CE QUI EST EN HAUT…
Est semblable à ce qui est en bas, et s’il n’y avait rien en haut « si le ciel était vide ? » Cela mérite plus qu’une réflexion, c’est une question existentielle, j’ai le sentiment comme beaucoup que nous détenons une parcelle en nous de ce qui est en haut, le plus difficile est de s’entendre sur la conception de ce qui est en haut le divin. J’ai l’intuition que nous hébergeons en nous un maître secret qui dirige nos actions pourvu que nous soyons à son écoute, une conscience personnelle, un inconscient collectif, une parcelle de divinité si infime qu’elle suscite notre humilité et nous empêche de tomber dans l’hubris. Cette idée d’être un peu plus qu’humain peut nous conduire à la confusion entre l’être et le concept, le principe. Comment pouvons-nous être des êtres finis et détenir une parcelle d’infini en nous ! Sans peur et sans démesure l’on peut de toute bonne foi croire en la capacité de l’homme de se perfectionner, de s’améliorer pour se rapprocher de ce qui est en haut, d’acquérir par le travail de son esprit un supplément d’âme.
Le premier mot du Franc-maçon B… la force est lui, nous incitent à penser que nous avons la capacité de passer de l’ombre à la lumière, de prendre le chemin de la connaissance à la recherche de la Vérité. La question demeure d’où vient cette force, cette puissance ? Était-elle enfouie en nous, endormie, avons-nous provoqué son réveil et son essor. Où est-elle descendue du ciel, est-elle externe avons-nous simplement reçu une rosée céleste, foi où raison sont-elles contradictoires ?
« Tout porte à croire qu’il existe un certain point de l’esprit d’où la vie et la mort, le réel et l’imaginaire, le passé et le futur, le communicable et l’incommunicable, le haut et le bas cessent d’être perçus contradictoirement. Or, c’est en vain qu’on chercherait à l’activité surréaliste un mobile que l’espoir de détermination de ce point. » (Texte de André Breton)
C’est peut-être vers ce point de rencontre que nous propose de nous rendre le chemin initiatique, une méthode pour se connaître et connaître le monde. Approcher le surnaturel, l’invisible, le surhumain, élever son esprit le plus haut possible. Comment ?
Fides et ratio, foi et raison ne sont pas des ennemies. Pourvu que la foi touche à l’universel, ce qui exclu l’intégrisme religieux, et les fanatismes politiques. Ce qui est en haut peut dès lors être semblable à ce qui est en bas et forme un triangle dont les côtés sont la Foi, la Charité et l’Espérance.
À ce propos sans prosélytisme religieux je vous recommande la lecture de l’encyclique Fides et Ratio du pape Jean Paul II. Pour extrait : « La foi et la raison sont comme deux ailes qui, permettent à l’esprit humain de s’élever vers la contemplation de la Vérité. C’est Dieu qui a mis au cœur de l’homme le désir de connaître la Vérité et, au terme, de le connaître lui-même afin que le connaissant et l’aimant, il puisse atteindre la pleine vérité sur lui-même. »
Pour les plus rationnels il suffit de remplacer le mot Dieu par le mot principe. L’encyclique de Jean Paul II s’appuie sur la philosophie d’Aristote et sur la scolastique de Thomas d’Aquin. Jean Paul II loue l’homme à la recherche de la sagesse. Autre extrait : « Heureux l’homme qui médite sur la sagesse et qui raisonne avec intelligence, qui réfléchit dans son cœur sur les voies de la sagesse et qui s’applique à ses secrets… »
Réflexion personnelle avec telles paroles on s’interroge sur la position permanente de la Congrégation pour la doctrine de la foi (qui a succédé à la célèbre et triste inquisition) dont le rôle est de s’assurer de conformité des mœurs avec la doctrine catholique, refuse de lever l’excommunication qui frappe tous les Francs-maçons, mêmes ceux qui travaillent à la Gloire du Grand Architecte de l’Univers, et ce malgré les bonnes intentions de promouvoir la fraternité et la tolérance !
L’homme donc qui médite sur la sagesse avec son intelligence inspire à Jean Paul II ces mots : « Il ne peut exister aucune compétitivité entre la raison et la foi : l’une s’intègre à l’autre, et chacune a son propre champ d’action. C’est encore le livre des proverbes qui oriente dans cette direction quand il s’exclame : « C’est la gloire de Dieu de celer une chose, c’est la gloire des rois de la scruter. »
L’encyclique ira presque jusqu’à dire que la raison humaine offre aux chercheurs de vérité la possibilité de dépasser leurs limites naturelles. Un pas est franchi dans le rapprochement foi et raison.
J’ai l’intuition que les valeurs morales et les vertus universelles, surtout celles qui sont la Foi, la Charité, et l’Espérance sont en haut, mais aussi en bas en germe dans l’homme, pour les voir il faut simplement ouvrir l’œil central celui du cœur.
Jean-François Guerry.
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