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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par Jean-François Guerry
LE DROIT À L'ÉPOCHÉ

LE DROIT À L’ÉPOCHÉ.

 

Un des droits fondamentaux est celui de la liberté d’expression, nous le défendons avec vigueur est c’est bien. Mais nous avons sous la dictature de la rapidité de l’information, renoncé à notre droit à l’époché qui est celui de suspendre notre jugement le droit de ne pas savoir. Au risque de passer au mieux pour un naïf, au pire pour un idiot inculte. Dans une société de la communication permanente.

L’époché attribuée aux stoïciens les philosophes du Portique, ceux qui prônaient pour une morale vertueuse entre les colonnes du temple, cette époché est aussi celle des sceptiques, qui n’ont rien à voir avec les complotistes dont le doute est négatif et destructeur, et qui se servent des nouvelles technologies de la communication pour diffuser les théories négationnistes.

L’époché est à relier avec le doute constructif, celui de Descartes. Dans notre société, nous n’avons plus le droit de ne pas savoir, on doit répondre, sur tout et tout de suite.

Chaque matin sur les chaînes d’information, les journalistes doivent créer l’événement, surtout quand il n’y a rien à dire, il faut du Buzz. Ils tendent leurs micros, à qui veut les prendre, et cela ne manque pas. Le jeu est de poser des questions sur des problèmes complexes souvent non résolus depuis des années auxquels les invités doivent répondre par oui ou par non et rapidement s’il vous plaît entre deux spots publicitaires.

L’hésitation, le doute quand il est débusqué fait même de l’audience ! Répondez ! mais répondez ! Oui ou non, oui ou non ? L’invité est acculé dans un coin du ring, il essaye d’échapper aux coups de poing de son adversaire, si le boxeur est un professionnel, il esquive, il retarde le coup, il attend que la cloche sonne la fin du round, il consulte fébrile le chronomètre, il attend la pub de la délivrance, s’empêtre dans sa langue de bois.

Si l’imprudent qui connaît un peu le sujet, ose dire sa vérité, il est cloué au pilori comme le poète où alors astucieux il cède à l’opinion générale ambiante, las il devient non pas populaire mais populiste.

Répondez ! Mais répondez enfin ! épuisé il ose répondre je ne sais pas. Immédiatement il est placé dans la liste des incompétents, des inutiles, il ne sera sélectionné pour un nouvel entretien il ne fait pas assez de buzz, d’audience, de nos jours la vérité et l’humilité on n’aime pas.

 

Malheur donc à celui qui suspend sont jugement, malheur à celui qui doute, il appelle à son secours les sages stoïciens ou Descartes mais ils ne sont plus là.

 

Marylin Maeso normalienne agrégée de philosophie dans un article du magazine Lire, écrit à peu près ceci « Nous n’avons pas le temps de distinguer entre le fait et l’opinion. L’opinion surgit brute de décoffrage sans se soucier de sa pertinence. Le temps n’est pas de suspendre son jugement, de ne pas adhérer aveuglement à la première idée qui nous passe par la tête, à la moindre perception qui nous saute aux yeux. » Non le temps n’est pas « de prendre le temps d’examiner chacune de nos représentations afin d’en déterminer les valeurs. » On ne doit surtout pas rester ne serait-ce qu’un instant stoïque et réfléchir.

 

Pourtant dans les Loges maçonniques c’est une attitude encore en vogue, que d’écouter en silence les avis, les opinions dans leur diversité, de n’en rejeter aucune sans l’avoir fraternellement examinée, la mesurer, de ne pas la prendre pour argent comptant, de se faire en connaissance son jugement.

 

Eh bien non comme le dit Marylin Maeso aujourd’hui le temps est à l’utracrépidarianisme.C’est-à-dire de donner son opinion sur n’importe quel sujet sans prendre la peine de s’instruire auparavant, c’est une forme de cuistrerie.

Les réseaux « dits sociaux » où les gens ne se rencontrent jamais sinon virtuellement et anonymement, et les chaînes dites « d’informations » qui délayent la même idée pendant toute une journée sont des bêtes assoiffées, qui après s’être repus de mauvaises boissons, s’empresseront de railler le lendemain la mauvaise qualité du breuvage.

 

On ne réfléchit plus, on a des réflexes. Il suffit d’observer le journaliste qui trépigne devant son interlocuteur qui ne répond pas immédiatement, il pense à l’aiguille de l’audimat qui baisse dangereusement. Il réagit répondez ! répondez ! Si le silence ne se fait ne serait-ce qu’un instant, le temps de la réflexion, cela devient suspect, il n’a pas répondu tout de suite, est-il sincère ? Un cinglant répondez alors ! Revient mettre la pression, allez il ne nous reste malheureusement que deux minutes concluez !

 

Le silence est décidemment mal vu, on se demande pourquoi dans nos loges maçonniques il est obligatoire ? Je vous laisse le temps de la réflexion et même de suspendre votre jugement, on ne peut pas tout savoir et tout de suite.

 

Jean-François Guerry.

 

 

 

Note : référence à l’article de Marylin Maeso du Magazine Lire de Novembre 2020-

Marylin Maeso
Marylin Maeso

Marylin Maeso

Et si nous vivions dans une société bavarde où le dialogue n'existe plus ? Marylin Maeso, jeune philosophe camusienne, y voit un vrai danger.  Polémiques systématiques, procès d'intention, culture de l'esquive... : médias et réseaux sociaux se prêtent de plus en plus à un étrange jeu du silence, sorte d'accord tacite par lequel les camps adverses en arrivent à conspirer à leur insu pour créer un univers caricatural où la communication est rendue impossible. Où l'on trouve des mascarades de débat à foison, où tout est joué d'avance, et où il s'agit bien plus de cataloguer péremptoirement l'adversaire afin de délégitimer son propos que d'écouter ses arguments et d'y répondre. Dans cet ouvrage décapant, Marylin Maeso analyse les mécanismes et les enjeux de ce phénomène. Pour elle, le fait que notre époque soit à la fois celle de l'hyper-connectivité et celle de la substitution de la polémique au dialogue n'est pas le moindre de ses paradoxes !

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Publié le par Video Baglis

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Publié le par Jean-François Guerry
Sarah Halimi

Sarah Halimi

LE PARDON.

 

Ne pas pouvoir pardonner, c’est garder dans mon cœur la souffrance de la vengeance et la haine.

 

Je vous le confesse, c’est la Franc-Maçonnerie qui m’a appris, il y a quelques trente-quatre ans la joie du pardon. Dès que je fus dans la chaîne d’union, la demande m’a été faite de pardonner, à ceux que je considérais alors comme mes ennemis, je devais les reconnaître pour mes frères. Le chemin à été long pour parvenir à être capable de pardonner, nos passions nous inclinent plus aux ressentiments qu’à la tranquillité de l’âme.

 

Bien plus tard j’ai appris que la voie du pardon passe par la justice : ce que te demande la Franc-Maçonnerie c’est de défendre la justice. De combattre les dictatures de toute sortes..

Les francs-maçons sincères hommes de devoir, s’obligent donc au combat pour que règne la justice face à la barbarie. Respectueux des lois de la république ils ont adopté sa devise, la justice est le bras droit de la démocratie, symboliquement elle tient dans une main le glaive de la force et dans l’autre la balance de la mesure.

À la vengeance qui fait avec son cortège de haines souffrir et ne résout rien, le franc-maçon préfère la justice qu’il place au rang des plus vertus. Le pardon permet de résoudre l’expiation des fautes. Le jour du grand pardon, le jour des propitiations pour les juifs est un jour de fête, de joie, les fautes commises vis à vis de Dieu sont pardonnées. Dans ce processus de pardon les hommes ne sont pas concernés, il faut que leur justice passe, quelle soit rendue surtout pour les plus faibles, pour qu’ils puissent faire leur deuil et pardonner ensuite.

 

L’actualité récente avec l’horrible assassinat de Sarah Halimi, assassinée parce qu’elle était juive et le refus de notre justice de faire le procès de son meurtrier plonge sa famille et ses proches dans le désespoir, la colère, et fait naître en eux le désir de vengeance et de haine. Le procès de celui qui était un homme et s’est transformé en barbare ne se tiendra pas, son irresponsabilité pénale a été retenue, le bras de la justice suspendu. Il avait consommé du Cannabis, acte que font chaque jour des millions de gens en France, sa consommation a provoqué selon les experts une bouffée délirante au moment de son crime, pas avant, pas après, juste au moment, où il frappait sa victime ; en hurlant Allah Akbar à de multiples reprises !

 

Le jugement final de la cour de cassation, clôture ce dossier, le bourreau est au repos dans un hôpital psychiatrique et sortira bientôt libre, compte-tenu de l’état de nos hôpitaux et du manque de place. La famille de la victime restera avec ses douleurs, ses souffrances, sa vengeance, sa haine.

 

À un moment où l’on s’apprête à réaliser un grand débat de plus, sur la légalisation, voir la dépénalisation du cannabis. Constatant, notre incapacité, à supprimer, tous les trafics qui gangrènent notre pays. Les experts du procès de Sarah Halami ont ouvert la voie. Vous pourrez bientôt consommer, cette drogue, et être d’office reconnu irresponsable de vos actes les plus atroces. Au pire si vous avez des bouffées délirantes vous serez reçus dans nos hôpitaux psychiatriques pour un court séjour. Au mieux la consommation étant légalisé, vous pourrez entamer une procédure contre votre vendeur, contre l’état qui n’aurait pas dû autoriser la vente de cette substance.

 

Quelques mots choisis entendus à l’issue de cette décision de « justice » :

 

« On ne commente pas une décision de justice. » Circulez s’il vous plaît..

 

« Il faut changer la loi. » Il me semble déjà avoir entendu ça…

 

« La cour de cassation a respecté le droit. » Circulez toujours…

 

« Je suis totalement contre l’idée que l’on puisse juger les fous, il faut les soigner. » Très juste, mais qu’est-ce qu’on attend ? Et combien va t’il falloir de place dans les hôpitaux psychiatriques après la légalisation du Cannabis ?

 

« La drogue ne peut pas être un permis ! » Pourtant….

 

Au-delà de ce florilège de bonnes paroles recevables par presque tout le monde, voici des extraits de l’édito de l’hebdo le Point de cette semaine par F O G.

 

L’honneur perdu de la justice.

 

« Révoltant est le silence assourdissant d’une classe politique. »

 

« Désormais les bourreaux sont les victimes et le victimes les bourreaux, il faut vous y faire. »

 

« Pas coupable, même pas responsable l’homme qui a tué Sarah Halimi. »

 

« La loi stipule que ‘n’est pas pénalement responsable’ une personne atteinte au moment de son crime d’un trouble psychique comme l’emprise de l’alcool ou des substances qui provoquent des bouffées délirantes. »

 

Voilà où nous en sommes, je vous conseille donc par prudence de vous éloigner de tous les consommateurs d’alcool et de substances, même s’ils vous semblent dans un état à peu près normal, une bouffée délirante peu surgir à tout moment. Sachez que s’il vous assassine, ou votre compagne, vos enfants ils ne seront ni coupable, ni responsable, en vertu de la jurisprudence ils ne seront pas jugés et remis en liberté après un bref séjour dans une unité de soins que vous paierez avec vos impôts au titre de la solidarité bien naturelle.

 

Notre président qui avait émis le souhait que le bourreau de Sarah Halimi soit jugé, a reçu un bras d’honneur de la cour de cassation.

 

Je vous demande de bien vouloir excuser mon emportement, sans doute une bouffée délirante due à une consommation trop importante ce matin pour garder les yeux ouverts, dans une société qui a tendance un peu trop souvent à les fermer.

Le plus grave à mon sens dans cette tragédie est que l’on refuse de surcroit à la famille et aux proches de la victime la possibilité de pardonner, on va les laisser vivre dans la souffrance avec leur vengeance et leur haine. Faut-il que notre société continue a encourager les extrémistes qui rêvent de prendre le pouvoir et nous priver de notre démocratie.

 

J’ai une pensée particulière pour les victimes de ces barbares, et en particulier pour cette policière de Rambouillet mère de famille lâchement égorgée hier.

 

Je vous conseille de regarder les vidéos du frère de Sarah Halimi, William Attal

 

Jean-François Guerry.

Bonjour Jean-François

Je fais suite au très beau travail de notre F. Yannick BARDIE sur
Sagesse, Force et Beauté qui vient de nous être présenté en visio
dans le cadre de notre RL Sérendipité et Spiritualité.

Je ne résiste pas à la tentation de te faire parvenir une vidéo qui
exprime de manière profane ce qui a été évoqué. Il s’agit
d’un exercice de style, bien évidemment !!!

lien : https://www.youtube.com/watch?v=93r8OdUgyeo

Message 
Fidèle lectrice de votre blog , je tiens à vous remercier pour votre article sur le pardon et l affaire Sarah Halimi.
Je me permets de vous signaler l interview fort intéressante de Caroline Fourest 
https://fb.watch/50Vn97JH6w/
Heureusement l espérance brille toujours ...

Commentaire reçu de CG

la mort de Madame Halimi est impardonnable. Dans nos fondamentaux qui sont notre ADN maçonnique. Les Grands Constructeurs travaillaient l'épée aux côtés. Ils coupaient les têtes indésirables capables de perturber les travaux. Les mauvais Compagnons selon la légende, assassins d'Hiram, furent exécutés. Le signe d'Apprenti est la gorge coupée. 

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Publié le par Jean-François GUERRY
UNE COLLECTION DE BIENFAITS

UNE COLLECTION DE BIENFAITS.

 

La collection « le franc-maçon dans le temple » sous la direction de Pierre PELLE LE CROISA, s’enrichit de jour en jour comme le franc-maçon dans sa loge et dans son temple intérieur. Le triple objectif fixé : premièrement faire appel à des écrivains maçonniques réputés et compétents (j’aurais préféré personnellement, une inversion des termes des francs-maçons écrivains), deuxièmement prolonger les connaissances reçues en loge, vers la Connaissance, troisièmement permettre à chacun de progresser de se perfectionner dans le respect de son rite initiatique. Une aide en quelque sorte maîtrisée avec rectitude et la plus large ouverture du compas, la mission est sans fin.

 

Cette collection n’est pas sans me rappeler avec bien sûr des nuances, les ouvrages mis dans mes mains il y a plus de 34 ans à chaque étape initiatique franchie. Je pense aux deux triptyques d’Oswald Wirth et Edouard E Plantagenet, qui faisait office de guide pour « l’instruction maçonnique ». J’ai personnellement tiré un meilleur profit des trois livres Apprenti, Compagnon et Maître d’Oswald Wirth, l’alchimie à mieux fonctionnée.

 

Cette collection Le franc-maçon dans le temple permettra aux récents initiés d’approfondir leur rituel, elle sera une source d’inspiration pour leurs travaux de loge, et une initiation à la méthode maçonnique, au symbolisme. Ce qui paraît parfois trop simple prendra une autre dimension, et ce qui paraît trop hermétique se révélera bientôt limpide pour celui qui travaille sans cesse à son amélioration. Les « anciens » qui écrivent sont à la fois, les gardiens du seuil, les « experts » de la tradition, mais aussi chargés de donner les mots de passe et les mots sacrés, qui ouvrent la porte du cœur et son intelligence.

 

Les trois derniers ouvrages parus, font référence aux rituels d’ouverture et de fermeture des travaux, chaque auteur avec sa sensibilité propre ouvre son cœur aux lecteurs, c’est plus fort, plus intense que ses savoirs.

 

Les injonctions qui forment les titres de leur livre, nous encouragent et nous enjoignent à prendre le chemin de la Connaissance initiatique, notre chemin personnel, soutenu par le bâton fraternel de la loge. Le chemin de cette aventure spirituelle qui donne du sens, un sens à notre vie.

 

Jean-François Guerry.

 

À LIRE : QUE LA BEAUTÉ L’ORNE – de Marie-Dominique Massoni.

 

QUE L’AMOUR RÈGNE PARMI LES HOMMES-  de Jean-Marc Pétillot.

 

QUE LA JOIE SOIT DANS LES CŒURS – de Jean-Pierre Thomas.

 

 

Numérilivre -Édition des Bords de Seine. La collection le franc-maçon dans le temple. Chaque livre 18€.

 

www.numerilivre.fr

 

Marie-Dominique Massoni

Marie-Dominique Massoni : créatrice, ancienne directrice de la collection Voix d’initiées, elle préside aux travaux de la Loge Nationale de recherche « Bathilde Vérité » de la Grande loge Féminine de France. Autrice de plusieurs ouvrages dont Du féminin et de sa quête en Franc-Maçonnerie, son chemin a partie liée avec le surréalisme.  

Jean-Marc Petillot

Jean-Marc Pétilllot intègre la Franc-Maçonnerie en 1985. Il est reçu à la Grande Loge Symbolique Opéra dont il sera le Grand Maître de 2005 à 2008.

Jean-Pierre Thomas

Jean-Pierre Thomas Membre de la Grande Loge de France depuis une quarantaine d’années, l’auteur, spécialiste de l’histoire de l’Ordre Ecossiste, articles, livres, conférences jalonnent sa vie, en Loge symbolique il a occupé tous les plateaux, avant d’exercer des fonctions dans son obédience.

UNE COLLECTION DE BIENFAITS
UNE COLLECTION DE BIENFAITS

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Publié le par Jean-François Guerry
HIRAM

HIRAM

 

C’est l’architecte emblématique de la Franc-Maçonnerie, sa figure représentative, son drapeau, sa couronne de laurier, le franc-maçon idéal fondateur, le constructeur du temple extérieur avec ses savoirs, tu temple intérieur paré de ses vertus. Il est partout chez lui dans le temple, il est force, sagesse et beauté. Il est la conscience du Roi de justice, il ira jusqu’à donner sa vie pour ne pas trahir les secrets de son art, il est royal dans ses attitudes, bon dans son cœur. Prêt à mourir pour préserver son art, il réapparaîtra après son sacrifice plus radieux que jamais. Hiram est l’excellent fondateur de la Franc-Maçonnerie spéculative, descendant au 7ème degré de Tubalcaïn. Il est le feu actif, le feu lumineux, de la vie qui ne s’interrompt pas. Il est le Maître immigré des travailleurs immigrés, le bouc émissaire mort à cause de nos péchés, quand les trois coups résonnent à l’horloge, enseveli dans un caveau de trois pieds de large. L’Osiris, quand sa chair se désunit. Celui qui ouvre le chemin vers la Lumière de l’Orient, l’inspirateur du Voyage vers l’éternelle Lumière.

 

Tous les rites maçonniques se sont construits dans les pas de cet architecte, de ce maçon le plus accompli de la terre selon les constitutions du Pasteur Anderson.

 

« Le Maçon que nous pleurons est celui qui nous éclairait dans nos travaux, qui nous consolait dans nos afflictions et qui soutenait notre courage dans les difficultés. (Rite Écossais Ancien et Accepté)

 

« L’histoire d’Hiram voile de grandes vérités pour le maçon qui veut s’instruire. » (Rite Écossais Rectifié)

 

« Hiram représente l’homme parvenu à la connaissance de soi, à la dignité dans toutes ses actions, à la compréhension des autres et à l’amour du prochain. » (Rite Français)

 

« Le Maçon que nous pleurons est notre Maître, que l’on nommait Imotep en Égypte et Hiram Aby à Tyr, et qui dirigeait nos travaux par le Monde et nous éclairait de ses sages conseils. » (Rite Ancien et Primitif de Memphis Misraïm)

 

« Une perte, aussi importante que celle du principal architecte, ne pouvait manquer de se faire sentir partout, et très sérieusement. »

(Rite Émulation)

 

Le personnage légendaire de cet architecte, ne pouvait qu’inspirer de nombreux auteurs, sa force, sa sagesse, ses vertus sont des sources inépuisables pour la réflexion et l’action et dans le monde.

Jean-Claude Sitbon franc-maçon spécialiste du Rite Écossais Rectifié est l’auteur de HIRAM Exégèses bibliques et maçonniques du mythe fondateur de la Franc-Maçonnerie. Une étude originale sur le Maître par excellence de la Franc-Maçonnerie, mise en valeur par la recherche des valeurs dissimulées sous les symboles dans les textes vétérotestamentaires et maçonniques. (Éditions de la Tarente 2017 www.latarente.com)

 

L’Académie Maçonnique de Provence et les Éditions UBIK nous annoncent la parution début mai 2021, d’un nouveau livre sur l’architecte : Il était une fois un mythe, Hiram de Solange Sudarkis.

 

L’auteure a donné une conférence sur ce thème à l’Académie Maçonnique de Provence en 2020. Elle propose dans la collection L’Intégrale un retour enrichi de cette conférence. À la lecture du sommaire cela laisse présager une véritable encyclopédie des connaissances autour de la figure de l’architecte. Les sœurs et les frères qui ont cessés d’épeler et de voyager dans le monde, pour revenir au centre du cercle, entre l’équerre et le compas trouveront sinon les réponses à leurs interrogations sur le mythe Hiramique, du moins des voies de recherche, il suffit pour en être persuadé de lire le sommaire de ce morceau d’architecture.

 

Une lecture pour un futur de lumière, a destination de ceux qui n’ont pas encore poussé la porte d’un temple maçonnique.

 

Jean-François Guerry.

HIRAM
HIRAM
HIRAM
HIRAM

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Publié le par Loge Kleio
RACIALISME-RACISME-UNIVERSALISME-ÉGALITÉ

RACIALISME-RACISME-UNIVERSALISME-ÉGALITÉ.

 

La Franc-Maçonnerie est un ordre initiatique fraternel…. Il est souvent difficile sans parti pris de juger une institution quand on en est membre. C’est de l’extérieur, avec recul que l’on perçoit le mieux l’image, comme l’on regarde un tableau, comme on écoute une musique harmonieuse, les adjectifs viennent plus facilement. La connaissance de l’essence étant réservée aux pratiquants. L’analyse extérieure reste superficielle, mais qualité de la porte, laisse présumer la beauté de l’édifice intérieur. Lamartine qui n’était pas franc-maçon, a décrit l’institution et ses membres en les idéalisant, c’est la douce habitude du poète.

 

« Vous êtes, selon moi, que les grands éclectiques du monde moderne ; vous prenez dans tous les temps, dans tous les pays, dans tous les systèmes, dans toutes les philosophies, les principes évidents éternels et immuables de la morale, et vous en faites, le dogme  infaillible et unanime de la fraternité. Vous écoutez tous ce qui divise les esprits, vous professez tout ce qui les unit les cœurs, vous êtes les fabricateurs de la concorde. Vous jetez avec vos truelles le ciment de la vertu dans les fondements de la société. »

 

La Franc-Maçonnerie qui ne se lasse depuis des siècles de répéter l’égalité des droits de l’homme, ne peut pas céder à l’égocentrisme, au  au racisme, à toutes les dictatures, les intégrismes, ni même au sournois racialisme qui fait son apparition, racialisme dont la seule définition connue est celle de Pierre-Henri Tazieff (Directeur de recherche au C N R S) « Toute construction idéologique fondée sur l’idée de ‘race humaine’ et faisant appel à une conceptualisation supposée scientifique d’une façon plus ou moins prononcée. »

 

La Franc-Maçonnerie, a ses mots « ses dogmes, ses totems » immuables que sont : l’union fraternelle de tous les hommes sans distinction de race, elle partage, elle fait du commun pas du communautarisme, elle fait de l’universel. Elle a ses devises : Ordo ab chao, Deus Meumque Jus, Spes mea in deo est, Dieu Grand Architecte devant être considéré comme un principe, un concept spirituel, chacun lui attribuant le nom qu’il désire, ils ont aussi adopté la devise républicaine : Liberté, Égalité, Fraternité.

Les francs-maçons sont particulièrement attachés à l’universalisme et aux droits de l’homme. Suivant les corps maçonniques, l’on entend prononcer dans les loges les termes d’Église Universelle ou de République Universelle, mais toujours la référence à l’Universel.

 

Je vous propose la lecture ou la relecture d’un travail de la loge Kleio sur l’Égalité.

Bon dimanche.

 

Jean-François Guerry.

RACIALISME-RACISME-UNIVERSALISME-ÉGALITÉ

EGALITÉ, SOMMES NOUS TOUS LARGUÉS ?

par J.S.

 

(Intervention France Inter, « l’invention de l’idée d’égalité en France et aux États Unis »)

……….Extrait France Inter……….

 

« La Révolution commence à Grenoble en 1788, le 7 juin le peuple ce jour-là - c’est un jour de marché - prend le parti des magistrats du Parlement que la troupe, sur ordre de Versailles, voulait envoyer en exil. Les gagne-deniers du marché s’agitent dans tous les sens, les femmes sonnent les cloches à la volée, les hommes montent sur les toits, arrachent les tuiles qu’ils jettent sur les soldats. C’est la Journée des Tuiles. Qui aurait pensé qu’en très peu d’années les privilèges seraient supprimés et que, scandale inouï, l’égalité s’imposerait jusque dans les cadres de civilités et l’accès au droit de vote. Partie de Grenoble la Révolution française allait rejoindre la révolution américaine. »

 

Download
France Inter
L'invention de l’idée d’égalité en Franc[...] 
Fichier audio/vidéo MP [6.1 MB] 

 

 

Il faut partout une place publique, un banc public, un réverbère, pour respirer l’égalité les uns les autres, comme l’expliquait l’abbé SIEYES.

 

Emmanuel-Joseph Sieyès naît à Fréjus, en Provence, le 3 mai 1748, dans une famille modeste

Il fait ses études d'abord chez les Jésuites de sa ville natale puis à Draguignan dans un établissement de la Congrégation de la doctrine chrétienne. Tenté par une carrière militaire, il s'oriente cependant vers la prêtrise, sur le conseil de ses parents, très pieux et qui bénéficient de quelques relations dans le milieu religieux. Le petit séminaire de Saint-Sulpice, à Paris, l'accueille en 1765 puis celui de Saint-Firmin en 1770. Siéyès est ordonné prêtre en 1772. Deux ans plus tard, il obtient une licence de théologie et arrête là ses études.

Durant les six derniers mois de l'année 1788, il écrit trois brochures dont la dernière, publiée d'abord anonymement au début de l'année 1789, va faire date. Qu'est-ce que le Tiers-Etat ? est un immense succès. Les rééditions s'enchaînent, 30 000 exemplaires sont vendus, un million de personnes les lisent. Le fond du texte, extrêmement radical, dénie aux ordres privilégiés leur place dans la Nation, met la noblesse hors la loi et appelle les représentants du Tiers-Etat à se constituer en Assemblée Nationale ; sa forme est brillante, ponctuée de formules chocs et provocatrices qui font mouche et restent en mémoire.

« Il y a donc un homme en France » écrit Mirabeau à Siéyès le 13 février. Le désormais célèbre chanoine entre rapidement en rapport avec les hommes qui vont animer les premières années de la Révolution : Mirabeau, Talleyrand, Lafayette, Duport, les frères Lameth, Condorcet... Il fréquente également les salons et s'affilie à divers clubs, parmi lesquels la Société des Amis de la Constitution, dite Club Breton, qui deviendra le Club des Jacobins, dont il est l'un des premiers membres. Ses relations avec le duc d'Orléans sont moins avérées. Siéyès lui-même se défendra vigoureusement, sans jamais pouvoir s'en laver complétement, de l'accusation d'avoir été l'instrument de ce prince.

Probablement franc-maçon, Siéyès aurait fréquenté diverses loges : "Les Amis devenus Frères" à l'Orient de Fréjus avant la Révolution, puis à Paris la Loge "des Neuf soeurs" (dite loge des Philosophes) et la Loge de la rue du Coq-Héron.

 

 

L’égalité c’est partager un monde commun

L’égalité c’est s’assembler

L’égalité c’est défiler et marcher ensemble

L’égalité c’est être côte à côte

 

D’ailleurs, il faut se souvenir que lorsque nous fêtons l’anniversaire du 14 juillet, ce n’est pas la prise de la Bastille que nous fêtons, mais la fête de la fédération, parce que la fête de la fédération, c’est justement le côte à côte, et le rassemblement dans un même espace des personnes de lieux et d’origines différents, mais commun.

 

Éléments Fondateurs de l’égalité :

 

La nuit du 4 aout 1789 

Les châteaux brulent, les campagnes se sont soulevées, c’est la grande peur cruelle et mortelle pour les privilégiés.

Et à Paris, en pleine nuit, à l’assemblée, on proclame l’égalité, tout d’abord de l’impôt, et des libertés.

Ils clament à la face du monde que le régime féodal doit être aboli.

 

Il ne s’agit pas cette nuit-là de n’abolir que les impôts et taxes, mais de rendre au sort commun, les privilégiés, dont Le duc de Noailles, et le duc d’Aiguillon présents l’acceptent, alors qu’ils formaient une sorte de race à part, une humanité différente.

 

Sources de l’égalité :

La bible, Rousseau, l’encyclopédie, l’histoire naturel de Buffon

 

Il y a beaucoup d’origine, mais il est certain que l’idée chrétienne a compté,

La bible nous raconte que l’égalité existe entre les hommes devant dieu.

C’est une vision puissante, mais qui ne conduit pas à l’égalité des hommes sur terre.

Puisqu’elle instaure une idée de dignité, une égalité dans l’au-delà, c’est une égalité de mérite et de vertu.

 

Il y a dichotomie entre égalité morale, égalité spirituelle et égalité sociale.

 

L’article « égalité » de L’encyclopédie y a beaucoup participé aussi, on a pu distinguer l’idée de similitude, et l’idée d’égalité, ainsi que l’histoire naturel de Buffon qui a aidé à penser l’idée du monde des semblables et d’une espèce humaine commune.

 

Pour Buffon, ce qui distingue l’homme est moins important que ce qui le rassemble dans une même espèce.

Les distinctions entre individus sont secondaires et accessoires.

 

Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon 1707-1788 est un naturaliste, mathématicien, biologiste, cosmologiste, philosophe et écrivain français.

À la fois académicien des sciences et académicien français, il participe à l'esprit des Lumières et collabore à l'Encyclopédie, notamment en se chargeant des sciences de la nature. Ses théories ont influencé deux générations de naturalistes, en particulier Jean-Baptiste de Lamarck et Charles Darwin. Salué par ses contemporains pour son maître ouvrage Histoire naturelle, Buffon a été qualifié de « Pline de Montbard »2.

Son nom est lié à la localité de Buffon, en Côte-d'Or, dont la seigneurie fut acquise par la famille Leclerc.

La famille est bien implantée en terre bourguignonne et propriétaire de domaines qui lui ont apporté la noblesse. Le père, Benjamin Leclerc, seigneur de Buffon et de La Mairie, a fait des affaires comme président du grenier à sel de Montbard, lieu de conservation du précieux produit, mais aussi de paiement du fameux et détesté impôt qui va avec : la gabelle.

Puis, il est devenu conseiller au parlement de Bourgogne et la famille s’est installée à Dijon. Le jeune Georges-Louis y entre au collège des Jésuites, puis part à la faculté d’Angers étudier les mathématiques, la médecine et la botanique, alors balbutiante.

Après avoir tué en duel un officier, il doit quitter la faculté et regagner Dijon.

Sollicité par le ministre de la Marine

Il parcourt ensuite l’Europe, d’une faculté à l’autre, mais le décès de sa mère le ramène à Dijon, où le remariage de son père avec une jeunette le met hors de lui. Menaçant celui-ci d’un procès, il obtient la libre jouissance de la fortune familiale, monte à Paris, s’intègre au monde scientifique et intellectuel, publie des ouvrages de mathématiques novateurs et remarqués et entre finalement à l’Académie des sciences.

Le ministre de la Marine cherchant une étude sur les bois utilisables pour la construction de navires, Buffon, resté exploitant forestier à Montbard, rédige un rapport d’importance qui accentue sa notoriété et lui ouvre le poste d’intendant du Jardin du roi. Sous sa direction, ce dernier va devenir le fameux Jardin des Plantes, un centre de recherche et un musée où il fait planter des arbres qu’on lui fait parvenir du monde entier. Il donne par là ses lettres de noblesse à l’histoire naturelle et multiplie les écrits sur le sujet, dont sa fameuse et copieuse « Histoire naturelle » : pas moins de 36 volumes !

Sa renommée internationale attire les dons et enrichit les collections qui formeront la base du Muséum national d’histoire naturelle de Paris.

Si son entregent lui vaut de solides protections, comme celle de la toute-puissante marquise de Pompadour, ses relations avec le monde scientifique européen sont plus contrastées. Il entre en 1753 à l’Académie française et rejoint la franc-maçonnerie naissante, mais aime retrouver Montbard où il se retire chaque année durant huit mois, amasse ses documents, fait réaliser d’importants travaux, et installer un paratonnerre dès 1752. Il décède juste avant que n’éclate la Révolution française.

 

C’est dans ces ouvrages, la bible, Rousseau, l’encyclopédie, et l’histoire naturel de Buffon que ce forge le vocabulaire de la déclaration des droits de l’homme.

 

L’égalité est traitée comme appartenance à un même humanité, elle est définie comme être des semblables.

Et c’est aussi vivre libre, à la manière de Rousseau, c’est-à-dire, dans une société d’individus, en étant indépendant et sans être marqué par une position de domination.

Et appartenir à une même communauté politique.

L’égalité c’est à la fois, éradiquer la distinction, éradiquer la domination, et organiser la participation.

Conclusion éphémère :

Comme vous vous en doutez, il y a de nombreux écrits sur notre devise.

Il n’y a qu’à ouvrir notre anthologie, pour en avoir un rapide aperçu, ainsi que la planche de notre F :. Olivier sur la Fraternité

 

Montesquieu disait : « Dans l’état de nature, les hommes naissent bien dans l’égalité ; mais ils n’y sauraient rester. La société la leur fait perdre, et ils ne redeviennent égaux que par les lois. »

MONTESQUIEU (1689-1755), L’Esprit des Lois (1748)

On est un peu avant la révolution, mais l’Ancien Régime étant fondé sur les privilèges (fiscaux et autres), donc sur un principe fondamental d’inégalité, il fallait une réforme littéralement révolutionnaire pour amener l’égalité. Des ministres éclairés en proposeront des amorces, sans pouvoir les imposer aux privilégiés qui conduiront inéluctablement « leur » régime à sa perte.

 

Saint Just disait : « Quand tous les hommes seront libres, ils seront égaux ; quand ils seront égaux, ils seront justes. » 

 

Saint Just était un Très jeune théoricien de la Révolution, il décrit un cercle idéalement vertueux, conforme à l’idéologie de Robespierre. Liberté, égalité, justice… Les faits démentent ce genre d’optimisme.

Et enfin, Robespierre, qui disait : « La royauté est anéantie, la noblesse et le clergé ont disparu, le règne de l’égalité commence. »

Robespierre (et les Montagnards) est partisan de mesures sociales qu’on peut qualifier de socialistes, voire communistes.

Mon choix a résolument était restreint, en essayant de mettre en exergue la place de l’égalité comme choix de société au sortir de la révolution.

 

J’y reviendrai dans la troisième partie, mais pour la seconde, je vous parlerai de l’égalité dans le symbolisme et l’ésotérisme maçonnique :

 

égalité en loge ( et non pas en Franc Maçonnerie)

c’est un peu abscons, mais j’essayerai de m’en expliquer en troisième partie.

L'étude de la symbolique nous amène à comprendre la signification de l'équerre, du compas, du delta rayonnant, ou encore des gants blancs. Par exemple, l'équerre est le symbole même de la rectitude, de la justice et du droit. Déposer ses métaux à la porte du Temple, ainsi que le niveau et les gants blancs, représentent l'égalité entre tous au sein de la loge. Ainsi, nous agissons toujours en considération du maître mot "égalité".

Un autre exemple avec le compas, qui symbolise l'amour fraternel, ou encore avec la pierre brute. En effet, l'apprenti maçon représente la pierre brute, qu'il devra "dégrossir pour arriver au soi", à la pierre polie.

Les gants blancs sont le symbole de pureté et d’égalité. Une main gantée, signifie l’égalité entre tous.

Le niveau :

Définition du Larousse: du latin "libella" ou "libellus" – balance.

hauteur de quelque chose par rapport à un plan horizontal de référence (le niveau d'un fleuve); instrument qui permet de vérifier l'horizontalité d'une surface;

valeur de quelque chose, de quelqu'un (niveau d'instruction);

échelon d'organisation dans un hiérarchie;

appareil optique de visée permettant de définir des directions horizontales; instrument servant à mesurer les différences d'altitude entre les divers points d'un terrain.

 

Le niveau  symbolise l'horizontale qui montre l'égalité sociale des hommes, l'altruisme, la moralité et la justice. Toute chose doit être considérée avec une égale sérénité.

« Le Seigneur était debout sur un mur bien aligné au cordeau et il avait dans sa main un fil à plomb.

L'Éternel me dit : que vois-tu Amos ?

Je dis "un fil à plomb"

Le Seigneur reprit : "Voici que je vais mettre un fil à plomb au milieu de mon peuple d'Israël désormais je ne lui pardonnerai plus sa faute" »

Amos, chapitre VII, versets 7 et 8.

« Et je prendrai le droit comme mesure et la justice comme niveau. Mais la grêle balaiera le refuge de  mensonge et les eaux inonderont la cachette; »

Isaïe 28 ; 17

 

La construction n'est pas binaire, mais volume avec ses forces contraires qui la fragilise.

Rien n'est possible sans une vision globale qui permettra de trouver le juste équilibre.

Méditer, observer et connaître sans être sceptique ni destructeur; l'apprentissage maçonnique n'est pas une soumission mais la connaissance de soi qui permettra d'arriver à la connaissance des autres à travers soi.

 

Il est bon de préciser que le Niveau, comme le fil à plomb et l'Équerre, ne sont pas des outils en tant que tel, mais des "bijoux", c'est à dire avec un identifiant fixe, mais relatif à la fois , avec des signifiants philosophiques et des devoirs de fonction.

 

Pour être un peu plus ésotérique, j’aimerai vous esquisser ce que l’on pourrait traiter d’égalitaire dans notre rituel, la prise de la parole.

 

La loge est l’un des rares « lieux sociaux » où la prise de parole en public soit codifiée de manière aussi rigoureuse et dotée d’une charge symbolique aussi forte.

L’une des particularités du rite réside dans le fait que toute action des membres de la communauté, tout positionnement des objets dans le temple, est porteur d’information et de sens. Chaque chose est à sa place, chaque discours vient en son temps, et une telle distribution garantit la cohérence de l’harmonie égale.

 

Elle suit un schéma triangulaire, et cela à plusieurs niveaux. La première forme de triangulation est relative au discours : en loge, on ne prend pas la parole, on la demande. Et lorsqu’on la demande, on ne s’adresse pas directement au Vénérable Maître dirigeant la loge, qui peut seul l’accorder, mais à l’un des deux intermédiaires que l’on nomme Premier Surveillant et Second Surveillant. Enfin, le Vénérable Maître lui-même accorde la parole en passant également par l’un des deux intercesseurs, lequel relaie l’information au requérant. Ce dernier s’exprime alors, et nul ne peut l’interrompre ni même s’adresser à lui, à moins que la teneur de ses propos ne nécessite une censure brutale de la part du Vénérable Maître

 

On pourrait ne voir dans ce procédé qu’un artifice pompeux, participant simplement de la théâtralité du cérémonial.

Cependant, les raisons de cette triangulation de la parole sont plus profondes qu’il n’y paraît et dépassent largement le cadre de la dramaturgie. Procédé de médiation, elle a pour objectif d’évacuer toute communication interpersonnelle, et de tisser un lien collectif en dépassant les échanges d’individu à individu, nous appelons cela l’« Égrégore ».

 

Le terme communication (de communicare), signifie étymologiquement « mettre en commun » et implique les notions de partage, alors notre rituel atteint probablement l’objectif de toute communication, dans ses formes les plus paroxystiques.

 

Il est à noter, cependant, qu’à l’inverse de la plupart des forment de communication,  notamment des rites, ou communications politiques, où se jouent des rapports de domination et de sujétion, qui définit les fonctions, exprime les allégeances, confirme les rangs et les statuts, le rite maçonnique, créateur de lien social, ne fait guère reposer les rôles assignés aux adeptes sur la situation professionnelle et financière que chacun occupe sur l’échelle sociale, dans le monde profane.

 

C’est ainsi qu’un ouvrier d’usine accèdera progressivement au grade de Maître, tandis que le PDG d’une grande entreprise ouvrira sa voie maçonnique au grade d’Apprenti, comme tout un chacun, avec les corvées qui accompagnent cette première étape, installation du Temple, préparation des Agapes et service durant le repas, etc., qui se veut un apprentissage de la patience et de l’humilité, une familiarisation, aussi, avec une dimension symbolique souvent inconnue du néophyte.

 

D’autre part, les fonctions de chacun ne sont pas figées, puisque nous changeons de poste, ou de rôle au fil des ans.

Or, ce principe d’égalité et de circularité est, encore une fois, inscrite dans le temps, et dans la communication.

Dans notre rite, par exemple, le Vénérable Maître, après avoir occupé des fonctions centrales à l’Orient durant quelques années, (on me dit deux…) se voit-il relégué à l’Occident, près du Parvis.

Outre que ce positionnement diamétralement opposé lui confère un angle de vision, et par conséquent un angle de compréhension différent sur le Temple, il traduit le passage d’une position supérieure à une position inférieure. En devenant Couvreur, il quitte la place dominante et ordonnatrice pour une place d’exécution, en contre-bas. Il en va de même pour les autres officiers de la loge.

 

Nous nous rendons compte que le principe de nos réunions est l’égalité, dans la communication, dans nos fonctions, dans nos circumambulations.

 

On ne s’étonnera donc guère que le niveau figure parmi les outils et symboles privilégiés de l’institution, ni même que le principe d’égalité présidant aux travaux maçonniques ait pu contribuer à la diffusion des idées émancipatrices jadis émises par les philosophes des Lumières.

 

Il semble avéré qu’en favorisant le brassage social (puis la mixité, à partir du xixe siècle, dans quelques obédiences), les loges précipitèrent la chute d’un régime inégalitaire.

 

« La Franc-Maçonnerie vint ainsi offrir un excellent terrain de culture au ferment des idées révolutionnaires »

Oswald Wirth

 

Les idées progressistes qu’elle véhiculait étaient d’ailleurs jugées subversives et dangereuses, tant par le pouvoir politique que par le pouvoir ecclésiastique.

 

On peut le comprendre à la lecture de certains textes du dix-huitième siècle.

« Ramener les hommes à leur égalité primitive par le retranchement des distinctions que la naissance, le rang, les emplois ont apporté parmi nous. Tout maçon en loge est gentilhomme »

 

Le sceau rompu, 1745 (rituels et divulgations maçonniques)

 

Tout semble concourir à faire de l’espace maçonnique un espace sociopète, ou proxémique, un lieu de partage, de cohésion, d’égalité et d’intégration.

La proxémie ou proxémique est une approche du rapport à l'espace matériel introduite par l'anthropologue américain Edward T. Hall à partir de 1963. Ce néologisme désigne d'après lui « l'ensemble des observations et théories que l'Homme fait de l'espace en tant que produit culturel spécifique »Hall 1.

L'un des concepts majeurs en est la distance physique qui s'établit entre des personnes prises dans une interaction. Hall a remarqué que ces distances varient selon les cultures considérées1. Ainsi, dans les pays latins, les distances entre les corps sont relativement courtes. En Afrique, elles sont souvent si réduites que le contact physique est fréquent. À l'inverse, dans les pays nordiques ou au Japon, les contacts physiques sont plus rares et ces distances plus importantes. Elles varient également selon les lieux où l'interaction se déroule, ce qui signifie qu'elles doivent être prises en compte par les architectes et designers. Elles sont par exemple différentes dans des lieux publics comme les ascenseurs ou les transports en commun1.

 

Nous nous interrogeons sur l’identité et le devenir de l’homme à travers les trois temporalités :

D’où venons-nous ?, Qui sommes-nous ?, Où allons-nous ?

Je résumerais ainsi notre appartenance, qui se nourrit au présent de la sagesse des anciens pour tenter de construire une société idéale.

 

Alors, que penseriez-vous de la « triple batterie » et de « l’acclamation » si, dès que le V :.M :. En fait l’annonce nous frapperions trois fois dans nos mains, et si on criait  « Liberté », « Égalité », « Fraternité ».

 

Troisième partie :

 

Égalité, nous sommes tous largués

Égalité, on se fout de nous

 

 

Égalité

Sens 1              Équivalence, conformité

Synonymes : similitude, ressemblance, conformité

Sens 2              Principe selon lequel tous les hommes ont les mêmes droits

Synonymes : équité, parité

Sens 3              Caractère de ce qui est plan, uni

Sens 4              Modération, régularité

Synonymes : régularité, uniformité, constance

 

Égalitarisme

doctrine politique prônant l'égalité des citoyens en matière politique, économique et/ou sociale, selon les contextes.

Dans un sens plus général, l'égalitarisme désigne une école de pensée qui donne la priorité à l'égalité de tous.

L'égalité en droit est le fait de considérer que chaque être humain est égal, qu'importe sa religion, son sexe, son orientation sexuelle, etc.

L'égalitarisme est le fait de reconnaître les différences qui existent chez l'autre sans le discriminer pour ses différences.

Ainsi, chaque être humain doit avoir les mêmes droits et devoirs au sein de la société.

Pour ses détracteurs, l'égalitarisme est philosophiquement le refus de l'altérité, donc la recherche de l'Un, soit de l'Unité, niant la complexité et les contradictions inhérentes à la vie.

Pour eux, l'égalitarisme est une atteinte à la liberté, en empêchant l'humain de s'élever et le réduisant en l'avalant dans une masse, en allant à l'encontre de ses aspirations naturelles d'excellence, de ce qui s'apparenterait à de l'individualisme.

Ils voient dans l'égalitarisme, une source de nivellement par le plus petit facteur commun, qu'ils qualifient de médiocratie. Les régimes élitistes combattaient l'égalitarisme.

 

 

 

Je commencerai pour parler d’inégalité ou de non égalité par ce qui nous touche, ………un peu : Les femmes ? des sous égales ?

 

Avec Maria Deraismes comme Symbole de l’égalité initiatique.

Marie Adélaïde Deraismes, dite Maria Deraismes est une féministe, oratrice et femme de lettres française née le 17 août 1828 à Paris et morte le 6 février 1894 dans le 17e arrondissement de Paris. Elle est la première femme initiée à la franc-maçonnerie en France, à la fin du xixe siècle et elle est à l'origine de la création de l'ordre maçonnique mixte international « le Droit humain ».

 

Les Constitutions de 1723 de James Anderson (pasteur), adoptées par la Grande Loge Unie d’Angleterre étaient sans ambiguïté :

« Toutes les personnes pour être admises membres d’une loge doivent être des hommes bons et fidèles, nés libres et arrivés à l’âge de discrétion et de jugement sain ; ni serfs, ni femmes, ni hommes immoraux ou scandaleux mais de bonne réputation ». Il faudra toute la ténacité d’une Maria Deraismes, qui prône l’émancipation des femmes, pour être à l’origine, en France, de la première obédience mixte à initier des femmes : le Droit Humain.

 

Comme bien des femmes elle s’est émancipée, elle s’est battue.

Elle a touché à la littérature, à la peinture, elle a été journaliste et conférencière.

Mais elle a fait plus : en étant la première femme initiée, elle a violé l’interdit posé aux origines de la maçonnerie par le pasteur Anderson en ouvrant, à jamais, la franc-maçonnerie aux femmes.

 

Elle contribue avec le franc-maçon Léon Richer, du Grand Orient de France, au premier Congrès International du Droit des Femmes.

 

Depuis le XVIIIe siècle, le journalisme n’est plus réservé aux hommes. Comme George Sand, comme Delphine de Girardin, Maria collabore de façon régulière à différents journaux.

 

Dès 1866, elle est sollicitée par le Grand Orient de France, pour participer à des conférences.

A tour de rôle, elle aborde la morale, l’histoire, la littérature, le droit de l’enfant, le rôle du clergé dans la société, la femme, etc… Certaines de ses idées sont reprises dans des propositions de loi, comme l’électorat des femmes dans les tribunaux de commerces ou les droits civils des femmes.

 

Marie Gouze, dite Olympe de Gouges, née à Montauban le 7 mai 1748 et morte guillotinée à Paris le 3 novembre 1793, est une femme de lettres française, devenue femme politique. Elle est considérée comme une des pionnières du féminisme français.

 

« La femme à le droit de monter à l'échafaud ; elle doit avoir le droit de monter à la tribune. »

 

Elle met de la verve à rappeler le sort des femmes dans les différentes religions, dont le christianisme :

 

« Le christianisme fait peser sur la femme la plus grande part de la responsabilité dans la faute originelle […] En m’avançant dans les vieux récits, je découvre une faute, une transgression à la loi éternelle dont la femme se serait rendue coupable … Eve, chez les Hébreux, et Pandore, chez les Grecs, perdent l’humanité par leur curiosité fatale. »

 

Le 14 janvier 1882, s’ouvre pour Maria Deraismes une période nouvelle. Les frères de la loge “Les Libres Penseurs du Pecq” décident dans l’enthousiasme de l’initier, sachant qu’ils transgressent un interdit de taille.

Mais la portée de cette initiation est autant politique que symbolique. Alphonse Houbron, alors Vénérable Maitre, accepte : « Mon premier soin sera de faire consacrer le mot autonomie par l’immixtion de l’élément féminin au sein de la Loge afin de combattre effectivement le cléricalisme» car « détruire chez la femme les préjugés en les combattant par la morale et la lumière maçonniques, c’est préparer pacifiquement la véritable émancipation sociale».

La cérémonie donne lieu à une grande fête, sous les auspices moraux de Victor Hugo et de Louis Blanc, au cours de laquelle Alphonse Houbron fait tirer huit santés. Le scandale est énorme et ébranle la maçonnerie masculine. Alphonse Houbron est désavoué et la Loge est fermée.

 

Tout ceci fait écho, et même à l’étranger, des femmes la célèbre….

 

Georges Martin, un médecin féministe, conseiller général de gauche, (c’est étonnant !), initié dans la loge Union et Bienfaisance au R E A A, constate que les obédiences ne pourront s’ouvrir aux femmes ;

 

il faut donc couper avec la maçonnerie masculine.

 

Avec Maria Deraismes, il fonde en 1893, (il n’y a que 124 ans !!!) une obédience nouvelle : La Grande Loge Symbolique Ecossaise de France, Le Droit Humain, appelée à devenir l’Ordre Maçonnique Mixte International Le Droit Humain.

 

Et je vous parle d’une femme blanche, instruite….

On va juste essayer de s’imaginer une femme racisée, et non instruite…..

En fait, instruite n’est que superflu, juste racisée, et femme…

 

On nous dit que l’égalité recouvre aussi une dimension éthique, elle est une valeur relationnelle et sociale.

Concernant le rapport à l’autre, elle commande à la solidarité et à la fraternité. 


Considérer l’autre comme son égal…..

 
Cette réflexion a pris corps avec Socrate qui généralisa le problème éthique en affirmant que :

« ce qui est bon pour l’un doit également l’être pour l’autre placé dans les mêmes circonstances. »

 
On ne peut dissocier cette façon d’envisager le lien social d’une perception unitaire du genre humain. 

Rappelons-nous, en effet, le monde qui succéda au Siècle des Lumières. Les débuts de l’ère industrielle.

En haut de la pyramide sociale règne l’homme blanc, adulte, riche.

Illustrant le schéma darwinien, il ignore l’enfant et la femme, écrase le prolétaire et le colonisé.

Nous sortons à peine de ce monde.

 

Euh, pas vraiment en fait…..

 

Nous acceptons encore le schéma binaire qui ordonne l’espèce en deux camps antagonistes:

les forts et les faibles, les supérieurs et les inférieurs.

 

La plupart des gens lorsqu’ils parlent de leur différence se trompent un peu parce qu’ils parlent en réalité de leurs appartenances.

Nos appartenances?

Je suis né à Maubeuge,  je vis à paris, et je suis architecte, je suis allé à Florence et à Colombo.

J’appartiens donc à diverses catégories: celle des immigrés de Paris, des professions libérales, des touristes qui ont parcouru l’Italie et le Sri Lanka.

 

Je rencontre une commerçante Soudanaise qui travaille en Hollande….

nous sommes différents par culture et par nature.

En cas d’accident… et de transfusion, si nous appartenons au même groupe sanguin, elle me sauve la vie.

Nous voilà frères de sang, ou sœur de sang

En dépit de cette digression hématologique, tout peut nous séparer.

Mais voilà l’inattendu.

Nous aimons tous les deux Florence… ou le colombo de poulet.

Surgit une complicité, une connivence.

Michel Serres appelle cela une intersection.

Peu importe le domaine de l’art, qu’il soit architectural ou culinaire.

Du pluralisme de nos appartenances surgit un goût commun, égalitaire. Un plaisir gémellaire.

 

 «Avoir les mêmes droits à la félicité, affirmait jadis Voltaire, c’est pour nous la parfaite et seule égalité».

 

Et pour en finir, j’aimerai vous faire partager une dernière devise :

 

« Liberté, égalité, sororité »

 

Pour la politiste experte de l’égalité femmes/hommes Réjane Sénac, il y a là un « péché originel » de la République française, et par extension de toutes celles qui la prendront pour modèle, que ne résout pas l’appel lancée aux femmes à se projeter dans un universel qui se conçoit et s’écrit au masculin. En effet, les femmes, écartées de la citoyenneté à ses origines, vont devoir conquérir des droits fondamentaux qui ont été accordés sans conditions aux hommes entre eux. L’histoire des droits des femmes, qui sont d’abord – faut-il le rappeler – des droits humains par lesquels les femmes (appartenant à l’humanité jusqu’à preuve du contraire) devraient être légitimement couvertes, est une histoire de combats… Et de débats. Longtemps, rappelle Réjane Sénac, on argumente de la « moins-value » essentielle (c’est-à-dire procédant de leur « nature ») des femmes pour restreindre leur participation à la citoyenneté, à la société et à l’économie : elles sont des moins-que-frères. Puis la vapeur se renverse et c’est une « plus-value » que l’on attend d’elles : on leur fait une place en tant que mieux-que-frères, notamment réputées plus équipées de « soft skills », « complémentaires » des compétences traditionnelles et indispensables à la performance d’aujourd’hui et demain.

 

Le terme « sororité » est un nom commun féminin provenant du terme latin soror, qui signifie sœur ou cousine. En latin médiéval, il a désigné une communauté religieuse de femmes, mais il n'a été utilisé dans ce sens que jusqu'au xvie siècle.

 

utilisé par les féministes dans les années 1970 afin de faire entrer dans le langage commun l'équivalent féminin de "fraternité".

Le terme anglais sisterhood avait déjà été fabriqué par les mouvements féministes américains en réaction au terme brotherhood (fraternité). Ce terme exprime alors l'expression de la solidarité entre femmes. La sororité désigne les liens entre les femmes qui se sentent des affinités, ont un vécu partagé du à leur même condition féminine et au statut social qui y est alors lié.

 

Les mouvement féministes ont également promu la diffusion de l'utilisation du terme d'« adelphité » qui désigne ce même sentiment de confiance, de complicité et de solidarité dans une relation entre homme(s) et femme(s). Dans le cas de frères et sœurs ou d'amis par exemple.

 

Vous conviendrez que c’est une mise à l’écart des hommes, non ?

 

Alors, est ce que « liberté, égalité, fraternité » est une devise d’égalité ?

 

J’ai dit 

 
 

 

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Publié le par Jean-François Guerry
Michel Fromaget étiquette Babelio.

Michel Fromaget étiquette Babelio.

CORPS-ÂME-ESPRIT de Michel Fromaget. Part -II-

 

Après la conférence introductive sur l’anthropologie Corps-Âme-Esprit donnée au profit de l’Académie Maçonnique de Provence (voir article du Blog Part I) Michel Fromaget, donna sa deuxième conférence le 20 mars 2016 à Monastier au Centre Spirituel Sainte-Croix sur le thème : Expression néotestamentaires et patristiques de l’anthropologie ternaire.

Il s’agit dans cette conférence du christianisme originel, du rapport au nouveau testament, des pères de l’église chrétienne à son commencement et de leur rapport avec le Corps- l’Âme – et l’Esprit de l’homme. Nous sommes comme le dit l’auteur dans l’époque de la pureté du Christianisme, avant qu’il ne subisse l’influence des philosophes du miracle grec. Un christianisme qui n’avait sans doute pas vocation à faire du nombre de ses adeptes un incontournable but. Cette église du commencement visait la pureté.

 

L’emploi de la langue grecque reste pour moi, une interrogation, j’aurais souhaité un peu d’explications de la part de l’auteur, la langue prend en elle la culture, comment pourrait-elle l’ignorer totalement s’en affranchir ?

 

L’auteur décrit la cohérence de ce christianisme premier sous la forme d’un triangle constitué par :

 

  • « La conception structurale tripartite du composé humain.
  • « L’acceptation ontologique de la seconde naissance. »
  • « La compréhension optionnelle ou conditionnelle de l’immortalité. »

 

La première partie de cette conférence commence par un avertissement lié au vocabulaire biblique qui pourrait laisser croire à une structure binaire de l’homme, ce qui n’est pas le cas. Il faut lire :corpus, anima, spiritus, corps, âme, esprit.

L’écriture biblique associe : âme esprit, ou encore âme et cœur, intelligence et esprit, chair et esprit, corps et âme.

La démonstration de cette non-dualité est faite dans les textes entre autres de Saint-Irénée qui réfute la dualité de la gnose, tout en défendant la gnose. Il fût principalement inspiré par l’évangile de Jean.

Il consacrera la tripartition : « Ils ne comprennent pas que trois dimensions ainsi que nous l’avons montré, constituent l’homme parfait : à savoir, la chair, l’âme, l’esprit. »

L’âme se situant entre la chair et l’esprit.

 

Le deuxième chapitre de la conférence prend largement appui sur l’évangile de Jean. À propos de la nouvelle naissance et des deux vies.

Dans les noces de Cana, les jarres sont le corps, l’eau est l’âme, et le vin l’esprit.

Jésus en transformant l’eau (l’âme) en vin (l’esprit) est le maître de la seconde naissance. Sa dernière parole sur la croix à Jean « Voici ta mère » Car il n’y a pas de naissance à l’esprit sans mère. Pour les chrétiens leur mère est la vierge Marie celle qui enfante Dieu en l’homme.

Michel Fromaget nous mènera vers la compréhension de l’amour spirituel, l’Agapé, qui est loin de l’Eros et peut-être à mon sens plus près de Philia ; mais qui est Caritas.

 

Il sera aussi question dans ce chapitre de Paul et de ses évocations sur l’homme : «  l’homme esclave et l’homme libre, l’homme ancien, le vieil homme et l’homme nouveau, l’homme extérieur et l’homme intérieur. »

 

Ce chapitre reprend un certain nombre de textes bibliques en voici quelques fragments tirés de l’évangile de Jean : « En vérité, je vous dis celui qui écoute ma parole (….) a la vie éternelle, et il est passé de la mort à la vie. »

« …. Quiconque vit et croit en moi, vivra. »

« Tel est le pain descendu du ciel… »

« …si quelqu’un garde ma parole, il ne goûtera jamais la mort. »

 

Sans heurter votre liberté de conscience, et les interprétations alchimiques, ces mots rappellent ceux du Rituel du 18ème degré du Rite maçonnique Ancien et Accepté.

 

En conclusion de cette conférence, Michel Fromaget, cite les paroles de Ben Sira maître de Sagesse (190 Av-JC)

« Devant les hommes sont la vie et la mort et ce qui plaît à chacun lui sera donné. »

 

Cette conférence dont j’ai repris quelques éléments, ne prendra tout son sens pour vous, que par une lecture intégrale.

 

Jean-François Guerry.

 

À suivre : Part III.

 

À LIRE : Corps-Âme-Esprit de Michel Fromaget. Aux éditions UBIK – Académie Maçonnique de Provence.

ISBN : 978 2919656 41 7- 100 PAGES 15 €       

Michel Fromaget.

Nationalité : France 
Né(e) à : Bordeaux , le 10 mars 1947 

Biographie : 

Michel Fromaget voit le jour, en pleine nuit, le 10 mars 1947 à Bordeaux au 14, Cours de Verdun, demeure dont il sortit quelques jours après sans y être, au préalable, jamais entré (il ne parviendra jamais par la suite à rééditer un tel exploit). 

Docteur en psychologie sociale et maître de conférences à l’Université de Caen, jusqu'en 2007, il s'intéresse à la religion et à l'imaginaire de la mort 
 
SOURCE BABELIO

Spiritus, anima, corpus (expression latine signifiant « espritâmecorps ») est une conception philosophique et théologique définissant les trois constituants essentiels de l'Homme. Elle est exposée notamment chez Saint Augustin en référence à un enseignement donné par Paul de Tarse aux thessaloniciens dans son premier épitre. Cette conception de l'homme, connue dans l'antiquité, a été utilisée durant le Moyen Âge et a encore cours chez certains théologiens. Les auteurs ont différemment compris et analysé le sens de ces trois termes (nommée parfois trichromie ou anthropologie tripartite) qui posent la question d'une distinction claire entre esprit et âme. Étendue par René Guénon à l'ensemble des êtres vivants cette « division ternaire » est soutenue par le pérennialisme. Elle connait actuellement un renouveau dans les courants pentecôtistes charismatiques.

SOURCE WIKIPEDIA.

 

 

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Publié le par Jean-François Guerry
CORPS-ÂME-ESPRIT de Michel Fromaget Part I

CORPS-ÂME-ESPRIT de Michel Fromaget. Part I-

 

Le livre de l’anthropologue Michel Fromaget, Docteur en Sciences Humaines se propose à contre-courant de la définition actuelle de l’homme comme un être binaire fait de corps et d’âme, de mettre au jour sa réalité ternaire, c’est-à-dire qu’il est un être fait de Corps, d’âme et d’esprit. Son livre compile quatre conférences données sur cette anthropologie ternaire. Réduire l’homme à un dualisme corps et âme, est une tragédie qui empêche la réalisation de sa plénitude de son développement.

Ses conférences comme il l’écrit dans son Avant-Propos, répondent à un triple objet :

  • Présenter les clés de l’anthropologie ternaire.
  • Expliquer et illustrer que cette anthropologie est bien celle de Jésus-Christ, celle du christianisme originel.
  • Montrer que loin d’être une fiction elle exprime, une expérience universelle.

Le cadre de ses conférences :

 

1°) Une visio conférence donnée le 6 mars 2021 pour le profit de l’Académie Maçonnique de Provence : « Un triple regard sur l’homme et le monde contemporain. »

 

2°) La partie d’une conférence donnée le 20 mars 2016 à Monastier (24) au centre spirituel Sainte-Croix : « Expressions néotestamentaires et patristiques de l’anthropologie ternaire. »

 

3°) La partie d’une conférence donnée à Nouméa pour la GLNF le 4 octobre 2018 :« l’anthropologie Spirituelle, corps, âme, esprit dans les traditions non chrétiennes. »

 

4°) Une conférence donnée au Centre d’Études Théologiques de Caen le 18 juin 2018 :« Introduction à la vie et l’œuvre de Nicolas Berdiaev 1874-1948. »

 

Voici quelques morceaux choisis encourageant à aller plus loin dans cette lecture :

 

Sur la première conférence :  comprendre l’anthropologie ternaire chrétienne avec les trois fils d’or de l’anthropologie originelle, ils sont une saisie ternaire du composé humain, une réception ontologique de la nouvelle naissance et une compréhension conditionnelle et optionnelle de l’immortalité.

 

L’auteur défini pour notre compréhension la structure anthropologique ternaire : corps, âme, esprit.

Porte ouverte pour chacun, de pouvoir mesurer sa compréhension des concepts, de définir ce qui pourrait être confus en particulier entre âme et esprit.

Il aborde ensuite la conception ontologique de la seconde naissance. Puis une approche de la compréhension conditionnelle de l’immortalité.

Le deuxième chapitre de cette conférence traite de la perspective nouvelle sur l’homme et le monde contemporain. Il commence par quelques évidences : « De commencer à comprendre, à intérioriser, et à vivre, que nous ne sommes pas celui que nous connaissons et croyons être….mais que nous sommes celui que nous ne connaissons pas et que nous avons à devenir. »

 

« … tant que je n’ai pas consenti à naître à l’esprit, je ne suis pas plus un homme vrai, … » première évidence.

 

La deuxième évidence est illustrée par une citation de Georges Bernanos : « On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l’on n’admet pas d’abord quelle est une conspiration contre toute espèce de vie intérieure. »

Michel Fromaget écrit : « en raison de son appartenance à une espèce à métamorphose l’homme naît porteur d’une soif d’être, laquelle serait bien sûr sans motif s’il était déjà ce qu’il doit être. »

 

Il y a donc en l’homme une soif d’être. Une soif à naître une seconde fois.

La civilisation moderne dégrade l’homme en lui inculquant une soif d’avoir « un appel à posséder : à posséder plus d’objets, plus de biens, plus d’argent, plus de sexe, plus de droits… »

On dégrade l’être progressivement au profit de la soif d’avoir. Ce règne de la quantité étouffe la qualité d’être, de l’être.

 

Michel Fromaget dans la dernière partie de cette conférence donnée au profit de l’Académie Maçonnique de Provence, va à la rencontre d’un public sans aucun doute à l ‘écoute de ses propos, apte à les comprendre et surement en capacité de les mettre en œuvre.

Il propose le quoi faire et comment faire, à l’aune de la philosophie de Nicolas Berdiaev, que je vous laisse découvrir.

 

Ce livre est un outil d’éveil et d’essor pour l’esprit, je ne peux que vous inciter à sa lecture.

 

Jean-François Guerry.

 

A SUIVRE les autres conférences du livre.

 

LIRE : CORPS-ÂME-ESPRIT- Liberté, Vérité,Beauté. De Michel Fromaget aux Éditions UBIK et Académie Maçonnique de Provence.

ISBN : 978 291965641 -7  

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Publié le par Egidio Luz
Un lecteur du blog Egidio propose un partage musical.

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Publié le
Une communication transmise par l'Académie Maçonnique de Provence.
COMMUNICATION
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Le Salon Maçonnique du Livre et de la Culture “Masonica Lille“,  dont le Président est Alain-Noël Dubart, Ancien Grand Maître de la Grande Loge de France,  devait se tenir les 16, 17 et 18 avril et a été annulé en raison des circonstances sanitaires.
           
 Il est remplacé d’ici le prochain Salon, en Octobre 2021, par une série de conférences sur le modèle du “webinaire“, en partenariat avec “Masonica Bruxelles“.
 
La première de ces conférences avec débat aura lieu le 17 Avril, jour de l’inauguration prévue du Salon : Les Rencontres Masonica accueilleront Alain Bauerancien Grand Maître du Grand Orient de France, qui devait prononcer la conférence d’ouverture                                   
Horaire de 9H45 à 11H30

Inscription à :     slmlacacia@gmail.com 

Cette conférence sera donnée avec le système de vidéoconférence Zoom, et le soutien technique de Flandres TV. Il s’agira d’une conférence ouverte à tout public, comme le Salon du Livre ; il suffira de vous inscrire avec votre adresse mail pour recevoir le lien et pouvoir vous connecter.

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