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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par jean françois
HUMOUR SANITAIRE AMOUR DU MOI

HUMOUR SANITAIRE AMOUR DU MOI

 

L’Abécédaire Maçonnique de Hervé le Marseillais

 

: Comme mots de semestre, par exemple

 

En fait cette tradition n’est pas très vieille, elle remonte à 1841 très exactement lorsque le frère Tanmal, Jean de son prénom, et ORL de son métier, fut affilié à la Loge la Parfaite Audition.

 

Ce frère avait remarqué, qu’à chaque fois qu’il posait une question intéressante, nombreux étaient ceux qui répondaient à côté, il en avait déduits que bon nombre d’entre eux et d’entre elles, étaient atteints du syndrome de jalousie. J pour Je, et acousie, pour la perte de l’audition, en gros ça signifie, qu’à force de s’écouter parler, ils étaient devenus sourds à la parole de l’autre.

 

 

Connaissant le principe de Maître Pierre en maçonnerie, le même que le principe de Peter dans le monde profane, qui prétend que tout homme, maçon ou non, tend à s’élever à son niveau d’incompétence, jean Tanmal avait percé le secret de ces frères et de ces sœurs, qui pour se faire valoir, avaient besoin de se cacher derrière l’oreille de leur voisin.

 

Afin d’éviter trois tours de mots et de mauvaises haleines, chiffre très symbolique, mais très pénible dans le cas présent, il trouva alors un stratagème discret qui consiste à parler très fort dans les oreilles de son voisin, dextra et sinistra, afin d’être sur de raccourcir la procédure, et de pouvoir rapidement aller faire le vide et le plein. Efficace non ?

 

Hervé. D

 

 

Ces mots sont sous l’entière responsabilité de son auteur, et ne sauraient engager une quelque Conque Obédience CQFD.

HUMOUR SANITAIRE AMOUR DU MOI

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Publié le par jean françois
CUEILLETTE DU GUI

La cueillette du Gui chez les Druides – Avallon – Energie des Plantes

Aucun texte ne nous est parvenu, les Celtes n’écrivaient  pas leurs textes sacrés. Le rituel du Gui nous est connu par Pline l’ancien. Les Druides n’ont rien de plus sacrés que le GUI et l’arbre qui le porte, le chêne. Pline dit qu’il suppose que l’arbre porteur du Gui, est un chêne. Ce n’était donc pas forcément un chêne, car le Gui ne se trouve que sur certaines espèces limitées de chêne.

Cette cueillette s’effectuait < le sixième jour de la Lune >. Parce que cette dernière a une force d’attraction considérable sans être au milieu de sa course. Il n’est précisé nulle part qu’il s’agissait du solstice d’hiver, comme on voudrait nous le faire croire, par comparaison avec la coutume du Gui  à Noël, ou au jour de l’an. (Jour de l’An que depuis peu de temps ) Le texte de Pline mentionne le sixième jour de la Lune mais ne précise pas de quelle époque. Il n’y en a sûrement  pas,  sinon Pline l’aurait souligné. Pline ne dit nulle part que les Druides coupaient le Gui avec ses boules, ce qui sous-tendrait du Gui en hiver. Cela signifie donc qu’il pouvait être cueilli toute l’année, mais à condition que ce soit le huitième jour de la Lune. La vieille coutume de l’Aguinalée ou de l’au-gui-l’an neuf, est restée très vivace dans nos régions et particulièrement en Bretagne avec des chansons populaires,  bien moins vieille qu’on ne le dit. Autrefois, l’année commençait le 1er Avril, tandis que le nouvel an Celtique était la fête du Samain, le 1 er Novembre.

Ce qui laisse à penser et même affirmer que la cueillette du Gui n’a rien a voir avec les solstices d’hiver. Elle se déroulait dans des conditions bien précises : le Druide coupait lui-même le Gui avec une faucille d’or. Le Gui recueilli est dans un linge blanc  et, le Druide est revêtu d’une robe blanche qui est la couleur sacerdotale par excellence. Cette cueillette concerne au premier plan le chef des Druides. La faucille d’Or fait sourire car elle est un peu à l’image d’Epinal. L’Or étant beaucoup trop mou pour couper quoi que ce soit. Il s’agissait  sans aucun doute  d’une faucille en bronze ou en fer, revêtue d’une pellicule d’Or.

Le symbolisme luni-solaire est apparent. L’or est à l’image du soleil, la faucille le croissant de la lune.

La droite est le côté de la lumière, le gauche le Nord. Les Celtes s’orientent face au soleil levant. Le côté mystérieux étant celui de l’ombre. Pline ajoute que la cueillette était suivie d’un sacrifice de taureaux blancs, très jeunes puisque leurs cornes sont liées pour la première fois. Le sacrifice du taureau est un rite d’intronisation royale. Ce qui semble indiquer que la cueillette du Gui, n’est pas un rituel isolé, mais qu’il n’est  qu’une partie d’un ensemble cérémoniel qui nous reste inconnu..

La spécificité de cette coutume a dû faire son succès auprès des grecques et des latins. Le chêne est une représentation visible de la divinité, selon Maxime de Tyr. Il attribue cette croyance aux celtes, symbole de science et de puissance, et il en est le support du Gui. Quant au Pommier, il est plus que jamais << l’arbre  de la science du bien et du mal >> . Il est l’arbre de l’Ile d’Avallon.

La pomme est le fruit de l’immortalité, de connaissance et de sagesse pour les Celtes. Quand une messagère de l’autre monde se présente au héros Irlandais Bran, fils de Fébal. Elle lui présente une branche « Voici une branche du Pommier d’Emain que je t’apporte, pareille aux autres ; des rameaux d’argent blanc sont sur elle, des sourcils de cristal avec des fleurs. » 

Lorsque Condia, fils du Roi Conn aux cent batailles, est appelé à partir dans l’autre monde en compagnie dune ravissante jeune fille, celle-ci lui lance une pomme. Les Druides de Conn, par leurs incantations, chassent la créature féerique, mais Condia a gardé la pomme. Pendant un mois Condia est sans nourriture ni boisson. Il lui semblait que rien n’était plus digne d’être consommé, excepté sa pomme. La pomme ne diminuait pas, quoi qu’il en consommât et, elle restait entière. La magie de la pomme est telle que lorsque la fée se présente une deuxième fois, rien ne peut retenir Condia, qui se précipite dans la barque de cristal que la messagère conduit. Ces pommes merveilleuses d’Emain Ablach, qui sont les mêmes que celles de Morgane à l’Ile d’Avallon, << ont la couleur de l’Or poli et la tête d’un enfant d’un mois n’est pas plus grande, que chacune des pommes. Elles ont le goût du miel quand on en consomme ; elles ne laissent ni blessure sanglante ni maladie à ceux qui en consomment. Elles ne diminuent pas quand on en consomme longtemps et toujours. Celui qui a enlevé une de ces pommes a accompli son meilleur exploit  car  après cela, elle lui revient encore >>.

Les pommes d’Avallon sont moins dangereuses que celles du Paradis Terrestre. Non seulement elles procurent l’immortalité, mais elles ne sont pas interdites  à ceux qui sont assez audacieux  pour aller les cueillir. Encore faut’ il savoir le faire, et aussi savoir comment les manger. Ce que visiblement Adam et Eve ne savaient pas. Ces pratiques végétales sont intéressantes en elles-mêmes, mais elles ne s’appliquent que par référence à un mythe fondamental de la tradition Celtique, le combat des arbres. Le mythe apparaît, le plus complet, dans le célèbre Cad Goddeu, combat des  arbres, poème attribué au barde Gallois Taliesin, qui raconte au milieu de détails obscurs, comment Gwyddyon sauve les bretons d’un désastre en les transformant en arbres et en faisant combattre ainsi leurs ennemis.

 

Le philosophe Rudolf Steiner écrivait en 1918 . «  A l’époque de l’Atlantide , les plantes n’étaient seulement pas cultivées pour être utilisées comme nourriture, mais aussi pour faire servir l’énergie  qui sommeillait en elles, aux transports  et à l’industrie. Les Atlantes possédaient des installations  qui transformaient l’énergie nucléaire, recelée par les semences végétales, en énergie techniquement utilisable. C’est ainsi qu’étaient propulsés à faible altitude les véhicules volants des Atlantes. »

Steiner avait la réputation d’un visionnaire malgré ses délires. Platon, qui est le premier auteur en date à avoir parlé de l’Atlantide, situe la civilisation Atlante 9000 ans avant Solon, c'est-à-dire 11500 ans avant Rudolf Steiner. Cependant le texte de ce  dernier, nous oblige à réfléchir. Il n’était pas courant en 1918 de parler de l’énergie nucléaire. Steiner s’est longuement intéressé aux problèmes des végétaux, et de l’agriculture en particulier. Il a publié en 1897 un traité sur la Métamorphoses des Plantes, et beaucoup plus tard, une sorte de cours aux agriculteurs : Fondements de la méthode biodynamique. La «Biodynamie » est une méthode de culture qui, a l’exclusion de tout apport d’engrais, d’amendements ou d’insecticides, prétend  revivifier le sol et améliorer les espèces végétales en cycle fermé : c'est-à-dire en utilisant l’énergie contenue dans les plantes elles-mêmes, le tout étant de savoir comment ne pas perdre cette énergie et comment la faire surgir au moment opportun. De nombreuses recherches pratiques sont effectuées depuis lors en Suisse, en Allemagne, en Belgique et en France., et il semble qu’elles ont données des résultats positifs.. Le principe de la Biodynamie, n’est pas récent. L’Alchimie traditionnelle ne s’est pas intéressée seulement  au règne minéral : il est question de la Pierre végétale parallèle à la Pierre minérale. Pour fabriquer cette pierre végétale, il est nécessaire de  concentrer l’énergie vitale des plantes, de la débarrasser de la gangue qui l’empêche d’être active, en un mot, de lever les enchantements maléfiques, qui semblent peser sur la végétation comme sur le règne animal. Le but est de libérer l’énergie contenue dans le végétal, et qui est endormie, donc invisible et insoupçonnable au premier degré. C’est ce que l’on a fait dans le minéral pour l’énergie nucléaire, mais il est peut être un peu plus difficile de s’attaquer à la matière vivante. Mais cela n’est pas une utopie. Ce n’est même pas un rêve. Ce sont de quotidiennes expériences de laboratoire dans la plupart des pays développés. Il n’y a là rien qui soit anti-scientifique. Steiner Rudolf a eu conscience de cela, c’est incontestable. Si je reprends l’exemple Celtique, nous pouvons en arriver à d’étranges conclusions. Les arbres qui marchent et qui combattent , n’est pas la représentation symbolique , imaginée à l’énergie végétale ? La naissance de Blodeuwedd, fabriquée  à ;partir des plantes, n’est ce pas la représentation contenue dans le végétal capable, une fois surgie , de donner naissance à un autre être. Après tout, nous ne sommes que ce que nous mangeons, et nous ne vivons  que parce que nous empruntons au végétal et à (l’animal) ses forces vitales par l’ingestion et la digestion. Pourquoi n’y aurait il pas des méthodes autres que le phénomène de la digestion. Pour en revenir au Gui, Pline dit que les Gaulois croient que le Gui donne la fécondité aux animaux  stériles et constitue un remède contre tous les poisons..

Claude Galinier

Mes sources  - Jean Markale –        

Vous voulez aller plus loin :
Les livres de Jean Cappelli, un authentique Druide dans la lignée de John Toland 'Druid Order' proche la franc-maçonnerie des lumières, des Collèges d'Oxford...

Nombreuses vidéos DE jean-Claude Cappelli sur You Tube pour comprendre le Druidisme

Jean-François Guerry.

CUEILLETTE DU GUI
CUEILLETTE DU GUI
CUEILLETTE DU GUI

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Publié le par jean françois
Château de la Pierre Manoir de Kerdréan

Château de la Pierre Manoir de Kerdréan

Chers Amis (es), 
C'est avec regret que nous sommes contraints de reporter les "Rencontres Maçonniques de Kerdréan, dont la 2ème édition devait se dérouler les 10 avril et 10 mai, sous forme de deux conférences l'une sur le thème "de la Mort Initiatique en Franc-Maçonnerie " conférencier Jean-Claude Sitbon et l'autre sur "La Symbolique de la Construction des Cathédrales" par Hervé DOEREUX.
Ces deux conférences gratuites sous la forme de TBO étaient organisées par la Loge Mégalithes d'Auray 56. Grande Loge de France.
Nous ne manquerons de vous tenir informé des nouvelles dates.

 

Les Rencontres Maçonniques de Kerdréan.

 

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Publié le par jean françois
LA POROSITÉ

LA POROSITÉ

POROSITÉ

 

 

Le terme est souvent évoqué concernant le Rite Écossais Ancien et Accepté, comparé à une éponge réceptacle de diverses traditions. Le sujet que j’évoque ce jour est autre et le même à la fois.

 

La porosité est un ensemble de vides, des pores plus ou moins grands, remplis ou non. La porosité se mesure en pourcentage, elle aussi une capacité de rétention. Le pore est un espace vide dans un matériau, une matière.

 

L’intensité de notre porosité, révèle notre capacité à faire le vide en nous, première étape du chemin vers l’initiation. La capacité est le potentiel, encore faut-il le mettre en œuvre, être en état de recevoir. « On ne saurait faire boire un âne s’il n’a pas soif. »

Calcul de la porosité

 

Il faut attendre le fameux Kairos des Grecs, le dieu de l’opportunité, il faut être prêt à passer dans le sas entre le profane et le sacré, on ne vient pas à la porte du temple par simple curiosité.

 

La porosité est donc un état, mais aussi une volonté, un désir de liberté, une intention, un travail, une préparation de son soi, un vide qui précède l’initiation.

 

Suis-je prêt, est-il prêt, ce sont les questions que doivent se poser à la fois le postulant et son parrain, dans quel état de porosité suis-je ? Cela précède la question :

 

« Que demandez-vous pour lui ? » Réponse : « La Lumière. »

 

Est-il prêt, a-t-il subit les épreuves, peut-il supporter la Lumière intense du midi.

 

L’iconographie du dieu Kairos nous donne la réponse. Sa balance pèse le temps, le pour et le contre, l’état d’âme. L’homme est jeune, beau, souple, rapide, ses épaules et ses pieds sont ailés, il peut donc se libérer, prendre son essor, franchir la porte.

 

Ce principe du temps favorable des Grecs a été repris par de nombreuses traditions, l’image symbolique Kairos tente de définir ce concept du temps favorable, s’agissant du temps simple c’est déjà difficile, alors le temps favorable ! Comment le saisir, comme cette simple touffe de cheveux, sur le crâne du dieu, ou la main d’un ami qui deviendra un frère.

 

Mesurer la porosité d’un matériau avec le secours de la physique est possible, mais l’état de porosité d’un être humain est une gageure, on parle volontiers de l’expérience du parrain, qui sera un maître, et de la qualité des enquêtes et des enquêteurs, qui ne seront pas aveuglés par le statut social du postulant, mais soucieux de ses qualités d’homme et de son désir, du bien, du beau.

Kronos et Kairos

 

Combien de fois, j’ai entendu de la bouche du futur parrain :

 

« J’ai quelqu’un sous le coude, mais il n’est pas encore prêt. »

 

Je traduirais, par, il n’est pas encore dans un état suffisant de porosité pour recevoir la Lumière.

 

Et puis un jour arrive où le parrain propose le postulant à l’initiation, le jour où il dit presque comme Saint-Paul :

 

« C’est maintenant le moment favorable, c’est maintenant le jour du salut. »

 

Sauf que ce n’est pas la fin, mais le moment du commencement, de fait il est midi, l’heure où les travaux commencent, ou la lumière est au zénith, elle va pénétrer tous les pores vides du postulant, ces yeux vont voir la Lumière, celle qui éclaire tous les hommes.

 

Il a acquis une sensibilité au monde des symboles, il est dans le désir de les décrypter, d’aller vers la connaissance. Il sent. Il reçoit les messages extérieurs, mais surtout les messages intérieurs, il a compris que la porte est en dedans.

 

Dans le monde profane l’on dirait qu’il est apte, qu’il a les connaissances. Mais à cet instant, il a en lui une tension qui le pousse vers le sacré, vers sa complétude. Il a fait en lui le vide de ses encombrants, qui empêchaient son cœur de grandir. Il est dans un état de porosité tel qu’il peut se présenter à la porte du temple et entrer dans la loge, il va connaître l’initiation dans sa loge mère.

 

Jean-François Guerry.

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Publié le par jean françois
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Gardons le lien
Prenez bien soin de vous
 

Message fraternel de V 1519.

Et puis du Mozart, du Mozart !!!!

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Publié le par jean françois
HUMOUR SANITAIRE HUMOUR ET EGO

HUMOUR SANITAIRE HUMOUR EGO

 

L’Abécédaire Maçonnique de Hervé le Marseillais

 

 

La lettre J : Comme je devine

 

Mon premier commence par une lettre maçonne fondamentale.

 

Mon deuxième clôture les travaux.

 

Mon tout se fait parfois attendre avec impatience.

 

J’ai dit. Voilà le mot fatal est laché. En maçonnerie c’est le JE qui en vaut la chandelle. À l’image de la bougie qui coule quand elle nous éclaire !

 

Le but du JEU n’est pas d’éclairer l’obscurité qui règne chez ses alter ego, mais d’illuminer ses semblables de sa pseudo science, afin de paraître, quand dans le monde profane on a du mal à être !

 

Etre ou paraître, là est la question come disait  Auguste Shakespeare dans ses constitutions en 1615, un an avant sa mort alors qu’il avait 51 ans ! (Comme ça on peut le situer dans le temps)

 

J’AI DIT est le mot sacré d’entre tous, qui vous fait opiner du chef quand l’intervenant a été brillant ou que vous cautionner ses paroles, mais le j’ai dit peut aussi vous faire pousser un soupir de soulagement, quand la planche inter-minable est finie. Surtout si l’heure fatidique de 22 h est passée, car c’est là que l’expression imagée du ventre affamé n’a pas d’oreille, prend toute sa signification.

 

Bien entendu et vous l’avez compris, quand je parle de J’AI DIT et du JE, je parle de moi, exercice narcissique qui n’est pas évident, et rassurez-vous, je n’ai pas oublié le reflet de moi-même dans le miroir du premier jour !

 

Hervé D.

 

Dans le prolongement des idées Shakespeariennes une pensée profonde de Pierre Dac :

 

 Ne dites pas : « Roupie or not roupie. » Dites : « Times is money. »

HUMOUR SANITAIRE HUMOUR ET EGO

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Publié le par jean françois
LES FRAGMENTS, L'UNITÉ

LES FRAGMENTS, L’UNITÉ

 

 

 

Les fragments de la pensée peuvent-ils avoir un sens, une unité, une direction, une cohérence ? Le multiple peut-il faire un, faire un tout.

 

Un prisme triangulaire décompose la lumière, peut-on recomposer ses rayons en une grande et unique Lumière, donnant un chemin de vie.

Réunir ses rayons de lumières fugaces, qui traverse l’esprit, pour tracer un plan, construire en soi un temple pour accueillir la Lumière. Au commencement il y avait une Lumière unique, pure, blanche en la passant dans un prisme elle se décompose comme un arc-en-ciel en autant de lumières différentes, cette dispersion de la lumière est-elle un passage nécessaire, comme l’écoute des différences qui enrichit et permet de retrouver l’unité. Les lumières, l’esprit des lumières, la raison conduit elle a retour à une lumière unique.

 

En ces temps difficiles en dépoussiérant ma bibliothèque, un rayon de lumière, transperçant la fenêtre s’est posé sur le livre des Pensées de Pascal.

Ces pensées libres, sans carcan, un recueil de pensées, comme un vase qui reçoit l’eau et les fleurs de l’esprit. J’ai donc posé sur mon bureau ce livre, comme un itinéraire spirituel, une carte aux multiples étapes où l’esprit stationne.

 

Les pensées de Pascal sont des fragments de la pensée de son esprit qui voyage sans cesse, ces étapes s’appellent et appellent le devoir, le sens droit, la justice, la grandeur de l’humain, jusqu’à l’ordre ultime de la charité et le mystère de l’amour divin.

Il n’y a pas que le Pari chez Pascal, il y a tous ces fragments qui font l’unité, l’harmonie, la sagesse, la force et la beauté.

 

 

 

Il y a deux éditions de référence des Pensées de Pascal, celle de Brunschvicg et celle de Jacques Chevalier éditée dans le livre de poche, c’est celle que je possède, elle est préfacée par Jean Guitton, qui écrit ce qui pourrait figurer dans un rituel maçonnique :

 

« En somme, Pascal, toujours soucieux de concilier les contraires, avait voulu réunir les avantages de l’improvisation et de l’ordre ce qui exige une réflexion constante. Et cet ordre de ses pensées il n’avait pas voulu l’arrêter une fois pour toutes, soit parce qu’il ne se croyait point si malade, estimant encore avoir dix ans devant lui (il mourut à 39 ans), soit plutôt parce qu’il savait que, pour toucher la raison et le cœur, il faut user de plusieurs ordres à la fois pour atteindre ce désordre ordonné, cet ordre multiple qu’il appelle ‘ordre de la charité’. »

 

Ou plus encore sur l’unité :

 

« Ayant connu le monde des corps, celui des esprits, celui de l’amour, apercevoir les ressemblances de ces mondes si divers, l’unité de structure de toutes choses, comme un visiteur de cathédrales, qui, ayant observé les fondements, les piliers, les arcs, les portails, le chœur, l’abside, apercevrait l’unité du Tout, multiplié, diversifiée par les parties participantes. ‘La nature s’imite ‘ disait Pascal, ou encore : ‘ Tout est un, tout est divers. Tout est un, mais l’un est dans l’autre comme les Trois personnes.’ Tel est l’avantage de cet esprit d’interruption qui a permis à ‘l’effrayant génie’ de tout conquérir, et surtout de tout comparer, et finalement de tout unir. »

 

Et si la pratique de l’Art Royal avait tout simplement pour but l’éveil du cœur. Jean Guitton écrit :

 

« La première de ces puissances est le cœur : il faut éveiller une inquiétude, faire une trouée dans l’indifférence de l’homme naturel, ami de l’intérêt et des plaisirs. »

 

En ces temps difficiles, ce sont des trous béants qui se creusent dans l’intérêt, le profit extrême, la course à la finance, à la mondialisation sauvage, nous retrouvons j’espère pour un long moment, que la vie ne se résume pas à un bas de bilan, ou un compte en banque bien garni. Mais il est temps de repenser au bien commun, à l’altérité.

 

Je vous invite sans préjugés à découvrir ou redécouvrir les Pensées de Pascal. Lire ces fragments, c’est réunir ce qui est épars en un tout, c’est voir dans ce désordre apparent, qu’il y a un ordre en devenir, c’est être à l’écoute de l’écho de son cœur, de son désir caché de spiritualité. Là est pour moi le véritable pari de Pascal, celui de l’amour pas celui d’une croyance religieuse dogmatique. Cela vous permettra de découvrir un ami qui n’est rien d’autre que vous-même.

 

Jean-François Guerry.

 

 

Blaise Pascal

Blaise Pascal

 

L’humilité de ce génie mort en pleine jeunesse est exemplaire, s’il croyait en Dieu, il n’avait pas la foi du charbonnier, mais celle du cherchant, inlassable pèlerin à la recherche de la vérité, en ayant la certitude de ne pas la trouver.

 

« Je ne sais pas qui m’a mis au monde ni ce que c’est que le monde, ni que moi-même ; je suis dans une ignorance terrible de toutes choses ; je ne sais ce que c’est que mon corps, que mes sens, que mon âme et cette partie même de moi qui pense ce que je dis, qui fait réflexion sur tout et sur elle-même, et ne se connaît pas non plus que tout le reste. »

 

 

Pour aller plus loin quelques pensées :

 

45- « Les rivières sont des chemins qui marchent et qui portent où l’on veut aller. »

 

L’homme dans la nature :

 

84- « Que l’homme contemple donc la nature entière dans sa haute et pleine majesté, qu’il éloigne sa vue des objets bas qui l’environnent. »

 

84- « C’est une sphère infinie dont le centre est partout et la circonférence nulle part. »

 

 

84- « Car enfin qu’est-ce que l’homme dans la nature ? Un néant à l’égard de l’infini, un tout à l’égard du néant, un milieu entre rien et tout. Infiniment éloigné de comprendre les extrême, la fin des choses et leur principe sont pour lui invinciblement cachés dans un secret impénétrable, également incapable de voir le néant d’où il est tiré, et l’infini où il est englouti. »

 

84- « On se croit naturellement bien plus capable d’arriver au centre des choses que d’embrasser leur circonférence. L’étendue visible du monde nous surpasse visiblement ; mais comme c’est nous qui surpassons les petites choses, nous nous croyons plus capables de les posséder ; et cependant il ne faut pas moins de capacité pour aller jusqu’au néant que jusqu’au tout : il la faut infinie pour l’un et l’autre, et il me semble que qui aurait compris les derniers principes des choses pourrait aussi arriver jusqu’à connaître l’infini. »

 

 

84- « Et ce qui achève notre impuissance à connaître les choses, est qu’elles sont simples et que nous sommes composés de deux natures opposées et de divers genre, d’âme et de corps. Car il est impossible que la partie qui raisonne en nous soit autre que spirituelle ; et quand on prétendrait que nous serions simplement corporels, cela nous exclurait bien d’avantage de la connaissance des choses, ni ayant rien de si inconcevable que de dire que la matière se connaît soi-même ; il ne nous est pas possible de connaître comment elle se connaitrait. »

Les Pensées de Pascal

Les Pensées de Pascal

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Publié le par jean françois
HUMOUR SANITAIRE, HUMOUR AMOUR…

HUMOUR SANITAIRE, HUMOUR AMOUR…

 

L’Abécédaire Maçonnique de Hervé le Marseillais et plus….

 

Lettre I- Comme Issité.

 

Issité, fruit des amours incestueuses d’Isis et du G A D L U, dont le culte divise le monde maçonnique.

 

Ses adeptes ou ses adversaires, manifestent de façon tonitruante leur dévotion ou leur abjection à cette notion.

 

L’intégrisme anthropophage des fous de Dieu, opposé à l’inconscience laxiste des bien pensants n’est pas pour être rassurant.

 

Quoique qu’en cette période de pandémie, les Zélotes, dévots, et autres prosélytes, sont particulièrement discrets.

 

Et par la force des choses, eux comme nous vont avoir un manque à gagner, tant pour le denier du culte que pour le tronc de la veuve.

 

Va falloir mettre les bouchées doubles à la rentrée, avec les tenues funèbres, y aura des occases !

 

Maîtres des colonnes d’harmonie, à vos postes, concoctez nous un programme de musique F M.

 

Si ce n’est pas pour les autres, faites le pour vous-même, on ne sait jamais !

 

Je vous l’ai peut-être déjà dit, mais c’est si beau qu’ont peut le répéter.

 

Comme disait notre frère Franz Liszt « Mieux vaut se réjouir avec les vivants que de pleurer les morts. »

 

Inutile de vous rappeler quelle est la vision maçonnique de la mort, Mozart l’a très bien résumée dans sa lettre à son père et frère.

 

« Parce que la mort, si nous ne venons à la considérer sérieusement, est le véritable but de notre existence, j’ai noué ces dernières années des relations si étroites avec elle, la meilleure et plus véridique amie de l’homme, que son image, loin de me terrifier désormais, m’apaise et me console au plus haut point. Et je remercie Dieu, dont la grâce m’a donné la possibilité (Vous comprenez bien ce que je veux dire.), d’apprendre que la mort est la clef qui ouvre la porte de notre vrai bonheur… »

 

Hervé D.

 

Pas très gai aujourd’hui notre frère Hervé !

PANGOLIN

PANGOLIN

HUMOUR BESTIAL

 

Pourquoi le Pangolin a-t-il traversé la route ?

 

Parce qu'il voulait montrer à cette souris chauve qu'il n'était pas un artichaut. Quel orgueil !

Transmis par G.B56

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Publié le par jean françois
Je n’ai pas envie, mais en même temps….

Je n’ai pas envie, mais en même temps….

 

 

Non vraiment je n’avais pas envie de polémiquer, ce n’est pas le moment, mais en même temps c’est quand le moment ? Après avoir lu dans la dernière page du journal La Croix meilleur quotidien de l’année 2019 suivant un classement des professionnels de la presse. Cette chronique parue sous le titre « Démasqués », rédigée par Flore Vasseur permet d’arracher le masque de nos certitudes.

 

Un brûlot, un pamphlet dans un journal extrémiste ou la mise au jour de nos incohérences, de nos arrogances, la vérité crue celle qu’il ne faut pas dire au risque de blesser, ou cette vérité que l’on regarde en face avec courage, sans penser à soi-même en pensant aux autres, en pensant collectif, en faisant bloc, comme en temps de guerre, suivant les conseils de Jupiter, ou de Bonaparte, chiche faisons collectif, dès aujourd’hui et plus encore demain, soyons solidaires, tous, les travailleurs à qui l’on demande de faire 60 h, les soignants sans matériel, les éboueurs sans protection, les policiers sur qui l’on crache, les pompiers en grève toujours au feu, et puis accessoirement les actionnaires des GAFAM, les optimiseurs fiscaux, pas ceux qui payent régulièrement, qui sont sous contrôle , prélevés à la source, mais ceux qui dissimulent dans les paradis fiscaux, leurs impôts qui auraient pu servir, je ne sais pas moi à éviter les purges dans les hôpitaux, par exemple. Mais il paraît que nous avons le meilleur système de santé au monde ! Normal puisque nous détenons le record des prélèvements obligatoires.

 

Il faut que l’économie continue à tourner, j’ai une bonne nouvelle pour les investisseurs ils vont pouvoir acheter des actions, nos aéroports seront privatisés, compte-tenu de la situation, les actions ne seront surement pas trop chères.

 

Je m’énerve, je m’indigne, je râle pour rien et tout le temps, sauf que là, le râle il vient des hôpitaux où nos parents, nos grands-parents meurent, et c’est de ma faute, je n’ai pas râlé assez fort, quand nos soignants, nos pompiers, nos policiers étaient dans la rue, pendant des semaines et des mois. Je pensais que la France était la cinquième ou sixième puissance économique du monde. Aujourd’hui j’ai l’impression d’être dans un pays émergent, submergé par les manques : de médecins, de lits d’hôpitaux, de masques, de gants, etc..

 

Oui c’est de ma faute on a les dirigeants que l’on mérite, et puis notre manie de voter pour eux et le lendemain de les critiquer, c’est digne d’une cour de récréation. Ils ne sont pas très bons, mais nous non plus.

C’est bien pourquoi il faut plus de politique, plus de collectif, les défis sont énormes.

Quelques extraits de l’article de Flore Vasseur :

 

« L’histoire retiendra que notre gouvernement, alerté dès fin janvier de l’existence du virus, de son comportement, de l’état de notre système hospitalier, décide de déployer un confinement après les élections, c’est-à-dire, quand cela ne perturbe plus « son jeu politique »… »

 

« Vous avez remarqué aussi, pour la sphère politique, tout à coup, l’argent n’est plus un problème. Tout à coup, le profit n’est pas le plus important… »

 

À propos de Madame Bachelot (qui est Pharmacien et non médecin comme écrit dans l’article) et sa gestion raillée à l’époque du H1N1.

 

« …la ministre a sorti le parapluie et commandé vaccins et masques, …. , cela a couté un milliard selon le rapport du sénateur Philippe Marini. Le corps politique voit la dépense, non l’avertissement…. »

 

« De renoncement en glissement, l’État se décharge de sa responsabilité en cas de risque sanitaire… »

 

« … les citoyens deviennent des variables d’ajustement pour le respect des critères, des ratios économiques de Maastricht, des marchés financiers… »

 

À propos des masques on nous martèlent qu’ils ne servent à rien, admettons, de toute façon nous n’en n’avons pas et sommes incapables d’en fabriquer suffisamment.

 

« Le pouvoir tire sa légitimité de la confiance qu’on lui porte. »

 

« Nous sommes traités en collaborateurs avec prime de risque pour qui veut bien aller au casse-pipe. Tremblez, brave gens ! C’est le bal des hypocrites contre le serment d’Hippocrate. »

 

Pour sauver la démocratie il faut pouvoir demander des comptes, pour que la justice règne. Gouverner ce n’est pas que la satisfaction de la dernière ligne d’un bilan comptable, derrière cette ligne de bénéfice brut, il y a des femmes et des hommes et pour eux leur bénéfice c’est de vivre dignement, pas dans la peur du lendemain, pas sur les ronds-points, ce n’est pas vivre dans un état de crise permanent, d’urgence.

 

« Gouverner, c’est prévoir et protéger. Servir et non se servir. L’heure des pandémies et de l’urgence climatique, nous avons besoin que l’action politique change d’ancrage idéologique. »

 

Merci à Flore Vasseur pour cet article sans fard, qui nous confronte à nous mêmes, à nos turpitudes qui sont souvent collectives.

 

Nous avons à nous perfectionner.

 

Jean-François Guerry.

 

Je n’ai pas envie, mais en même temps….

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