LES ÉCLAIREURS DU MONDE QU’IL NOUS REGARDER
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i l’initiation est commencement, premier éveil, puis succession de réveils. Elle est éclairage permanent de notre vie, regards vers les autres et le monde. Comment être éveillé, puis réveillé et éclairé ?
En se rapprochant des lumières intemporelles, éternelles des sages et des justes. En tournant notre regard vers l’Orient là où la Lumière commence sa course.
Les Sages et les Justes sont à la fois pensée et action, ils sont de différentes traditions cultuelles, culturelles, mais ils ont les vertus et les qualités pour réunir en eux toutes ces valeurs universelles qui tendent à la réalisation de l’harmonie du monde. Leurs gestes sont des signes vers nous, leurs parles résonnent dans nos cœurs. Ils sont les éveilleurs et les éclaireurs de notre intérieur. Leur nom est unique ils s’appellent tous : Moïse, Jésus, Mahomet, Bouddha, Confucius, Pythagore, Héraclite, Platon, Socrate…. Tous ils auraient pu prononcer ces paroles :
Cette perle que tu cherches est la signification intime de chaque mot.
Elle existe, elle est unique mais tu ne la vois pas.
Tu ne sais pas où elle est.
La lumière qui grandira en toi par ton intelligence, ta foi et ton travail t’éclairera, et tu la découvriras [1]
Ces quelques mots peuvent suffire à éclairer le chemin de ceux qui reçoivent la faible lumière de la Lune qui ne savent pas encore lire et écrire, ceux-là même qui aspirent à être éclairés par la lumière du soleil au midi, puis un jour nouveau radieux être illuminés dans leur demeure intérieure entre l’équerre et le compas au centre d’eux-mêmes. Et un jour de plus, un jour seulement comme le dit l’ami Jacques en regardant l’inaccessible étoile, voir au point du jour apparaître la grande lumière, celle qui permet d’atteindre les hautes sphères de la Connaissance spirituelle, cette Connaissance qui est Amour, à la condition de savoir toujours écouter battre son cœur, la chamade merveilleuse.
Il nous faut écouter
L’oiseau au fond des bois
Le murmure de l’été
Le sang qui monte en soi… [2]
Jean-François Guerry.
Derrière la saleté
S'étalant devant nous
Derrière les yeux plissés
Et les visages mous
Au-delà de ses mains
Ouvertes ou fermées
Qui se tendent en vain
Ou qui sont poing levé
Plus loin que les frontières
Qui sont de barbelés
Plus loin que la misère
Il nous faut regarder
Il nous faut regarder
Ce qu'il y a de beau
Le ciel gris ou bleuté
Les filles au bord de l'eau
L'ami qu'on sait fidèle
Le soleil de demain
Le vol d'une hirondelle
Le bateau qui revient
L'ami qu'on sait fidèle
Le soleil de demain
Le vol d'une hirondelle
Le bateau qui revient
Par delà le concert
Des sanglots et des pleurs
Et des cris de colère
Des hommes qui ont peur
Par delà le vacarme
Des rues et des chantiers
Des sirènes d'alarmes
Des jurons de charretiers
Plus fort que les enfants
Qui racontent les guerres
Et plus fort que les grands
Qui nous les ont fait faire
Il nous faut écouter
L'oiseau au fond des bois
Le murmure de l'été
Le sang qui monte en soi
Les berceuses des mères
Les prières des enfants
Et le bruit de la Terre
Qui s'endort doucement
Les berceuses des mères
Les prières des enfants
Et le bruit de la Terre
Qui s'endort doucement
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