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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par Jean-François Guerry
La Rose de l'Amour dans la nuit

La Rose de l'Amour dans la nuit

À PROPOS DU LIVRE DE LA SAGESSE ET DE L’ÉCCLÉSIASTIQUE

 

Le Livre de la Sagesse fait partie des livres poétiques et sapientaux de l’ancien testament, il est connu comme le plus récent d’entre eux son support est la Sagesse légendaire du Roi Salomon, son auteur probablement un juif connaissant la langue grecque et résidant à Alexandrie. Son auteur était soucieux de préserver et transmettre la tradition juive dans le bouillonnement spirituel de la marmite égyptienne d’Alexandrie où se mêlait la diversité des traditions et leurs enseignements fortement imprégnés par la philosophie grecque, les religions à mystères, les initiations égyptiennes, l’alchimie, l’ensemble de l’hermétisme alexandrin. Ce livre de la Sagesse veut faire la démonstration de la présence immanente du Dieu transcendant en s’appuyant sur le récit mythique de l’exode. Une tentative d’association de la Foi et la Raison. On retrouve ce thème plusieurs siècles plus tard dans la tradition chrétienne par exemple dans la lettre encyclique de Jean Paul II, une ouverture entre la philosophie et la Foi, une reconnaissance de la participation de la Raison pour la compréhension des mystères.

Je soumets quelques extraits à votre réflexion, comme un geste d’encouragement pour lire ou relire ce Livre de la Sagesse. Vous découvrirez sans nul doute des analogies avec la pensée maçonnique, la spiritualité pure c’est-à-dire universelle qui n’a pas de spécificité. Cette spiritualité une, qui n’a besoin d’adjectif. Faire usage de son intellect sans succomber à un syncrétisme réducteur, ni aux dogmes religieux.

À propos de la Sagesse : « Car elle sait et comprend tout ».

Salomon évoquant son estime pour la Sagesse : « J’ai invoqué, et l’esprit de la Sagesse m’est venu. Je l’ai préférée aux sceptres et aux trônes et j’ai tenu pour rien la richesse en comparaison d’elle. »(Sg 7- 7 à 14)

Plus loin il en fait l’éloge : « En elle est, un esprit intelligent, saint, unique, multiple, subtil, mobile, pénétrant, sans souillure, clair, impassible, ami du bien, prompt, irrésistible, bienfaisant ami des hommes, …(…) Car elle est un reflet de la lumière éternelle, …(…) elle renouvelle l’univers en passant en des âmes saintes, …(…) comparée à la lumière, elle l’emporte ; car celle-ci fait place à la nuit, mais contre la Sagesse le mal ne prévaut pas. » (Sg 7- 22 à 30).

« Elle s’étend avec force d’un bout du monde à l’autre et elle gouverne l’univers avec bonté. » (Sg 8- 1).

Salomon tombera amoureux si j’ose dire de la Sagesse, il en fera sa compagne, affirmant qu’elle est indispensable à tous les souverains.

Dans l’épisode de l’Exode Salomon dira encore à propos de la Sagesse : « C’est elle qui délivrera un peuple saint et une race irréprochable d’une nation d’oppresseurs. » (Sg 10- 15) Dans ce même passage Salomon dira : « Car la Sagesse ouvrit la bouche des muets et elle rendit langue aux tout-petits. » (Ibid 10- 21) pensait-il à Moïse que l’on disait bègue, juste capable d’épeler auquel la Sagesse aurait donné les mots Sacrés, c’est-à-dire la Force pour combattre et établir son peuple. Cette recherche de Sagesse, de Force, de Lumière n’est pas sans nous rappeler ce que demande le profane, qui deviendra postulant aux mystères de la Franc-maçonnerie. La Sagesse de Salomon est ici présentée comme une voie d’accès à la connaissance nécessaire au combat contre l’ignorance, l’idolâtrie, le fanatisme.

Le Livre de la Sagesse se conclu par un paragraphe sur la naissance d’une harmonie nouvelle ainsi la Sagesse rassemble ce qui est épars, elle favorise la concorde : « Ainsi les éléments étaient différemment accordés entre eux, comme, sur la harpe, les notes modifient la nature du rythme tout en conservant le même son… » (Sg 19- 18).

Regardons maintenant l’Ecclésiastique ce livre daté du IIème siècle av. J-C, attribué à Jésus Ben Sira en grec dit le Sicaride. Il était maître de Sagesse à Jérusalem, ce livre est la somme du meilleur de son enseignement. Ce livre traduit en Grec a la même visée que le Livre de Sagesse de Salomon, préserver les forces de la tradition hébraïque face globalement à la philosophie grecque. Par dégradation si j’ose dire ce texte est devenu une référence pour les juifs hassidim ces pieux du Judaïsme. On notera qu’il ne fait pas partie du canon hébreu et que l’église catholique le reconnaît dans ses deux éditions grecques. La Sagesse est ici associée à la crainte de Dieu. Néanmoins quelques extraits méritent une attention en évitant de succomber à cette crainte dogmatique.

Le bonheur du Sage : « Heureux l’homme qui médite sur la Sagesse et qui raisonne avec intelligence, qui réfléchit dans son cœur sur les voies de la Sagesse et qui s’applique à ses secrets. Il la poursuit comme le chasseur, il est aux aguets sur la piste ; il se penche à ses fenêtres et écoute à ses portes ; il se poste près de sa demeure et fixe un pieu dans ses murailles ; il dresse une tente à proximité et s’établit dans une retraite de bonheur ; il place ses enfants sous sa protection et sous ses rameaux il trouve un abri ; sous son ombre il est protégé de la chaleur et s’établit dans sa gloire. » (Si 14-20 à 27).

Je ne résiste pas chercheurs de lumière à vous encourager à la lecture de certains chapitres de ce livre, connaître pour faire votre jugement, non pas admettre cet enseignement, mais en retirer les meilleures valeurs. Je cite quelques titres des chapitres qui peuvent obtenir partiellement notre assentiment :l’humilité, l’orgueil, la charité envers les pauvres, la sagesse éducatrice, pudeur et respect humain, fermeté et possession de soi, contre l’orgueil, humilité et vérité, les gens dignes d’honneur, ne pas se fier aux apparences, réflexion sur la lenteur, la liberté humaine, silence et parole etc… Bien entendu tous ces textes sont dédiés à la Gloire de Dieu. On peut oser un comparatif avec le plus ancien des Statuts de la Franc-maçonnerie opérative, le célèbre catéchisme Régius ou manuscrit du libraire londonien Halliwell, qui fait partie des Old charges Anciens Devoirs. Ces textes font appel à la Foi et la Raison sans les opposer. Foi et Raison peuvent êtres les deux ailes d’un même oiseau qui permettent à l’être humain de s’élever au-dessus de sa condition, vers la rechercher de la Vérité ou pour le moins de pouvoir peut-être la contempler. Dans tous les cas Foi et Raison peuvent donner un sens, une direction à notre vie par l’affirmation, la volonté de vouloir pratiquer modestement un peu plus les vertus qui rendent l’homme plus digne, plus humain, plus conscient de sa responsabilité vis à vis de ses Frères.

Les Frères du Rite Français, ceux du moins qui pratiquent ce Rite à la Gloire du Grand Architecte de l’Univers se référent pour leurs Grades de Sagesse au Livre de Sagesse de Jésus Ben Sira, livre évocateur de la Sagesse de Salomon. Mais aussi livre qui symbolise la justice, la dualité entre l’ombre et la Lumière, le Bien et le mal. Ce livre est posé ou pas sur l’autel des serments, mais dans tous les cas il est présent dans la mémoire des Frères. Salomon propage la Sagesse du Grand Architecte de l’Univers, vers les Frères constructeurs de leur propre vie. Ce Livre de la Sagesse de Salomon, traite dans son chapitre I de La Sagesse et la destinée humaine, le substrat de l’enseignement Des Élus Secrets premier grade des Ordres de Sagesse du Rite Français est contenu (semble-t-il) dans le chapitre IX du Livre de la Sagesse qui porte le titre de Prière pour obtenir la Sagesse. Ce chapitre rend gloire d’abord à Dieu, puis est suivi d’une supplique à devenir meilleur en construisant sa vie sur à l’image d’un édifice vertueux, qui ne peut être dressé sans l’aide du Grand Architecte car les pensées des mortels sont timides, et instables nos réflexions ; un corps corruptible, en effet appesantit l’âme, … (Sg IX-14, 15).

Ce chapitre IX n’est en définitive que le développement de la parole de Salomon, il commence ainsi : « Dieu des Pères et Seigneur de miséricorde, toi qui, par ta parole, as fait l’univers, toi qui par ta Sagesse as formé l’homme pour dominer les créatures que tu as faites, pour régir le monde en sainteté et justice et exercer le jugement en droiture d’âme, donne-moi celle qui partage ton trône, la Sagesse…(…) Quelqu’un, en effet, serait-il parfait parmi les fils des hommes, s’il lui manque la Sagesse qui vient de toi, on le comptera pour rien. (Sg IX- de1 à 4 et 6). L’épilogue du Chapitre IX rend Gloire à la Sagesse vertu royale : « Ainsi ont été rendus droits les sentiers de ceux qui sont sur la terre ainsi les hommes ont été instruits ce qui t’est agréable et, par la Sagesse, ont été sauvés. » (Sg IX- 18).

La Sagesse mène à l’amour de soi et des autres, la plus haute vertu théologale les Frères des Ordres de Sagesse du Rite Français ont fait de l’amour la vertu culminante de leur dernier et ultime grade, celui de Chevalier Rose-Croix qui met en exécration la haine des autres et sublime la Rose de l’amour.

 

                                                     Jean-François Guerry.   

LA SAGESSE DE L'AMOUR

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Publié le
Dans le texte sur la chair quitte les os, je répare

 

 

Avec mes excuses chers amis pour mon manque de clairvoyance hier soir, voilà qui est réparé, faites ce que vous voulez de cet Os à ronger. 

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Publié le par Jean-François GUERRY
COMMUNIQUÉ IMPORTANT

COMMUNIQUÉ IMPORTANT !

 

Hier soir j’étais en tenue de circonstance, un sujet important a été traité : « Pourquoi la chair quitte les os ? ». Je l’avoue je n’étais pas dans mon assiette. Ce matin en consultant mes notes de piano, j’ai retrouvé la réponse dans le numéro 1 du Journal (paru le Vendredi 13 mai 1938) de mon directeur de conscience Pierre Dasque qui répondit à la question : « Pourquoi l’Os à moelle » il répondit « Pourquoi pas ! ». Il réaffirma sa réponse dans un courrier Osficiel dans le numéro 3 (paru le Vendredi 27 mai 1938) : Monsieur Hochmuch, rue des Tournelles Paris- Me demande pourquoi j’ai appelé mon journal L’Os à Moelle, plutôt que « le Merlan frit » ou la « La Rhubarbe au yaourt » ? Tandis que l’Os à Moelle, ça, alors, c’est du cousu main.

Avec mes excuses chers amis pour mon manque de clairvoyance hier soir, voilà qui est réparer, faites ce que vous voulez de cet Os à ronger. Voilà c’est dit.

Mes remerciements à notre Frère Pierre Dac.

                                                     Jean-François Guerry.

PARUTIONS chez NUMÉRILIVRE
COMMUNIQUÉ IMPORTANT

Je reviendrai sur cette parution d'autant qu'un contributeur du Blog Rémy Le Tallec a participé à la rédaction de cet ouvrage oeuvre d'un collectif de spécialistes du Rite Français et de ses Grades de Sagesse. Un outil mis à disposition des Frères soucieux de la compréhension  de l'Ordre de l'Élu Secret.

Disponible chez Numerilivre: www.numerilivre.fr

 

COMMUNIQUÉ IMPORTANT

Parution d'un nouvel ouvrage de Jean-Claude Mondet.

Une somme qui va devenir incontournable pour les Soeurs et les Frères en général et plus particulièrement les pratiquants du Rite Écossais Ancien et Accepté. C'est du moins ma première impression à la lecture des premières pages.  Bientôt je serais à même d'approfondir ce premier contact avec ces 450 pages !

À bientôt pour une recension complète.

Disponible chez Numérilivre: www.numerilivre.fr

 

COMMUNIQUÉ PERSONNEL DE :
Bernard Rio. sur "Les Portes du Sacré"

Chères lectrices et chers lecteurs,

 

Dans différents ouvrages, j'ai tenté de dresser la cartographie d’une Bretagne qui ne se réduisait pas à une zone touristique, et proposé une autre lecture d’un patrimoine qui n’était pas uniquement architectural. Depuis la période néolithique, il existe un continuum que le folklore et les superstitions ne permettent pas d’interpréter. La floraison des lieux sacrés suppose une permanence et une tradition que le philosophe Henry Corbin a identifié comme correspondant à la théorie des quatre sens : historique, allégorique, moral et anagogique. 

 

Ces éléments patrimoniaux du néolithique, des âges du bronze et du fer, du Moyen Age et de la Renaissance s’inscrivent dans un vaste ensemble, lequel doit être étudié par le prisme de l’histoire de l’art, mais également éclairé par l’histoire des religions, l’ethnologie, la mythologie, l’anthropologie, la philosophie et la sociologie ainsi que la géographie, l’astronomie et la géobiologie. C’est une approche critique et pluridisciplinaire que je propose dans « Les portes du sacré » sur les modèles magistraux que Claude Gaignebet et Gilbert Durand ont développé chacun dans leurs travaux. Il s’agit d’identifier les thèmes, les périodes et les lieux afin de les raccorder pour en étudier la symbolique, identifier une cohérence et une pratique religieuse. 

 

Le chemin intérieur succède au chemin extérieur. Il est l’aboutissement d’une inflexion de la pensée, d’un retour vers le centre. L’intuition n’exclut pas la raison. Nous avons autour de nous un extraordinaire maillage de sanctuaires qui méritent tous d’être, non pas visités à des fins touristiques, mais utilisés pour ce qu’ils étaient initialement : des lieux saints, des lieux de communion de l’homme avec le divin. 

 

J’ai dit dans une publication récente que ce livre était une gageure, un acte de foi. C’est en effet un anachronisme. Parler d’architecture sacrée dans une société profane, dans un temps où nul candidat à une élection n’ose parler de spiritualité, où de prétendus sacerdotes appellent leurs ouailles à approuver le transhumanisme... Oui, publier ce livre en ces temps troubles est d’autant plus vital que nous sommes confrontés à une grande confusion. 

 

En tant qu’individu, je ne peux m’extraire totalement du monde où je vis, être indifférent aux turbulences de mon environnement, aux malheurs des hommes, à leurs angoisses, à leurs détresses, à leurs colères. Nous sommes confrontés aujourd’hui non seulement à la pollution des esprits mais plus encore à la négation de l’Esprit. 

 

En toute période de crise, nous avons toujours le choix de la voie à suivre : la peur ou la confiance, le supermarché ou le sanctuaire. Certes les nourritures terrestres ne sont pas incompatibles aux nourritures célestes, dès lors que les premières ne priment pas sur les autres.

 

Aujourd’hui, je vous recommande de vous approvisionner dans le domaine spirituel pour éclairer les heures sombres qui s’annoncent.

 

Je demeure cependant optimiste. Nous possédons une porte de sortie à l’insupportable société de production/consommation/déshumanisation voulue et planifiée par les « oligarques » au pouvoir. Cette voie est celle du détour et du recours au sacré, du retour dans les lieux saints, dans les chapelles et les églises léguées par nos ancêtres où retrouver la mémoire de la terre et l’élévation céleste.  

 

Portez-vous bien !

 

Bernard Rio

 

 https://youtu.be/3xstKQgtHRo

 

La souscription a ce jour dépassé la moitié de l'objectif :

 

 "Les Portes du Sacré / Lieux Saints de Bretagne", un livre initiatique par Ar Gedour (Editions) — KissKissBankBank

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Publié le par Jean-François Guerry
PROBLÈME DE PARUTION

LES TITULATURES EN QUESTION

Cet humble article est à mettre en parallèle avec la grandeur qui apparaît

à certains lecteurs (je pense à notre fidèle lecteur Cincinnatus) des titulatures en vigueur dans les hauts grades maçonniques en général. Titulatures qui qualifient et gratifient les Frères ou les sœurs ayant été initiés à ces degrés dits de perfection, que je préfère pour ma part titrer de perfectionnement, susceptibles d’énorgueillir ceux qui les portent ou de les rendre vaniteux sous le regard des profanes et même de leurs Sœurs ou Frères. Par exemple : Trois fois puissant, Puissant Grand Maître, Maître Parfait, Illustre ou Sublime, Grand Pontife, Prince du Tabernacle, Très Sage, Grand Commandeur, Grand Inspecteur, Souverain Grand Commandeur, Grand Élu etc… Il m’est apparu salutaire réfléchir non pas à l’histoire de ces degrés les historiens de la Franc-maçonnerie sont nombreux plus expérimentés que moi à ce sujet. (1)

 

La titulature est l’ensemble des titres portés par une personne selon le Littré dans son édition de 2007. Cela caractérise le fait de porter un titre d’en être titulaire, après avoir en avoir été investi et mieux reconnu en capacité de le porter. Est-ce que cela caractérise un excès d’orgueil ? Dans la mesure où le titre à été octroyé par un tiers, cela semble être une marque de reconnaissance. En Franc-maçonnerie l’on dirait reconnu comme tel par ses Sœurs et ses Frères. Avec une réserve il faut bien sûr éviter l’entre-soi, le copinage. C’est ainsi que les degrés et les titres sont « donnés » d’abord à ceux qui ont fait leur temps, qui ont travaillés à se perfectionner et dont la fraternité et le dévouement est reconnu non pas par un seul mais par tous. Ont-ils besoin d’un titre ? Ceux-là recherchent ils les honneurs ? Sont-ils dignes de recevoir de pareils titres ? Sont-ils demandeurs ? Autant de questions que devront se poser ceux qui attribuent ces titres, autant de questions également que se poseront ceux qui les reçoivent. Conscients que chaque titre donné demandera à celui qui le reçoit plus de travail au service de l’ordre et plus de fraternité envers ses Frères. Il devra être conscient de son devoir et des devoirs de plus en plus nombreux qu’il devra accomplir.

En résumé ces titres qualifient certes une hiérarchie d’honneur, une reconnaissance, mais en Franc-maçonnerie ils qualifient surtout une hiérarchie spirituelle qui ne s’obtient que dans l’exemplarité du travail accompli, après une pratique maçonnique longue, constante et une ardeur au travail. Cette titulature est donc octroyée à plus d’un titre.

 

Dans la Rome Antique titulus d’où vient notre mot titre, désignait un écriteau ou une affiche portée au bout d’un bâton. Ce mot mettait l’accent sur quelque chose que l’on voulait montrer, comme une épitaphe, un honneur rendu. Puis par métonymie le mot désigna la gloire rendue à un homme, à une vertu, même à un monument, la titulature a pris une forme évocatoire.

Ainsi, la titulature pour les Francs-maçons caractérise leur degré de connaissance et de spiritualité acquise par leur travail constant sur eux-mêmes pour eux-mêmes, mais aussi pour leurs Frères et le service à l’ordre, le respect de leurs serments. Ceux qui sont porteurs d’une titulature en font rarement état, ce ne sont pas ces maçons atteints de la sournoise « cordonnite », la taille de leurs chevilles reste normale comme celle de tous les hommes bien portants.

J’ai remarqué que l’on comprend mieux un degré lorsque l’on a été reçu au degré supérieur, on a toujours une meilleure vue en se hissant sur les épaules accueillantes d’un Frère.

Il me semble important pour chaque maçon, même au 1er degré (cela fera plaisir à mon amis et Frère Cincinnatus) d’avoir conscience : « que les noms (titulatures) fussent-ils éminents ne veulent pas dire ce que nous sommes mais ce que nous devons devenir. » (2) Ainsi ils caractérisent plus la capacité de notre humilité que notre plaisir de grandeur. Les titulatures montrent le chemin qui reste à parcourir, le chemin inaccompli, ils sont une voie pour l’avenir. Avant d’avoir la lourde charge de porter un nom, il faut être sûr de pouvoir le supporter en toutes circonstances d’être vrai et de le rester. Avoir constamment à l’esprit que chacun doit à ses Frères le respect et la dignité. En Franc-maçonnerie les Frères sont égaux dans leur démarche initiatique, certains avancent plus vite que d’autre, la vitesse n’est pas le but. Aucune femme aucun homme n’est rien, ce sont tous nos Sœurs et nos Frères en humanité, les plus humbles de tous ont leur place en Loge et dans la société. Ceux qui se hissent sur leurs talons à la recherche des gloires éphémères et artificielles, même s’ils chantent haut et fort ne sont pas plus éclairés que les plus humbles et discrets des pêcheurs. Tous les hommes au regard de l’infini dans toutes ses dimensions sont des poussières de lumière, ceux qui sont capables d’en avoir conscience approchent la Vérité. Ces hommes-là sont des hommes vrais.

Les titulatures ne doivent pas être dissociées de notre lucidité de ce que l’on est vraiment en conscience, sinon ce serait succomber au ridicule, voire pire à un ego surdimensionné.

Les hommes au cœur pur sont toujours à la disposition de leur atelier, des leurs Frères, des autres. Ils n’acceptent les titres et les charges qu’ils sont capables de supporter au risque sinon d’être insincères et indignes et surtout bien éloignés de l’amour fraternel auquel ils se sont engagés par serment. La Grande Lumière n’éclaire que les cœurs les plus humbles.

 

  1. – Pascal Barbier Thuileur – R E A A Éditions EMEREK.
  2. – Élie Levy Revue Ordo Ab Chao N°84.

 

                                                            Jean-François Guerry.

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Publié le par Jean-François Guerry
LES TITULATURES

LES TITULATURES EN QUESTION

Cet humble article est à mettre en parallèle avec la vanité qui apparaît

à certains lecteurs (je pense à notre fidèle lecteur Cincinnatus) des titulatures en vigueur dans les hauts grades maçonniques en général. Titulatures qui qualifient et gratifient les Frères ou les sœurs ayant été initiés à ces degrés dits de perfection, que je préfère pour ma part titrer de perfectionnement, susceptibles d’énorgueillir ceux qui les portent ou de les rendre vaniteux sous le regard des profanes et même de leurs Sœurs ou Frères. Par exemple : Trois fois puissant, Puissant Grand Maître, Maître Parfait, Illustre ou Sublime, Grand Pontife, Prince du Tabernacle, Très Sage, Grand Commandeur, Grand Inspecteur, Souverain Grand Commandeur, Grand Élu etc… Il m’est apparu salutaire réfléchir non pas à l’histoire de ces degrés les historiens de la Franc-maçonnerie sont nombreux plus expérimentés que moi à ce sujet. (1)

 

La titulature est l’ensemble des titres portés par une personne selon le Littré dans son édition de 2007. Cela caractérise le fait de porter un titre d’en être titulaire, après avoir en avoir été investi et mieux reconnu en capacité de le porter. Est-ce que cela caractérise un excès d’orgueil ? Dans la mesure où le titre à été octroyé par un tiers, cela semble être une marque de reconnaissance. En Franc-maçonnerie l’on dirait reconnu comme tel par ses Sœurs et ses Frères. Avec une réserve il faut bien sûr éviter l’entre-soi, le copinage. C’est ainsi que les degrés et les titres  sont « donnés » d’abord à ceux qui ont fait leur temps, qui ont travaillés à se perfectionner et dont la fraternité et le dévouement est reconnu non pas par un seul mais par tous. Ont-ils besoin d’un titre ? Ceux-là recherchent ils les honneurs ? Sont-ils dignes de recevoir de pareils titres ? Sont-ils demandeurs ? Autant de questions que devront se poser ceux qui attribuent ces titres, autant de questions également que se poseront ceux qui les reçoivent. Conscients que chaque titre donné demandera à celui qui le reçoit plus de travail au service de l’ordre et plus de fraternité envers ses Frères. Il devra être conscient de son devoir et des devoirs de plus en plus nombreux qu’il devra accomplir.

En résumé ces titres qualifient certes une hiérarchie d’honneur, une reconnaissance, mais en Franc-maçonnerie ils qualifient surtout une hiérarchie spirituelle qui ne s’obtient que dans l’exemplarité du travail accompli, après une pratique maçonnique longue, constante et une ardeur au travail. Cette titulature est donc octroyée à plus d’un titre.

Dans la Rome Antique titulus d’où vient notre mot titre, désignait un écriteau ou une affiche portée au bout d’un bâton. Ce mot mettait l’accent sur quelque chose que l’on voulait montrer, comme une épitaphe, un honneur rendu. Puis par métonymie le mot désigna la gloire rendue à un homme, à une vertu, même à un monument, la titulature a pris une forme évocatoire.

Ainsi, la titulature pour les Francs-maçons caractérise leur degré de connaissance et de spiritualité acquise par leur travail constant sur eux-mêmes pour eux-mêmes, mais aussi pour leurs Frères et le service à l’ordre, le respect de leurs serments. Ceux qui sont porteurs d’une titulature en font rarement état, ce ne sont pas ces maçons atteints de la sournoise « cordonnite », la taille de leurs chevilles reste normale comme celle de tous les hommes bien portants.

J’ai remarqué que l’on comprend mieux un degré lorsque l’on a été reçu au degré supérieur, on a toujours une meilleure vue en se hissant sur les épaules accueillantes d’un Frère.

Il me semble important pour chaque maçon, même au 1er degré (cela fera plaisir à mon amis et Frère Cincinnatus) d’avoir conscience : « que les noms (titulatures) fussent-ils éminents ne veulent pas dire ce que nous sommes mais ce que nous devons devenir. » (2) Ainsi ils caractérisent plus la capacité de notre humilité que notre plaisir de grandeur. Les titulatures montrent le chemin qui reste à parcourir, le chemin inaccompli, ils sont une voie pour l’avenir. Avant d’avoir la lourde charge de porter un nom, il faut être sûr de pouvoir le supporter en toutes circonstances d’être vrai et de le rester. Avoir constamment à l’esprit que chacun doit à ses Frères le respect et la dignité. En Franc-maçonnerie les Frères sont égaux dans leur démarche initiatique, certains avancent plus vite que d’autre, la vitesse n’est pas le but. Aucune femme aucun homme n’est rien, ce sont tous nos Sœurs et nos Frères en humanité, les plus humbles de tous ont leur place en Loge et dans la société. Ceux qui se hissent sur leurs talons à la recherche des gloires éphémères et artificielles, même s’ils chantent haut et fort ne sont pas plus éclairés que les plus humbles et discrets des pêcheurs. Tous les hommes au regard de l’infini dans toutes ses dimensions sont des poussières de lumière, ceux qui sont capables d’en avoir conscience approchent la Vérité. Ces hommes-là sont des hommes vrais.

Les titulatures ne doivent pas être dissociées de notre lucidité de ce que l’on est vraiment en conscience, sinon ce serait succomber au ridicule, voire pire à un ego surdimensionné.

Les hommes au cœur pur sont toujours à la disposition de leur atelier, des leurs Frères, des autres. Ils n’acceptent les titres et les charges qu’ils sont capables de supporter au risque sinon d’être insincères et indignes et surtout bien éloignés de l’amour fraternel auquel ils se sont engagés par serment. La Grande Lumière n’éclaire que les cœurs les plus humbles.

(1) Pascal Barbier THUILEUR Éditions EMEREK.

(2) Elie Levy revue Ordo Ab Chao N°84.

 

 

                                                            Jean-François Guerry.

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Publié le par Jean-François Guerry
Voltaire discussion sur l'encyclopédie

Voltaire discussion sur l'encyclopédie

HUMANISME : « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites…

 

Mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire

Peu importe si cette citation est reconnue de nos jours comme apocryphe, c’est l’esprit de celle-ci qui compte, comme l’esprit des lumières elle mérite d’être louée particulièrement en cette période. Il est parfois nécessaire de recourir aux lumières du passé pour comprendre le présent et éclairer l’avenir. Aujourd’hui c’est une journée de bilan et de projet pour notre avenir.

 

Il y a quelques jours, j’ai remis sur mon bureau Micromégas le conte de Voltaire, un conte, mais quelle sorte de conte ? Voltaire disait : « Je veux qu’un conte soit fondé sur la vraisemblance et qu’il ne ressemble pas toujours à un rêve. »

Son Micromégas a été publié alors qu’il séjournait chez Frédéric II roi de Prusse un despote éclairé, surnommé aussi Frédéric le Grand, il régna pendant 40 ans de 1740 à 1786. On peut gratifier ce souverain pour sa réforme de la justice, son abolition de la torture, la liberté de culte accordée aux religions mettant fin à la religion d’état ; une liberté bien en phase avec la pensée maçonnique. A contrario la reine Catherine II de Russie malgré son écoute et son admiration de Diderot qui l’amena à plus de tolérance mais en même temps elle et étend le servage. Les hommes ont leur part d’ombre et parfois d’obscures pensées. Voltaire lui-même, grand défenseur des libertés avait pris une position sur l’esclavage qui le mènerait aujourd’hui directement en prison. Pourtant la pensée de Voltaire demeure comme l’une des incarnations des lumières.

La Franc-maçonnerie trouva une protection auprès de Frédéric II de Prusse, il alliait lui aussi l’ambiguïté du despotisme éclairé et l’ouverture des lumières. L’on peut y voir de manière optimiste l’ordre nécessaire au regard du chaos pour favoriser la diffusion des lumières dans une période tourmentée où s’affrontait les religions donc l’intolérance. Il imposa une vision plus moderne plus rationnelle de la société.

Voltaire adhéra à cette vision lui qui considérait la République comme un régime plébéien et autoritaire !

C’est dans ce contexte que paru son Micromégas, une fantaisie littéraire selon lui, mais pas seulement. La lecture semble pouvoir se faire à deux niveaux, le premier celui des apparences est bien fade et n’apporte rien, il ne serait alors qu’une pâle imitation du Voyage de Gulliver de Jonathan Swift paru quelques 25 ans plus tôt. Le deuxième niveau de lecture fait voir un conte philosophique fortement imprégné de l’esprit des lumières. Le choix du titre Micromégas est déjà une indication, Micromégas est formé de deux mots en grec ancien mikros qui veut dire petit et mégas qui veut dire grand. Il sera donc question de l’infiniment petit, de l’infiniment grand et de l’homme. Le conte est illustré par un voyage interplanétaire de deux habitants l’un de Sirius l’autre de Saturne dont le voyage aura pour but d’examiner la terre et ses habitants.

C’est le prétexte pour Voltaire de la mise en relief du schéma pascalien, de la découverte de l’existence des deux infinis et la prise de conscience de l’homme et de son néant ou de sa position intermédiaire entre le ciel et la terre, l’infiniment grand et l’infiniment petit. Une vision quelque peu maçonnique qui justifie et harmonise la présence de l’homme dans le cosmos. Mieux de sa possibilité de grandir, de sa potentialité à effectuer une remontée vers plus grand que lui grâce à la force de son esprit sans limites.

 

Le géant du conte descend par paliers vers le plus petit, jusqu’à sa rencontre avec les hommes, il découvre la puissance des facultés humaines comme une révélation. Ainsi l’on apprécie la disproportion entre la chair et l’esprit.

Une des caractéristiques de ce conte, est qu’il est, purement pédagogique sans fioritures, le merveilleux cède presque la place au rationnel. Ainsi quand les deux voyageurs de Sirius et Saturne passèrent les satellites de Jupiter, ils arrivèrent à Jupiter même : « Ils y restèrent une année, pendant laquelle ils apprirent de forts beaux secrets, qui seraient actuellement sous presse sans messieurs les inquisiteurs qui ont trouvé quelques propositions un peu dures. » (1) L’on discerne là une critique en règle du fanatisme, un mépris du droit à la liberté d’expression, dans une période d’abondance des découvertes scientifiques. Voltaire était particulièrement admiratif de Newton et de ses théories. La vision d’une société avec un œil neuf se mettait en place dans les esprits. Le procédé du Conte permettait « à couvert » ou dans le langage des oiseaux de libérer l’imaginaire et d’exercer un esprit critique sans craindre pour sa propre liberté, ou de subir une censure ou une répression trop dure.

Cela fait penser à nos caricatures contemporaines comme celles de Charlie Hebdo.

Micromégas est donc la narration d’un voyage à la fois cosmique et astronomique les découvertes de Newton y sont décrites sans fard, la taille de Saturne par exemple : « Neuf cent fois plus grosse que la terre. » (2) ou encore « les cent cinquante millions de lieues. » (2) parcourues avant d’atteindre Jupiter.

En alliant l’infiniment grand à l’infiniment petit en reconnaissant la position intermédiaire de l’homme, Voltaire reconnaît en l’homme les forces de l’esprit et de la raison humaine capables de faire face à l’obscurantisme religieux et au fanatisme étatique. Il met son conte au service de la vulgarisation scientifique permettant ainsi à l’homme de prendre conscience de sa petitesse mais aussi de sa grandeur. Il développe l’esprit critique nécessaire à la raison, se faire soi-même son jugement, penser par soi-même.

Il expose aussi un idéal de société, voire de civilisation qui dépasse une fédération de Nations. Ce n’est pas sans rappeler le Saint Empire d’un autre Frédéric celui de Hohenstaufen qui fût roi des Romains, roi de Sicile, roi de Provence et Bourgogne et roi de Jérusalem. Dont le fils le roi Manfred Ier de Sicile écrivait après sa mort : « Le soleil du monde s’est couché, qui brillait sur les peuples, le soleil du droit, l’asile de la paix. » (4)

Dans son Micromégas Voltaire est plus « optimiste » que Pascal, il n’a pas son angoisse existentielle : « Le silence éternel de ces espaces infinis m’effraie. » disait Pascal dans ses Pensées. Voltaire lui a foi en l’homme et sa raison.

 

                                    Jean-François Guerry.

 

_________________________________

Notes :

  1. Voltaire Micromégas L 205-206.
  2. Ibid L 533.
  3. Ibid L 202-203
  4. Henri de Ziegler Vie de l’Empereur Frédéric II de Hohenstaufen R A corréa Paris 1935, Page 215.
HUMANISME : Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites....

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Publié le par Jean-François Guerry
Moïse le buisson ardent

Moïse le buisson ardent

NOUS SOMMES DES ÊTRES IMPRÉVISIBLES !

 

Chercheurs permanents de la Lumière et de la Vérité, comment pourrions-nous prévoir nos réactions face aux phénomènes mis nos yeux, est-ce la richesse de notre esprit libre et individuel. Si tout était prévisible et que nous en ayons une parfaite connaissance que chercherions nous ? Comment expliquer notre soif de savoir et de connaissance. Nous serions aussi comme des fétus de paille ballotés à tous les vents, comme asservis par une puissance sans limites, sans pouvoir exercer le moindre libre arbitre. On m’objectera que notre libre arbitre est le résultat d’un conditionnement souvent héréditaire social, qu’il a souvent la taille de l’épaisseur du trait, peut-être un infime point. J’ai encore la faiblesse de croire qu’un seul point multiplié peut faire une droite, un cercle. Derrière ce point à peine visible existe un monde bien plus grand sans limites celui de l’invisible, là où notre regard se tourne.

Cette imprévisibilité humaine nous conduit à affirmer humblement dans l’instant : je suis ce que je suis et je serai ce que je serai. Soumis à nos émotions et nos sentiments pouvons-nous prévoir nos réactions ? Quelles seront nos attitudes face aux phénomènes de la vie, aux épreuves et aux joies ? Ce que nous serons sera une forme de création nouvelle de nous-mêmes. La vie m’a rendu différend, autre et pourtant le même à la fois. Que serons-nous face aux révélations dont nous aurons connaissance tout au long de notre vie, grâce à une prise de conscience de plus en plus élevée, ces révélations provoquent un état d’être différend.

Pourquoi dès lors travailler sans cesse à l’amélioration de nos savoirs, pourquoi sans cesse chercher la Connaissance, puisque nous ne savons pas ce que serons face aux phénomènes de la vie. Pourquoi pas comme Horace pratiquer le Carpe diem, quam minimum credula postero : Cueille le jour, et sois la (il s’adressait à une femme) moins crédule possible pour le jour suivant. Ou alors l’on peut se préparer avec humilité à recevoir cette Connaissance que nous cherchons tout en sachant que l’on ne l’atteindra jamais, préparer son corps et son esprit peut permettre d’être dans un état de joie donc de profit moral. Les phénomènes imprévisibles le seront toujours mais notre perception et notre acceptation sera modifiée, nous les recevrons avec confiance et sérénité c’est pourquoi la pratique des petites et des grandes vertus dans les limites de nos possibilités nous mettent dans un état d’harmonie avec nous-mêmes et les autres, état qui nous serait autrement inconnu.

C’est sans peur que nous vivrons la mort symbolique et initiatique ce meurs et deviens Stirb und werde, du Frère Goethe présent dans les deux premières strophes de son poème Chant et figure. Cette mort accueillie comme une métamorphose de notre être, cette imprévisibilité est une chance elle agit sur nous comme le dard d’une abeille qui nous aiguillonne sans cesse pour poursuivre sur notre chemin sur la voie des savoirs, de la Connaissance.

À force de pratiquer le bien pour sa Loge, ses Frères, les autres le maçon se dresse au pied du mur prêt pour l’imprévisible.

 

                                                     Jean-François Guerry.

 

NOTES :  Moïse dit à Dieu : « Voici, je vais trouver les Israélites et je leur dis : « Le Dieu de vos pères m’a envoyé vers vous. » Mais ils me disent : « Quel est son nom ? » Que leur dirais-je ? » Dieu dit à Moïse : « Je suis celui qui est. » Exode 3, 14 Bible de Jérusalem.

COMMENTAIRE BIBLIQUE : « Je suis celui qui suis » Le temps du texte hébreu n’est pas le présent, qui n’existe sans cette langue qu’au participe (étant, faisant). C’est le temps de l’action imparfaite, inachevée, c’est-à-dire qui continue : je suis et serais. Ce qui fait que l’on a traduit parfois par le futur : « je serai celui que je serai. »

                                                           Source : Exode 3,14- commentaire biblique Bible annotée- Levangile.com   

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Publié le par Jean-François Guerry
LA DERNIÈRE MARCHE

LA DERNIÈRE MARCHE…

 

On monte d’abord trois marches, puis cinq et sept voire plus si l’âme s’anime toujours. Une chose est sûre nous sommes nés avec une irrésistible envie de marcher de monter, les vraies questions sont vers où et pour quoi ?

L’enfant qui regarde la lumière qui brille dans les yeux de sa mère tend ses bras, il veut se lever se dresser, sur ses jambes trop frêles ce compas à peine ouvert. Dès qu’il marche il veut monter encore sur tous les objets à sa portée comme autant d’offrandes à son désir de dominer. Il a des étoiles plein les yeux. À sept ans l’âge de raison paraît-il, il veut plus encore plus impétueux adolescent le monde lui appartient, son horizon recule plus il avance, il n’arrive pas à étancher sa soif de savoir affirmant pourtant trop souvent, je sais, je sais !

Au midi de sa vie, Roi Soleil il brûle d’un feu intense, génère et se régénère sans cesse. Il prend conscience de sa force, mais aussi de sa capacité d’amour pour les autres, cette marche est très haute.

Il a déjà monté tant de marches, tant d’étages, qu’il peut succomber à l’ivresse de l’altitude, celle de la démesure, croyant pouvoir supporter la pleine lumière, atteint de syndrome de l’hubris il peut s’isoler.

Soudain l’orage, l’écho du tonnerre envahit la montagne, ruisselant trempé, sa chair tremble elle semble se détacher des os. Après l’orage il voit l’oiseau portant sur ses ailes l’espérance, c’est pour lui une révélation. Il ouvre l’œil de son cœur pour un autre regard, un regard cosmique celui de l’aigle le regard d’en haut qui embrasse l’horizon. Puis il descend dans les vallées où l’attendent ses Frères, les hommes. Il sort des ténèbres. C’est sa dernière marche, la plus belle des marches.

 

                                                     Jean-François Guerry.

 
 


Samedi 30 avril 2022


VIIes Rencontres

Académie Maçonnique Provence





Alchimie et Hermétisme


 
 
Ma Très Chère Sœur,
Mon Très Cher Frère,


Il est encore possible de s'inscrire aux VIIes Renontres de l'Académie Maçonnique Provence qui se dérouleront le samedi 30 avril au Château Saint-Antoine à Marseille et seront consacrées à l'Alchimie et à l'Hermétisme 


 
VIIes Rencontres
de l'Académie Maçonnique Provence


Château Saint-Antoine
9 heures 30 - 17 heures


Les conférenciers sont:

 

Françoise BONARDEL
Agrégée de Philosophie, Docteur d'État ès Lettres et Sciences
Professeur de philosophie des religions à la Sorbonne
de 1990 à 2010


"Un trépied fondateur :
Hermétisme, Gnose et Alchimie" 




André UGHETTO
GLDF
Ancien professeur agrégé de lettres modernes, poète,
réalisateur

Projection de son court métrage (55') réalisé en 1984 et échanges

Mutus Liber, Tableaux pour Nicolas Flamel



 
 Jean-François BLONDEL
GLNF
Historien, spécialiste du Compagnonnage, auteur

"Alchimie des Cathédrales"



 
 Alain MUCCHIELLI
GLDF
Médecin spécialiste Santé publique, Docteur d'État ès Sciences (Chimie-Biologie)
auteur


"Parcours maçonnique, parcours alchimique"
 
 

Grâce à l'adhésion annuelle de 35 €, vous bénéficierez de la gratuité de toutes nos manifestations (hors frais de restauration), incluant l'envoi des travaux des conférenciers ainsi que l'enregistrement intégral des conférences dans les semaines qui suivent les rencontres.
Votre adhésion à l'Académie Maçonnique Provence vous permet de bénéficier également de la gratuité des manifestations organisées par les Académies de Paris, Lille, Lyon et Toulouse, en attendant de prochaines ouvertures.
Au-delà de ces avantages bien réels, votre adhésion est pour nous la plus grande marque de confiance nous permettant de poursuivre notre action.

Ces rencontres sont ouvertes aux Frères et Sœurs Maîtres de toutes les obédiences  et les frais de participation sont de 20 € (hors restauration), si vous ne souhaitez pas adhérer à l'Académie Maçonnique Provence.

Pourquoi des frais de participation ? 
Pour nous aider à couvrir les frais de location du Temple, les frais d'hébergement et de restauration des conférenciers, les frais du technicien vidéo, les assurances, les frais administratifs, etc.
Merci de votre compréhension
.

Le repas (entrée, plat, fromage, dessert, café et boissons) sera servi en salle humide et le montant du triangle est de 18 €.



Merci de t'inscrire en cliquant ICI...

 
N'hésite pas à diffuser cette invitation à tous
les Frères et Sœurs Maîtres de ton entourage.

 
Salutations très fraternelles,
Alain Boccard
Président



PS: Les ouvrages coédités par les Éditions Ubik et l'Académie Maçonnique Provence 
sont toujours disponibles en cliquant ICI:


Dernière nouveauté :
Marc Halévy: Construire Dieu et le monde.


Claire Reggio: Temple et lumière, une question d'orientation ?
Alain-Noël Dubart: La Franc-maçonnerie entre passé et avenir
Marc Halévy, Après la Modernité, quelle Franc-maçonnerie ?

Marc Halévy, Kabbale et Franc Maçonnerie.
Louis Trébuchet, Le désir des collines éternelles
Louis Trébuchet, Appel aux racines spirituelles du REAA
Jean-François Guerry, Exercices spirituels antiques et Franc-maçonnerie
Michel Fromaget, Corps, Âme, Esprit: Liberté, Vérité, Beauté
Solange Sudarskis, Il était une fois un mythe, Hiram
 
 
 
 
 
Des nouvelles "des Portes du Sacré"
Chers amis,
 
L'aventure continue avec vous, grâce à vous.
 
En pleine crise sociétale, il faut avoir la foi pour oser le pari de l'édition, pour choisir de publier un ouvrage sur l'architecture sacrée.
 
Je remercie Ar Gedour (et en l'occurence mon ami Eflamm Caouissin) qui a eu le courage et la bonne idée de mettre en chantier "Les portes du sacré".
 
Je ne vais pas recopier ce que je vous ai déjà présenté dans un courriel antérieur. Sachez cependant que si vous voulez soutenir cet ambitieux éditeur et ce beau projet, les souscriptions sont toujours ouvertes.
 
Avec plusieurs milliers de vues de la première video, nous avons touché un large public et dépassé le seuil des 50% du financement participatif. 
 
Une deuxième video a été mise en ligne :
 

 https://youtu.be/arXdM51-HcA

 
 
 
Bon week-end à toutes et à tous
 
et un grand merci pour votre soutien.
 
Bernard Rio
 
ps : possibilité de souscription directe chez l'éditeur Ar Gedour, 2 Lann Tremeler 56300 Neuillac
 
 
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Publié le par Jean-François Guerry
L'HOMME EST LA MESURE DE TOUTES CHOSES

L’HOMME EST LA MESURE DE TOUTES CHOSES.

 

Le Franc-maçon libre, tolérant respectueux des autres, de l’autre prendra la mesure de toutes choses, recevra toutes les opinions avec son ouverture d’esprit, afin de les étudier, les mesurer et c’est en conscience qu’il déterminera son jugement, parce qu’il s’efforce avant tout de rechercher la vérité, qu’il défend la justice et s’efforce avec ses facultés intellectuelles de rechercher cette éthique de la justice qui est la justesse. Il suit en cela la voie des maîtres. Pour prendre la mesure des choses il apprend le maniement des outils physiques dans les loges opératives adossées aux cathédrales de lumière, c’est là, à couvert que les apprentis et les compagnons recevaient leur matériel, mais aussi qu’ils se construisaient eux-mêmes en pénétrant les secrets des petits mystères.

Les maçons spéculatifs ont symboliquement repris les outils de mesure des maçons opératifs pour s’élever vers les connaissances spirituelles, par l’usage de leur intellect et de leur raison par la pratique des vertus universelles, cherchant toujours les idées derrière les symboles.

Tous héritiers des fraternités johanniques, inspirés par l’évangile de Jean de Patmos et son Apocalypse. Le Franc-maçon cherche la mesure, l’harmonie, l’équité il travaille pour se transformer et transformer la cité des hommes et la rendre meilleure. C’est symboliquement qu’il appelle à la descente sur terre la Jérusalem céleste et se prépare pour l’accueillir. Il s’efforce de tracer les plans de la future cité avec le Kalame grec de la raison, l’instrument d’écriture des scribes égyptiens, le roseau de l’ancien, du nouveau testament et de l’islam.

« Celui qui me parlait tenait une mesure, un roseau d’or, pour mesurer la ville ses portes et son rempart ; cette ville dessine un carré sa longueur égale sa largeur. Il la mesura donc à l’aide du roseau, soit douze mille stades ; longueur et largeur et hauteur y sont égales. Puis il en mesura le rempart, soit cent quarante-quatre coudées. L’Ange mesurait d’après une mesure humaine. »

                                                      Apocalypse de Jean 21- 15,16, 17, 18.

Ainsi l’on fait appel aux vertus intellectuelles de l’homme pour construire la cité nouvelle, la cité de justice et de paix mais qui ne peut se construire qu’avec la force et la permanence de l’amour.

Nous sommes appelés sans cesse à réaliser cette construction symbolique qui dépasse le cadre religieux pour toucher à l’universel tout est symbole. Un célèbre psaume, nous enjoint à ne pas oublier cette cité idéale qui donne un sens à notre vie.

« Comment chanterions-nous un cantique de Yahvé sur une terre étrangère. Si je t’oublie, ô Jérusalem, que ma droite s’oublie ! Que ma langue s’attache à mon palais si je ne me souviens de toi, si je n’élève Jérusalem au-dessus de la première de mes joies !

                                    Psaumes : Hymnes – Chant de l’exilé – 136-137.

Ce psaume illustre le passage du matériel au spirituel, de l’avoir à l’être, du profane au sacré, de la cité de pierre à la cité spirituelle. Par l’édification en l’homme de son temple spirituel, secret de son perfectionnement.

Le Franc-maçon avec l’aide de son intelligence en se référant aux outils symboliques va progressivement passer de la théorie des spéculations intellectuelles à la pratique spirituelle, c’est la méthode des travaux maçonniques véritables exercices spirituels qui sont de formation et non d’information. Ces exercices spirituels maçonniques forment un véritable corpus pédagogique contenu dans les Rites et mis en application dans les Rituels et les instructions maçonniques. Ces exercices spirituels deviendront alors des exercices existentiels, voie du perfectionnement individuel au service de son atelier et de la cité. L’objectif étant la conversion de son regard sur les autres, l’autre et sur le monde, permettant de mieux mesurer avec humilité toutes choses.

 

                                            Jean-François Guerry

Très beau texte sur le Blog Sentiment Océanique.
Répondez à cet article en tapant votre texte au dessus de cette ligne
 

Nouvel article sur SENTIMENT OCÉANIQUE

Fraternelle mosaïque

par jdumonteilmecom

Admire la mosaïque. Rien n’est plus parlant, plus éloquent, que la mosaïque. Chaque tesselle est unique mais ce petit morceau de pierre ou de céramique ne peut se révéler que dans l’ensemble de la mosaïque. Cela s’appelle fraternité. Pour en prendre conscience, il nous faut la distance de l’œil, accepter cet écart qui est si loin de notre vision quotidienne, nez à nez, œil à œil. Rien n’est possible sans l'éloignement, cet oubli de nous-mêmes, pauvres tesselles.

Merveille de notre destinée humaine où nous sommes à la fois tesselle et mosaïque, puissance de cet œil plus grand que nous qui nous permet de voir, qui seul nous hisse à cette vision. Nous n’y sommes pas créateurs, nous participons de la Création. C’est là le point de rencontre avec l’ultime réel.

Lumière de la mosaïque, le pavé n’est rien. Accepter de demeurer hébété devant le pavé que nous ne comprenons pas. Mystère de la mosaïque. Qu’est-ce que nous distinguons ? Pourquoi distinguer ? Pourquoi juger ? Seulement aimer et entrer dans le plus vaste, dans la vérité de la mosaïque. Humanité et divinité réconciliées. Fondues. Tout est accompli. Tout peut commencer. 

 
jdumonteilmecom | 19 avril 2022 à 18 h 37 min | Catégories : Non classé | URL : https://wp.me/pcJguB-e6
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      L'Initiation Traditionnelle
    Le numéro 1 de 2022 est paru, téléchargez-le gratuitement
 

Revue L'Initiation Traditionnelle

La revue L’Initiation est la revue de référence de la Tradition initiatique occidentale et gnostique dont le martinisme et la franc-maçonnerie sont les deux plus fidèles représentants.

Créée en octobre 1888 par Papus (Dr Gérard Encausse), elle a cessé de paraître en 1914 pour réapparaître en 1953 grâce à son fils le Dr Philippe Encausse. Sa parution est trimestrielle.

Depuis 2013, elle est publiée au format numérique sous forme de fichier pdf et se nomme L'Initiation Traditionnelle.

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Publié le par Jean-François Guerry
CE QUI EST EN HAUT...

CE QUI EST EN HAUT…

Est semblable à ce qui est en bas, et s’il n’y avait rien en haut « si le ciel était vide ? » Cela mérite plus qu’une réflexion, c’est une question existentielle, j’ai le sentiment comme beaucoup que nous détenons une parcelle en nous de ce qui est en haut, le plus difficile est de s’entendre sur la conception de ce qui est en haut le divin. J’ai l’intuition que nous hébergeons en nous un maître secret qui dirige nos actions pourvu que nous soyons à son écoute, une conscience personnelle, un inconscient collectif, une parcelle de divinité si infime qu’elle suscite notre humilité et nous empêche de tomber dans l’hubris. Cette idée d’être un peu plus qu’humain peut nous conduire à la confusion entre l’être et le concept, le principe. Comment pouvons-nous être des êtres finis et détenir une parcelle d’infini en nous ! Sans peur et sans démesure l’on peut de toute bonne foi croire en la capacité de l’homme de se perfectionner, de s’améliorer pour se rapprocher de ce qui est en haut, d’acquérir par le travail de son esprit un supplément d’âme.

Le premier mot du Franc-maçon B… la force est lui, nous incitent à penser que nous avons la capacité de passer de l’ombre à la lumière, de prendre le chemin de la connaissance à la recherche de la Vérité. La question demeure d’où vient cette force, cette puissance ? Était-elle enfouie en nous, endormie, avons-nous provoqué son réveil et son essor. Où est-elle descendue du ciel, est-elle externe avons-nous simplement reçu une rosée céleste, foi où raison sont-elles contradictoires ?  

« Tout porte à croire qu’il existe un certain point de l’esprit d’où la vie et la mort, le réel et l’imaginaire, le passé et le futur, le communicable et l’incommunicable, le haut et le bas cessent d’être perçus contradictoirement. Or, c’est en vain qu’on chercherait à l’activité surréaliste un mobile que l’espoir de détermination de ce point. » (Texte de André Breton)

C’est peut-être vers ce point de rencontre que nous propose de nous rendre le chemin initiatique, une méthode pour se connaître et connaître le monde. Approcher le surnaturel, l’invisible, le surhumain, élever son esprit le plus haut possible. Comment ?

 

Fides et ratio, foi et raison ne sont pas des ennemies. Pourvu que la foi touche à l’universel, ce qui exclu l’intégrisme religieux, et les fanatismes politiques. Ce qui est en haut peut dès lors être semblable à ce qui est en bas et forme un triangle dont les côtés sont la Foi, la Charité et l’Espérance.

À ce propos sans prosélytisme religieux je vous recommande la lecture de l’encyclique Fides et Ratio du pape Jean Paul II. Pour extrait : « La foi et la raison sont comme deux ailes qui, permettent à l’esprit humain de s’élever vers la contemplation de la Vérité. C’est Dieu qui a mis au cœur de l’homme le désir de connaître la Vérité et, au terme, de le connaître lui-même afin que le connaissant et l’aimant, il puisse atteindre la pleine vérité sur lui-même. »

Pour les plus rationnels il suffit de remplacer le mot Dieu par le mot principe. L’encyclique de Jean Paul II s’appuie sur la philosophie d’Aristote et sur la scolastique de Thomas d’Aquin. Jean Paul II loue l’homme à la recherche de la sagesse. Autre extrait : « Heureux l’homme qui médite sur la sagesse et qui raisonne avec intelligence, qui réfléchit dans son cœur sur les voies de la sagesse et qui s’applique à ses secrets… »

Réflexion personnelle avec telles paroles on s’interroge sur la position permanente de la Congrégation pour la doctrine de la foi (qui a succédé à la célèbre et triste inquisition) dont le rôle est de s’assurer de conformité des mœurs avec la doctrine catholique, refuse de lever l’excommunication qui frappe tous les Francs-maçons, mêmes ceux qui travaillent à la Gloire du Grand Architecte de l’Univers, et ce malgré les bonnes intentions de promouvoir la fraternité et la tolérance !

L’homme donc qui médite sur la sagesse avec son intelligence inspire à Jean Paul II ces mots : « Il ne peut exister aucune compétitivité entre la raison et la foi : l’une s’intègre à l’autre, et chacune a son propre champ d’action. C’est encore le livre des proverbes qui oriente dans cette direction quand il s’exclame : « C’est la gloire de Dieu de celer une chose, c’est la gloire des rois de la scruter. »

L’encyclique ira presque jusqu’à dire que la raison humaine offre aux chercheurs de vérité la possibilité de dépasser leurs limites naturelles. Un pas est franchi dans le rapprochement foi et raison.

J’ai l’intuition que les valeurs morales et les vertus universelles, surtout celles qui sont la Foi, la Charité, et l’Espérance sont en haut, mais aussi en bas en germe dans l’homme, pour les voir il faut simplement ouvrir l’œil central celui du cœur.

 

                                                     Jean-François Guerry.

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