Publié le 9 Mai 2025 par Jean-François Guerry

POURQUOI CHERCHER DANS LES TEXTES SACRÉS

POURQUOI CHERCHER DANS LES TEXTES SACRÉS

L’envie, le désir de partir en voyages, de découvrir au-delà notre les contrées invisibles à notre regard, c’est un peu la même chose que de fouiller dans les textes anciens à la recherche de l’invisible. Les rituels maçonniques que nous pratiquons ont leurs racines dans les textes sacrés des civilisations anciennes. Méconnaître ces textes, c’est ignorer ce que dissimulent, les mots, les légendes, de nos rituels. On ne peut pas prétendre voir la beauté d’un arbre en ignorant la force de ses racines. Chaque mot, chaque symbole de nos rituels est l’écho qui nous est transmis à travers une forêt millénaire. Chaque mot étudié découvert construit un chemin d’érudition, mais surtout une capacité à comprendre et agit sur nous, favorisant notre transformation personnelle. Au risque salutaire de remettre en question nos préjugés bâtis sur du sable, et de nous permettre de construire un temple, une cathédrale de lumière. L’effet provoqué sur notre extériorité, notre face à face avec les savoirs provoque la possibilité d’accéder à la Connaissance. L’extériorité se conjugue alors avec notre intériorité, c’est l’expérience de l’éveil spirituel. Les mots sacrés, les mots de passe sont autant de clés pour ouvrir notre esprit et notre cœur. C’est en conjuguant les vérités anciennes avec nos interprétations nos réappropriations que nous pouvons trouver un chemin pour notre avenir. Le décryptage des messages enfouis dans les textes sacrés, nous donne une vision de nos devoirs pour une vie plus pleine de lumière et de Vérité. C’est aussi un encouragement à transmettre ces messages pour donner un sens à notre vie commune avec nos sœurs et nos frères en humanité. Chercher les secrets dans

les textes sacrés dépasse alors le simple plaisir intellectuel, c’est un exercice spirituel qui enrichit notre vie. Nous sommes alors dans une introspection constante, dans des choix constants, dans la nuance, la recherche constante du bien. Attitude bien loin des outrances, des radicalités, des errements de l’immédiateté. Les textes anciens ne sont pas des langues mortes, ce sont des langues de feu régénérantes créatrices.

Jean-François Guerry.