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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par Jean-François Guerry
Jean Beauchard Liberté de Circulation eklablog de Jean Beauchard

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LE SEUIL, LES VOYAGES

 

2040, c’est à peu près le nombre de fois que j’ai franchis la porte du temple, de l’Occident vers l’Orient, puis 2040 de l’Orient vers l’Occident. Si je rajoute mes pérégrinations triangulaires sur le seuil au nombre de 6120. Cela donne un total de 10 200 voyages, au cours desquels j’ai reçu tant d’énergie. Ce soir, je franchirais de nouveau le seuil, pour un aller-retour Occident Orient, précédé de trois voyages symboliques autour du sanctuaire, avant de me recueillir dans le Narthex, sous ce portique qui précède l’entrée du temple, ce lieu de préparation, cet espace intermédiaire entre le monde profane et le monde Sacré. Dans ce porche, l’on reçoit les énergies telluriques et cosmiques. C’est dans la tige creuse d’une férule, d’un Narthex que Prométhée avait dissimulé le feu.

Ainsi, dans le Narthex, sur le seuil l’on se régénère en recevant les énergies bénéfiques du feu lumière. Ce Narthex, est parfois aussi appelé Galilée le lieu d’où est venu le plus humble de tous. Toutes les analogies avec les éléments purificateurs, Eau, Air et Feu sont pertinentes. Il suffit d’observer les endroits où se déroulent dans la Loge ces purifications lors de la cérémonie de réception d’un profane. Les purifications par l’Eau et l’Air se réalisent près du seuil et la purification par le Feu près de l’Orient. Le postulant aux mystères, va voyager du seuil à l’Occident en passant entre les colonnes d’entrée, vers le Nord et la Lumière de l’Orient, dans le sens approprié. Si l’on relie les voyages et la manière de circuler dans la Loge, l’on remarque qu’au fur et à mesure de l’acquisition des degrés, de l’ascension spirituelle de l’adepte, il voyage de manière différente, plus librement.

L’on peut relier le passage par le seuil occidental du temple à des événements importants de la vie, comme la naissance du nouvel initié à la Lumière sa sortie des ténèbres du cabinet de réflexion.

Dans certaines traditions ceux qui sont de la classe sacerdotale ont la capacité de pénétrer dans le temple par une porte située au nord, ils sont capables d’affronter de face la grande Lumière du midi, ils peuvent se diriger vers le centre de l’édifice sans passer par un labyrinthe qui va de l’Occident à l’Orient. Par la porte du sud entrent les fidèles qui se sont dépouillés de leurs écorces matérielles avec le feu de l’Esprit ils ont élevé leurs Âmes, ils ne craignent la Lumière, la porte du sud est celle des initiés.

La porte occidentale étant celle des pèlerins qui devront voyager dextrorsum vers la Lumière. Il remarquable de constater que lors de certaines cérémonies initiatiques en Franc-maçonnerie, l’on fait voyager les apprentis maçons dextrorsum du Nord vers le Sud et qu’en passant devant l’Orient où se trouve le delta lumineux et le Vénérable Maître ils ne doivent pas regarder l’Orient.

Il y a donc des manières différentes de voyager et des graduations dans les voyages symboliques dans l’espace, bien sûr il ne s’agit pas d’un hasard.

Le pèlerin sur le seuil se décharge il réalise une involution, puis il se rechargera en énergie il effectuera une évolution. Parfois même avant d’atteindre le seuil du temple, le voyage sera long il devra passer sous de nombreux arcs, pour réaliser son triomphe, ces arcs qui se déploient dans le ciel lui donneront l’énergie pour re naître à lui-même, et faire alliance avec le principe qui le dépasse et les hommes ses Frères.

Une chose est sûre ce soir, je ferais encore un beau voyage pour recevoir encore un plus d’énergie, recharger les batteries comme l’on dit aujourd’hui.

                           Jean-François Guerry.

LE SEUIL LES VOYAGES
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Publié le par Jean-François Guerry
Tableau de Jean Beauchard eklablog

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MOURIR DANS LA DIGNITÉ

 

Depuis que nous sommes nés ou presque nous avons conscience que nous sommes mortels, c’est une certitude. Le doute subsiste simplement si j’ose dire sur le moment et les circonstances. Notre qualité d’homme nous fait formuler le souhait de mourir dignement, là surgit la limite de notre libre arbitre, en dehors de la volonté de mettre fin soi-même à nos jours sur terre. « L’homme est semblable à un souffle, ses jours sont comme l’ombre qui passe. » (1)

Avec les Lumières, l’homme libéré a été remis au centre. Il a appris à penser par lui-même, il a gagné son autonomie, celle de sa vie, s’il n’a pas résolu les mystères qui succèdent à la mort. Il ambitionne de vouloir décider les conditions de son passage de la vie à trépas.

L’homme en fait ne craint pas la mort, mais ces circonstances. Le philosophe apprend à vivre et apprend à mourir c’est la voie de la sagesse. L’initié en général, le Franc-maçon en particulier s’initie, s’exerce à la mort, l’homme juste et bon attend la mort avec calme.

Dans le journal Le Monde, Marion Dupont signe un article sous le titre ambitieux de Réussir sa mort. Faut-il pour la réussir la préparer, se préparer à mourir. C’est une illusion d’en préparer les circonstances qui par nature sont inconnues, on ne coche pas le calendrier.

L’article de Marion Dupont commence par une citation de Suétone dans la Vie des Douze Césars, il rapporte les propos d’Auguste : « Presque toujours quand on lui annonçait que telle personne était morte promptement et sans souffrance il demandait aux dieux pour lui et les siens une semblable euthanasie. »

En quelque sorte comme la plupart d’entre-nous il souhaitait ce que l’on appelle une belle et bonne mort sans souffrance. Ce type de mort sans douleur pour soi-même et difficile pour ses proches, qui ressentent une forme de manque, d’injustice, j’avais tant de choses encore à lui dire, tant de choses, non faites, la plus important d’entre elle, dire et redire que je l’aime.

Comment réussir sa mort, ou plutôt s’accoutumer à l’idée de la mort. Les Francs-maçons ont appris des philosophes de l’antiquité, que ce qui est dommageable ce n’est pas la mort elle-même qui est naturelle, dans l’ordre des choses, mais c’est l’idée de la mort. Épicure pensait que l’on ne devait pas craindre la mort, ce qui nous devons craindre c’est l’idée de la mort. Avec un raisonnement simple avant la mort elle n’existe pas, après nous ne sommes plus, donc nous ne pouvons la craindre. Ce que nous craignons en effet c’est bien la souffrance, liée à la mort, puisque nous pouvons la voir agir sur nos proches, sur les autres. C’est pour éviter une telle souffrance que notre société a mis en place les soins palliatifs, pour éviter le plus possible la souffrance physique.

Pour le moral, les hommes justes, ne craignent pas la mort comme Socrate, Sénèque, Cicéron, Hiram ou Jésus, ce sont leurs proches qui ont soufferts moralement de les voir mourir.

L’initiation maçonnique est une suite de cycles de morts symboliques et de régénérations, les morts ne sont que des passages, vers d’autres vies.

ARCANE DE LA MORT

Celui qui refuse la mort est-il dans une sorte de vanité, se prenant pour un dieu, persuadé qu’il est indispensable, qu’il a encore et encore à faire et à dire. Ce refus de la mort, est un refus de l’égalité, de la fraternité devant et dans la mort. Cette crainte sans doute de la pesée de l’âme avant le franchissement du fleuve. L’homme qui a renié ses serments, au seuil de la mort, cherche à expier ses fautes. Est-ce pour cela que l’on place sur sa langue une pièce destinée à Charon fils de l’obscurité et de la nuit ? La magnificence des obsèques donne t’elle plus valeur à la vie du défunt ? A-t-on imaginé le purgatoire pour adoucir la mort et laisser espérer la béatitude du ciel. L’art funéraire rachèterait-t-il les mauvais comportements de la vie ?

L’atrocité et les douleurs de l’agonie sont-elles nécessaires au rachat de l’âme ? Difficile à croire, même pour un chrétien dont le plus humble de tous est venu porter un message d’amour et non de haine aux hommes, ce don d’amour qui a été jusqu’au sacrifice de sa vie, dans la douleur.

L’agonie est-elle une nécessité ? Pour revenir à l’euthanasie Marion Dupont cite Anne Carol : « À partir du moment où le médecin n’a plus à laisser la place au prêtre pour gérer les angoisses de l’agonie et où il accepte de rester au chevet du patient, le face à face qui s’instaure est extrêmement inconfortable. (…) le mensonge est la voie la plus facile…la bonne mort devient de plus en plus liée à l’inconscience des sens. » Dès lors, le refus de l’agonie oblige de fait le recours à l’opium, et le refus de l’acharnement thérapeutique.

Le mystère, les mystères liés à la mort sont individuels, par contre les circonstances de la mort, les souffrances liées au passage sont collectives, la souffrance des corps est commune. Si des expériences de morts symboliques peuvent nous faire prendre conscience de la possibilité d’autre chose, plus que rien ou pas chacun étant libre de croire ou de ne pas croire.

Il n’y a pas d’obligation à l’agonie à mon sens, si ce n’est pour comprendre les limites de la matérialité de notre corps, il nous faut autant que possible conserver l’union, l’harmonie du corps et de l’esprit. Pas sûr que le nécessaire ascétisme de l’esprit, doive inclure le port du cilice.

Personnellement je pense qu’il faut avoir au minimum exprimé ses souhaits face à l’agonie, dans la forme de son choix, en parler avec ses proches, ou écrire ses volontés, c’est déjà alléger la souffrance de ses proches et aider les thérapeutes. Comme le rappelle Marion Dupont le mot agonie provient du grec ancien qui signifie âgon c’est-à-dire assemblée réunie pour les jeux, par extension le mot signifiera lutte, combat, tant physique que moral.

Je retiens le mot agonie dans sa signification originelle d’assemblée, qui démontre que sans les autres nous ne pouvons rien, que nous avons la responsabilité aussi des autres, de faire en sorte que suivant leur volonté, jusqu’à leur dernier souffle la joie puisse être dans leur cœur et dans nos cœurs.

                                            Jean-François Guerry.

 

À LIRE : Marion Dupont « Réussir sa mort » Le Monde Rubrique Idées Page 26-27 du Samedi 29 octobre 2022.  

MOURIR DANS LA DIGNITÉ
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Publié le par Jean-François Guerry
Jean-Jacques Rousseau : Une passion pour la Vérité et la Justice
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Jean-Jacques Rousseau : Une passion pour la Justice et la Vérité.

 

Les Francs-maçons vouent une passion à la Justice et à la Vérité. Ils ont choisi le symbolisme de la construction pour exprimer leur idéal d’un monde reconstruit, plus juste et véritable. La figure du Roi Salomon considéré comme un exemple de Roi Juste, est au centre des rituels maçonniques.

La Justice illumine la Vérité, s’impose face à la barbarie de la vengeance. L’homme juste et véritable ne craint rien pas même la mort, les grands initiés en sont le témoignage, comme Socrate, Hiram, Jésus…

Le siècle des Lumières a placé sa confiance en l’homme, en sa capacité de perfectionnement, Jean-Jacques Rousseau voyait en l’homme la bonté, et se défiait de la société. Je vous propose une promenade onirique avec ce rêveur solitaire.

Est-ce la faute à Voltaire si Gavroche est tombé par terre, est-ce la faute à Rousseau s’il est tombé dans le ruisseau, ou à la société bourgeoise que Rousseau dénonçait. Rousseau fût critique vis-à-vis des Lumières, non pas de l’esprit des Lumières, mais de l’avènement de cette société trop techniciste et matérialiste, il ne craignait pas Lumières mais les conséquences des Lumières qui indéniablement ont permis à l’homme de sortir de l’obscurantisme, du dogmatisme, de s’affirmer de penser par lui-même. Il regrettait ce qui fit la société de ces Lumières, une société dépendante de l’économie, faisant de l’intérêt son ciment, cet intérêt qui mène à l’égoïsme et l’individualisme qui nourrissent les inégalités et les injustices. Était-il un visionnaire ?

Il aimait à dire : « Ma fonction est de dire la Vérité, mais non de la faire. » Sa devise était Vitam impendere vero (La vie pour la vérité). Il ne fut pas, comme la plupart d’entre nous irréprochable ! Ce qui l’amena à l’écriture de ses Confessions, en forme d’expiation de ses manquements à la Vérité et à la Justice. Il souhaitait néanmoins être un Emerek, c’est-à-dire un homme vrai en toutes circonstances.

Il écrit : « La Vérité due est celle qui intéresse la justice et c’est profaner ce nom sacré de Vérité que de l’appliquer aux choses vaines dont l’existence est indifférente à tous, et dont la connaissance est inutile à tout… »

La Justice et la Vérité était donc pour lui, les deux mots de l’homme vrai. Il dira encore : « J’ai plus suivi dans la pratique les directions morales de ma conscience que les notions abstraites du vrai et du faux. » C’est donc par l’élévation de sa conscience que l’on peut espérer parvenir au Vrai, au Juste et au Bon l’ensemble étant couronné par le Beau.

Il pensait : « Il est donc au fond de toutes les âmes un principe inné de Justice, sur lequel, malgré nos propres maximes, nous jugeons nos actions et celles d’autrui comme bonnes ou mauvaises, et c’est à ce principe que je donne le nom de conscience. » C’est aussi, ce que recommande la Franc-maçonnerie à ses adeptes, l’écoute respectueuse dans le silence des opinions, pour se faire ensuite la sienne. Façonner ses idées avec le ciseau de la morale et la Force du maillet, les soumettre à la balance de sa conscience et décider librement. Rousseau qui faisait plus confiance à l’homme Juste, Vrai et Bon qu’à la société ou du moins son gouvernement était-il une sorte d’anarchiste libertaire avant l’heure, prêt à donner sa vie pour la liberté. Vitam impendere vero.

                                                     Jean-François Guerry.

GAVROCHE À DROITE SUR LE TABLEAU

GAVROCHE À DROITE SUR LE TABLEAU

LA FAUTE À VOLTAIRE
Je suis tombé par terre, c'est la faute à Voltaire Le nez dans le ruisseau, c'est la faute à Rousseau Je ne suis pas notaire, c'est la faute à Voltaire Je suis petit oiseau, c'est la faute à Rousseau
Il est tombé par terre, c'est la faute à Voltaire Le nez dans le ruisseau, c'est la faute à Rousseau Si tu n'es pas notaire, c'est la faute à Voltaire Tu es petit oiseau, c'est la faute à Rousseau
Je suis tombé sur terre Meme Dieu ne sais pas comment Je n'ai ni père, ni mère Qui m'reconnaissent leur enfant Je m'suis fait une famille Avec ce qui n'en ont pas Joyeux drilles en guenilles Avec un coeur gros comme ça
Il est tombé par terre, c'est la faute à Voltaire Le nez dans le ruisseau, c'est la faute à Rousseau Joie est ton caractère, c'est la faute à Voltaire Misère est ton trousseau, c'est la faute à Rousseau
Je suis un va-nu-pieds Mais, nu, le pied va quand même Je prends ce qui me plaît Pour payer, pas de problème Je fais des pieds de nez Aux marchands et à leurs dames
Et pour te rattraper Il leur faut plus qu'un gendarme
On me connaît partout De Clignancourt à Belleville Je suis aimé par tous Sauf par les sergents de ville Je vis de ce qui vient Et de ce qui ne vient pas Sans savoir à l'avance Menu du prochain repas Misére est mon trousseau
C'est la faute à Rousseau On est laid à Nanterre
C'est la faute à Voltaire
Et bête à Palaiseau
C'est la faute à Rousseau
Si tu n'es pas notaire
C'est la faute à Voltaire
Tu es petit oiseau
C'est la faute à Rousseau
Il est tombé par terre, c'est la faute à Voltaire Le nez dans le ruisseau, c'est la faute à Rousseau Si tu n'es pas notaire, c'est la faute à Voltaire Tu es petit oiseau, c'est la faute à Rousseau Tu es petit oiseau, c'est la faute à Rousseau
Source : Musixmatch
Paroliers : Herbert Kretzmer / Alain Albert Boublil / Claude Michel Schonberg / Jean Marc Natel
COMMUNIQUÉ DE JEAN-CLAUDE SITBON

Mes TCF,

J’ai le plaisir de vous annoncer que serais présent à Toulouse et dans sa région pour y présenter plusieurs conférences. 

Le vendredi 18 novembre à 20h00 à Toulouse, conférence dans une Loge de la GLTSO sur le thème : « L’idée plurielle de Grand Architecte de l’Univers dans la Franc-Maçonnerie aujourd’hui »

Le samedi 19 novembre à partir de 9h30 à Aucamville, deux conférences ouvertes à toutes et à tous pendant la journée consacrée au Rite Ecossais Rectifié et organisée par le Cercle Willermoz d’Occitanie. Les conférences données par Jean-Claude Sitbon le seront sur les sujets suivants : à 10h00 « La colonne brisée, emblème de l’homme dégradé du Rite Ecossais Rectifié » puis à 14h00 « Le 4ème grade du Rite Ecossais Rectifié et son bijou ».

Si vous souhaitez participer à une ou plusieurs de ces conférences, des détails vous sont fournis dans les deux fichiers joints à ce courriel. Il est prudent de s’inscrire.

Pour toute demande de conférence de Jean-Claude Sitbon, écrire à contact@rite-ecossais-rectifie.com

Fraternellement

Jean-Claude Sitbon

LE SITE DE JC SITBON

 

http://rite-ecossais-rectifie.com

Jean-Jacques Rousseau : Une passion pour la Vérité et la Justice
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Publié le par Jean-François Guerry
Le Secret tableau de Jean-Beauchard

Le Secret tableau de Jean-Beauchard

Le blog d'un artiste qui produit des tableaux très inspirants, dont la profondeur du symbolisme inspire ceux qui regardent avec l'oeil du Coeur.

Jean-François.

 

Nombreux autres tableaux à découvrir sur le blog:

 

http://jeanbeauchard.eklablog.com

 

Jean Beauchard : Un blog à découvrir
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Publié le par Jean-François GUERRY.
static actu Étiquette

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LA LUMIÈRE DES OUTRENOIRS DE PIERRE

 

Christian Bobin a écrit de sa première rencontre avec Pierre Soulages :

« Je sais sur quel carreau je me suis immobilisé en entendant cette voix. Au centimètre près. Les voix sont un trésor que les gens vous donnent, mêmes les plus avares. Ce que la mort ne pourra capturer…car une voix ce n’est pas que le souffle, les paroles, ni même les silences. Une voix, c’est le monde entier repeint par la personne. » (1)

Je n’ai bien sûr pas rencontré Pierre Soulages, comme Christian Bobin, j’ai entendu sa voix comme vous, j’ai reçu cette énergie cathodique. J’ai vu comme beaucoup ses Outrenoirs à l’Abbaye de Conques. Je souviens de m’être appuyé sur une colonne, comme pour résister en vain à la Force de la Lumière, ses lumières noires éblouissantes.

Depuis je crois savoir pourquoi dans ma loge les fenêtres sont occultées, le secret est là : elles nous protègent des lumières artificielles et elles gardent dans la loge la lumière du dedans, la lumière spirituelle qui illumine les Sœurs et les Frères. Nos lumières infimes, qui nous rapprochent de la Grande Lumière, les lumières qui brillent dans le noir et sont des avancées spirituelles. Discrètement nous les gardons, elles sont les germes de la création de notre être intérieur.

Pierre Soulages avait : « l’orgueil de ceux qui savent qu’il y a quelque chose de plus grand qu’eux » (2), il avait l’intuition de la lumière du grand, des choses qui illuminent l’endroit le plus noir des ténèbres, d’où surgit la lumière, c’est un chant d’espérance. Christian Bobin, termine son livre ainsi : « Il n’y a jamais eu qu’un seul pas entre nous et l’autre monde…le temps n’est en rien mesurable sinon par le cœur. Cinq minutes de nuit sétoise valent soixante années de théologie… » (3)

                                                     Jean-François Guerry.

  1. Christian Bobin Pierre Éditions Gallimard Page 9.
  2. Ibidem Page 16.
  3. Ibidem Page 91.

À LIRE : Christian Bobin Pierre Éditions NRF Gallimard- 2019.     

ARTICLE FRANCE INFO FRANCE CULTURE
Le peintre français Pierre Soulages, maître du noir et légende de l'art contemporain, est mort à 102 ans

C'est en 1979 que Pierre Soulages, dont on a appris la mort mercredi, avait inventé l'outrenoir qui a fait beaucoup pour sa renommée mondiale. Mais c'est bien plus tôt, lors d'un voyage de classe, que l'enfant de Rodez avait déclaré : "L'art sera la chose la plus importante de ma vie".

Article rédigé par 
France Télévisions  Rédaction Culture
 
Publié Mis à jour 
 Temps de lecture :  6 min.
Pierre Soulages, au Louvre, à Paris, le 10 décembre 2019. (JOEL SAGET / AFP)

Le maître du noir est mort. Pierre Soulages est mort à l'âge de 102 ans, dans la nuit du mardi 25 au mercredi 26 octobre. Une information annoncée par la mairie de Rodez (Aveyron) mercredi 26 octobre et qu'a pu se faire confirmer franceinfo. L'artiste à la renommée internationale est mort d'une insuffisance cardiaque à l'hôpital de Nîmes (Gard), a précisé à l'AFP Mohamed Kaoud, majordome des Soulages à Sète (Hérault) depuis vingt-sept ans.

Le père de l'outrenoir, l'une des figures majeures de l'art contemporain en France et dans le monde, a créé pendant plus de huit décennies. Il a travaillé jusqu'à la fin dans son atelier de Sète (Hérault) : trois des œuvres exposées dans l'exposition organisée par le Louvre pour ses 100 ans ont été peintes en 2019. 

"Enfant, je préférais tremper mes pinceaux dans l'encre noire plutôt que d'employer des couleurs. On m'a raconté que je faisais de grands traits noirs sur le papier. J'aurais répondu que je faisais de la neige", racontait Pierre Soulages en 2009, lors de la rétrospective organisée par Centre Pompidou pour ses 90 ans. Il rendait ainsi le blanc du papier plus blanc en mettant du noir.

Pierre Soulages a toujours aimé le noir : "Ce fut la couleur de mes vêtements dès que j'ai pu les choisir. Ma mère était outrée. Elle me disait : 'Tu veux déjà porter mon deuil ?'", racontait-il à l'AFP en février 2019. Et c'est en noir qu'il s'est marié en 1942 avec Colette, dont il a partagé la vie pendant près de 80 ans. En 1979, Pierre Soulages a commencé à ne mettre que du noir sur ses toiles, inventant ce qu'il a appelé l'outrenoir, un autre "champ mental que le noir".

 

Pierre Soulages devant l'abbatiale de Conques (Aveyron) en 1994, année où ont été inaugurés ses vitraux (CUNILLERE / SIPA)

 

Pierre Soulages est né en 1919 à Rodez, dans l'Aveyron. Son père, un carrossier qui fabrique des charrettes, meurt alors qu'il n'a que 7 ans. Il est élevé par sa mère et sa sœur plus âgée que lui. Enfant, il s'évade en fréquentant les artisans de son quartier. Il en gardera un goût pour les outils, utilisant des pinceaux de peintre en bâtiment ou fabriquant lui-même ses instruments.

Le choc de Conques


Lors d'un voyage de classe, il visite l'abbatiale romane de Conques. Un choc esthétique. "C'est là, je peux le dire, que tout jeune j'ai décidé que l'art serait la chose la plus importante de ma vie", disait-il dans un entretien à la Bibliothèque nationale de France en 2001. Il créera les vitraux pour l'abbatiale des années plus tard Il peint régulièrement à partir de 1934 et va à Paris à 18 ans pour préparer le concours de l'école des Beaux-Arts. Il est admis, mais trouve l'enseignement médiocre. Il décide de retourner à Rodez.

La période de la guerre est mouvementée : il est mobilisé en juin 1940, démobilisé début 1941, il étudie à l'école des Beaux-Arts de Montpellier, puis travaille dans un vignoble sous une fausse identité pour échapper au travail obligatoire en Allemagne.

 

La carrière de peintre de Pierre Soulages commence réellement quand il s'installe à Courbevoie, en banlieue parisienne, avec Colette, en 1946. D'emblée, ses œuvres sont abstraites. Il combine d'épaisses lignes verticales, horizontales, obliques, comme des idéogrammes. Il peint sur papier avec du brou de noix, sur des verres cassés avec du goudron.

Soulages, ce n'est pas que du noir. Au-delà de Conques, il a été impressionné par l'art pariétal, dans lequel il puise ses couleurs. Des couleurs sourdes, de l'ocre au noir en passant par le rouge ou des bruns plus ou moins soutenus.

Peindre avec la lumière

A partir de 1951, Soulages pratique aussi la gravure, sur plaques de cuivre. Ses estampesde petite taille utilisent toutes ces couleurs, en contraste avec le noir. Il réalise plus tard des lithographies où il utilise des couleurs plus vives (rouge vermillon, jaune vif, bleu). Puis des sérigraphies (l'une d'elles est utilisée pour l'affiche du festival d'Avignon en 1996). Sur papier, il peint des gouaches où il introduit des bleus intenses et lumineux.

Dans ses peintures des années 1950-1970, il fait contraster des formes noires avec des fonds colorés, puis il fait apparaître les couleurs du fond en raclant le noir. Ou bien il fait contraster le noir avec le blanc.

 

Une toile de Pierre Soulages au Centre Pompidou en octobre 2009 (REMY DE LA MAUVINIERE/AP/SIPA / AP)

 

C'est en 1979 que Pierre Soulages invente l'outrenoir. En 2009, lors de la rétrospective du Centre Pompidou, il expliquait à l'historien de l'art Hans-Ulrich Obrist qu'il était né alors qu'il était en train de "rater une toile. Un grand barbouillis noir". Malheureux, il est allé dormir. "Au réveil je suis allé voir la toile", racontait-il. "J'ai vu que ce n'était plus le noir qui faisait vivre la toile mais le reflet de la lumière sur les surfaces noires. Sur les zones striées, la lumière vibrait, et sur les zones plates tout était calme." Un nouvel espace s'ouvre, pour lui, devant la toile : "La lumière vient du tableau vers moi, je suis dans le tableau."

Il se met alors à jouer avec la matière de la peinture noire, de l'huile jusqu'en 2004, puis de l'acrylique. Il la travaille avec des outils, créant du relief, la rendant luisante ou mate. La lumière produit des changements de couleur.

D'une toile en trois panneaux (Peinture 222 x 449 cm, 30 septembre 1983) qu'il avait observée chez lui à Sète, près de la Méditerranée, et qu'il présentait au Centre Pompidou en 2009, Pierre Soulages a dit : "Certains matins, elle est gris argent. A d'autres moments, captant les reflets de la mer, elle est bleue. A d'autres heures, elle prend des tons de brun cuivré (…). Un jour, je l'ai même vue verte : il y avait eu un orage et un coup de soleil sur les arbres qui ne sont pas loin de là."

Voir Soulages, à Rodez et à Conques

Les vitraux de l'abbatiale de Conques, une commande publique, sont une des grandes œuvres de Pierre Soulages. Elles lui ont demandé sept ans de travail, entre 1987 et 1994. Pour les 104 verrières, il a imaginé un verre particulier, créé avec le maître-verrier Jean-Dominique Fleury. Il utilise l'opacité et la transparence qu'il a réparties pour faire varier les intensités lumineuses en fonction de l'heure du jour. Cela a donné des effets de couleurs inattendus. Des lignes fluides, obliques légèrement courbes, courent sur le verre.

Autre lieu qu'il faut visiter pour rencontrer Soulages, le musée Soulages de Rodez a ouvert ses portes en mai 2014. Il possède le plus important ensemble de ses œuvres. L'artiste en a accepté l'idée à condition qu'il soit ouvert à d'autres artistes : des expositions temporaires y ont été consacrées à Yves Klein, aux femmes artistes abstraites dans les années 1950, à Le Corbusier, à Calder, à Claude Lévêque...

 

Le musée Soulages à Rodez (Aveyron), le 4 octobre 2021. (PATRICE THEBAULT / AFP)

 

Soulages a fait une donation de 500 pièces au musée dont de nombreuses gravures, des gouaches, des encres, des brous de noix, des huiles sur toile et tous les travaux liés à la création des vitraux de Conques (notamment les cartons). Il y a ajouté 14 peintures dont un outrenoir de 1986. 

Le musée Fabre de Montpellier et le Centre Pompidou possèdent également d'importantes collections de l'immense peintre français.

LA LUMIÈRE DES OUTRENOIRS DE PIERRE
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Publié le par Jean-François GUERRY
RECENSION LES PORTES DU SACRÉ Bernard Rio

RECENSION : LES PORTES DU SACRÉ – Bernard Rio.

 

Notre société matérialiste, consumériste s’est progressivement désacralisée. On entre dans les Temples, les Chapelles, les Cathédrales, dans tous les édifices religieux, le mot religieux étant pris dans le sens de Religare qui signifie relire ou relier, relier à quoi et comment. L’ambition de Bernard Rio dans cet ouvrage est d’apporter des réponses à ces questions. Faire un guide, pour le pèlerin, le voyageur, qui désire voyager avec ses jambes mais aussi avec son esprit, Bernard Rio met entre nos mains une méthode, il créé en quelque sorte un rituel pratique. On ne visite pas ces édifices sacrés comme des musées, avec leurs expositions temporaires. Ces édifices sacrés, ont été implantés et consacrés pour des raisons particulières, pas pour passer le temps, ils recèlent une richesse spirituelle et des fonctions pratiques, qui traversent tous les temps, ce sont ces mystères que Bernard Rio met à notre portée, pourvu que nous ayons soif de connaissance.

« Les portes du Sacré » font suite et ouvrent encore plus notre esprit que son précédent livre « Le cul bénit, amour Sacré et passions profanes. »

Le Sacré présent derrière ces portes s’inscrit dans l’espace géographique de la Bretagne, ses sources sont archéologiques, mythologiques, architecturales. Comment ont été réalisées ces constructions et pourquoi ? Bernard Rio lève les voiles qui dissimulent les forces telluriques et célestes, un regard, notre regard qui va du bas vers le haut pour faire une même chose. C’est le désir de spiritualité, d’élévation de l’esprit qui a de tout temps permis de réaliser des œuvres monumentales dans le but de relier les hommes à plus grand qu’eux à Dieu ou à un principe supérieur premier, ces édifices permettent de passer du profane au Sacré.

C’est un continuum qui permet l’accès à la Connaissance, des pierres levées aux flèches des cathédrales, la Lumière spirituelle régénère et éclaire sans cesse les hommes. C’est sans tabou et sans dogme que Bernard Rio nous emmène sur le chemin du Sacré. Son exploration va du néolithique au récent christianisme, géométrie et architecture Sacrée trouve leur place dans cet ouvrage.

Afin d’approcher et d’explorer le Sacré et ses manifestations dans toutes ses dimensions, Bernard Rio s’est adjoint le concours du Docteur Loïc Pierre Garraud, ainsi que de Alain Perrot et Jean-François Le Roux. Ces recherches ont permis de comprendre, de mettre en évidence des cohérences loin des coïncidences, sur le choix des lieux de construction des édifices Sacrés.

Le rôle de ces édifices inspirer les hommes, les mettre dans un état propice à leur transformation, leur métamorphose intérieure. Ce n’est donc pas par hasard que Bernard Rio fait référence à Marie-Madeleine Davy et son ouvrage Initiation à la symbolique romane.

L’on discerne bien sûr le rapport entre ces édifices Sacrés et les Temples Maçonniques sacralisés rituellement en Loge. On découvre, ou l’on re découvre en suivant les pas de Bernard Rio la transversalité dans le temps du symbolisme universel, dont ceux des éléments eau, terre, air, et du feu-lumière. L’alchimie est aussi présente avec le langage des oiseaux.

Bernard Rio nous montre que les Portes du Sacré, sont celles qui sont basses et qui sont au-dedans et il nous invite à les ouvrir pour abreuver notre soif de connaissances.

En fin d’ouvrage, l’on trouve un glossaire très détaillé, un index des noms propres, une bibliographie générale conséquente, une bibliographie des lieux pour les voyageurs, une bibliographie Géobiologie, ses Remerciements. L’ouvrage se termine par la liste des contributeurs où j’ai retrouvé sans réelle surprise plus d’une vingtaine de mes ami(e)s et connaissances. C’est donc avec enthousiasme que je vous recommande ce livre qui j’en suis sûr fera référence et surtout vous permettra de franchir les Portes du Sacré, et au cours de voyages de tirer profit et contentement de vos visites dans tous ces lieux que vous verrez autrement.

Vu la densité de l’œuvre j’aurais l’occasion d’y revenir.

                                                     Jean-François Guerry.

 

À LIRE : Bernard Rio Les Portes du Sacré Éditions Ar Gedour Embannadurioù. ISBN : 978-2-9565987-7-0 sur 502 Pages avec de nombreuses illustrations en couleurs. Couverture cartonnée. Prix 42€.

« Les Portes du Sacré  » de Bernard Rio

42,00

NOUVEAUTE !!!

 

Comment visiter une église ? Par quelle porte entrer ? Dans quel sens déambuler ? Où se trouve la pierre des morts ? Pourquoi les fonts baptismaux sont-ils placés au nord-ouest ? Comment interpréter l’ornementation des lieux, par exemple la figure de l’acrobate ou celle de la sirène qui peut représenter à la fois une allégorie de la femme de l’autre monde, un archétype mythologique et un indicateur d’un courant d’eau souterrain !

 

VIDEOCONFERENCE


Rémi BOYER


Samedi 12 novembre 2022

10 heures





De la dualité à la

non-dualité
 
 
 
Ma Très Chère Sœur,
Mon Très Cher Frère,

Nous avons été obligés de modifier la forme des VIIIes Rencontres de l'Académie Maçonnique Provence en raison des incertitudes d'approvisionnement en carburant qui régnaient ces dernières semaines.
C'est pourquoi toutes les conférences seront des vidéoconférencesaccessibles à tous les Frères et Sœurs Maîtres Maçons de toutes les obédiences et le thème est inchangé :

 
Voies d'ici, voies de là :

rencontres d'ailleurs
  


La prochaine conférence aura lieu via ZOOM le samedi 12 novembre à 10 heures et nous recevrons
 
Rémi BOYER
GLTSO
Philosophe, écrivain, poète, calligraphe



De la dualité à la non-dualité

Né en 1958, Rémi Boyer a commencé très tôt l’exploration du monde des avant-gardes, de l’initiation et des philosophies de l’éveil. Il travaille depuis à une nouvelle alliance entre philosophies de l’éveil et avant-gardes artistiques.
Considérant la littérature comme une forme de métaphysique, il s’est inscrit activement dans le mouvement des revues dès les années 80, notamment par l’expérience exceptionnelle de la revue de traditions et d’avant-gardes, L’Originel, dirigée par Charles Antoni puis, plus tard, au sein de Pris de Peur et Mange Monde, revues de la Maison des Surréalistes de Cordes-sur-Ciel.
Il a aussi collaboré ou collabore à diverses revues en Europe dont L’écho des poneys, Supérieur Inconnu, Place aux sens, La Soeur de l’Ange, Cahiers chroniques, Initiera, Historia occultae, Les Cahiers de l’AilleursQuaderno del Collage de ‘Pataphysique, L’Humanité, Cultura Masonica, etc. 
Il contribue depuis 2007 aux magazines électroniques Vendémiaire et La faute à Diderot.
Rémi Boyer anime, depuis 1992, la revue L’Esprit des Choses, spécialisée dans la philosophie de Louis-Claude de Saint-Martin, le martinisme, la franc-maçonnerie et, depuis 1996, la chronique littéraire La Lettre du Crocodile.
Il fut directeur de collection chez Kiveli (Athènes), maison dirigée par Triantaphyllos Kotzamanis et chez Rafael de Surtis (collection Grimoires). Après avoir assuré l’édition de l’œuvre de Claude Bruley, il a publié différents textes de Lima de Freitas et surtout sa correspondance avec Gilbert Durand (chez Arma Artis), sous l’égide de La Société d’Etudes et de Recherches sur le Cinquième Empire (Urzy/Mafra).

Auteur d’une trentaine d’essais traduits en plusieurs langues, plus particulièrement en espagnol et en portugais, il est aussi auteur de nouvelles, poèmes, contes philosophiques et de textes destinés à l’animation de discussion philosophique avec les enfants.

Citons parmi ses nombreux ouvrages

Lettres aux Amis de l’Esprit. Sylvie Boyer-Camax & Rémi Boyer. 
Éditions de la Tarente, Marseille, 2022

La voie des sans maîtres.  Éditions de la Tarente, Marseille, 2021

L'Ordre des Francs-jardiniers. Rituels. Sous la direction de Rémi Boyer et Howard Doe. Éditions de la Tarente, Marseille, 2019

Masque, manteau, silence. Le martinisme comme voie d'éveil. Préface de Serge Caillet. Éditions de la Tarente, Marseille, 2017

Le Régime Écossais Rectifié, de la Doctrine de la Réintégration à l’Imago TempliPréfaces de Serge Caillet et José Anes.. Éditions de la Tarente, Marseille, 2015

La Franc-maçonnerie, une spiritualité vivante.
Éditions Le Mercure Dauphinois, Grenoble, 2012


Tous les ouvrages de Rémi Boyer sont en vente au Comptoir du Livre au Château Saint Antoine ou
sur le site internet.

 
 
 

 
N'hésite pas à diffuser cette invitation à tous les
Frères et Sœurs Maîtres de ton entourage.

 
Salutations très fraternelles,
Alain Boccard
Président



PS: Les ouvrages coédités par les Éditions Ubik et l'Académie Maçonnique Provence
sont toujours disponibles en cliquant ICI:

Marc Halévy, Construire Dieu, construire le monde, Préface de Jean-Jacques Zambrowski, Grand Maître honoris causa de la GLDF
Marc Halévy, Kabbale et Franc Maçonnerie
Marc Halévy, Après la Modernité, quelle Franc-maçonnerie ?
Alain-Noël Dubart: La Franc-maçonnerie entre passé et avenir

Louis Trébuchet, Le désir des collines éternelles
Louis Trébuchet, Appel aux racines spirituelles du REAA
Jean-François Guerry, Exercices spirituels antiques et Franc-maçonnerie
Michel Fromaget, Corps, Âme, Esprit: Liberté, Vérité, Beauté
Solange Sudarskis, Il était une fois un mythe, Hiram
 
 
 
 
 
 
 
 

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Publié le par Jean-François GUERRY
LA MATURITÉ DE L'ÂME
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LA MATURITÉ DE L’ÂME

 

La recherche de la Connaissance, de la Vérité, et de la Beauté est la préoccupation de celui qui a demandé la Lumière. Placé sur son chemin comment l’initié peut-il l’espérer ? Parce qu’il est libre de bonnes mœurs. Parce qu’en toutes circonstances, il préférera les Vertus aux vices, la Justice et l’Amour à la haine. Cette recherche suppose l’implication du ternaire Corps, Âme, Esprit. L’entrée de l’initiation se fait par le Corps, réveille l’Âme et sublime l’Esprit. Avant de subir l’initiation, il est posé la question : dans quelles dispositions est le profane ? En clair quel est son état d’esprit, est-il prêt à subir les épreuves initiatiques, son Corps et son Esprit seront bientôt sollicités, il lui faudra une Âme pure, capable de soutenir son Corps et son Esprit. Quel bonheur disait Plotin de pouvoir contempler cette Âme sortie de son corps, même pour un court instant. Personnellement, je pense qu’il vaut mieux renforcer le ternaire Corps, Âme, Esprit, c’est la recherche de l’harmonie.

Notre Corps est le premier sollicité lors de l’initiation, il ne pourra pas subir les épreuves sans les Forces de l’Âme et de l’Esprit. L’Âme de l’initié, dès le point du jour gravira les échelons qui mènent aux sommets pour atteindre la Beauté de la Vérité, quand elle atteindra le zénith en plein midi, là, où la Vérité illumine toute chose. L’Âme régénérée par le Feu Lumière redescend vers les hommes quand sonneront les douze coups de minuit, elle brillera même au plus profond des ténèbres jusqu’à minuit plein. À quoi sert d’avoir désiré et reçu la Lumière, si c’est pour être à nouveau plongé dans les ténèbres ? Parce que : « Quand la Lumière brille dans les ténèbres, alors on la perçoit. À quoi bon la Sagesse et la Lumière si les hommes n’en font usage ? C’est dans les ténèbres ou dans la peine que grandit le besoin de voir la Lumière. » (1)

C’est parce qu’il était dans les ténèbres que l’homme a désiré la Lumière. C’est parce que son Âme était endormie qu’elle s’est réveillée et a pris son essor. Le grain tombé en terre, ne se développe qu’avec l’air, l’eau et le feu du soleil.

« Ami où que tu en sois, de grâce n’en reste pas là ! Tu dois passer d’une lumière à une autre lumière. » (2)

Mettre son Âme sur le chemin pour qu’elle passe, d’une faible lumière, des ténèbres au point du jour, quelle se tourne comme le coq qui chante le retour de la lumière, le jour neuf tourné vers l’Orient, jusqu’à l’Orient éternel là où est la mystérieuse et Grande Lumière. Aller vers où la Grande Lumière commence à paraître, c’est aller vers soi-même, vers son Maître intérieur. C’est aller vers son Âme au centre de soi-même, « Celui qui s’est choisi le centre pour demeure embrasse d’un seul regard toute circonférence. » (3)

Quand l’esprit domine la matière il affirme la maturité et la souveraineté de l’Âme. Les yeux du corps brillent et l’œil du cœur brûle d’amour. Dans Phèdre Platon parle de l’Âme qui se régale de vérités. L’homme raisonnable de Platon reconnait la souveraineté de l’Âme, qui n’est pas seulement contemplation mais aussi action.

L’initié, à la recherche de la Connaissance guide son Âme dans la verte prairie de la Vérité, là, où, « provient précisément la pâture qui, on le sait, convient à ce qu’il y a dans l’Âme de plus profond, c’est de cela que se nourrit la nature de ce plumage d’ailes auquel l’Âme doit sa légèreté. » (4)

L’Âme ne s’élève pas avec des nourritures matérielles, mais avec des nourritures spirituelles qu’elle atteint sa maturité, la plénitude de l’harmonie, qu’elle approche la pureté. Les Âmes rassasiées de nourritures célestes fortifiées, elles peuvent s’élever vers les hautes sphères de la spiritualité là, où l’Âme est en paix.

 

                                            Jean-François Guerry.   

TOUJOURS UN BLOG À SUIVRE
SENTIMENT OCÉANIQUE
Les murs blancs de nos vies

jdumonteilmecom

Oct 24

N’aie pas peur d’élargir les marges, de faire de la place au vide dans ta vie. Pourquoi faudrait-il être comblé ? Cette épithète est un mot dangereux. On comble un trou, une faille. Dès lors, devons-nous être comblé ? La vie n’est pas faite pour le comblement. Seule la fosse dans laquelle on nous enterrera un jour sera comblée. La vie aime le vide et l’incomplétude, l’ouverture, les espaces de liberté toujours à conquérir. 

Écoute cette histoire : récemment, des chercheurs ont passé au scanner le célèbre tableau de Vermeer, La Laitière. Ils ont découvert que l’artiste avait d’abord peint en arrière-plan une série d’objets qui cernaient son sujet principal. Vermeer a ensuite choisi de les supprimer définitivement sous un à-plat blanc. Ce mur blanc, ce vide donne toute la force au tableau. Aimons les murs blancs de nos vies. Jamais comblés.

N’aie pas peur du manque. Pas de quatrième colonne, contemple l’espace vide devant toi, ouvert comme tout mystère. Combler, c’est boucher comme on bouche la vue, comme on fait barrage à l’inattendu. Tous les comblés, tous les gavés sont bien encombrés. Fais de la place à l’inconnu qui toujours te rejoindra si tu sais l’accueillir. La plénitude n’est pas le comblement. C’est une respiration, un souffle. Aspire. Et contemple. 

 
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Publié le par Jean-François Guerry
FAIRE GRANDIR SON ÂME
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FAIRE GRANDIR SON ÂME

 

C’est d’abord prendre conscience de son existence, partir à sa recherche, trouver son lieu de résidence, se mettre en chemin vers elle. Pas si simple, quel véhicule prendre pour espérer l’atteindre, quelle nourriture lui donner ?

La porte d’entrée de l’âme pour moi est celle du corps, plus précisément du cœur, des sentiments qui l’habitent, les cœurs purs, les cœurs tendres, atteindront plus facilement leur âme, la mettront en beauté, jusqu’à sa pointe. L’esprit qui emprunte le chemin du cœur rencontre facilement l’âme. On ne peut espérer voir son âme qu’avec l’œil du cœur. Celui qui fait mieux que voir, l’œil qui regarde. Ceux qui ont les yeux grands ouverts ne voient pas toujours leur âme. Ils sont comme ces femmes ou ces hommes échoués sur une plage qui n’ont comme horizon que l’extrémité de leurs pieds. Ils sont éblouis par la lumière des apparences qui cache, la Vraie Lumière. Seul un regard neuf, nouveau, permet de voir plus loin, plus haut, en gardant de la démesure Rien de trop dit l’oracle, prendre la mesure de toutes choses, garder Raison. Mais est-ce raisonnable que de vouloir contempler la beauté de l’âme qui est sans limites ?  Corps, Âme et Esprit s’entremêlent donnant l’intuition de l’Unité, le Graal de la Connaissance. On croise parfois des êtres rares, illuminés, qui ont trouvé leur voie, ils marchent corps et âme éclairés par leur esprit, ce sont des grands initiés. Ils ont appris à faire vivre leur âme et la faire grandir. Dans notre société souvent sans âme, on entretient sans mesure son corps, il y a partout dans nos villes des salles de sport (pardon de Fitness). On sculpte son corps, on le peaufine, on le cosmétise, on le muscle, on le montre. On oublie trop son âme, par une espèce de pudeur on la cache. On n’entend jamais aujourd’hui, j’ai fait une belle marche, une belle course avec mon âme, les marathoniens de l’âme sont ceux qui vivent d’abord par la force de leur esprit.

Dès le début de notre vie et au fur et à mesure l’on ressent le désir de vie et le désir de beau, du point du jour au midi de notre vie. Jusqu’à ce jour mystérieux où l’on frappe à la porte du temple, un premier coup avec son corps, un second avec son esprit, un troisième avec son âme. L’on perçoit l’âme du monde qui se mêle à notre âme, il y a du beau et du bon dans l’âme, sinon comment parler de bonté d’âme.

J’ai le sentiment comme l’écrit François Cheng, que les femmes sentent mieux leur âme, sans doute parce qu’elles enfantent, qu’elles donnent la vie. Quand les hommes sont incapables de faire la paix, se souvent les femmes qui se sentent responsables de leurs enfants et des autres en général, elles sont nos médecins de l’âme.

« Chez elle (La femme) peut surgir un mouvement d’éveil qui la pousse à passer du paraître à l’être, à remonter jusqu’à la source, là où la beauté ne se fige pas dans une forme déjà donnée, là où elle est toujours le désir même du beau et l’élan vers le beau. Autrement dit, la femme est habitée par la nostalgie de relier sa beauté à une beauté infiniment plus grande et plus pérenne qu’elle. (…) C’est-au-delà de cet horizon qu’avec un vrai rayonnement, celui de l’âme, qui révèle une autre lumière. » (1)

Le profane qui cherche, qui erre dans les ténèbres, qui demande et qui reçoit la lumière, a déjà le pressentiment, l’intuition du ternaire Corps, Âme et Esprit. Il franchit le seuil avec l’humilité de son corps entravé par ses préjugés, ses certitudes trébuchant d’un pas incertain, balbutiant ses mots, aveuglé par le bandeau des apparences. Il cherche à se libérer de ses archaïsmes, il tend les mains dans la pénombre vers les ailes de l’espérance qui le porteront grâce à la force de son esprit vers son âme, le faisant passer de l’avoir à l’être.

Son âme endormie se réveille, s’éveille, c’est le miracle de l’initiation, la possibilité de faire grandir lent,ement un peu son âme entre les deux colonnes et les deux premiers mots.

                                                     Jean-François Guerry.

 

  1. François Cheng De l’Âme- Première Lettre page 17 et 18 Éditions Albin Michel.

 

Le seul danger serait en effet de se réveiller un jour

Avec une âme qui n’aurait jamais servi,

Une âme ensevelie de précautions,

Soigneusement amidonnée,

Repassée et pliée en quatre,

Mais qui tombe en poussière faute d’usage.

Car ce qu’il y a de pire,

C’est d’avoir une âme habituée,

Une âme tellement encroutée,

Tellement imperméabilisée,

Que la grâce roule sur elle sans rien mouiller,

Comme des gouttes d’eau sur la toile cirée.

 

Pascal Baudiquey Extrait de Méditations sur la Vie- Page 42 Éditions Gründ.2016.

FAIRE GRANDIR SON ÂME
RENCONTRES KERDRÉAN le Mercredi 9 novembre Auray/Brech 56400

 

Il reste quelques place pour la journée complète avec repas.

 

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Publié le par Jean-François Guerry

Dans un monde où le matérialisme est présent partout. Il nous reste la liberté de penser, la liberté de l'esprit, son envol, c'est à ce voyage que nous invite Christiane Mercier. Souvenons-nous que les poètes nous disent la Vérité, sur eux-mêmes, sur le monde et sur nous-mêmes. Chaque ligne écrite avec le coeur est une respiration pour l'esprit. Lisez, lisez des poèmes, ils sont des vases où germe la paix et l'harmonie, la beauté, c'est penser le monde autrement, ces "Pensées d'un autre monde" de Christiane Mercier mettront de la joie dans vos coeurs.

 

Jean-François Guerry.

 

RECENSION: PENSÉES D'UN AUTRE MONDE
Nouveau
Pensées d'un autre Monde

Christiane Mercier

Poésie By Nombre7


Et maintenant... On fait quoi ?

Le monde est en plein « chaos » de par son égoïsme, son besoin de pouvoir, de matériel, mais simultanément, il n’a jamais été autant en recherche de « Spiritualité », d’Amour, de Sérénité. Par « Spiritualité », Christiane Mercier n’entend pas parler de religion à base de dogmes humains mais de recherche de sens, de but et de direction. En passant par la poésie, le langage du cœur, elle souhaite intéresser, interroger et engager le monde dans sa quête intérieure. Un réveil des consciences est en cours. Avez-vous envie d’y prendre part ?

98 pages 14€ disponible dans les librairies.

 

Pour un contact avec l'auteure:

Kristo.fr13@wanadoo.fr

Christiane Mercier Poétesse Auteure

Christiane Mercier Poétesse Auteure

Avec mes excuses pour la qualité de la Photo.

Christiane Mercier a eu plusieurs vies, très difficiles certes, mais
enrichissantes spirituellement. D'un milieu très modeste, grâce à

une bourse de l'Éducation nationale, elle obtiendra un Baccalauréat
Mathématiques Élémentaires à l'époque où peu de filles le tentaient

et entrera au CNRS « sur un pari ». Jusqu'à sa retraite, elle
poursuivra sa carrière en autodidacte dans différentes disciplines,

l'obligeant à être totalement polyvalente et performante. Elle sera
même journaliste dans une radio pendant 10 ans. Son site pour le

réveil des consciences : www.unnouveaumonde.org. Dès son
arrivée à Marseille en 1985, elle s'impliquera dans les Fédérations

de Parents d'Élèves et le bénévolat associatif. Présidente fondatrice
de plusieurs associations, la dernière étant « Rebondir Ensemble »

qui aide les femmes dans le cadre de la reconstruction du cancer du
sein.

Depuis 2012, les équipes de Nombre7 Éditions accompagnent les écrivains pour la réalisation, la promotion, la diffusion et la distribution de leurs ouvrages.

Christophe Lahondès et Gilles Arnoult ont choisi Nîmes pour implanter leur mai- son d’édition et développer leur modèle centré autour de l’auteur avec pour objectifs : la visibilité des œuvres, la mise en place d’un circuit court et le respect des écrivains et des libraires.

NOMBRE7 ÉDITIONS
Tél. : 04 66 05 87 18
E-mail : service-presse@nombre7.fr librairie.nombre7.fr

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Publié le par Jean-François Guerry
Cocteau

Cocteau

LA DIFFICULTÉ D’ÊTRE.

 

S’initier commencer à prendre le chemin vers soi-même, c’est choisir un itinéraire inconnu et difficile, il faut pourtant donner du sens, un sens à sa vie, le pèlerin ne marche pas pour passer le temps, il construit sa route en marchant. Le Franc-maçon, pénètre, ni nu ni vêtu, courbé dans le temple par la porte basse. Le pèlerin, pieds nus pour recevoir les forces telluriques, fait à genoux son parcours dans le labyrinthe jusqu’à son centre à la recherche de la Lumière de l’Orient.

C’est seulement après avoir vu son visage dans le miroir que le chemin pour passer de l’avoir à l’être s’illumine. Un chemin qui serpente dans cette forêt où les arbres qui nous soutiennent sont les mains de nos Sœurs et de nos Frères.

Quel bonheur de pouvoir répondre à l’injonction « Deviens ce que tu es ». Cette injonction du poète antique Pindare, a été reprise par tous les hommes en quête de connaissance, malgré la diversité de leurs pensées. Sculpter son soi, faire de sa vie une œuvre d’art pour se rapprocher de l’Un, de l’unité, de l’harmonie afin de pouvoir à défaut de l’atteindre, le contempler ne serait-ce qu’une fois, un instant dans sa vie, c’est ce que préconisait Plotin avec la voie de ses hypostases. Tous les chercheurs de vérité ont emprunté la voie de la connaissance de soi, en faisant des pas de côté. Michel Onfray l’hédoniste avec : La sculpture de soi, Jacques Attali avec son Devenir soi.

Le Franc-maçon avec sa démarche métamorphose spirituelle, vise son ouverture à la connaissance de lui-même, pour s’ouvrir à la Fraternité dans le but de construire une humanité améliorée. Le parcours initiatique est parsemé de morts symboliques, qui ponctuent des cycles de progression vers la recherche de l’Unité, de la Vérité, de la Vraie Lumière de la Connaissance. Le Franc-maçon apprend dès lors que rien ne meurt, tout se transforme, chaque mort symbolique contient en elle le germe d’une nouvelle vie, la promesse d’une renaissance avec un peu plus de Lumière. Le symbolisme des cordes qui nous attachent aux préjugés et qui finiront par de délier et se transformer en des liens auxquels sont reliés des ancres de miséricorde lancées par nos Sœurs et nos Frères quand nous sommes dans la détresse, c’est l’instinct de Fraternité qui domine alors notre esprit. Les cordes, deviennent des arches, des ponts qui nous aident à franchir les murs de l’indifférence et de la haine, prenant conscience que nous sommes, que nous serons définitivement toujours les gardiens de nos Sœurs et de nos Frères.  

L’enfer, ce n’est pas les autres, c’est souvent nous-mêmes, si l’on n’a pas la volonté de devenir ce que l’on est réellement.

« Ce deviens qui tu es ». Est la porte d’entrée vers la Liberté. Je crois me souvenir que Cocteau mesurant la difficulté d’être, a écrit à peu près : C’est la difficulté d’être qui mène à la mort symbolique des apparences pour regarder dans le miroir l’être véritable celui qui se délivre de l’avoir pour accueillir l’autre soi-même son être réel. Comment y parvenir sans la fraternité des autres qui est le commencement de la liberté. Il ne s’agit pas d’une thérapie de l’homme malade mais de l’éveil et de l’élan vers le réel.

Ce qui viens confirmer que l’initiation maçonnique n’est pas une thérapie censée mettre fin à des dérèglements de l’esprit, mais simplement une reconnaissance de son soi, de son être véritable et de son essor. C’est une extraordinaire espérance de perfectionnement de son être, à sa mesure « Rien de trop » nous rappelle l’oracle antique, en étant toujours conscient des limites de notre condition humaine, ses limites expliquent la difficulté d’être et l’immensité du travail à faire pour y parvenir, c’est pourtant notre devoir, pour que la joie soit dans nos cœurs.

En reparcourant quelques textes de Cocteau, dont je ne suis pas lecteur habituel, j’ai relu cette poésie écrite dans sa jeunesse sans aucun doute inspirée par celle de Rudyard Kipling : « Si »

Je ne résiste pas à la joie de vous en faire profiter.

                                            Jean-François Guerry.  


Ne sois pas trop intelligent
Car tu verrais quelle indigence !
Tu serais partout en exil,
dans la lente enveloppe humaine.
Tu penserais aux lacs, aux pays, aux îles
Où tu pourrais vivre à la fois
Au lieu d'aimer ta ville
Et ton royaune étroit.
Tu te dirais : il y a des coeurs et des visages.
Si je les rencontrais,
Toute ma peine, tout mon effort,
Se coucheraient devant eux
Comme le lion aux pieds de Daniel.
Que de ciels, que de paysages
Perdus avant la vaste mort !
J'écris ceci, je pense cela,
Mais je pourrais aussi faire autre chose.
Ne sois pas trop intelligent
Car tu verrais quelle solitude !
Savoir l'indifférence des gens,
Savoir ce qu'ils veulent atteindre,
Et leur course aux faibles ambitions,
Et ce qu'ils peuvent fournir de plus,
Et leur adresse à feindre,
Et leur supérieure incompréhension,
Et qu'ils sont tous, et toi aussi,
Le fruit d'une erreur de la nature,
Des premères nébuleuses du monde ;
Qu'ils sont, parmi les doux végétaux
Et la tendre race animale,
Un monstre qui ne fait que le mal
Et qui croit être sûr
De découvrir les causes profondes,
Et meurt trop tôt.

Ne sois pas trop intelligent
Car tu verrais quelle paresse !
Puisque tu es dans un rouage,
Malgré l'erreur,
Il faut profiter de ton âge,
Des avidités de la jeunesse
Et des espérances du coeur.
Il ne faut pas te dire : « À quoi bon ? »
Car si la plus modeste étoile
Se disait : À quoi bon ? au ciel,
Et s'arrêtait de graviter,
Il n'y aurait plus rien de ce qui a été.
Il y aurait le grand chaos universel
Ne sois pas trop intelligent.
Garde ta place,
Et ton devoir,
Et tes enthousiasmes,
Crois à ton rôle.
Supporte, comme Atlas,
La terre entre tes deux épaules.
Et si tu crées,
Ne deviens pas un spectateur,
Porte n'importe où
Ton dépôt secret et sacré,
Avec la foi du missionnaire
Qu'on torture
Chez les Papous.
Surtout, surtout, sois indulgent,
Hésite sur le seuil du blâme.
On ne sait jamais les raisons,
Ni l'enveloppe intérieure de l'âme,
Ni ce qu'il y a eu dans les maisons,
Sous les toits,
Entre tes gens.
Ô mon enfant,
Il y a le plaisir et l'étude.
Et les plaines fertiles,
Et le rire de la santé.
Ne cours jamais autour de toi.
Puisque l'homme peut se complaire
Entre un néant et un néant
Et ne croit pas et se résigne,
À quoi cela sert-il
De respirer l'inquiétude
Et les influences célestes,
Et de se demander si on est digne ?

Profite donc de tout le reste !


Jean Cocteau, Poème extrait de Le Potomak (1913-1914), Stock, 1924.

COMMUNIQUÉ VIDÉO CONFÉRENCES
 
VIDÉOCONFÉRENCES

Samedi 22 octobre 2022


VIIIes Rencontres

Académie Maçonnique Provence





VOIES D'ICI, VOIES DE LÀ...

Rencontres d'ailleurs


 
 
Ma Très Chère Sœur,
Mon Très Cher Frère,

Comme tu le sais peut-être, trop d'incertitudes pesaient quant à l'organisation sereine des VIIIes Rencontres de l'Académie Maçonnique au Château Saint-Antoine et nous avons pris la décision d'en changer la forme.

Toutes les conférences initialement prévues en présentiel le 22 octobre auront lieu sous forme de vidéoconférences le samedi matin à 10 heures aux dates suivantes:

 
Samedi 22 octobre  Marc Halévy
L'Art royal pour construire la vie

 
 
Samedi 12 novembre  Rémi Boyer
De la dualité à la non-dualité


 
Samedi 3 décembre  Serge Leclercq
Histoires Chan, histoires Zen

 
Samedi 10 décembre Roger Dachez
La Maçonnerie de la Marque
 
Tout le monde peut s'inscrire très simplement.
Pour chaque conférence vous recevrez un lien d'inscription vous permettant ensuite de recevoir immédiatement le lien de connexion.


 
VIDÉOCONFÉRENCE
  

Samedi 22 octobre 2022

Vidéoconférence à 10 heures

 
Marc HALÉVY

GLRB
Physicien, philosophe, prospectiviste



L'Art Royal pour construire la Vie 

Le Réel est un processus en marche, un vaste chantier où tout ce qui existe et évolue,a un rôle à jouer afin d'accomplir le Divin dans et par le Monde.



Merci de t'inscrire à la

vidéoconférence

en cliquant ICI...

 
À la suite de ta demande d'inscription sur le site Zoom tu recevras dans la foulée le lien permettant ta participation à la vidéoconférence de samedi. Toutes les informations de connexion seront annexées à la confirmation.

 
Salutations très fraternelles,
Alain Boccard
Président



PS: Les ouvrages coédités par les Éditions Ubik et l'Académie Maçonnique Provence
sont toujours disponibles en cliquant ICI:

Marc Halévy, Construire Dieu, construire le monde, Préface de Jean-Jacques Zambrowski, Grand Maître honoris causa de la GLDF
Marc Halévy, Kabbale et Franc Maçonnerie
Marc Halévy, Après la Modernité, quelle Franc-maçonnerie ?
Alain-Noël Dubart: La Franc-maçonnerie entre passé et avenir

Louis Trébuchet, Le désir des collines éternelles
Louis Trébuchet, Appel aux racines spirituelles du REAA
Jean-François Guerry, Exercices spirituels antiques et Franc-maçonnerie
Michel Fromaget, Corps, Âme, Esprit: Liberté, Vérité, Beauté
Solange Sudarskis, Il était une fois un mythe, Hiram
 
 
 
 
 
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