Publié le 11 Février 2025 par Thierry Didier

LE GRAND ARCHITECTE DE L'UNIVERS - Thierry Didier Part I

À chacun son Grand Architecte même à E Musk

LE GRAND ARCHITECTE DE L’UNIVERS

lon Musk, le milliardaire visionnaire, se demande si la vie, en tant que telle, n’est pas une simulation à laquelle nous soumettraient des civilisations extraterrestres, et dans laquelle nous ne serions que des éléments de laboratoire. Cette thèse est sérieusement appuyée par quelques (rares) chercheurs qui estiment qu’il s’agit là, je cite, d’« une idée tellement profonde que personne n’avait encore imaginé une telle hypothèse ». En fait, cette hypothèse n’avait jamais été posée auparavant parce qu’il fallait pour cela qu’elle devienne le miroir métaphysique de la découverte, celle-là bien réelle, de la simulation numérique et du développement de l’IA. Comme quoi l’intuition n’apparaît pas qu’ex nihilo, elle est aussi la fusion d’évènements antérieurs qui vont en faciliter la survenue. Et quoi qu’on en dise, la découverte scientifique, même si elle parait intuitive, est toujours le résultat de l’agrégation d’éléments préexistants, plus ou moins attestés, qui en assurent la genèse.

Nous êtres humains vivons donc en permanence entre le sol qui nous a vu naître, et le ciel, dont la neutralité facilite la projection circonstanciée de tout élément ou entité factuels ou rêvés de notre quotidien. Concernant l’initiatique, cette prédisposition naturelle se verra transposée dans 2 mondes apparemment distincts, bâtis sur une méthode dualiste requérant un monde dit « terrestre », tangible, objectif, concret, et un monde dit « céleste », que nous donne symboliquement à voir en loge la Voûte étoilée. Ces 2 mondes n’existent pas en soi, ils sont le résultat de l’appréhension particulière de l’être humain, qui lui permettra de faire levier sur ce qu’il perçoit. La Voûte étoilée est véritablement une toile au niveau duquel cette projection du vivant prendra une allure singulière. J’aime utiliser la métaphore d’une météorite qui s’écrase sur notre planère : ses débris seront plus visibles dans la région polaire, du fait du contraste des couleurs et de la rareté des éléments qui pourraient abonder à sa découverte.

Il en sera de même pour la projection dans le ciel immaculé, de symboles ou d’objets signifiants pour l’humain, avec en plus ce sentiment fréquent, là encore très judéo-chrétien, que le ciel quelque part nous précéda dans la Création. Dans cette approche, le narratif mythique nous servira beaucoup. Conséquence de cette intrication du récit et du myste, le propre d’un héros mythique ou légendaire comme peut l’être le GADU sera d’être un avatar, c’est-à-dire que les sentiments ou les jugements qu’il produira varieront suivant l’époque et suivant la personnalité dudit initié. Par sa souplesse intellectuelle, son ouverture d’esprit et l’usage judicieux du symbolisme et de l’étude ésotérique, l’initié saura que ces habillages successifs, dont il pare un principe premier, dépendront de son propre niveau de conscience et seront partie prenante dans son interprétation toute personnelle de l’univers. Ce recentrage permanent sur une entité telle que le Grand Architecte De L’Univers (GADLU) aura pour fonction de ne pas se perdre dans le maelstrom des supputations stériles.

L’initiatique et son cortège de symboles, de schèmes et de postures, n’échappe pas à ce qui reste toujours plus une configuration qu’une réalité objective. J’entends par là que la nature propre de ce ciel forme une vue syncrétique entre ce que nous pensons, ce que nous voulons, et ce que nous imaginons des limites de cet espace. Cette « « masse confuse » comme disaient les alchimistes de la potentialité des choses, participe autant de l’aventure qu’on lui attribue, que des symboles que l’on y met. A cet égard, la franc-maçonnerie exaltera des principes généraux, qui seront aussitôt transposés à leur façon sur ce grand tableau noir qu’est l’univers. Sa méthode première, mécaniste et progressive nous fera définir l’entité suprême comme un architecte, c’est-à-dire un penseur et un générateur de structures universelles. Si l’homme n’est pas un pur esprit, il aspire néanmoins à une certaine spiritualité. Cette spiritualité, qui est un élan, une envolée, réclamera ainsi de la sustentation, de la stabilité, et les images familières que le mythe produira chez l’homme, en lui donnant ce sentiment de sécurité, de protection, sécuriseront son jugement. Ainsi, face à des conjectures ou à des situations particulières et difficiles à cerner, telle que la position de l’homme dans l’Univers, la raison seule ne suffira pas.

A SUIVRE....

Thierry Didier.

À PROPOS DE LA PEINTURE DE William Blake

Cette peinture appartient au genre du surréalisme et a été peinte par l'artiste en 1794.

La peinture "The Great Architect" exprime une gamme lumineuse des sentiments religieux de Blake - ce peintre était l'un des partisans de la théorie du créationnisme.

L'image mystérieuse du poète mystique anglais, comme toutes ses créations, a d'abord été oubliée, mais maintenant elle suscite beaucoup de spéculations, elle est analysée et interprétée. Cette peinture est conservée au British Museum.

Dans cette œuvre d'art, l'image inhabituelle que l'artiste utilise pour interpréter son design est la plus frappante. Et cette image s'appelle "The Ancient of Days", qui traduit littéralement de l'anglais signifie "Ancient of Days". Ces mots dénotaient le nom de Dieu dans diverses religions du monde.

Le personnage principal de cette image est Dieu, et il est représenté au moment de la création, il n'établit pas l'ordre, mais limite la liberté et les limites de l'imagination.

La religion et la foi, les lois et l'ordre qu'ils établissent ont toujours été présents dans l'œuvre de ce poète, ils ont fait l'objet de ses pensées.

Et sur cette photo, Blake a touché la religion. La plupart des éléments de cette image proviennent de l'Ancien Testament Yahweh. Les jours décrépits sont immortels. Le plus souvent, ce nom dans le monde des chrétiens est associé à Dieu le Père, mais parfois Dieu le fils était également désigné par ce nom.

Les jours minables de Blake ne sont pas traditionnels pour les chrétiens orthodoxes. L'artiste l'a représenté sur le fond du Soleil, forçant à rappeler les dieux-démiurges païens, il est concentré et ses traits du visage montrent de la colère.

En plus de l'Ancien Testament Yahweh, cette image est également associée au démiurge des Gnostiques. Mais pour comprendre cela devient plus difficile en raison des déclarations de Blake lui-même: "Toutes les religions sont les mêmes." Apparemment, il voulait dire que tous sont une manifestation des meilleures qualités d'une personne. C'est peut-être pour cela que l'Ancien des jours représenté sur sa photo crée avec sa main gauche pour une raison.

Mais le plus probable est que dans cette image, Blake représentait Urizen, que Blake lui-même a inventé, c'était le fruit de sa propre imagination mythologique. Il décrivait ou représentait souvent Urizen à l'image d'un vieil homme aux cheveux blancs, parfois il avait les outils d'un architecte: Urizen est le créateur du monde. Ceci est également mis en évidence par la traduction du nom du tableau en russe: il est mieux connu dans notre pays sous le nom de "The Great Architect".