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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par jean françois
Lac Louise Isaac Viglione

Lac Louise Isaac Viglione

UN AMI UN FRERE…Rémy

Il fait froid dehors, c’est l’hiver, il fait chaud dans mon chez moi, je saisi un livre un peu jauni. « Les gens de mon pays ». Il était là depuis longtemps, peut-être depuis toujours. A chacun son pays peuplé de ses amis, de ses frères, de tous ceux avec qui on ne parle pas tous les jours, faute de temps, encore un an bientôt, mais ils sont là toujours. Comme Il est là, là, le pays, ton pays et bientôt tu sais, tu sais que tu reviendras au pays, dans ton pays. Encore un autre Gilles (Servat) perché haut, comme son cousin du Québec, ce Gilles de là-bas du pays de l’hiver.

Et puis il y a tous les autres du pays, tous ceux rencontrés grâce à la Franc-Maçonnerie, ils sont là fidèles comme Rémy le modeste, le discret, le découvreur de talents, grâce à sa plume sont nés quelques diseurs de bonheurs, quelques chanteurs de douceurs : Gilles Vigneault, Michel Jonasz, Dan Ar Braz, Denez Prigent, Thiéfaine entre autres.

 Hubert Reeves a écrit la préface, Rémy Le Tallec l’introduction « Des gens de mon pays. » cette édition de l’intégrale des chansons de Gilles Vigneault, l’hiver, le printemps, l’amour, la mort, la vie sont entrés chez moi.

Un cadeau déposé pour cette année là, et pour les suivantes…. Dehors c’est l’hiver, dedans il fait chaud, demain il fera beau, nous serons tous des Frères.

Quelques lignes de la préface d’Hubert Reeves :

« Mais comment aurais-je pu soupçonner le rôle de cet auteur et ses œuvres allaient jouer dans l’évolution sociale des Québécois ? Il est difficile de se rappeler, cinquante ans plus tard, combien la société du Québec était alors muselée dans son âme et son expression. Un clergé puissant contrôlait largement l’éducation, l’expression écrite et les manifestations artistiques. De plus, la langue française prétendue « gardienne de la foi », n’était pas vraiment personna grata sur la place publique. Tout cela allait changer autour des années 1960 grâce à la Révolution tranquille qui a vu s’évanouir le pouvoir du clergé et s’épanouir  l’identité francophone du pays. »

(…) Gilles Vigneault chante un pays, le sien, le nôtre. Il l’aime tel qu’il est, sans restriction, avec son hiver interminable et son printemps si longuement attendu : « Mon pays ce n’est pas un pays c’est l’hiver », «  Ah ! Que l’hiver tarde à passer. »

Rémy Le Tallec a écrit dans son introduction :

Extraits : VOS MOTS, LES MIENS

La prédominance de la communication orale dans cette société encore jeune trouve un incomparable médiateur dans l’œuvre de Vigneault, pour l’affirmation de son identité et donc de sa différence, en même temps que pour la transmission de son héritage. L’important pour Gilles est en effet de faire connaître aux plus jeunes le territoire de leur pays, leur histoire, leur héritage littéraire, pour les aider à construire leur propre imaginaire.

                        ICI, AILLEURS

La seule façon d’être universel c’est d’être profondément de quelque part. (….) Et je crois qu’on a plus de chance d’aller au fond de l’Homme en allant au fond d’un homme.

                        LA MER, L’AMOUR, LA MORT

La chaleur humaine, l’humanitude- selon le mot d’Albert Jacquard -, «  cet apport de l’humain à l’univers, cette richesse qui n’existerait  pas sans les hommes, et dont ils se gratifient les uns les autres », la tendresse et l’amour qu’il exprime (toujours avec beaucoup de pudeur) font le bonheur de vivre, un instant, une heure, un jour, malgré le fil du quotidien qui nous englue.

(…) Un pays, un homme, un arbre, l’espace, le temps, l’humanité ; la langue, la liberté, l’amour. Autant de variations d’une pensée inspirée par la valeur primordiale de l’Homme, son honneur, sa dignité. Avec humour et discrétion.

On finit souvent par ne plus voir ce qui importe d’être regardé, par supporter l’insupportable. Lui refuse l’indifférence, et entre métaphores subtiles et trouvailles harmonieuses, il invente le moyen de s’en libérer, par l’exercice de la poésie. Aux mots ordinaires, il met les habits du dimanche pour la fête du langage et la célébration de la vie.

Colporteur de bonheur et diffuseur de lumière, (…)

Voilà quelques lignes de ce qu’écrivait mon ami, mon Frère Rémy Le Tallec dans Chorus – les cahiers de la chanson dossier Gilles Vigneault, été 1996.

A tous les chercheurs d’Or, prenez ce manuel, vous êtes sûr de trouver les pépites qui brilleront longtemps dans vos cœurs. C’est de l’Or fin du plus pur. Vous verrez par Saint-Jean monter la Lumière en vous.

A cette époque j’étais reçu dans ma Loge de perfectionnement, je ne mesurais pas l’immensité du chemin a parcourir, mais j’avais déjà un ami, un Frère, nous étions des gens du même pays.

JF.

une pensée pour nos cousins, nos Frères du Québec qui subissent un froid exceptionnel.

Le livre : Gilles Vigneault « LES GENS DE MON PAYS » l’intégrale des chansons enregistrées par l’artiste.

Edition : de l’Archipel ISBN 978-2-84187-761-4

Ci-dessous la dédicace de Rémy.

1ère de couverture, la dédicace de Rémy, le Lac Louise au beau temps
1ère de couverture, la dédicace de Rémy, le Lac Louise au beau temps
1ère de couverture, la dédicace de Rémy, le Lac Louise au beau temps

1ère de couverture, la dédicace de Rémy, le Lac Louise au beau temps

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Publié le par jean françois
L'INEPUISABLE
L’INEPUISABLE…

 

La connaissance de soi premier pas  d’un inépuisable mouvement vers son intériorité, ouverture de la porte vers l’infini puissance du cœur, vers l’ascension de l’indéfinissable âme, entrée dans la spirale aux volutes ascendantes et descendantes remplie d’espérance et d’amour.

Je me suis souvent interrogé, quelle force me guidait année après année vers la porte du temple, vers mes frères donc vers moi-même. Sans doute le désir fou d’atteindre l’inaccessible connaissance. Pourquoi, toujours un intérêt mystérieux, à l’écoute des travaux de mes frères, sans doute, l’inépuisable beauté dans leurs yeux miroir de mon âme. Pourquoi progressivement sur mon chemin les barrières, les murs tombent et les ponts surgissent. Pourquoi la foi et l’espérance renaissent sans cesse, malgré les malheurs du monde qui nous entoure.

Cela échappe à toute raison, à chaque instant un monde neuf remplace l’ancien, des hommes nouveaux se dressent, mystère de la vie.

Pourquoi peu à peu toutes les certitudes, tous les dogmes deviennent inutiles, ridicules face à la force de l’amour.

Pourquoi plus ma vie avance, plus je suis immobile étonné devant l’immensité du ciel, la course du soleil, la pâleur de la lune, le fracas des vagues.

Pourquoi je vois de plus en plus de lumière dans l’obscurité, à l’intérieur de moi-même. Pourquoi quand je suis fatigué la force renaît dans les mains tendues de mes frères.

Pourquoi chacun à son soleil intérieur et pourquoi ce même soleil brille pour tous, pourquoi, il se consume sans jamais disparaître. Pourquoi est-il toujours présent quand j’ai tout oublié.

En m’interrogeant sans cesse je trouve la réponse, c’est la flamme de ma vie intérieure qui m’éclaire sans cesse. Mes questions deviennent réponses. Mon initiation, un commencement après ma mort. Sans cesse je me bats, entre le pur et l’impur, entre mes vices  et mes désirs de vertu, humain simplement, sûrement humain, inépuisablement humain, comme le disait  Jankélévitch.

Inépuisable successions de morts et de régénérations, beauté sublime miraculeuse, magique des métamorphoses humaines décrites par  Héraclite : « L’homme d’hier est mort pour faire place à celui d’aujourd’hui et l’homme d’aujourd’hui est en train de mourir pour faire place à celui de demain. Aucun de nous ne subsiste ni ne reste identique ; nous sommes successivement plusieurs êtres… l’on change précisément en ceci que l’on devient étranger à ce que l’on était auparavant. Ce sont nos sens qui, par ignorance de l’être véritable, nous font croire faussement que l’apparence a une existence réelle. »

Tout est donc en nous, et est inépuisable.

JF. 

Vladimir Jankélévitch est né dans une famille d'intellectuels juifs russes qui avait fui les pogroms antisémites dans leur pays. Son père médecin, Samuel, fut l'un des premiers traducteurs de Sigmund Freud en France ; il traduisit également des œuvres de Hegel et Schelling et publia des articles dans les revues de philosophie.

En 1922, Vladimir Jankélévitch entre à l'École normale supérieure où il étudie la philosophie ; il y a pour maître Léon Brunschvicg (1869-1944). En 1923, il rencontre Henri Bergson avec qui il entretient une correspondance.

Reçu premier à l’agrégation en 1926, Jankélévitch part pour l'Institut français de Prague l'année suivante. Il y enseigne jusqu'en 1932 et rédige une thèse sur Schelling. De retour en France, il enseigne au lycée Malherbe de Caen, puis au lycée du Parc de Lyon avant d'intégrer l'université de Toulouse en 1936, puis celle de Lille en 1938.

Dès le mois de janvier 1940, il entre dans la clandestinité à Toulouse où il passera les années de guerre (sous plusieurs identités dont celle d’André Dumez). Il est révoqué le 18 juillet 1940 comme n’ayant pas la nationalité française « à titre originaire », puis destitué une seconde fois en vertu du « statut des juifs » en décembre 1940.

Il s'engage dans la Résistance et dit : « Les nazis ne sont des hommes que par hasard ». Sa sœur Ida (1898-1982) épouse le poète Jean Cassou. Durant l'Occupation, Vladimir Jankélévitch réussit à faire venir toute sa famille à Toulouse, où Jean Cassou devient commissaire de la République en juin 1944. Il reçut l'aide du recteur de l'Institut catholique de Toulouse, Mgr Bruno de Solages, ainsi que des francs-maçons, notamment la famille de Henri Caillavet. Il dit, contre Sartre, que là était le vrai moment de s'engager, et qu'alors, faire de la morale, ce n'était pas écrire un Cahier pour une morale ou rédiger un Traité des vertus (comme il le fera plus tard), mais de distribuer des tracts en pleine rue au péril de sa vie. Pour lui, la morale consiste à s'engager, «non à effectuer une tournée de conférences au cours desquelles on s'engage à s'engager».

Il retrouve en octobre 1947 son poste de professeur à la Faculté de Lille. De 1951 à 1979, il est titulaire de la chaire de philosophie morale à la Sorbonne. Il est fait docteur honoris causa de l'Université libre de Bruxelles en 1965. À la Sorbonne, en mai 1968, il épouse « corps et âme l'insurrection étudiante ».

Métaphysique : du « je ne sais quoi » et du « presque rien »

Source WIKIPEDIA.

 

HERACLITE.

 

« Joignez ce qui est complet et ce qui ne l’est pas, ce qui concorde et ce qui discorde, ce qui est en harmonie et en désaccord ; de toutes choses une et d’une, toutes choses »

L'INEPUISABLE

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Publié le par jean françois
QUELQUES MOTS QUELQUES PAROLES DE LIBERTE

Un cadeau, quelques mots, pour accompagner, pour donner du sens, pour voir la Lumière, pour être libre... Merci Philippe.

JF

En conscience je promets de chercher l’harmonie

Comme la nature dispense sans compter ses trésors

Je m‘en vais de ce pas déceler les accords

Qui seront les ferments de ma nouvelle vie.

Je chercherai d’abord auprès de mes aînés

De quoi vêtir mon âme pour ne pas déchaîner

Les violentes passions qui entravent ma quête

Je fuirai les gourous, les menteurs, les prophètes

Les faiseurs de miracle, les marchands de bonheur

Je choisirai, paisible, ma route et mon labeur ;

Puis je regarderai par-delà mon miroir

Les êtres et les choses dont l’éclat a terni

Je leur demanderai de gommer le verni

Qui déforme mes pensées, qui m’attelle au perchoir

De la médiocrité ; Ainsi vont mes vœux, Pieux !

Pour libérer mon âme, gagner un paradis,

Elever ma pensée, et ordonner ma vie.

A force de chercher rencontrerai-je Dieu ?

A défaut de divin, j’y trouverai la Paix

Et la sérénité, la tranquille assurance

Que confère à l’esprit une bonne conscience

Quand on ose arracher, brûler le voile épais

Qui réduit notre champ, et nous prive d’existence.

Cela prendra du temps, une vie toute entière

Le doute, omniprésent, enveloppera ma pierre

Et l’ouvrage sera plus ardu à polir.

Et puis tranquillement à force de fléchir,

A force de soumettre orgueil et volonté,

                                  Des portes s’ouvriront sur de riches contrées

                                  Et je contemplerai, ébahi, libéré,

                                 Ce que le cœur a mis où tout semblait aride,

                                 Ce que l’amour a fait d’un élan impavide.

                                  Alors s’établira la seule liberté

                                  La seule vérité qui console mon âme

                                En toute circonstance, ce pouvoir, ce grand art,

                                 Qui fait ce que je suis, constitué et sans fard,

                    Qui devient comme un socle, ma lumière et ma  trame.                

                               Cette force colossale encore enfouie en moi                                                 Qui sous-tend mes actions et dispose de mes choix,

Je la reconnaîtrai ; alors je serai libre,

Alors je serai Homme, tout suintant de Lumière

Etourdi et heureux, j’aurai l’âme qui vibre,

Et ces tressaillements, comme nos trois luminaires

Feront naître l’harmonie :

               Sagesse, Force et Beauté.

 

                                                                                                Philippe Joubert.

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Publié le par jean françois
Antelope Canyon US, Alex Povolyasko

Antelope Canyon US, Alex Povolyasko

DE L’ACEDIA AU DEMON DE MIDI

La construction matérielle du temple s’achève, le sage Salomon sombre dans l’acedia. Après avoir prodigué tous ses soins à cette construction, il a fait  preuve de négligence pour sa vie spirituelle. Le mal insidieux de l’acedia s’est répandu dans son esprit. Son manque de vigilance a conduit son âme au desséchement.

Thomas d’Aquin ira jusqu’à réintégré l’Acédie dans la liste des péchés capitaux, l’empereur philosophe Marc Aurèle insista sur le soin que nous devons appliquer à notre être intérieur, à notre vie spirituelle. Dans ses Pensées consignées chaque jour, il prenait soin d’écrire ce qu’il avait fait de bien, cet exercice spirituel de méditation lui permettait un entretien constant de son âme.

L’homme atteint d’acedia, de la négligence de son âme, cherche pour vaincre son ennui des dérivatifs comme le bavardage, l’oisiveté, la luxure etc.. Sa vie intérieure devient chaotique, la fuite, le voyage ne change rien, il traîne avec lui sa détresse. L’humour à l’égard de lui-même est incapable de résoudre son mal, car il n’a pas la force de le mettre en œuvre.

La guérison de cette maladie de l’âme ne surviendra que grâce à sa volonté, son humilité, son travail, sur lui-même.

L’acedia guette le Franc-Maçon qui néglige sa participation aux travaux de sa loge, son absentéisme physique atteint son âme et son esprit, chaque acte manqué est une pierre qui manque à la construction de son temple intérieur, le Franc-Maçon, a besoin de la fraternité de ses frères pour cimenter solidement sa vie intérieure, sans cela il prend le risque d’être atteint par une forme de psychasthénie, cette névrose caractérisée par une baisse d’attention, une impuissance à agir, une angoisse de lui-même, il perdra alors le sens qu’il veut donner à sa vie.

Ces états ont été décrits par Paul Alphandéry, qui lui-même a étudié les travaux de Pierre Janet, ces névroses sont bien déclenchées par l’acedia et ont pour symptôme principal le démon de midi.

Comme le rappelle Marie-Madeleine Davy dans L’homme intérieur et ses métamorphoses, David, Samson et Salomon n’ont pas échappé à l’acedia et au démon de midi. David avec son adultère, Samson incapable de tenir un secret et qui chute malgré sa force, et enfin Salomon dont la sagesse légendaire ne l’empêcha pas de sombrer dans l’idolâtrie, le Franc-Maçon est mis en garde, il sait qu’il ne doit pas forger d’idoles humaines.

Ces trois personnages emblématiques ont donc succombés au démon de midi, au faîte de leur gloire. A l’heure fatidique où la lumière est au zénith où elle éblouit, à cette heure aussi ou le sacré est plus haut. C’est l’heure sublime de la rencontre avec soi-même, l’heure du choix, de l’affrontement entre la lumière et les ténèbres. Ce point culminant ou un nouveau départ doit être pris, le point de départ des travaux, en pleine lumière.

Ce point culminant de la lumière est difficilement soutenable par celui qui n’est pas préparé, qui n’est pas prêt à remettre en cause ses préjugés, ses acquis. C’est aussi le moment des mirages dans le désert brûlant, de la sortie des sirènes dans l’océan déchainé, l’heure de la décision, du choix, de la révélation, de l’ascension vers la Jérusalem céleste.

C’est la demi-heure décrite dans l’Apocalypse de Jean (VIII-1) : « Et lorsque l’agneau ouvrit  le 7ème sceau, il se fit un silence dans le ciel, d’environ une demi-heure… »

C’est l’heure du début de l’éveil, de l’essor de l’homme nouveau régénéré, la sortie de l’acedia, de la négligence de l’âme, l’heure de la montée de l’esprit, l’heure du souffle transmis par le Vénérable Maître au profane après ses trois premiers pas dans le temple, il est midi plein.

JF.  

Chuckanut Mountain (US) Patrick Fore

Chuckanut Mountain (US) Patrick Fore

HUMOUR DEMON DE MIDI

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Publié le par jean françois
MA LOGE EST ESPERANCE, ELLE EST COMME LE COLIBRI
MA LOGE EST ESPERANCE, ELLE EST COMME LE COLIBRI…

Ma loge fait sa juste part du travail, même s’il n’apparaît pas toujours comme concret à l’œil du profane. Les Frères eux se reconnaissent comme tels.

Dans un monde occidental, moderne où l’on a la chance de connaître l’art, la culture, l’agriculture, l’industrie, le commerce… L’homme s’est endormi, sédentarisé, son esprit est immobile. Il lui est difficile de se remettre en chemin vers l’autre.

Les apparences sont trompeuses on croit tout savoir, mais souvent on ne sait rien. Nous n’avons que l’illusion du savoir, nous ne recherchons que le pouvoir et l’avoir, pas la Connaissance. Avons-nous emprunté une mauvaise voie dans le labyrinthe de la vie ?

Robert Delafolie écrit : « Il arrive une chose très désagréable, depuis 10 à 30 000 ans ; un enfant mal élevé se prend pour majeur, et le Sapiens Sapiens (qui sait qu’il sait), se retrouve Homo Bellicosus, Economicus, Horribilis , malgré alerte et alarme permanentes, de la haute et vaste pensée humaine, à travers les lumières de tous horizons, (…)

Alors que la vie peut être différente, vraie, belle, merveilleuse, quand on aime, on devient aimé, bien aimé.

Le Chevalier de Ramsay dans son célèbre discours de 1737, qui conserve toute son actualité, grâce à son contenu sublime où il nous parle d’une terre peuplée  d’une unique et seule famille. Cette famille composée d’enfants, qui sont considérés avec une égale dignité. Bien sûr il parle aussi d’une élite, mais celle-ci est chevaleresque, elle domine par l’esprit et elle est au service de l’humanité et des plus humbles de tous, pour que la lumière soit partagée. Grâce à cette lumière l’homme quittera la barbarie pour la justice.

Dans ma loge, nous sommes tous des colibris porteurs d’eau pour donner à boire à ceux qui ont soif et éteindre l’incendie qui ruine notre terre. Nous sommes en ordre et en harmonie, chaque frère est à sa place, et a une place. Nous sommes réunis et rien ne nous sépare. Nous vivons une fraternité qui nous élève, nous connaissons l’harmonie des contraires elle nous unifie. Nous parlons une langue, un langage secret, c’est la langue mystérieuse des oiseaux, celle du cœur.

Le profane sourit de notre naïveté se gausse de notre utopie, peut importe comme les colibris, nous portons la bienfaisance partout où nous le pouvons.

Ce ne sont pas des paroles, ce n’est pas un rêve, nous avons eu les clés, nous avons été initiés, éveillés aux mystères, nous avons eu la révélation, celle de la vraie vie. Nous avons pris conscience de notre capacité infinie à donner de l’amour. Nous avons travaillés à réduire notre vanité, peu à peu nous retrouvons notre libre arbitre, perdu par la faute de notre avidité à construire des réussites matérielles ou sociales, vouloir à tout prix faire des  tours de Babel par orgueil, nous avons négligés les petites choses concrètes, utiles à l’autre.

Nous avons trop souvent oublié d’être des colibris porteurs d’espérance, alors dans ma loge et dans notre vie, nous avons un idéal, un plan magique redevenir des colibris pour donner du sens à notre vie et à notre initiation maçonnique.

 

JF.

MA LOGE EST ESPERANCE, ELLE EST COMME LE COLIBRI

La Légende du Colibri :

Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : " Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! "

Et le colibri lui répondit : "Je le sais, mais je fais ma part."

 

 

Robert Delafolie (+2011)  a travaillé toute sa vie à l'Opéra de Paris. Il a également voué sa vie à l'étude des grands Opéras et à la transmission de la connaissance traditionnelle. Ayant donné de nombreuses conférences à travers le monde, il a également collaboré avec "Renaissance Traditionnelle", maison fondée en 1970 par René Désaguliers.

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Publié le par jean françois
L'ALCHIMIE DE NOEL
L’ALCHIMIE DE NOEL

C’est jour de Lumière, la fin d’un cycle, le solstice d’hiver, la remontée de la caverne. La Lumière chasse peu à peu les ténèbres, le coq chantera à l’aube. L’alchimiste voit dans son creuset briller l’or pur, l’or spirituel. L’homme commence sa croissance dans l’œuf magique, le bandeau tombe, la lumière est donné au profane.

L’hermétisme des premiers temps de la chrétienté à faire naître l’alchimie probablement venue des rives du Nil. Pas d’église, pour la propagation de l’hermétisme, pas de guide emblématique, seulement quelques textes propices à la méditation, comme le célèbre corpus herméticum. Une pierre blanche sur le chemin de l’initiation maçonnique en général, et, du Rite Ecossais Ancien et Accepté en particulier.

On l’attribue à Hermès Trismégiste : le trois fois très grand. En est-il l’auteur rien n’est moins sûr. Il fût peut-être égyptien, prêtre ou prophète ? Ce qui importe c’est que ce texte parle du fils de Dieu et du Verbe.

Jamblique parlait d’Hermès Trismégiste en ces termes : « le dieu qui préside à l’éloquence, Hermès, passe à bon droit depuis longtemps pour être commun à tous les prêtres ; et cet unique protecteur de la vraie science des dieux est le même toujours partout,(…) »

Bien plus tard voici ce qu’en dit Carl Gustave Jung : « Hermès est un dieu des révélations et, dans la philosophie naturelle du haut moyen âge, rien de moins que le Noûs créateur du monde. »

On trouve aussi notre Hermès dans un dialogue qui aurait eu lieu entre Isis et son fils Horus, celle-ci se sert d’Hermès pour lui expliquer la création du monde, la descente des âmes à l’intérieur des êtres humains et leur destinée.

Au-delà de la raison, l’hermétisme va consacrer l’écoute de l’intuition, véritable ésotérisme à la recherche du mystère de la vie. On peut faire un rapprochement entre le Corpus Herméticum et l’évangile de jean, écrits sans doute tous les deux a des dates assez proches, on y retrouve que ce soit à Alexandrie où à Ephèse les mêmes mots, les mêmes expressions.

L’alchimie cette partie de l’hermétisme, qui cherche les correspondances entre le microcosme et le macrocosme inspira Paracelse et Isaac Newton dont on connaît la proximité avec les Francs-Maçons.

Les Francs-Maçons font remonter l’origine de la Franc-Maçonnerie aux traditions les plus anciennes, de même les écrits d’Hermès, s’inspirent de la Genèse, de l’ancienne et la nouvelle alliance, du Timée de Platon, dans une sorte de continuité, de chaîne d’or. Le Noûs est considéré comme le Dieu père créateur, le Verbe son fils ou encore le Verbe est esprit. On remarquera cette première opération alchimique la conjonction des éléments, terre, eau, souffle, feu lumière. Cette alchimie organise le monde, c’est l’ordre après le chaos.

On peut s’interroger sur l’origine de l’hermétisme est-ce une religion égyptienne ? Est-ce alors l’ancêtre de la loi mosaïque qui dérive semble t’il de la théologie égyptienne. Ebeling va jusqu’à dire que : «  l’hermétisme, en tant que religion égyptienne, peut-être incluse dans la préhistoire du christianisme. » Ce qui importe pour nous Francs-Maçons c’est que l’hermétisme fait la distinction entre la surface et la profondeur, entre l’exotérique et l’ésotérique. Le V I T R I O L de l’alchimiste a donc bien sa place dans le cabinet de réflexion, c’est la première clé d’ouverture vers l’homme intérieur.

Les Francs-Maçons comme des oiseaux ont picorés, les graines qui leur permettent une ascension au-dessus de la matérialité, le corpus hermeticum même s’il est un assemblage de textes pseudépigraphiques,(1) que l’on attribue à Hermès, cela nous importe peu. Cette alchimie fonctionne, et fait de l’hermétisme : « La religion du cosmos. » Comme le disait Philippe du Plessis Mornay, ce caractère universel est en correspondance avec l’initiation maçonnique.

L’hermétisme et sa méthode alchimique, une religion universelle, une philosophie embrassant toutes écoles, une tradition primordiale, une clé, une voie initiatique, pour pénétrer l’homme intérieur, et accompagner ses métamorphoses successives dans le vase, dans la Loge maçonnique permettant l’éclosion de l’homme régénéré, celui qui accomplit le voyage de la périphérie vers le centre, qui a compris la suprématie de l’intelligence du cœur. L’homme nouveau qui aspire a répandre partout et en tous l’amour fraternel. Celui qui fait résonner les trompettes de la Jérusalem céleste, il possède tous les mystères de la vie, qui se retrouvent en un seul celui de l’Amour, c’est là sans doute l’alchimie de Noël.

JF.

Sources : Valérie Thorin – Titulaire d’un master en théologie de l’université de Genève. Hermès Trismégiste : Une esquisse.

Et Qohéleth (L’Ecclésiaste) 3, 1-15 Essai d’exégèse : (Job ayant tout perdu s’interrogeait sur le problème du mal et du malheur ; Qohéleth lui, se pose une question qui semble aller encore plus loin, que celle de Job : qu’est-ce que le bonheur ?

Recherches personnelles.

  

NOTES :

Gerhard Ebeling (Berlin, 6 juillet 1912 Zurich, 30 septembre 2001) est un philosophe et théologien luthérien allemand, disciple de Rudolf Bultmann. Avec Ernst Fuchs (autre élève de Bultmann), Ebeling a influencé toute la « théologie herméneutique » du xxe siècle. Professeur de théologie à l'université de Tübingen et à celle de Zurich, il a fait partie de la mouvance des Quêtes du Jésus historique.

Telle qu'elle est développée dans son triptyque Wort und Glaube (1960-1975), son œuvre porte avant tout sur la question de l'annonce de la parole de Dieu dans un monde laïcisé.

En 1987, Ebeling a reçu le prix Sigmund Freud pour la prose scientifique. Il est docteur honoris causa de l'université de Neuchâtel.

Philippe Duplessis-Mornay, en réalité Philippe de Mornay, seigneur du Plessis–Marly, également appelé Philippe Mornay Du Plessis (né le 5 novembre 1549 à Buhy, dans l'actuel Val-d'Oise — mort le 11 novembre 1623 à La Forêt-sur-Sèvre, près de Cerizay, dans les Deux-Sèvres) était un théologien réformé, un écrivain et un homme d'État français, ami d'Henri IV, qui fut l'un des hommes les plus éminents du parti protestant à la fin du xvie siècle.

(1) Un pseudépigraphe est un ouvrage dont le nom de l'auteur ou le titre sont faux.

Sources : WIKIPEDIA

L'ALCHIMIE DE NOEL

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Publié le par jean françois
LA LUMIERE DU COEUR
LA LUMIERE DU CŒUR

En cette nuit particulière, nous allons être inondés par la Lumière du cœur, celle qui apparaît dans les ténèbres de la nuit. C’est le temps de l’amour Agapae, de l’amour universel.

Il existe des hommes très humbles qui vivent leur intériorité loin du monde, ils ne sont pas des frustrés au contraire, ils vivent dans la plénitude de leur lumière intérieure, ils sont accomplis. Leur amour entoure avec tendresse ceux qui sont sur leur chemin. Nous devons avoir du respect pour leur choix de la solitude.

Le Franc-Maçon lui travaille à s’élever vers la spiritualité à la fois seul, de sa libre volonté, mais il sait qu’il a besoin de l’aide de ses Frères dans cette recherche difficile. Il ne rejettera donc pas l’ermite qui forme un couple avec son créateur, mais il se gardera aussi des citadelles sectaires, closes, des ordres aristocratiques, des pseudos intellectuels, de ceux qui méprisent les plus humbles, la fraternité n’a pas de limites, en cette journée en particulier et en général. Le prochain est notre Frère. Les portes du temple sont ouvertes aux plus riches, comme aux plus pauvres pourvu qu’ils soient vertueux.

L’Eros réducteur, égoïste, se transformera en Agapae. Le cœur où siège l’amour devient si vaste qu’il contient l’univers entier avec tous ses éléments. L’amour devient feu éternel, souffle de l’air, eau de jouvence, soleil créateur de vie, lune des sentiments, il resplendit comme un éclair dans la nuit étoilée, il monte et descend le long du fil à plomb.

En ce 24 décembre symbole de l’amour, il y a tant de lumières qui montent du cœur des hommes, vers le ciel, vers les autres. Qu’elles redescendent en milles étoiles.

L’homme intérieur s’éveille et « C’est Lumière sur Lumières. » Coran 24-35.(1)

JF.

                       « Dans la cité de Brahman (qui est l’homme)

                       Il y a un petit lotus, une demeure,

                       Et au-dedans un petit espace.

                       Ce qu’il y a en ce dedans

                       C’est cela qu’il faut chercher,

                       C’est cela qu’il faut désirer savoir. »

Chandogya Upanishad VIII, I – Philosophie Indienne.

  1. Verset de la Lumière- Calligraphié au centre du dôme de Saint-Sophie.

Séparer la Lumière des ténèbres, faire naître la Lumière : Symbolique Chrétienne.

Recherche Maçonnique :

« Que cherchez vous mon Frère ? La Lumière ! »

 

 

 

LA LUMIERE DU COEUR
LA LUMIERE DU COEUR

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Publié le par jean françois
LE CHEMIN VERS L'ETOILE
LE CHEMIN VERS L’ETOILE

 

Le Franc-Maçon inverse le cheminement, il va chercher la porte qui est à l’intérieur, comme tous les initiés il va des ténèbres à la Lumière, de la mort  matérielle à la Lumière spirituelle, c’est l’éveil de l’or pur, de l’or fin.

Dans sa Loge mère, le nom de mère prend ici tout son sens, comme le vase de l’alchimiste, elle est le creuset des métamorphoses de l’être purifié, débarrassé des scories de l’avoir. Libérés des aspérités de son corps par dépouillements successifs. Ni nu, ni vêtu il pénètre dans l’espace sacré du temple, il devra se libérer de tous ses conditionnements, de ses acquis, pour pouvoir au milieu de sa vie, à midi plein, descendre au plus profond de lui-même, quitter l’exil ou il est retenu dans le monde des apparences, les yeux voilés.

Le Franc-Maçon va trouver en lui la force, l’énergie de sa libre volonté, pour construire une vie nouvelle, une vie de l’esprit. Débarrassé de l’inutile, il va se concentrer sur l’essentiel, l’essence de la vie, de sa vie.

Il est de retour, radieux, en route vers son unité. Au nord dans la faible lumière il a fait ses premiers pas, sur la ligne étroite qui relie le blanc et le noir du pavé mosaïque, recueilli seul, en silence il cherche la nourriture spirituelle, le viatique pour son voyage, qui lui permettra de maîtriser ses passions, ses Frères lui donnent le pain car il a faim, le vin car il a soif.

Alors la lumière progressivement le pénètre, la flamme se ranime, il se réveille et brûle d’amour comme l’oiseau mystérieux sans se consumer. Il chante la joie avec le coq, il sort de son sommeil. Il fait le parcours inverse de la mort à la vie.

Les ignorants le prennent pour fou, mais ses Frères voient la Lumière éclatante dans ses yeux et la douceur de son sourire, il renaît à lui-même, il est maintenant un fils de la Lumière, « la Lumière véritable celle qui éclaire tous les hommes. »

Il va pouvoir donner autour de lui ce qu’il a reçu, travaillé et conquis. Il fait la synthèse en lui entre le fini et l’infini, il trouve sa place dans le cosmos, la vie, sa vie, a un sens. Il sait que le feu éternel est en lui, tout est vivant, rien ne meurt.

La joie remplit son cœur enfin ouvert : « Le temps des chants arrive quand l’homme se lève et se met en marche pour remonter la route le conduisant vers son origine. »

Il a vu les portes de la Jérusalem céleste, il a vu l’étoile flamboyante.

JF.

LE CHEMIN VERS L'ETOILE

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Publié le par jean françois
JESUS ET LES FRANCS-MACONS
JESUS ET LES FRANCS-MACONS

L’hebdomadaire l’Express du 20 décembre en première de couverture : « Jésus vu par…. Les francs-maçons » entre autres. C’est Roger Dachez historien de la Franc-Maçonnerie et président de l’institut maçonnique de France, qui rédige un article sous le titre : « Jésus un modèle pour les Francs-Mac’ ? »

Roger Dachez explique en préambule que la grande majorité des Francs-Maçons en France, et dans le monde sont des croyants, par forcément en une religion ou un Dieu révélé, mais en un principe nommé Grand Architecte de l’Univers, et ce contrairement à ce que pense la plupart « des profanes ».

Les rituels maçonniques sont fortement imprégnés de légendes et récits qui font références à la construction, mais aussi à la Bible et aux religions juive et Chrétienne, l’alchimie viendra même « corriger » certains rituels considérer comme trop proches des religions. La Franc-Maçonnerie s’intéresse au caractère ésotérique des religions, et aux valeurs de celles-ci elle n’accepte aucune limite, donc aucun dogme, elle n’est pas contradictoire avec la foi religieuse qui est un cheminement parallèle et en aucun cas incompatible avec l’initiation maçonnique.

C’est ainsi que les Francs-Maçons considère Jésus comme un initié, et se reconnaissent dans les valeurs qu’il a prônées il sont proches des premiers chrétiens et des gnostiques. Jésus, comme Hiram personnage central du grade de Maître Maçon ira jusqu’au sacrifice pour défendre les valeurs de justice.

Parler de Jésus en Loge n’est donc pas parler de religion, mais de ce que symboliquement Jésus incarne. C’est pour les Francs-Maçons un exercice spirituel, une pratique des vertus, un combat contre les vices. C’est oser l’amour contre la haine.

L’enseignement de Jésus prophète et initié, est un  enseignement d’amour il est rappeler par Paul dans sa première lettre aux Corinthiens, on y trouve bien des similitudes avec l’initiation maçonnique, c’est presque un rituel maçonnique : bien sûr il y a la charité, l’amour fraternel, l’agapaé, puis l’acte de sacrifice nécessaire, régénérateur, par le feu spirituel, le détachement des biens matériels, le combat contre l’ego, les limites de la science qui se heurtent aux portes des mystères de la vie, le langage de l’enfant qui ne sait ni lire, ni écrire qui balbutie, la recherche du perfectionnement individuel par la connaissance de soi à travers le miroir, pour aller vers les autres.

Le Franc-Maçon initié apprend à faire le vide en lui, il sait se dégager des apparences trompeuses, des préjugés, des dogmes imposés, il apprend à connaître ses passions et les maîtriser. Ainsi il se met dans un état où il est apte a recevoir, le message d’amour de Jésus en tirer bonheur et profit il reçoit en lui l’or spirituel et aspire à le faire rayonner autour de lui pour que la Lumière chasse les ténèbres du monde.

JF.

A lire L’Express du 20 au 16 décembre N°3468 «  Jésus vu par Les Juifs, les Musulmans, les Athées, les Francs-Maçons. »

JESUS ET LES FRANCS-MACONS

13 Première Epitre aux Corinthiens.
 

1

Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas la charité, je suis un airain qui résonne ou une cymbale qui retentit.

2

Quand j'aurais le don de prophétie, que je connaîtrais tous les mystères, et que je posséderais toute science; quand j'aurais même toute la foi, jusqu'à transporter des montagnes, si je n'ai pas la charité, je ne suis rien.

3

Quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais mon corps aux flammes, si je n'ai pas la charité, tout cela ne me sert de rien

4

La charité est patiente, elle est bonne; la charité n'est pas envieuse, la charité n'est point inconsidérée, elle ne s'enfle point d'orgueil;

5

elle ne fait rien d'inconvenant, elle ne cherche point son intérêt, elle ne s'irrite point, elle ne tient pas compte du mal;

6

elle ne prend pas plaisir à l'injustice, mais elle se réjouit de la vérité;

7

elle excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle supporte tout.

8

La charité ne passera jamais. S'agit-il des prophéties, elles prendront fin; des langues, elles cesseront; de la science, elle aura son terme.

9

Car nous ne connaissons qu'en partie, et nous ne prophétisons qu'en partie;

10

or, quand sera venu ce qui est parfait, ce qui est partiel prendra fin.

11

Lorsque j'étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant; lorsque je suis devenu homme, j'ai laissé là ce qui était de l'enfant.

12

Maintenant nous voyons dans un miroir, d'une manière obscure, mais alors nous verrons face à face; aujourd'hui je connais en partie, mais alors je connaîtrai comme je suis connu.

13

Maintenant ces trois choses demeurent: la foi, l'espérance, la charité; mais la plus grande des trois c'est la charité.

JESUS ET LES FRANCS-MACONS

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Publié le par jean françois
LE SENS DES MOTS, LE CHOC DES SYMBOLES.
LE SENS DES MOTS, LE CHOC DES SYMBOLES.

 

Dans une société fracturée par les violences de toutes sortes, celles des extrémistes, ces terroristes qui répandent la mort, sous prétexte de défendre une religion dont ils ont une connaissance partielle et dévoyée, ils abusent les plus faibles exploités et exclus par le mondialisme et le capitalisme sauvage. Ils les manipulent par les mots et les images, favorisant les réponses populistes toutes si mensongères, les mots deviennent alors des virus porteurs de tous les maux.

Les Francs-Maçons ne sont pas toujours exemptés de ces dérives, le spectacle de la division des obédiences en est l’un des symptômes. D’où l’importance du sens des mots et des idées sous les symboles. Nommer c’est créer.

La radicalité qui envahit nos sociétés européennes dites évoluées interroge, elle menace aussi le Nouveau Monde celui où Lafayette porta l’esprit de la Liberté. Il nous faut protéger la valeur et le sens des mots. Pascal Ory dans son livre au titre évocateur : « Peuple souverain. De la révolution populaire à la radicalité populiste. » Montre le chemin dangereux sur lequel est engagé notre société du dire et de ne pas faire, alors les mots ne créent plus, ils n’ont plus de sens.

Quand, l’injustice sociale fiscale est accolée à l’égalité, quand la liberté individuelle surpasse la liberté collective, la liberté ne devient plus qu’un concept réservé aux plus favorisés d’entre nous, quand la fraternité est laissée à la charge des associations caritatives visitées par les petits marquis de la république, « comme un voyage en terre inconnue. »

Les mots n’ont plus de sens alors on finit par mal nommer les choses. « Mal nommer un objet, c’est ajouter au malheur du monde. » Disait Albert Camus. La parole créatrice, les idées derrière les symboles, sont des balises de l’initiation, le Franc-Maçon s’élève progressivement vers la Connaissance, en élevant sa conscience il comprend intuitivement où est son devoir, imaginer un monde meilleur et combattre au quotidien pour sa réalisation. La Vérité et la Connaissance sont à la fois dans la raison, elles ne sont pas que raison, mais aussi au-delà de cette raison restrictive. Ou alors comment rêver d’un monde meilleur, d’une vie plus bonne, sans le secours de l’imagination.

Le sens des mots, le choc des symboles  doivent résonner sur la porte du cœur pour quelle s’ouvre, cette porte de l’espérance, oser l’utopie, car à la manière de Saint –Exupéry, on ne peut pas vivre réellement et véritablement que de frigidaire et d’écrans plats. Il est nécessaire de voir briller la Lumière de la joie dans les yeux des autres, de nos frères en humanité. Ne laissons pas les mots et les symboles entre les mains des extrémistes, défendons-les, donnons leur vie dans l’action.

JF.

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