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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par Jean-François GUERRY
ARISTOTE ET PLATON TABLEAU ÉCOLE D'ATHÈNES RAPHAËL

ARISTOTE ET PLATON TABLEAU ÉCOLE D'ATHÈNES RAPHAËL

SAGESSE ANTIQUE POUR MIEUX VIVRE -PART-VIII-

 

L’évolution de la philosophie dans le temps et l’espace, a sans doute inspiré l’initiation maçonnique, leur quête commune de la sagesse et de la vérité, passe par des chemins multiples.

Des philosophes d’Athènes ont pris la route d’Élée au sud de Naples, ce fût le cas de Parménide, d’autres voyageurs emporteront leurs bagages spirituels pour les déposer à Alexandrie dans le delta du Nil et s’initieront à d’autres traditions. Ceux de Millet avec Pythagore étaient venus construire les pyramides de l’esprit, emportant eux aussi dans leurs bagages des traditions encore plus lointaines de Perse et Mésopotamie. L’alchimie qui prend naissance dans les limons du fleuve à Louxor ou Abou Simbel, là, où Ramsès voulait reconstruire le temple du ciel sur terre. L’hermétisme donna du sel dans cette marmite d’Alexandrie. Des siècles plus tard la Renaissance fit revivre le Miracle grec d’Ernest Renan. Encore quelques siècles plus tard les scientifiques des Collèges de Londres, de Dublin et d’Édimbourg, en conservant les valeurs morales fondatrices des guildes des bâtisseurs, firent éclore la Franc-maçonnerie spéculative, alors que les religions se déchiraient. Cette Franc-maçonnerie s’enracinait grâce à ses sources profondes et universelles, elle perdure plus de 300 ans après.

Je reviens à l’antiquité grecque, au Miracle grec, il a imprégné la Franc-maçonnerie spéculative, qui a agit comme une éponge en absorbant le meilleur des valeurs des traditions ancestrales et universelles.

La quête de la lumière et de la vérité emprunte plusieurs voies, Parménide à Élée quelques 500 années av.J-C, va privilégier dans cette quête de sagesse le raisonnement plutôt que l’expérience pour comprendre et atteindre la connaissance de l’être. Pensant l’être en tant que sujet et non comme objet. L’être une entité abstraite et éternelle. Il discerne derrière la chose, l’être, derrière le multiple l’un. Il y aurait donc un chemin qui mène du multiple à l’un. Emmanuel Levinas le philosophe de l’altérité plusieurs siècles après, verra dans le « Visage » de l’autre, une unité singulière, asymétrique, l’être absolument autre, absolument différent, il verra la Totalité et l’Infini de l’être, son unité unique. Ce phénoménologue est dans les pas de Parménide, dans cette démarche qui tente de résoudre cette abstraction extraordinaire de l’être.

Platon, le philosophe des idées prône la connaissance de la vérité par la science il était gravé sur le fronton de l’Académie : « Nul n’entre ici s’il n’est géomètre ! » La lecture de ses œuvres ne fait pourtant pas penser à lecture de manuels scientifiques, la métaphysique est bien présente.

Aristote, l’encyclopédiste élève de l’Académie qui s’en émancipa pour créer son Lycée, est considéré comme le Maître du savoir. Il se consacra à l’études des sciences, de toutes les sciences. Est-ce que l’on peut oser cette comparaison Platon serait le 2nd surveillant de la loge maçonnique se consacrant à la formation des apprentis, les faisant réfléchir sur l’oracle de Delphes : Connais-toi, toi-même et tu …..et les dieux. Aristote, en 1er surveillant prendra le relais de l’instruction des compagnons parcourant le monde, entre les deux sphères, s’instruisant des arts libéraux, une seule voie pour la recherche de la vérité pour Platon, plusieurs voies pour Aristote, mais une même quête pour les deux. Plaron chercheur de la vérité pure unique, un idéaliste. Aristote homme de raison, étudiant, recherchant dans chaque science la vérité.

Il faudra attendre plusieurs siècles, le siècle des lumières, pour que la Critique de la raison pure, cette Cathédrale philosophique nouvelle

(C’est ainsi que Alain Renaut traducteur de Kant qualifie cette œuvre). Il a fallu attendre cette injonction forte de Kant : pense par toi-même, Sapere aude. Kant déconstruit la métaphysique spéculative sans la plonger dans une indignité. Sa Critique de la raison pure, ne peut être lue séparément de sa Critique de la raison pratique. Savoir user de la raison, après en avoir fait la Critique est un acte reconnaissance et de connaissance de notre humanité, donc de notre condition et de ses limites, des limites de notre compréhension.

Kant ne nous expose pas une destruction de la raison, loin s’en faut, mais plutôt une transformation postmétaphysique de celle-ci, c’est l’émergence des lumières, je dirais de la lumière compréhensible par l’homme. On ne peut dès lors considérer qu’il aurait opposition entre Foi et Raison Fides et Ratio, mais plutôt différence et complémentarité, séparation entre le cœur et l’intellect ?

Les philosophes de l’antiquité en général et de la Grèce en particulier, par la richesse de leurs observations, par leurs productions scientifiques et la pratique de leurs exercices spirituels ; nous ont ouverts les voies de l’exploration de nous-mêmes, de notre intérieur, de la nature et du monde en général. Ils nous légués des manuels d’exploitations. La Franc-maçonnerie a récolté cette moisson abondante, mille grains de blé poussés en terre, mille grains de grenades tombés des pommes posées au sommet des colonnes, qui constituent un patrimoine de savoirs qui ont expérimentés au siècle des lumières. Nous sommes les légataires universels de ces savoirs, dont la sève irrigue nos rites et nos rituels maçonniques, savoirs qui donnent du sens à notre vie, à nous d’essayer humblement de les comprendre et d’agir du mieux possible pour nous améliorer en particulier et la société en général.

 

                                    Jean-François Guerry.

 

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SAGESSE ANTIQUE POUR MIEUX VIVRE PART VIII

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Publié le par Jean-François GUERRY
Socrate

Socrate

SAGESSE ANTIQUE POUR MIEUX VIVRE PART VII-

 

« Prendre son vol chaque au moins un moment qui peut être bref, pourvu qu’il soit intense. Chaque jour pour un exercice spirituel seul ou en compagnie d’un homme qui veut lui aussi s’améliorer aimer tous les hommes libres, s’éterniser, s’améliorer en se dépassant. »

 

Georges Friedmann- La Puissance et la Sagesse Éditions Gallimard Paris 1970- 503 Pages.

 

 

Georges Friedmann en 1970 à propos de la parution de son livre La Puissance et la Sagesse, mettait en garde ses lecteurs, sur son caractère hors du temps, le temps disait-il est à la politisation, voire à la radicalisation, il s’est passé 51 ans depuis, ce sociologue et philosophe humaniste ne serait donc pas surpris de votre notre société actuelle. Il voulait faire entendre sa voix dans son livre sur des sujets aussi abstraits que les ressources spirituelles qui sont en nous et notre potentiel de conversion, par la pratique d’exercices spirituels. Oser écrire déjà à son époque sur la sagesse et le bonheur était une gageure. Il fallait absolument parler des progrès des techniques et des sciences et pas de l’amélioration de la conversion de l’homme lui-même. On devait se soucier de toutes les choses sauf de son soi. On pouvait déjà, comme aujourd’hui constater les transformations de notre condition humaine, les améliorations techniques, mais pas l’équilibre instable dans lequel nous met ces transformations, tous nos excès pour nous approprier les biens matériels et détruire méthodiquement nos ressources naturelles étaient déjà en chemin. Le sociologue voulait mettre l’accent sur la nécessité pour l’homme d’opérer sur lui-même une conversion et de projeter cette conversion pour le monde, de remettre les valeurs morales au centre de nos préoccupations. Les philosophes de l’antiquité étaient déjà persuadés de cette nécessité. Pendant un temps les religions ont joué ce rôle de régulation, mais les dogmes ont pris le dessus et détournés les fidèles pratiquants. Il faut redonner du sens à la vie, plus de sens. Est-ce de la moraline ?

L’exercice de conversion impose de changer son regard, de se retourner, de changer de comportement, dans le sens d’un retour à l’essence du bien. C’est la metanoia des grecs aller au-delà de la pensée et de l’intelligence. Cela ne s’improvise pas, c’est un travail spirituel qui ne peut se faire que lentement par étapes, par degrés. La méthode alchimique illustre bien la conversion, on ne fait de l’Or fin spirituel à partir du plomb en une seule opération. Le métal lourd est pesant, il n’atteindra l’élévation que par des dégrossissements successifs.

Quand on parle de conversion on assimile facilement cette opération à un passage de l’incroyance à la croyance religieuse. La conversion dans le sens philosophique et maçonnique est plus le passage qui mène de l’ignorance à la connaissance. Se convertir, c’est enlever peu à peu les voiles qui nous empêchent de voir avec l’œil du cœur. Tant que l’on n’a pas changé on ne peut avoir des pensées et des paroles positives à l’égard des autres, on est submergé aveuglé par notre ego.

La conversion de notre regard s’opère dès l’ouverture des travaux en loge maçonnique quand le président demande aux Frères, de tourner leur regard vers le centre de la loge, et puis quelques instants plus tard, mes Frères tournez vos regards vers la Lumière. Quel Franc-maçon n’a-t-il pas entendu ses proches lui dire : tu as changé, tu n’es plus le même.

Cette conversion est mouvement donc initiation, elle est l’ennemi du désespoir elle génère l’espérance, elle nous donne les clés de notre avenir. À nous de saisir ces clés pour parvenir à la paix de l’âme.

On remarque que la vraie philosophie qui est pratique et théorie, comme la Franc-maçonnerie, n’est pas seulement une activité pour intellectuels souffrants d’ennui sans elle, une simple activité cérébrale. Mais d’abord un mode de vie, une manière de vivre, une conversion méthodique vers la vie bonne, raisonnée, plus authentique, une quête de vérité et de sagesse. L’analogie se dessine peu à peu entre cette philosophie active et cette maçonnerie vivante en loge et dans le monde profane, avec la pratique de valeurs morales universelles communes.

Le philosophe parle à lui-même et aux autres, comme le Franc-maçon, il se parle avec respect et parle aux autres avec le même respect c’est l’expression de son altérité, de sa fraternité, on fait silence en soi pour écouter et accueillir la parole de l’autre.

La forme dialogique de la philosophie se Socrate se retrouve dans les instructions maçonniques. Les paroles qui circulent en loge avec ordre et sagesse évitent tous les dogmes, elles font appel à l’intuition de chacun.

La conversion est d’abord individuelle avec des exercices de connaissance de soi, d’intériorisation de son soi. Mais le philosophe comme le Franc-maçon ne sont ni des moines, ni des mystiques ils vivent dans la cité et doivent sortir de leur citadelle intérieure pour aider, aimer et communiquer avec tous les hommes, répandre les valeurs qu’ils jugent justes. Ils doivent rêver comme Platon d’une république idéale.

Cette conversion est-elle possible aujourd’hui ? Le Franc-maçon qui pratique régulièrement peut affirmer que oui, car il s’efforce de mettre en cohérence ses pensées et ses actes, c’est l’enseignement de l’évangile de Saint-Jean : « Pas seulement en paroles mais en actes. »

Tant que l’homme s’indigne, contre l’ignorance, l’ambition et le fanatisme, tant qu’il défend la liberté et la justice, tant qu’il s’étonne et s’émerveille en face du visage de l’autre, il est sur la voie de sa conversion.

                                            Jean-François Guerry

 

À SUIVRE….

Inde du Sud

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Sénèque

Sénèque

         SAGESSE ANTIQUE POUR MIEUX VIVRE -PART VI-

 

 

Peut-on être sage et heureux ? Le bonheur est-il compatible avec la sagesse, n’impose t’elle pas sérieux et tristesse ? Sérieusement le bonheur est-il possible ? Et au fait, « il est où le bonheur, il est où… », le chanteur crie avec désespoir et cela résonne comme un succès dans notre cœur. Ce sont les hommes après tout qui participes un peu à faire leur bonheur. Le chanteur le dit, finalement il est là le bonheur tout près, peut-être trop près, puisque nous regardons souvent trop loin ou trop haut. On ne voit plus le bonheur, les petits bonheurs, celui des sourires des enfants, de leurs éclats de rire. Félix l’autre chanteur celui de la Nouvelle France, il a trouvé en se penchant un « petit bonheur » sur son chemin, il l’a ramassé comme un présent, sans rien dire, il l’a cajolé entretenu tant qu’il pouvait, quand il l’a perdu, il a cherché un autre petit bonheur, au petit bonheur la chance…

Diogène, cherchait déjà son bonheur une lanterne à la main, il cherchait un homme, un vrai.

Les Sœurs et les Frères, celles et ceux qui demandent la Lumière, celles et ceux qui veulent que la joie soit dans leurs cœurs, cherchent aussi ce mystérieux bonheur. Ils sont dans l’espérance de retrouver la parole perdue, dans l’espérance de pouvoir dire peut-être un jour, « j’ai ce bonheur » de l’avoir retrouvée cette parole d’amour qui fait que tous les hommes sont Frères.

Vous me direz avec raison, avec votre raison, tout cela n’est que poésie, voire mièvre naïveté, car le bonheur ça n’existe pas, ça n’existe pas comme disent les enfants, la preuve les souris ne sont pas vertes.

Pourquoi alors depuis l’antiquité les hommes cherchent ce bonheur que l’on appelle sagesse et qui peint la vie, la rend plus belle ?

Ils avaient au moins compris, qu’il ne fallait peut-être pas espérer changer le ciel, courir à l’autre bout du monde pour chercher le bonheur, que ce n’était pas très sage. Mais que l’on pouvait peut-être changer d’âme, un peu changer notre âme pour être dans la joie et que peut-être au terme de l’ultime voyage, au bout du chemin était le bonheur ? C’était en tous cas le message qu’écrivait Sénèque à son ami Lucilius, travaille à rechercher la paix de l’âme l’ataraxie, l’absence de tout trouble. « Change d’âme et non de ciel ». (Sénèque Lettres à Lucilius XXVIII)

La Franc-maçonnerie n’est pas une religion, le Franc-maçon ne recherche donc pas l’immortalité dans un autre monde grâce à sa pratique maçonnique, ce qui ne l’empêche pas de croire au ciel. Il cherche ici et maintenant ce qui est « probabile) comme disait Cicéron, ce qui est possible humainement. Pindare le poète disait de même : « N’aspire pas ô mon âme à la vie immortelle, mais épuise le champ du possible. » (Pindare Pythiques III, vers 109 à 111)

Comment parvenir, à cette sagesse, au bonheur de cette sagesse me direz-vous ? En philosophant, en maçonnant sans cesse, le Rite Maçonnique Français demande à ses adeptes de travailler du matin au soir, ou encore de Midi à Minuit. De travailler à fuir le vice et pratiquer la vertu. On ne suspend les travaux que pour se reposer et prendre des forces. Il faut chaque jour pratiquer des exercices spirituels, qui deviennent existentiels, c’est de cette ascèse dont la pratique est enseignée dans les rituels, que jaillissent lentement, peu à peu, des onces de sagesse et de bonheur. Les grecs recevaient de leurs Maîtres d’Écoles ces enseignements :

  • Refuser les fausses valeurs, les apparences de vérité, les richesses et le pouvoir pour le pouvoir.
  • Renoncer aux envies inutiles porteuses de douleur et de souffrance.
  • Apprendre à s’accepter tel que l’on est vraiment, accepter son état de mortel pour mettre fin à ses angoisses.
  • Ne pas s’agiter en vain.
  • S’efforcer d’être en harmonie avec soi-même et la nature.
  • Pratiquer la mesure et la justice avec justesse.
  • Se ménager du temps pour soi, se soucier de soi, de son soi.

Bref, rechercher la plénitude de son être, plus facile à dire qu’à faire ! Cela demande persévérance et efforts constants, il est là le bonheur, elle là, la sagesse sur ce chemin. Cela suppose la conversion de son regard sur soi, sur les autres, qui passe par une conversion de l’être, il faut se séparer de l’inutile pour essayer de retrouver sous la carapace l’essence.

 

                                    Jean-François Guerry.

 

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Belle-Ile en Mer

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SOUTIEN À SALMAN RUSHDIE
La liberté de dire, d'écrire, sans mais.

 

 

" La sagesse, ce n'est pas d'être pessimiste ou optimiste, mais d'observer, de savoir quelles sont nos valeurs et de ne rien concéder."

Salman Rushdie.

COMMUNIQUÉ DU DROIT HUMAIN
 
LOGO DH OK NEW NEW NEW Bis
 
Plein soutien à Salman RUSHDIE
 
« L’esprit est plus fort que l’épée »[1]
 
 
« Le véritable attrait du Mal est la facilité séduisante avec laquelle on peut s’élancer sur sa route » (Versets Sataniques – Salman Rushdie)
 
 
Depuis 33 ans, Salman RUSHDIE nous a appris au péril de sa vie que la liberté de penser, la liberté d’écrire, la liberté de croire ou de ne pas croire, la liberté de s’exprimer, la Liberté valait plus que tout.
 
La Fédération française de l’Ordre Maçonnique Mixte International LE DROIT HUMAIN partage ces valeurs et invite tous les citoyens du monde à la tolérance, l’écoute de l’Autre et sa compréhension. Elle entend lutter contre tous les fanatismes, d’où qu’ils viennent.
 
Elle apporte plein soutien à Salman RUSHDIE.
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[1] Salman Rushdie, à « La Grande Librairie » 13 septembre 2018

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Publié le par Jean-François GUERRY
Détail du tableau l'École d'Athènes de Raphaël

Détail du tableau l'École d'Athènes de Raphaël

SAGESSE ANTIQUE POUR MIEUX VIVRE – PART-V-

 

La réflexion qui se poursuit tout au long de ces articles sur la philosophie antique et la Franc-maçonnerie souhaite modestement démontrer que l’on peut vivre sans la philosophie et la Franc-maçonnerie, mais un peu moins bien. Alors pourquoi se priver de ce supplément de joie, qui quand il déborde de nos cœurs on se sent un peu mieux.

La Franc-maçonnerie nous demande de nous mettre au travail, quand nous avons les mots, que nous connaissons les gestes, que nous sommes prêts à l’ordre. Alors, c’est une certitude le travail nous mèneras à la réalisation de l’œuvre de notre vie, par la sculpture de notre être. Réussir sa vie, c’est apprendre à vivre et aussi à mourir, la philosophie ne propose pas autre chose. Le philosophe de l’antiquité travailla sans cesse à son perfectionnement moral et spirituel, le Franc-maçon suit ses traces en s’inspirant des mêmes valeurs et vertus universelles qui sont intemporelles. Les poètes, les artistes, les naïfs, les cœurs purs ont en eux des prédispositions pour ce travail qui fait l’œuvre. Ils ne craignent pas la mort, elle fait partie de la vie. Ils savent ce qu’ils ont été, ce qu’ils sont et seront plus. Ovide le dit dans ses Métamorphoses, parce que le temps est un torrent que l’on n’arrête pas.

On pour habitude de dire que le Franc-maçon est un éternel apprenti, à mon avis et seulement à mon avis c’est vrai et faux à la fois. Vrai parce qu’il y a toujours à apprendre affirmer le contraire serait vaniteux. Néanmoins il faut nuancer le Franc-maçon à été reçu apprenti et ne le sera qu’une seule, ses initiations ultérieures ne seront que des ouvertures vers de nouveaux mystères, il passera d’autres portes pour monter cet escalier tournant qui monte vers les hautes sphères de la spiritualité. Il y a comme un phénomène de cliquet dans cette ascension, cette montée spiralée. Le temps dévore tout ce qui existe, il nous mène en silence vers notre vieillesse et notre mort inscrite dans notre destinée. Faut-il craindre la mort, qui n’est pas une inconnue ? Pourquoi aurions-nous peur de se connaissons, de ce que nous savons inéluctable ? Épictète pensait que nous avions peur de l’idée de la mort et surtout de ce qu’il y a après la mort qui nous est inconnu. Les philosophes pensent la philosophie comme un apprentissage de la vie et de la mort, un apprentissage pour tenter de découvrir les mystères de la mort. L’initiation maçonnique est apprentissage de la vie réelle spirituelle et aussi de la mort, elle est une succession de morts symboliques et de re naissances, de régénérations qui se déroulent au fil du torrent du temps. Rien ne meurt, tout se transforme. C’est pourquoi comme Ulysse nous ne succombons au désir de l’immortalité promise par la nymphe Calypso qui retint Ulysse pendant 7 et pas plus, faut-il y voir une analogie ? Puisque la mort fait partie de la vie, apprendre à vivre c’est aussi apprendre à mourir, apprendre à vivre pleinement, ou au moins à mieux vivre, à bien vivre ! Serait-ce le Carpe diem des épicuriens que nous propose la Franc-maçonnerie puisque qu’elle nous demande de vivre, de vivre simplement avec simplicité ici et maintenant. D’agir sur les choses qui sont à notre portée, qui dépendent de nous, c’est ce qu’enseigne Épictète le stoïcien à son élève Marc Aurèle. Comme Sénèque proche de la fin de sa vie avant son suicide quand il écrit ses Lettres à son ami Lucilius. « Hâte-toi donc de vivre et conçois chaque jour comme une vie entière. » (Sénèque Lettres à Lucilius). Cicéron l’humaniste, s’était aussi préparé à la mort, et même Socrate qui préféra la mort à la fuite ou au reniement, comment aurait-il pu faire autrement s’il voulait mourir suivant ses enseignements, lui qui prônait le détachement du corps et de l’âme qu’il croyait immortelle. Il voulait aussi que justice soit faite, persuadé d’être juste par rapport à ses bourreaux, il ne pouvait faillir et se renier. Cela nous fait penser au Maître Architecte Hiram qui a mis lui aussi en quelque sorte en scène sa mort, ou encore plus récemment à Jacques de Molay dernier Grand Maître des Templiers tous les deux ont symboliquement inspiré les rituels maçonniques. Ils voulaient défendre la justice, ce que te demande la Franc-maçonnerie c’est de déf…la Jus…

                                            Jean-François Guerry.

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SAGESSE ANTIQUE POUR MIEUX VIVRE – PART-V-

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Publié le par Jean-François GUERRY
Pythagore École d'Athènes Raphaël

Pythagore École d'Athènes Raphaël

SAGESSE ANTIQUE POUR MIEUX VIVRE PART IV-

 

 

Pythagore, est souvent considéré comme le premier philosophe, ami et figure de la sagesse. Il a fondé une éthique pour la pratique de notre vie quotidienne. Il se préoccupait en priorité de ce qui laissait indifférent la plupart de ses contemporains, ce qui n’a d’ailleurs pas beaucoup changé aujourd’hui. Les hommes se préoccupent en effet, plus de leur gloire des honneurs, de la célébrité, dont ils peuvent faire l’objet, des richesses matérielles qu’ils peuvent accumulées bien au-delà du suffisant et du raisonnable, en résumé de tout ce qui est apparence du bien. Ils oublient l’essentiel, l’essence de ce qu’ils sont réellement, ils oublient de contempler les choses naturelles. On parle en Franc-maçonnerie des merveilles de la nature qui doivent inspirer notre vie. Les pythagoriciens recherchaient une symbiose harmonieuse avec la nature. Ils étaient, hors normes ainsi ils furent considérés comme des initiés membres d’une sorte de secte. Non, décidément non, les autres n’aiment pas que l’on pense d’une autre manière qu’eux, que l’on prenne une autre route qu’eux disait le poète Georges.

Pythagore cherchait sans doute un point fixe, une harmonie infinie éternelle, conscient qu’une seule vie ne peut suffire à cette recherche, il croyait à la réincarnation.

On peut spéculer à loisir sur ce qu’aurait dit Pythagore, ou pas comme il n’a rien écrit c’est peut-être sans intérêt, c’est par l’observation de la manière de vivre des membres de son école de Crotone que l’on le connaît le mieux. Il fût inspiré comme nombre de penseurs de son époque par les initiations de l’Égypte ancienne.

Comme nous connaissons les Francs-maçons par l’exemplarité ou pas de leur vie. S’ils ont été capables de pratiquer du mieux possible dans leur vie quotidienne les préceptes et les secrets qu’ils ont reçus par leur initiation, ils deviennent de véritables initiés et pour quelques-uns des grands initiés. Les préceptes de Pythagore sont rassemblés dans les « Vers Dorés », de nombreux Vers sont semblables aux recommandations des premiers manuscrits maçonniques qui sont de véritables catéchismes à l’usage des Francs-maçons. L’ensemble de ces catéchismes forment un corpus pédagogique pour les Sœurs et les Frères, ils ont inspiré la rédaction des rituels maçonniques support des rites initiatiques qui sont des maïeutiques pour faire naître des maçonnes et des maçons véritables. C’est-à-dire des femmes et hommes nouveaux ayant pris conscience de l’importance, de l’infini potentiel de leur être intérieur en constante métamorphose.

Avec les « Vers Dorés » de Pythagore on est plongé dans une sorte de morale universelle infinie, qui ne connait donc ni l’espace et le temps. Pythagore initié aux mystères égyptiens a reçu la lumière et la force de ces invariants initiatiques, c’est en illuminé qu’il a vécu. Il a donc transmis ces apophtegmes précieux, ces commandements, semblables à des commandements bibliques remplis de sagesse et de vérité.

C’est peut-être Diogène de Laërce qui plusieurs siècles plus tard, a le mieux repris l’esprit de ces apophtegmes, en y associant ceux des pères du désert. Les Francs-maçons opératifs, puis spéculatifs on suivit cette trace spirituelle. Parmi les enseignements retenus, confiés en héritage on trouve la modération dans les biens de ce monde, la pratique de la justice et de la fraternité, le respect des secrets confiés qui ne doivent êtres donnés qu’a ceux qui sont en capacité de les recevoir et les comprendre pour pouvoir agir.

« Sois modéré dans le bonheur et prudent dans les événements contraires. »

« Acquitte-toi de tes promesses, quelles qu’elles soient. »

« Ne divulgue pas les secrets qui te sont confiés. »

Socrate, un autre ami de la sagesse reconnaissais qu’il était peut-être un peu plus sage que la plupart de ses contemporains, parce qu’il avouait sincèrement : « Je sais que je ne sais rien et c’est déjà beaucoup. » Je connais quelques femmes et quelques hommes, parfois âgés et instruits dans beaucoup de domaines et qui déclarent sans sourciller : « Qu’ils ne savent ni lire ni écrire à peine épeler. » Est-ce comme Socrate le commencement de la sagesse ?

La sagesse grecque était ordre et mesure rien de trop. Les Francs-maçons s’efforcent en toutes circonstances de préférer l’ordre au chaos, la justice à la haine et la vengeance, pour mettre œuvre ces préceptes ils disposent de leurs outils symboliques propices au travail qui se fait lentement avec mesure et persévérance, ils travaillent à la rationalisation de leurs savoirs, ils s’efforcent sans cesse de se sculpter, pour pouvoir partout où ils le peuvent humblement mais sans faiblesse, faire régner la justice, c’est-à-dire imposer le respect et la dignité de l’homme, c’est une preuve de fraternité. Ils veulent être des hommes de bien.

« Adopte à l’essai la vie de l’homme de bien qui apprécie son lot et se contente, quant à lui, d’agir justement et d’être bienveillant. »

(Marc Aurèle- Pensées pour moi-même)

 

                                            Jean-François Guerry.

Musée Miro Palma de Majorque

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Un lecteur du Blog me transmet un article de Franc-Maçonnerie Magazine paru en avril 2022 

 

La ruche baltique : une loge maçonnique en Lettonie 
DR

Le 5 mars 2022, la Grande Loge Mixte Universelle, en présence de son grand maître Bernard Dekoker-Suarez a procédé à l’allumage des feux de La ruche baltique, à Riga en Lettonie. Entretien, avec Andrew Galzons, vénérable maitre de cette toute nouvelle loge.

Propos recueillis par Hélène Cuny

Hélène Cuny : Comment s’est créée La ruche baltique ? Est-ce la première loge de la GLMU implantée en Lettonie ?
Andrew Galzons : En 2016, a d’abord vu le jour Le nombre d’Or, première loge de la Grande Loge Mixte Universelle en Lettonie. Nous connaissions déjà les traditions de la Grande Loge de France et de la Grande Loge Féminine de France, mais l’intérêt pour nous était de travailler en mixité. La GLMU nous a donné cette possibilité. L’implantation de la franc-maçonnerie en Lettonie a connu des soubresauts liés à l’histoire. Avant la Seconde Guerre mondiale la Lettonie était dominée par la franc-maçonnerie dogmatique des terres anglo-saxonnes et le système suédois. La maçonnerie dite libérale était très minoritaire, même si dans ses rangs on a pu compter le deuxième président de la République de Lettonie Gustavs Zemgals (1871-1939), qui appartenait au Grand Orient de France. À partir de 1940, l’occupation soviétique des Pays baltes a sonné le glas de la franc-maçonnerie. Il faudra attendre 1991 et l’indépendance de notre pays pour que renaisse une activité maçonnique. 

HC : Quel est le profil des maçons de votre loge ?
AG : Il n’y aurait pas grand intérêt selon moi à regrouper des personnes d’une même profession. Notre atelier est très diversifié ; il regroupe des ouvriers, économistes, philologues, avocats, artistes, médecins, enseignants, entrepreneurs, docteurs en sciences, etc. La moyenne d’âge se situe autour de 40 ans et il y a un équilibre numérique entre les Sœurs et les Frères. Chaque individualité est le ciment qui nous unit et nous fortifie spirituellement. Les 50 années de régime dictatorial que nous avons vécues ont laissé des traces dans la population. Pour certains, le passage aux valeurs démocratiques n’est pas une évidence ; ce sont les mêmes qui regardent la franc-maçonnerie avec une certaine méfiance et incrédulité. Les nouvelles générations ont un regard plus ouvert. 

HC : Justement, comment la franc-maçonnerie est-elle perçue en Lettonie par la population, par l’Église ? 
AG : Nous avons coutume de dire qu’un bon franc-maçon est un franc-maçon invisible ! Il n’est pas question ici de faire de grandes révélations sur les « secrets » de l’Art royal ni de faire étalage de son appartenance ! Nous travaillons discrètement dans nos temples. 
En Lettonie, les trois grandes confessions majoritaires — catholiques, protestantes et orthodoxes — coexistent relativement harmonieusement et les rapports entre l’État et les représentants des religions sont plutôt pacifiques. Nous n’avons pas connu comme en France de séparation douloureuse entre l’Église catholique et l’État. Il en résulte une certaine ouverture et tolérance des Églises à l’égard de la franc-maçonnerie, ce qui se ressent au sein même de la population. 

HC :  Quels sujets aimez-vous travailler en loge ? 
AG : Nous attachons une grande importance au travail symbolique. Deux mots-clés président nos travaux : spiritualité et rituel. Beaucoup de gens dans le monde profane essaient de trouver la spiritualité dans les textes religieux. Mais la franc-maçonnerie offre une ouverture vers une spiritualité non dogmatique. Le rituel est la clef de voute permettant d’y accéder. Le cheminement spirituel maçonnique est une épreuve car il s’agit de se confronter à soi-même et nous savons tous à quel point c’est difficile. Ce voyage intérieur nous donne un nouveau regard, une nouvelle perspective. Il fait écho à la devise de Socrate « Connais-toi toi-même ». La liberté de pensée est pour nous primordiale. En comprenant et en apprenant le langage des symboles, nous devenons capables d’intégrer l’essence de la laïcité. Si la teneur de nos travaux est clairement symbolique cela ne nous empêche pas porter un regard sur la société et sur ce qui se passe autour de nous ; nous avons pu avec notre langage symbolique exprimer notre ferme soutien à l’Ukraine. Preuve d’un certain dynamisme, il existe aussi une littérature maçonnique en letton, qui tend à se développer.
On assiste déjà à la formation d’une nouvelle ruche au sein de La ruche baltique. Laissez les abeilles travailler et récoltez leur nectar, telle est notre devise !

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Pour l'indice c'est Louveteau. Pour la réponse c'est la profession de foi des Éclaireuses et Éclaireurs de France.

 

Mouvement du scoutisme laïque, non confessionnel.
Un indice c'est une association dont certains jeunes portent le même nom en Franc-maçonnerie quand ils sont fils de ...
Nos 5 valeurs fondatrices

En affirmant le respect fondamental de l’homme dans sa diversité, la lutte contre toute forme de discrimination et d’intolérance, nous faisons le choix de la Laïcité

En s’éduquant réciproquement les un-e-s par les autres, en éduquant en commun les filles et les garçons, c’est pour nous l’affirmation de la coéducation.

En faisant le choix de relations égalitaires, en permettant à chacun-e avec ses droits et ses devoirs de participer à l’élaboration de projets communs et de prendre des responsabilités, en vivant la citoyenneté, c’est la volonté d’être une école de la démocratie.

En étant ouvert au monde et à l’autre, en développant un état d’esprit, d’échange, de partage, d’écoute, de construction commune, c’est faire vivre ouverture et solidarité.

En apprenant à connaître et à comprendre le monde, en agissant pour protéger et respecter équilibre et harmonie, c’est notre engagement écocitoyen.

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Tableau Ecole d'Athènes détail Pythagore par Raphaël

Tableau Ecole d'Athènes détail Pythagore par Raphaël

SAGESSE ANTIQUE POUR MIEUX VIVRE – PART -III

 

La philosophie comme la Franc-maçonnerie est un entrainement à penser par soi-même, à ne pas se contenter de réponses toutes faites à nos questions existentielles. C’est un exercice de l’esprit. Chaque jour faire œuvre de vie, chaque jour faire comme si c’était le premier et le dernier de nos jours. Un éternel recommencement, une initiation permanente, puisque s’initier c’est commencer.

Faut-il pour autant sacraliser les philosophes et les Francs-maçons, la philosophie comme la Franc-maçonnerie sont Force, Sagesse et Beauté, mais les hommes sont autres, ils sont grandeurs et faiblesses, mais aussi perfectibilité c’est leur espérance.

Les opinions humaines sont parfois difficiles à comprendre : Aristote voyait dans l’esclave un outil utile dont il fallait prendre soin, ramenant ainsi l’homme à un objet. Si l’on peut « adoucir » cette opinion en la recontextualisant, l’on s’aperçoit que Voltaire et Washington la firent leur des siècles plus tard, malgré leur attachement aux lumières, à la liberté, l’égalité, et la fraternité ; aujourd’hui leurs opinions sur ce sujet les mèneraient directement au tribunal pour racisme avéré. Nous-mêmes face aux crises de société comment réagissons nous ? Il suffit d’observer nos opinions lors de la dernière pandémie, il ne nous pas fallu longtemps pour catégoriser les activités, les commerces par exemple dits essentiels et ceux qui ne le sont pas, et les gens utiles et les inutiles, ceux qui ne sont rien ou presque. Ceux qu’il faut protéger et ceux que nous mettons sur des vélos sans protection pour les livrer de la nourriture à quelques courageux aisés qui ne peuvent faire l’effort de se déplacer. Cette ubérisation qui enrichis quelques-uns et faits d’autres les nouveaux esclaves modernes.

Je reviens à notre philosophie antique, faut-il la sacraliser, ou la diaboliser ? Ou avec prudence et vigilance s’inspirer du meilleur de ses valeurs et les faire nôtres. L’image du sage dans l’antiquité est l’image de celui qui en quête de la vérité, avec sérénité s’efforce de maitriser ses passions. On n’est proche de la formule maçonnique : maîtriser ses passions, fuir le vice et pratiquer la vertu. Formule qui résume à elle seule le but de la Franc-maçonnerie. C’est pourquoi il est des femmes et des hommes qui aujourd’hui encore se réunissent dans des lieux clos et couverts, loin de l’agitation et des turbulences extérieures. En vue de leur perfectionnement spirituel individuel, non pas par égoïsme ou égocentrisme, mais capable de se regarder dans le miroir, et de regarder   respecter le visage de l’autre, de l’absolument infiniment autre, qui n’est pas nous-mêmes, totalement nous-mêmes. Ces hommes sont à l’écoute de leur cœur qui bat, ils raisonnent aussi avec la rigueur de l’équerre et l’ouverture du compas. Ils veulent, vaniteux réaliser leur désir de mettre de l’ordre où il y a trop de chaos, ils cherchent des exemples dans le passé pour vivre le présent et éclairer l’avenir.

Il y avait paraît-il, il y a longtemps, un précurseur, un homme qui vivait à Crotone dans le golf de Tarente en Italie, cet venait de Samos, ancêtre de ce fameux visionnaire Jean de Patmos. Il n’avait semble t’il qu’un but s’élever vers les espaces célestes, comme l’aigle de Jean du tétramorphe. Cet initié de Crotone, méditait en silence, regardait le monde avec l’œil du cœur, infatigable chercheur des secrets et mystères de l’univers, c’est à peu près la description de Pythagore faite par le poète Ovide dans ses Métamorphoses, celle d’un homme sujet à ses propres métamorphoses intérieures, un initié comme l’on en connaît peu aujourd’hui. Il vouait un culte à la tétraktys, ce modèle universel des nombres divins, ce delta rayonnant qui illumine les loges maçonniques. Celui qui ne regarde qu’avec les yeux de l’esprit, ne voit en Pythagore que l’inventeur supposé d’un théorème qui l’a rendu célèbre. Je reste persuadé que cet initié de l’antiquité ne cherchait pas la célébrité, il savait : que bien loin des soucis de la vie matérielle s’ouvre le vaste champ de la pensée et de l’action. Cet enseignement est partagé par la philosophie et la Franc-maçonnerie.

                                    Jean-François Guerry.

Jardin du Musée Miro Palma Majorque.

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Publié le par Jean-François GUERRY

ERRATUM

Dans l’article d’hier : « Sagesse antique pour mieux vivre Part I ».

Il fallait écrire et donc lire : La philosophie moderne à un côté poussiéreux, celui des livres de bibliothèques, où d’heureux passants, jettent parfois un œil à la recherche d’une bonne formule… »

Le tableau illustrant l’article est bin sûr celui de L’école d’Athènes et non de L’Académie.

Avec mes excuses c’est sans doute la chaleur !!!

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