son style clair est agréable à lire, ses références sont rigoureusement circonstanciées. De la sorte, son ouvrage présente une portée universelle. Il est incontournable.

 

Initiée en 1987, Bernadette Cappello a été Grand Maître de la Grande Loge Féminine de Memphis Misraïm de 2006 à 2012. Universitaire, elle a déjà porté témoignage de son approche du Rite de Memphis Misraïm et de ses liens avec l’ancienne Égypte et la Cité d’Alexandrie au travers d’un précédent ouvrage remarqué : Isis, clef des métamorphoses au Rite de Memphis-Misraïm.

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Ce livre est le premier tome d’une nouvelle série qui analyse les concordances entre les mythes de l’Antiquité, les mythes de la Bible et les mythes de la Franc-maçonnerie.

Il différencie le mythe de l’histoire, du récit, de la fable ou de la légende. Il définit les sept principales typologies de mythes qui peuvent exister et il aborde la généalogie maçonnique. Comme toute tradition, cette mythologie commence avec Adam et Ève et se poursuit avec Noé.

Le mythe du Déluge a plusieurs sources : babylonienne, sumérienne, grecque et akkadienne. Le « Noé maçonnique » entre en corrélation avec les mythes biblique, préhistorique et alchimique. C’est ainsi que le « Noachisme » peut être pris comme modèle de toute religion universelle, dont la Franc-maçonnerie s’est inspirée.

Pierre Pelle Le Croisa est né en 1947. Il fut dirigeant dans de grandes entreprises et dans des organismes de formation de renommée internationale. Il a 40 ans de maçonnerie. Initié au Grand Orient de France en 1981, il fut membre actif de la Grande Loge de France pendant 31 ans. Il a intégré la Grande Loge de l’Alliance Maçonnique Française en 2019 pour élargir ses recherches à d’autres rites.Fondateur et Vénérable de plusieurs loges, il s’est impliqué dans les instances de la GLDF et dans des organisations inter-obédientielles. Écrivain engagé, passionné par la recherche dans divers domaines, dont la spiritualité maçonnique, il a publié plus de trente-cinq ouvrages destinés au grand public, mais surtout au public des francs-maçons. Il écrit aussi dans les médias, et plus particulièrement dans de nombreuses revues de recherche (science, philosophie et magazines maçonniques).

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Depuis deux siècles, grâce à l’arrivée du machinisme, nous produisons davantage. Malheureusement, cela entraine une diminution de l’usage de notre corps. Si on y rajoute la surabondance des images, qui sollicite nos yeux au détriment de nos autres sens, il y a de quoi s’inquiéter. Dans beaucoup de domaines, l’automatisation remplace la force physique. Il en résulte que l’humain délaisse dangereusement son corps.

La franc-maçonnerie contemporaine en fait les frais. L’expérience initiatique se vit désormais dans la tête des candidats. Depuis la crise COVID, certains ont même instauré des Tenues en visioconférence. La respiration, la méditation, l’alimentation... sont devenues subsidiaires et n’intéressent que très peu d’initiés.

Tout cela est un non-sens ! Si on veut éviter que l’Art Royal ne devienne une pratique exclusivement philosophique, nous devons remettre la chair au centre de notre action maçonnique. Cet ouvrage, propose un décodage symbolique de notre pratique actuelle. Il ouvre des perspectives inconnues sur l’intégration des quatre nourritures du Franc-maçon. Il nous invite à nourrir nos Rituels de nouveautés… éprouvées en Chine depuis déjà 2500 ans. Bref, il ouvre des perspectives optimistes pour éviter à la Franc-maçonnerie de se classer dans la rubrique des folklores du passé. A l’heure où des milliers de maçons démissionnent chaque année, ce livre pourrait bien ouvrir la voie à une maçonnerie du XXI siècle.

 

L’auteur est membre de la Grande Loge Mixte de France. Fort d’une expérience de trois mandats de Vénérable Maître, il écrit neuf ouvrages maçonniques ainsi qu’un essai sur les mutations de notre société. Régulièrement, il donne des conférences. Il est fondateur du réseau maçonnique www.onvarentrer.fr avec ses milliers de membres et du journal maçonnique www.450.fm. Il est Initiateur du 1er Festival d’humour maçonnique de Paris. Il a présidé de 2017 à 2022 la Fraternelle des Écrivains maçonniques. Il est journaliste et membre du Syndicat des journalistes de la presse périodique.

Tous ces ouvrages sont disponibles soit en librairie, soit sur le site de Numérilivre.
www.numerilivre.fr
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C
Diable, si les locataires de la maison crée par le grand cardinal ont décidé qu'il en serait ainsi, je ne dis plus rien!<br /> Cependant pour satisfaire à ce "pseudo féminisme" qui nous gave va t'on sacrifier par la suite à l'écriture dite "inclusive"? Il faut avouer que phonétiquement parlant il est beaucoup plus agréable (mais pour les sourds seulement, pardon les mal entendant) d'entendre au pluriel "auteurs-trices" que "auteurs" tout simplement ! Il y a plein de bonnes raisons pour adopter le new- langage, il y en a autant de ne pas le faire, au fait puisqu'on dit un "médecin", dira t'on prochainement une "médecine" , un maçon, une "maçonne"?(les seules que je connaisse étaient des guêpes du même non, zébrées de noir et de blanc, et qui nous piquaient douloureusement...en Afrique!)<br /> OUARF!!
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No comment
A
Le caducée est un des attributs du dieu Hermès (devenu Mercure chez les romains).<br /> On représenta par les deux serpents du caducée les deux aspects du pouvoir de l'homme : le Roi, le Prêtre. Ensemble, mêlant la force à la ruse, ils vont torturer l'humanité... serpents qui, entourant la terre, enserrent le monde matériel et humain dans une venimeuse limite.<br /> Quand les hommes renverseront le culte féminin, ils donneront à Hermès le rôle rempli par la Déesse Thoth (« Tho » veut dire « monde » et « The » indique la « souveraineté suprême » ; Tho-the, « monde divin » devient Tho-oth quand on change la terminaison des noms féminins). C'est lui, Hermès qui va expliquer les lois de la Nature que l'antique Déesse avait trouvées par sa faculté divine, son intuition féminine que le Sphinx symbolisait. Hermès prendra à la femme son beau titre de Trismégiste, pendant qu'il représentera la Déesse Toth par le singe pour se venger d'avoir été appelé cynocéphale par les féministes.<br /> « Hermès », est le nom générique des prêtres égyptiens qui sont venus, dans le cours des siècles, jeter le voile du mystère sur toutes les antiques vérités. C'est ainsi que le mot « révélation » qui est le mot consacré par les religions, a une signification contraire à celle qu'on suppose : il veut dire « re-voiler » et n'a été employé que par les « Hermès » qui ont caché la science, qui l'ont voilée, puis re-voilée sous de nouveaux symboles, et c'est alors qu'ils l'ont imposée au peuple. Le mot propre, que nous devrions employer, est « dévoiler ».<br /> La Déesse avait fait la science. Le Prêtre, en prenant sa place et en donnant sa divinité à l'homme, voulut aussi lui donner le savoir. Il l'imite en tout, lui prend son costume, sa robe (d'où le verbe dé-rober ; « to robber », voler en anglais), et, comme elle, veut enseigner, mais une seule chose l'arrête : la science. Le Prêtre ne comprend pas cela, ne peut pas trouver en lui le fond de Vérité qui est dans la Déesse, ne comprend pas la cause de cette sagesse, de cette autorité mais il en a vu le prestige, et c'est cela qu'il envie et qu'il veut se donner par des apparences de sagesse et de sainteté. Il est persuadé qu'il peut faire ce que fait la femme. A la loi Divine il va opposer la loi humaine, et c'est l'origine de l'erreur, le commencement du surnaturel.<br /> Jean Chevalier et Alain Gheerbrant, dans le « Dictionnaire des Symboles », rappellent qu'Hermès est un des symboles de l'intelligence industrieuse et réalisatrice mais aussi une force limitée à un niveau quelque peu utilitaire et facilement corruptible. Ils ajoutent que « Hermès » signifie « l'intellect perverti : il est le protecteur des voleurs », forme de perversion intellectuelle qui se retrouve dans tous les types d'escroquerie, d'habilité malicieuse, d'astuce et de roublardise.
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C
Pitié mon cher JF, ne sacrifions pas à ce nouveau vocabulaire, "autrice" m'insulte les zoreilles!
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Mon Cher Cincinnatus désolé de te contredire et d'insister il y a le choix entre auteure et autrice avec une propension importante à la pratique de autrice, pour preuve «Autrice» a la préférence de l'Académie française<br /> Les immortels accordent leur préférence à «autrice», dont la féminisation est grammaticalement plus satisfaisante. Elle est calquée sur les mots «réalisatrice», «actrice» et «créatrice». «Autrice» était utilisée jusqu'au début du XVIIe siècle.