Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par jean françois
Cathédrale D'Amiens et de Cologne.
Cathédrale D'Amiens et de Cologne.

Cathédrale D'Amiens et de Cologne.

LES CATHÉDRALES GOTHIQUES

 

Ce soir à la Télévision sur FRANCE 5 à 20 h 50 (durée 45min) un Film de James Franklin GB, les Cathédrales, comment ces monuments ont t'ils été érigés, sans l'aide des technologies, des techniques modernes.

De Cologne à Amiens ces Ambitieuses tournées vers le ciel, n'ont pu êtres réalisées sans la volonté et la foi d'hommes exceptionnels.

JFG. 

Voir les commentaires

Publié le par jean françois
Jean-Noël Jeanneney

Jean-Noël Jeanneney

LE RÔLE CIVIQUE DE L’HISTORIEN.

 

 

ICOM 2017

Les rencontres organisées du 19 au 21 mai 1917 par la Grande Loge de France à TOULON pilotées par l’ICOM et dont le programme a été mis en œuvre par les Loges de Recherche  Marquis de Lafayette et Mare Nostrum, elles recevront 26 des meilleurs historiens mondiaux de Franc-Maçonnerie réunis avec les plus importantes Loges de recherche des principales obédiences. La qualité des travaux, conférences présentées ne pourra que séduire l’ensemble des participants, l’entrée est ouverte à tous publics sur inscription. Vous pourrez également faire une visite à l’exposition, au salon du livre et du vin, des visites des découvertes, touristiques sont aussi organisés.

Le lieu au Palais Neptune dans le centre historique de Toulon.

 Au cours de ces rencontres le Samedi 20 mai 2017 « Le Diner des Lumières » recevra Jean-Noël Jeanneney universitaire, ancien ministre, historien de la politique, des médias et de la culture, ancien président de Radio France, président du bicentenaire de la révolution, ancien président de la BNF, professeur à sciences Po.

 

JFG.

 

Du rôle civique de l’historien, par Jean-Noël Jeanneney, invité à débattre au Diner des Lumières

Extraits de l’intervention de Jean-Noël Jeanneney au 8e forum Le Monde, en octobre 1996.

« Lorsque, dans le silence de l’abjection, on n’entend plus retentir que la chaîne de l’esclave et la voix du délateur, lorsque tout tremble devant le tyran et qu’il est aussi dangereux d’encourir sa faveur que de mériter sa disgrâce, l’historien paraît, chargé de la vengeance des peuples. C’est en vain que Néron prospère … Tacite est déjà né sous l’Empire. »

Dans ses Mémoires récents, Pierre Vidal-Naquet raconte le choc moral et affectif qu’il ressentit en découvrant un jour, sous l’Occupation, en 1942 ou 1943, cet article célèbre de Chateaubriand, paru dans le Mercure du 4 juillet 1807 : « Cette lecture, écrit-il, m’a marqué pour la vie ! » Ses engagements d’intellectuel y trouvent l’une de leurs sources.

« L’historien, chargé de la vengeance des peuples » … L’injonction à assumer ce rôle est majestueuse, et presque effrayante. De quoi s’agit-il ? Rien de moins que de faire de l’historien l’acteur premier de la lutte contre le mensonge, au service de la liberté, de la vérité et de la nation.

Il faut se hâter de dire qu’il existe une manière simple (et frileuse) de se protéger contre l’effroi qu’un membre de ma corporation pourrait ressentir devant une mission aussi accablante : c’est d’observer d’entrée de jeu que cette idée de la responsabilité de l’historien a été depuis longtemps rejetée par beaucoup, soit qu’ils en missent en cause l’intérêt civique, soit qu’ils le crussent incapable de l’assumer.

Au coeur de ce refus, on rencontre la conviction, fréquente dans l’Antiquité, en particulier chez les Grecs, qu’il se trouve bien des occasions dans l’histoire des peuples où le silence sur le passé est un devoir. Après les drames, après les oppressions, après les déchirements civils, il faut que s’affirme la réconciliation. Rappelons-nous Sophocle, quand, dans Antigone, s’achève la nuit de toutes les haines entre les protagonistes et que le choeur s’écrie : « Des combats d’aujourd’hui il faut installer l’oubli. » C’est dire à l’historien : « Tais-toi. »

[…]

Il reste que l’historien ne peut jamais, quelles que soient les prudences qu’il affiche, échapper complètement au problème de sa responsabilité civique, puisque toute son activité intellectuelle est concernée par elle.

Cette responsabilité s’organise autour de trois axes :

il lui revient de contribuer à la vérité sur les hommes, ce qu’ils ont été et, par conséquent, ce qu’ils sont ; de nourrir la lucidité des acteurs ; et enfin de servir l’identité de la nation à laquelle il appartient.

La vérité sur les hommes ? Retrouvons ici Pierre Vidal-Naquet, emblématique dans sa trajectoire de savant et de citoyen. Il a décidé d’être historien deux ou trois ans avant de se spécialiser dans l’étude de la Grèce antique. Et cette compétence sur l’Antiquité ne l’a pas détourné par la suite, en diverses conjonctures nationales graves, d’appliquer les règles de son métier à des analyses contemporaines de grande portée civique. Détourné, que dis-je ? Elle l’y a irrésistiblement conduit. Comme en témoigne son combat lors de la guerre d’Algérie, dans l’affaire de Maurice Audin, assassiné par l’armée française ; ou par la suite le rôle qu’il a joué dans la lutte contre le négationnisme et, plus récemment encore, ce beau livre qu’il a appelé Le Trait empoisonné qui, tout en jouant d’échos avec l’Antiquité, a entravé la douteuse offensive de certains de nos collègues contre la mémoire de Jean Moulin et, par-delà celui-ci, de la Résistance tout entière.

Autant la revendication de je ne sais quel monopole dans la mise au jour de la vérité, à partir d’un savoir-faire patenté, serait dérisoire et presque insensée, autant la corporation historienne serait coupable de ne pas contribuer, en de telles circonstances, à faire le départ entre le vrai et le faux.

[…]

On parle volontiers aujourd’hui de “demande sociale”, mot à la mode. Les chercheurs de l’Institut d’histoire du temps présent, chaque fois qu’émerge un “enjeu de mémoire” récent dans le champ du débat civique, sont sollicités de toutes parts de donner leur avis d’experts.

Significative est aussi la multiplication des commissions constituées pour éclaircir des sujets de controverse au profit des citoyens.

[…]

Il n’est pas question, je le redis, de réclamer pour l’historien un monopole dans ce champ. Il faut être en retrait par rapport à l’ambition lyrique de Chateaubriand. Certes, l’historien manquerait à sa responsabilité s’il refusait cette tâche de mise au jour du vrai quand l’intérêt public l’exige spécialement, mais il pécherait par forfanterie s’il en revendiquait le monopole.

[…]

Autre front intéressant : celui des relations, confiantes ou conflictuelles, entre les juges et les historiens. Il revient aussi à la justice de faire sortir la vérité du puits. Y a-t-il donc concurrence quand un jugement revêt une portée historique ? Comment s’organisent leurs débats ? En fait, les juges tendent de plus en plus souvent à faire venir à la barre des historiens comme experts. Il est probablement possible de tracer une ligne qui distingue la responsabilité des uns et des autres : s’il revient aux historiens d’aider à apprécier la responsabilité des acteurs, lorsqu’il y a crime ou délit au regard des normes et des lois de la communauté nationale, il appartient aux juges d’en tirer les conséquences pour d’éventuels châtiments.

Cette notion d’expertise en histoire, qui est de maniement difficile, s’éclaire finalement si l’on considère qu’elle peut et doit aider le jugement moral ou le jugement judiciaire à mieux comprendre et éventuellement à mieux conclure. D’abord, en insistant sur la latitude d’action des protagonistes afin de restituer, à chaque moment, la diversité des éventualités qu’ils ont affrontées. Cet effort incessant, contre les tentations de l’anachronisme, pour restituer la liberté des personnages, je l’inscrirai volontiers au coeur de notre tâche.

Et c’est pourquoi d’ ailleurs l’historien s’aventure moins loin de sa mission qu’il n’y paraît lorsqu’il réfléchit à l’uchronie (l’équivalent dans l’ordre temporel de ce qu’est l’utopie dans l’ordre spatial).

[…]

La deuxième mission civique me parait être d’éclairer la lucidité des acteurs. Nous retrouvons ici, pour nous stimuler, la sévérité de Paul Valéry qui, dans le cours de ce même texte que je citais plus haut, affirmait que le travail des historiens rendait les nations « amères, superbes et vaines ». On concédera volontiers à Valéry que les précédents peuvent, s’ils obsèdent les responsables politiques, paralyser leur intelligence des situations.

[…]

Il faut évidemment étendre cette responsabilité des historiens au-delà des dirigeants, jusqu’à l’ensemble des citoyens, les citoyens qui sont formés à l’histoire, par les livres, par la presse, par l’audiovisuel et d’ abord à l’école.

[…]

Parmi le bombardement des informations dont la technologie moderne des médias a accéléré l’intensité sur nous tous, les plus efficaces citoyens de demain, et les plus sages, seront ceux qui auront appris, grâce, au premier chef, à l’histoire (quelle responsabilité !) à mieux classer, hiérarchiser, organiser la complexité du monde où leurs choix, leurs comportements et leurs votes doivent s’inscrire. Ils sauront que la vie collective n’est pas linéaire et qu’elle se construit suivant des rythmes complexes, les uns lents et profonds, les autres cheminant sur le moyen terme, d’autres enfin accélérés et superficiels, et que c’est l’ensemble de ces rythmes qui, à chaque moment, délimite le champ des libertés individuelles. On appliquera aisément cela à toutes sortes de questions que l’actualité met au jour : la laïcité, autour de l’« affaire Clovis » ; le rôle de la justice, très présent par les temps qui courent ; le système fiscal, de façon récurrente ; l’équilibre entre l’État et le marché, constamment.

[…]

Je ne puis mieux conclure qu’en donnant la parole, pour la dernière fois, à un historien – un grand : Gabriel Monod. Fondateur de la Revue historique en 1876, il s’est efforcé d’offrir une synthèse entre les différents devoirs que je viens d’évoquer trop brièvement, quand il écrivait dans le cours d’un article sur les progrès des sciences historiques en France depuis le XVIème

siècle : « Sans se proposer d’autres buts, d’autres fins que le profit qu’en tire la vérité, l’histoire travaille, d’une manière secrète et sûre, à la grandeur de la patrie en même temps qu’au progrès du genre humain. »

Il n’est pas facile de concilier ces deux soucis ! Et pourtant, c’est ce défi-là qui donne au métier qui est le nôtre son sel, sa portée et, dans les meilleurs des cas, sa vertu.

Cet article est à consulter en intégralité, notes comprises, dans La République a besoin d’Histoire, Editions du Seuil, 2011

Pour ma part je retiendrai notre responsabilité de citoyen devant la prolifération des médias et leur naturelle propension à nous envahir d’informations dans une immédiateté de plus en plus active. Que nous devons classer, hiérarchiser pour écarter le superficiel au profit de l’essentiel. Reprenant ainsi notre pleine capacité de juger par nous mêmes, garder la Maîtrise, c’est un des enseignements de la Franc-Maçonnerie. En tant que citoyens nous sommes constructeurs de notre histoire et prenons aussi notre part dans la construction de l’histoire.

 

JFG.

 

Tous les renseignements sur ces rencontres de l'ICOM à Toulon

https://www.icom.fm

LE RÔLE CIVIQUE DE L'HISTORIEN
LE RÔLE CIVIQUE DE L'HISTORIEN

Voir les commentaires

Publié le par jean françois
PRESCRIPTION : IL FAUT FAIRE UN PEU D' EXERCICE !

          PRESCRIPTION –XIII- : Il faut faire un peu d’exercice !

                     Exercices Spirituels – Voie Initiatique.

     Philosophie Antique et Franc-Maçonnerie Contemporaine.

              TRAVAUX PRATIQUES.

Avant Propos.

Mettre en application : « la Théoria » des chapitres précédents par la : « la Praxis » c’est le fondement de la Philosophie antique ou la différence entre la Philosophie concept et le Philosophe agissant dans la cité et vivant sa philosopie.

Le philosophe moderne est bien souvent un intellectuel formaté par ses études universitaires et ayant opté pour une école de pensée, il donne des cours magistraux, présente ses livres sur des plateaux de télévision et puis retourne à l’écriture de son prochain livre. Heureusement je suis un peu dans la caricature il existe des hommes sincères héritiers des antiques qui après avoir été dans la nécessaire « Théoria » mettent en application les Exercices Spirituels afin « de mieux vivre », on trouve dans cette catégorie Pierre Hadot, Michel Foucault, Oswald Wirth, René Guénon, notre contemporain Xavier Pavie en fait aussi partie.

C’est la même chose en maçonnerie combien de fois n’ai je pas entendu que la maçonnerie était belle, mais quand aux maçons ils ne sont pas toujours à la hauteur de cette noble institution ou se pratique l’Art Royal, c'est exagéré !

La maçonnerie issue du siècle des lumières reçoit des hommes libres et de bonnes mœurs sans aucune autre distinction. Néanmoins la pratique de l’Art Royal autre nom de la maçonnerie  impose que ses membres aient une prédisposition c’est à dire qu’ils soient des cherchants d’où l’impérieuse nécessité préalable de confirmer cet état de cherchant avant d’intégrer de sa libre volonté la Fraternité, c’est à mon sens le critère incontournable.

La Franc-Maçonnerie n’est pas une université du temps libre, un club de philosophie, une réunion d’amis gastronomes, un réseau d’affairistes, une psychothérapie, elle est un ordre initiatique fraternel qui vise à l’amélioration de l’homme pour pouvoir améliorer la société. La maçonnerie est qualifiée d’école de l’éveil ou de l’essor.

 Réaliser l’utopie du mieux vivre, elle est donc en parfaite harmonie avec la pratique des exercices spirituels.

Cette prédisposition actée si j’ose dire, l’adepte est prêt à se soucier de soi et de son soi, plus que de ses biens matériels, il quitte le monde des apparences en quittant le cabinet de réflexion, comme au sortir de la caverne Platonicienne ; le chemin commence pour lui, il aborde : « la Praxis ».

Cette volonté de pratique se retrouve dans la maçonnerie : « Interrogeons nous un instant mes Frères  sur l’instant présent que nous venons de vivre pleinement en Loge. » c’est peut être cela la parcelle de vie originelle retrouvée dans un instant extatique fût il fugitif, ce que nous appelons égrégore parce que vécu ensemble, mais ressenti également individuellement ; grâce à une ascension de notre conscience qui contemple alors le bon, le beau, le vrai.

 

Cette approche de l’intelligible, ne peut être transmise qu’à des initiés, elle est inexplicable  à des profanes parce que individuelle et enfouie dans le cœur de chacun, il faut le vivre dans un état particulier le : « Kairos ». Ce qui paraît irréel pour le profane est bien factuel pour l’initié, concrétisant ainsi son voyage aller et retour, le long du fil à plomb entre le monde sensible et le monde intelligible et le monde intelligible et le monde sensible. Ce qui est exprimé dans la table d’Émeraude.

C’est pour accéder à cette lumière et cette vérité le maçon, comme le Philosophe antique va devoir pratiquer les Exercices Spirituels.

  • Introspection- Méditation :

L’entrée dans les mystères se fait par la formule V I T R I O L, les mots vigilance, les éléments, le sablier, la mort, l’espérance du coq pour un nouveau monde où réapparaît  la lumière.

Le profane peut être la première fois de sa vie est mis en contact avec son soi, et perçoit le travail à accomplir sur son soi. Il médite  au midi de sa vie sur l’orientation qu’il veut lui donner. Soit continuer sa course effrénée vers la matérialité, vers l’avoir, soit incliner sa vie vers l’être en toute humilité mais avec force, convaincu que sa marche entre le blanc et le noir est source d’harmonie, ne pas renoncer au monde, mais le modifier pas à pas. Le premier exercice spirituel du profane  est la rédaction de son testament philosophique. Ce n’est pas renoncement à son passé, à ce qu’il est, mais départ vers une vie, plus spirituelle, plus vraie, plus belle, plus authentique, une vie meilleure le philosophe antique et le Franc-Maçon se rejoignent dans cette volonté, véritable Liberté.

 

JFG.

De la Méditation.

“La sagesse n'est pas la méditation de la mort, mais la méditation de la vie.”

Baruch Spinoza.

De l’introspection.

« On se cherche des retraites à la campagne, sur les plages, dans les montagnes. Mais tout cela est de la plus vulgaire opinion, puisque tu peux, à l'heure que tu veux, te retirer en toi-même. »

Marc Aurèle.

Connaître les autres, c'est sagesse. Se connaître soi-même, c'est sagesse supérieure.

Lao Tseu.

A suivre….. Exercices pratiques : Le Silence, La Lenteur pour se gouverner pour ensuite gouverner.

 

Conseils de Lecture : pour aller, plus avant dans vos réflexions –

« Les Exercices Spirituels » de Xavier Pavie Éditions Belles Lettres.

Pierre Hadot : Exercices Spirituels et Philosophie Antique.

HUMOUR SUR LA MÉDITATION A NE PAS MANQUER

Voir les commentaires

Publié le par jean françois
VICTOR SCHOELCHER FRANC-MAÇON ET COMBATTANT POUR LA LIBERTÉ -IV-
Victor Schoelcher Contre la monarchie et Loges Racistes des Colonies.

L’engagement maçonnique de V S fut épisodique, il correspond à une sorte de pragmatisme social ses amis étaient Francs-Maçons il fallait donc en être. Cela n’enlève rien à ses convictions dans les valeurs défendues par la Franc-Maçonnerie, il a toujours existé plus de maçons sans tabliers qu’avec si l’on s’en tient aux valeurs.

Au XIXème siècle les Francs-Maçons étaient divisés sur le combat contre l’esclavagisme, les prises de positions de V S ne sont sans doute pas étrangères à sa radiation de la Loge « La Clémente Amitié » en 1844.

Une chose est sûre V S fut un combattant acharné du monarchisme, il participa aux trois glorieuses, il manifesta à cette occasion avec les Loges  « L’Abeille Maçonnique et les Amis de la Vérité. »

Dans la société des droits de l’homme il militera pour la gratuité de l’éducation, les associations coopératives des travailleurs propriétaires.

Il refusera de faire de la politique ne voulant pas prêter serment d’allégeance au Roi, il considérait la monarchie incompatible avec la Liberté. Il dira à cet égard :

 La Liberté du commerce, comme toutes les grandes améliorations sociales, ne sera jamais décrétée par un corps quel qu’il soit, institué pour maintenir ce qu’on appelle l’ordre ; elle sera le résultat de quelque futur incident révolutionnaire que j’appelle du reste de tous mes vœux. M’inquiéter des renversements de fortune et des banqueroutes qui pourront s’en suivre n’est pas plus mon affaire qu’en 89 s’inquiéter des intérêts de la noblesse ou du clergé n’était l’affaire du tiers état. 

Il alla même jusqu’à justifier la terreur rouge de 1793 disant ainsi :

(…) J’aime mieux 93, qui a mis le principe de l’Égalité de la Liberté et de la Liberté à la place du droit Divin. »

Après vendu l’entreprise familiale ayant peu de goût et d’aptitudes pour les affaires il devient un riche rentier, il fréquente les salons, il deviendra membre de la Loge « La Trinité Invisible » sans doute à cause de son ami Legouvé un de ses seuls véritables amis avec plus tard Victor Hugo. Parmi ses fréquentations on trouve Chopin, Liszt, Berlioz et Georges Sand.

La Franc-Maçonnerie et l’abolition.

La place réelle de la Franc-Maçonnerie dans l’abolition de l’esclavage est complexe, il n’y a eu ni unité, ni position officielle. Dans les abolitionnistes on trouve Brissot et Mirabeau, dans les contre l’abolition Dupin, Condorcet, Robespierre, Ledru Rollin et même Tocqueville qui soutient une position ambiguë.

Même chose dans les Loges des colonies pour l’abolition les Loges « La Trigonométrie et les Emules d’Hiram. » contre la loge « La Concorde.» Le prétexte était t’il le principe de la non discussion en loge des problèmes politiques ?

La plupart des loges sont racistes comme la majorité de la population d’alors. Les premières initiations d’hommes de couleur n’auront lieu qu’après la révolution à Saint Domingue. Les polémiques sont vives à ce sujet tous les prétextes sont bons pour empêcher l’entrée en loge des hommes de couleur.

Ainsi la Loge « La Paix » se plaint de la Loge « Les Émules d’Hiram » qui a reçu un ancien esclave quelle juge en ces termes :

« Rampant et flatteur… ayant une existence flétrie…sans éducation….il ne sait à peine assembler les lettres qui forment son nom. »

Voici en quelques mots ce que pense les membres de la Loge « La Paix » des hommes de couleur :

« La classe des hommes de couleur est sortie depuis peu de l’esclavage…. dans son sein on trouve quelques rares individus remarquables pour leur science et leur position sociale. Mais le plus grand nombre est encore plongé dans l’esclavage de l’ignorance et l’abrutissement….. Le temps n’est pas encore venu pour la classe des hommes de couleur d’avoir droit de créer à eux seuls un Temple Maçonnique. »

Le Grand orient refusa donc dans un premier temps la création de Loges avec des hommes de couleur pour finalement céder et autoriser de telles créations.

La Fraternité universelle avait encore devant elle un vaste chantier…

A suivre ….. Les arguties, les prétextes, les fausses justifications contre l’abolitionnisme.

 

JFG.

Sources : Victor Schoelcher – Esclavage et Colonisation aux PUF
Victor Schoelcher- Républicain et Franc-Maçon de Anne Girollet aux Editions Maçonniques de France.

“La liberté consiste à choisir entre deux esclavages : l'égoïsme et la conscience. Celui qui choisit la conscience est l'homme libre.”

Abraham Lincoln.

VICTOR SCHOELCHER FRANC-MAÇON ET COMBATTANT POUR LA LIBERTÉ -IV-

Voir les commentaires

Publié le par jean françois
La Semaine en Images...
La Semaine en Images...
La Semaine en Images...
La Semaine en Images...
La Semaine en Images...
La Semaine en Images...
La Semaine en Images...

La Semaine en Images...

LA SEMAINE SUR LA FM AU CŒUR DU 21/08 AU 27/08/2016

 

Dimanche -21 :  Symbole – LA TRUELLE.

http://www.lafrancmaconnerieaucoeur.com/2016/08/symbole-la-truelle.html

                                La Semaine sur la FM au Cœur.

http://www.lafrancmaconnerieaucoeur.com/2016/08/la-semaine-sur-la-fm-au-coeur-du-14-08-au-20-08-2016.html

Lundi -22 : Victor Schoelcher Franc-Maçon et Combattant pour la Liberté.

http://www.lafrancmaconnerieaucoeur.com/2016/08/victor-schoelcher-franc-macon-et-combattant-pour-la-liberte.html

Mardi -23 : Prescription –XII- Il faut faire un peu d’exercice ! La faute à Rousseau.

http://www.lafrancmaconnerieaucoeur.com/2016/08/prescription-xii-il-faut-faire-un-peu-d-exercice.html

Mercredi -24 : Contents et Satisfaits.

http://www.lafrancmaconnerieaucoeur.com/2016/08/contents-et-satisfaits.html

Jeudi -25 : Celui du Pays de l’Ours.

http://www.lafrancmaconnerieaucoeur.com/2016/08/celui-du-pays-de-l-ours.html

Vendredi -26 : Que cherchez vous mon Frère ? Rien que la Vérité.

http://www.lafrancmaconnerieaucoeur.com/2016/08/que-cherchez-vous-mon-frere.html

Samedi – 27 : Samedi Actualités Maçonniques.

http://www.lafrancmaconnerieaucoeur.com/2016/08/samedi-actualites-maconniques-0.html

Voir les commentaires

Publié le par jean françois
Les URNES : Celte, Bouddhique, Juive, Egyptienne, Indienne.
Les URNES : Celte, Bouddhique, Juive, Egyptienne, Indienne.
Les URNES : Celte, Bouddhique, Juive, Egyptienne, Indienne.
Les URNES : Celte, Bouddhique, Juive, Egyptienne, Indienne.
Les URNES : Celte, Bouddhique, Juive, Egyptienne, Indienne.

Les URNES : Celte, Bouddhique, Juive, Egyptienne, Indienne.

SYMBOLE : URNE.

Nous allons bientôt y aller citoyens ! Enfin, une partie d’entre –nous dans un premier temps et puis le plus tard possible, nous irons tous dans cette urne.

Respirez je ne vais pas vous parler de campagne électorale.

L’urne deviendra notre destination finale pour certains ou passage pour d’autres, dans les deux cas sa vision nous rend humbles.

Ce vase funéraire sera notre dernière demeure, elle peut prendre diverses formes, comme nos demeures actuelles.

 Bien réfléchit quand nous irons aux urnes, nous choisirons un peu notre lieu de vie, et notre manière de vivre. (Digression)

Dans cette urne nous pouvons y mettre des cendres, mais aussi de l’eau principe de vie. L’urne peut donc symboliser l’eau de la vie et les cendres de la mort, comme le réceptacle d’un testament.

L’urne peut être fécondante comme le vase de l’alchimiste ou ma Loge mère, là ou mon Frère bouddhiste me dit qu’il faut mélanger les cendres du défunt avec de la glaise pour obtenir un nouvel éveil.

Cela me rappelle mon voyage en Inde du nord ou je vois encore, le fils ainé au crâne rasé, qui jette par dessus son épaule les cendres desséchées de son père dans le fleuve sacré, ainsi régénérées par le feu et l’eau. L’urne devient alors principe d’unité.

 

JFG.

 

« Le cœur à la forme d’une urne. C’est un vase sacré tout rempli de secrets. »

 

Journal d’un poète. Alfred de Vigny.

Voir les commentaires

Publié le par jean françois
SAMEDI ACTUALITÉS MAÇONNIQUES
Christophe Habas le nouveau G M du GODF.

Christophe Habas le nouveau G M du GODF.

Christophe Habas Nouveau Grand Maître du G O D F

 

Les Frères du Grand Orient de France se sont choisis un nouveau Grand Maître. Un médecin de 49 ans, ancien 1er adjoint de son prédécesseur Daniel Keller c'est sans doute le changement dans la continuité. A retenir pour 2017 une déclaration clé du nouveau Grand Maître : " Ne pas servir la soupe aux gouvernants." 

Félicitations pour son élection et souhaitons un bon mandat à ce nouveau qui n'en doutons pas sera aux petits soins pour ses Frères du Grand Orient de France.

JFG

Pour les Scientifiques une publication du DR Christophe Habas et du DR Mario Manto. 

LE CERVELET

NOTE DE L’EDITEUR

La compréhension de la structure, de la fonction et des pathologies du cervelet, notamment des ataxies cérébelleuses, a considérablement progressé depuis une trentaine d'années.

Ces recherches ont en particulier révélé l'implication du cervelet non seulement dans la motricité mais aussi dans les fonctions cognitives et émotionnelles grâce à ses interconnexions avec les aires associatives et limbiques de l'encéphale. En particulier, le développement de l'imagerie morphologique et fonctionnelle a permis une exploration in vivo détaillée de l'anatomie et de la physiologie du cervelet humain chez les sujets sains, jeunes ou âgés et chez des sujets souffrant d'atteintes cérébelleuses.

Le vieillissement croissant de la population et le rôle aujourd'hui démontré du cervelet dans différents aspects de la cognition se soldent par une fréquence croissante des ataxies cérébelleuses et des troubles neuropsychologiques associés. D'abord considérées comme rares, ces affections sont mieux caractérisées et reconnues pour leur gravité.

Il importe donc de renouveler et d'actualiser nos connaissances sur le système cérébelleux.

Les Auteurs :

Le Dr Mario Manto est neurologue à l'Université Libre de Bruxelles et chercheur au Fonds national de la recherche scientifique (Belgique). Il est professeur de neuroanatomie et sémiologie neurologique à l'Université de Mons (Belgique). ll est rédacteur en chef de la revue internationale The Cerebellum et est l'auteur de plusieurs ouvrages consacrés aux ataxies cérébelleuses.

Le Dr Christophe Habas exerce à Paris dans le service de neurolmagerie du Centre national d'ophtalmologie des Quinze-Vingts. il est section editor pour l'imagerie dans la revue The Cerebellum. Le DrHabas enseignela neuroanatomie etconduitdes travaux en imagerie fonctionnelle sur le système cérébelleux.

 

LE CERVELET Dr Christophe Habas et Dr Mario Manto

LE CERVELET Dr Christophe Habas et Dr Mario Manto

SUR GADLU INFO

Un texte publié en septembre 2010, mais qui sonne toujours !!!

Dans son beau poème, « Ma Loge mère », Rudyard Kipling évoque la composition de cette Loge, imaginaire ou réelle : tous les métiers y sont représentés, des plus humbles aux cossus, toutes les religions et toutes les races. « Mais – conclut-il – nous connaissions les anciens landmarks et les observions scrupuleusement ».

Est-ce la voie à suivre ?

Sur le site de la glnf.

SAMEDI ACTUALITÉS MAÇONNIQUES

 

A Lire sur GADLU INFO

 

Chroniques d’histoire Maçonnique Oswald WIRTH.

 

www.gadlu.info/
SAMEDI ACTUALITÉS MAÇONNIQUES
Grande Loge de France.

LOGE N° 01 SAINT JEAN D’ÉCOSSE, MÈRE LOGE ÉCOSSAISE DE MARSEILLE : JOURNÉES DU PATRIMOINE

A l’occasion des Journées européennes du Patrimoine les samedi 17 septembre 2016 et  dimanche 18 septembre 2016, la Respectable Loge N° 01 Saint Jean d’Écosse, Mère loge écossaise de Marseille de la Grande Loge De France, vous invite à venir à la rencontre de leur atelier à

l’Hôtel de la Grande Loge de France à Marseille

Ouvert à toutes et à tous.

 

Paul SCAGLIA, le GODF et la GLNF.
Paul SCAGLIA, le GODF et la GLNF.
Paul SCAGLIA, le GODF et la GLNF.

Paul SCAGLIA, le GODF et la GLNF.

 

BLOG LA LUMIÈRE

 

Mésentente GODF GLNF EN CORSE ?

Le 28 juillet 2016, le Grand Secrétaire Provincial de Corse (GLNF) a transmis à ses frères la demande du Grand Maître Provincial Paul Scaglia, par ailleurs Président du Tribunal de commerce d’Ajaccio, de ne pas participer au rassemblement du Col de Vergio, organisé par le poète Rigolu Grimaldi, membre du GODF. J’ai reçu ce message il y a quelques jours.

 

blogs.lexpress.fr/lumiere-franc-macon/
SAMEDI ACTUALITÉS MAÇONNIQUES
BLOG LA VOUTE ETOILÉE

Prosélytisme évangélique en pleine gare Saint-Lazare...

Christ est amour. Allelujah, Allelujah... !

Dans une église, un temple, une salle de prière, un lieu de culte, ce serait complètement banal. Dans une gare - qui plus est la plus fréquentée - un samedi après midi, c'est étonnant et même carrément inadmissible ! 

Le Convent du Grand Orient du 24 au 26 Août à Marseille.

Tous les détails sur le Blog la Voute étoilée.

 

www.souslavouteetoilee.org/
SAMEDI ACTUALITÉS MAÇONNIQUES
SAMEDI ACTUALITÉS MAÇONNIQUES

 

BLOG LA FRANC-MAÇONNERIE AU CŒUR

 

Les Rencontres des Éditions de la Tarente

Samedi 15 octobre 2016

de 9 h 30 à 18 h

Intervenants : Rémi Boyer, Serge Caillet, Loïc Montanella & Jean-Claude Sitbon

modérateur : Robert Guinot

Les Éditions de la Tarente vous convient à une journée de rencontres et d’études sur le thème du Rite Écossais Rectifié.

La journée du samedi 15 octobre 2016 s’articulera autour de quatre conférenciers qui ont une grande connaissance de ce rite si particulier. Ils ont un autre point comment : Serge Caillet, Jean-Claude Sitbon, Rémi Boyer et Loïc Montanella ont édité au moins un de leurs ouvrages aux Éditions de la Tarente.

Entre histoire, tradition et symbolisme, c’est à un véritable voyage éminemment spiritualiste que nous vous convions.

Le Morrisson : 380 Avenue du Garlaban, 13420 Gémenos
Entrée gratuite - repas sur réservation
Info contact & réservation : LES ÉDITIONS DE LA TARENTE
510, chemin des Ravau 13400 Aubagne
Tél : 04 84 83 02 93 - 06 86 23 65 61
L’entrée est gratuite mais le nombre de place n’est pas extensible. Aussi nous vous conseillons de réserver votre venue.
• Vous venez uniquement assister aux conférences. Confirmez votre présence par mail à editions@latarente.com
• Vous souhaitez assister aux conférences et déjeuner au Morisson.
Merci de réserver votre repas à contact@lemorrison.com
Votre réservation sera effective à réception de votre règlement par chèque à l’ordre du Morrison. Le prix du repas est de 21 € par personne. 
Merci d’expédier votre chèque à : Le Morrison, 380 Av. du Garlaban 13420 Gémenos

 

JFG. lafrancmaconnerieaucoeur.com
Daniel Keller en pleine forme

Daniel Keller en pleine forme

Grand Orient de France

Daniel Keller à Montpellier

Le Grand Maître a donné une interview au journal le Midi Libre en partie reprise par le Blog hiram B.

Un extrait sur le Burkini

Concernant justement la laïcité et l’affaire du burkini, il est très clair En matière de laïcité, nous sommes aujourd’hui victimes de l’inaction et de l’immobilisme des politiques. À ne jamais vouloir fixer les limites, on s’expose à la surenchère. Cela est le cas avec cette affaire du burkini. Nous n’avons donc que ce que nous méritons. Il est urgent que la République appelle, symboliquement, les règles qui sont constitutives d’une république laïque. (…) Je pense qu’à un moment donné, il faut rappeler les règles. (…) Il ne faut pas laisser croire que ce rappel des règles peut représenter un sentiment islamophobe. Il est aussi dans l’intérêt de la religion musulmane. De toutes les confessions. C’est la seule manière de permettre une coexistence harmonieuse et pacifique. Ce ne sont pas des mesures dirigées contre telle ou telle confession. Bien au contraire. Cela permet à celles et ceux qui veulent vivre leur spiritualité comme ils le veulent, de la vivre dans la paix.

 

JFG lafrancmaconnerieaucoeur.com
SAMEDI ACTUALITÉS MAÇONNIQUES
SAMEDI ACTUALITÉS MAÇONNIQUES

 

Blog de la RL FRANCOIS RAKOCZI II .

 

Je vous encourage vivement à suivre ce Blog, de cette Loge Francophone de Budapest.

Je ne sais pas exactement pourquoi les Frères de cette Loge ont choisis de lui donner ce titre distinctif, sans doute ce Hongrois épris de Liberté et de justice les as inspirés.

JFG lafrancmaconnerieaucoeur.com

Source Wikipédia.

François II Rákóczi de Felsővadász (en hongrois : felsővadászi II. Rákóczi Ferenc), né le 27 mars 1676 à Borsi et mort le 8 avril 1735 à Tekirdağ était prince de Hongrie et de Transylvanie de 1704 à 1711. Icône nationale hongroise, il reste célèbre pour sa guerre d'indépendance (1703–1711) et son opposition aux Habsbourg.

Les mesures sociales qu'il envisageait de prendre, notamment l'émancipation des paysans, inquiètent la noblesse tandis que l'Église se méfie de son entourage protestant.

Il plaide encore pour l'indépendance de la Hongrie en 1713 lors des négociations des traités d'Utrecht. Puis passe le reste de sa vie en exil en Prusse, en France et en Turquie. Il meurt à Tekirdağ, en Turquie, le 8 avril 1735. Il fut inhumé dans la chapelle de l'ambassade de France située aujourd'hui au sein du lycée Saint-Benoît à Istanbul, à côté de sa mère Ilona Zrínyi. En 1906, leurs corps furent envoyés en Hongrie et ré-enterrés dans la Cathédrale Sainte-Élisabeth de Kassa le 29 octobre.

 

le lien : francoisrakoczi2.over-blog.com/2015/10/le-scarabee.html
SAMEDI ACTUALITÉS MAÇONNIQUES

 

LA GLEFU – Grande Loge Européenne de la Fraternité universelle.

Cette jeune obédience mixte née après les troubles qui ont secoués la GLNF. Fondée sur le principe « du plus jamais ça ! » C’est à dire une hiérarchie pyramidale de la direction administrative de l’obédience avec une confusion orchestrée entre Ordre initiatique et direction administrative et financière.

La GLEFU selon ses fondateurs se voulait un rassemblement de Loges autonomes, libres, mixtes travaillant à la Gloire du Grand Architecte, avec une cotisation minimum.

L’obédience ne devant n’être qu’un lien entre les Loges et entre les autres obédiences. La GLEFU compte à ce jour une trentaine de Loges.

Patatras lors du dernier convent le Grand Maître élu semble vouloir développer l’obédience qui lui a été confiée sur un ou des modèles dont les fondateurs ne voulaient pas. Soif de pouvoir ou incompréhension ? Les sanctions tombent trois fondateurs de la GLEFU sont menacés d’exclusion :

Ci- dessous un extrait du témoignage recueilli auprès de l’un d’entre eux –

(…Les 3 fondateurs de la Glefu défendent les 3 principes de base qui ont participés à la création de cette fédération de loges libres et souveraines:

non-ingérence dans la vie des  ateliers.

référence à un Gadlu, dont  l’interprétation est laissée à la libre conscience de chacun.

Le rôle de la Glefu, représentée par un conseil d’administration élu par les vénérables est juste de créer les liens internes et externes….)

Voir également l’article paru sur Hiram.be dont voici un extrait :

J’ai appris depuis que du grabuge avait animé cet été cette petite obédience d’une trentaine de loges, et que cela s’était terminé par l’éviction du frère Jean-Luc T., le célèbre « joaben », commentateur compulsif des blogs maçonniques, mis à l’index de la plupart d’entre eux qu’il mitraille de commentaires souvent passionnés ou excessifs, et « membre fondateur » de la GLEFU. Gérard Ségalat, le Président (Grand Maître) de la GLEFU, a bien voulu m’expliquer ce qui s’est passé.

En savoir plus sur http://www.hiram.be/blog/2016/08/24/blogueur-joaben-vire-de-glefu/#2uLuQZtQYCt3JEVt.99

Espérons que le calme, la raison, l’harmonie qui sied si bien à la Franc-Maçonnerie règne à nouveau parmi tous ces Frères qui sont aussi nos Frères et que leurs différences servent à les réunir, nul doute que tout cela n’est pas si grave et se réglera entre eux.

JFG. lafrancmaconnerieaucoeur.com
SAMEDI ACTUALITÉS MAÇONNIQUES

 

CONFÉRENCE.

 

Grande Loge de France.

Le Grand Maître, Philippe CHARUEL clôturera les Tenues d'été par une conférence blanche ouverte sur le thème : "Liberté".

Rendez-vous le lundi 29 aôut 2016 dans le Temple Pierre Brossolette de l'Hôtel de la Grande Loge de France à 20 heures.

SAMEDI ACTUALITÉS MAÇONNIQUES
SAMEDI ACTUALITÉS MAÇONNIQUES

 

EXPOSITION

 

Grand Orient de France Rue Cadet à Paris.

A ne pas manquer une exposition que se terminera le 23 octobre 2016. Templiers et Francs-Maçons.

Bon week-end à tous et pour ceux qui peuvent profiter bien de la plage ! 

 

JFG

Voir les commentaires

Publié le par jean françois
QUE CHERCHEZ VOUS MON FRÈRE ?
QUE CHERCHEZ VOUS MON FRÈRE ?
QUE CHERCHEZ VOUS MON FRÈRE ?
QUE CHERCHEZ VOUS MON FRÈRE ?

Que cherchez vous mon Frère la Lumière et la Vérité. La Vérité ou les vérités ? Pour que triomphe la vérité il est nécessaire de se battre. Nous entrons dans une période électorale puissions entendre quelques vérités.

Ci-dessus un texte transmis par notre Frère Claudius, d'un auteur anonyme.

JFG.

« Si vous voulez passer pour un menteur, dites toujours la vérité»

( Logan Pearsail Smith )

De la nécessité de se battre pour la vérité

La technique permet aujourd'hui de transmettre la culture à une vitesse fulgurante. Au moment où je vous parle aujourd'hui, des centaines de personnes entendent ce que vous entendez,peuvent discuter de ce qu'ils ont entendu, en

débattre au travail, à l'usine, en roulant en auto avec des amis.

Ces moyens ultrarapides représentent un réel progrès. Ils facilitent la transmission de laconnaissance. Il ne faut pas s'en plaindre.

Mais ces moyens peuvent faciliter aussi la transmission de vérités truquées, de vérités tronquées. Ils peuvent même servir à transmettre la fausseté. Certains penseurs croient aujourd'hui que la force qui mène le monde est le mensonge.

On ne cherche plus à savoir ce que l'on dit est vrai ou faux. On cherche à savoir si ce que l'on dit va plaire à l'auditoire, si la pensée véhiculée sera populaire, si cela va flatter les désirs et les penchants de chacun. Certains discours ne cherchent plus à éclairer les intelligences, à transmettre les données exactes. Ils

cherchent plutôt à corrompre les esprits, à démolir les mentalités, à épaissir le brouillard. Une idée devient juste si elle est acceptée par un grand nombre. On réfléchit à partir de sondages.

L'argument du nombre, n'en déplaise à quelques uns, n'est jamais un preuve de la justesse ou de la vérité d'une chose. On peutêtre seul à défendre un point de vue et se trouver dans la vérité.

Nous sommes entrés dans l'ère du mensonge systématique. Il faut maintenant sans cesse s'accommoder de demi-vérités. Plusieurs de mes amis se demandent autour de moi s'il est encore possible de faire des affaires honnêtement, de rester à vie fidèle à son conjoint, de ne pas tricher, de ne pas voler le gouvernement, de prendre uniquement ce qui lui revient, de ne pas rogner sur ses heures de travail, etc. Il semble que l'honnêteté ne paie plus.

Je me suis fait dire des centaines de fois dans ma vie que j'étais trop honnête pour faire de la politique. J'en ai donc conclus que ceux qui la font à ma place ne le sont pas...

Certains humains vivant actuellement sur cette planète se battent tous les jours pour la vérité. Vérité politique, vérité sociale, vérité philosophique, vérité religieuse.La vérité ne se trouve pas toute faite quelque part comme on trouve un objet rare. Elle se présente sous différentes formes. Elle n'a pas toujours la même

densité, ni la même importance.

Une bonne partie de la vérité à laquelle nous adhérons est basée sur la force du témoignage. Certains de nos contemporains hésitent actuellement à admettre qu'il puisse être possible de vivre toute une vie avec le même compagnon ou la même compagne. L'argument massu est souvent le suivant:

«A quoi ça sert de se marier, tout le monde divorce. Personne n'est véritablement heureux en amour.» Et pourtant cela est possible. ( Notez: je ne dis pas :facile...).

Chaque semaine, le journal nous donne le témoignage d'un couple de notre région ou d'ailleurs qui célèbre son cinquantième anniversaire de mariage. Les enfants ou les petits-enfants qui les entourent célèbrent l'événement et personne n'oserait en rire ou présenter l'exploit comme ridicule. La vérité de l'amour fidèle

est possible: certains arrivent à le vivre.

La vérité d'ordre scientifique a d'autres fondements. Il se base sur des données objectives, souvent recueillies par les prédécesseurs. Personne n'ose mettre en doute la vérité suivante: la terre n'est pas plate. Elle est à peu près

ronde. La vérité scientifique est possible. Et je pourrais continuer dans d'autres domaines.

La vérité n'existe donc pas toute nue quelque part. Elle se montre sous différents visages et elle nous renvoie à une autre dimension beaucoup plus grande, éternelle , qui est Celui qui englobe tout ce qui est, tout ce qui a été et tout ce qui sera. En bout de piste, elle s'identifie avec l'Absolu.

On pourrait comparer la Vérité (avec un grand V) à une immense et magnifique verrière. Imaginons qu'un géant ait fait tomber sur elle un énorme rocher. La voilà fractionnée en des centaines de milliers de petits morceaux. Les hommes se précipitent alors pour sauver ce qui reste de cet admirable ensemble.Chacun en a ramassé un ou plusieurs fragments en disant: « Je possède la Vérité.

 Or chacun n'en détient qu'une parcelle. Nous efforcer de recomposer l'ensemble reste, à des degrés divers, notre tâche permanente à tous. Il vaut donc la peine de se battre pour la Vérité ! Certains y consacrent leur vie et parfois en meurent.

 

Voir les commentaires

Publié le par jean françois
Jean-Claude Cappelli un Druide en Forêt de Brocéliande.

Jean-Claude Cappelli un Druide en Forêt de Brocéliande.

CELUI DU PAYS DE L’OURS.

Son histoire est presque un conte, elle a sans doute commencée par trois grands coups frappés quelque part près du Mont Beuvray là bas près d’Autun : « Frappez et l’on vous ouvrira, cherchez et vous trouverez ,demandez et l’on vous donnera. » Ou alors les trois coups lui ont été donnés sur les clavicules et sur le front, comme un sacrifice celte. Si l’histoire à commencé par la lecture de la Bible comme conte venu d’Orient elle se termine ici en Occident. Jean-Claude Cappelli celui du pays de l’Ours est parti sur un chemin à la recherche de notre mémoire.

Ce fût non pas une révélation, mais une évidence pour ce professeur, on lui racontait des histoires et non pas son histoire et la notre, celle de notre tradition occidentale celle des Celtes qui couvrira notre Europe. Il n’a pas choisi le chemin le plus facile celui du Druidisme, abimé par des charlatans, ou réduit à une bande dessinée gauloise.

Ce sont ses lieux de séjour qui ont contribués à sa recherche de cette tradition transmise oralement d’Autun à Bourges, puis Morlaix pour finalement terminer sa course aux étoiles dans le Graal de la Forêt de Brocéliande.

J’ai eu le plaisir de  rencontrer  « trois fois » Jean-Claude Cappelli, la première approche de celui du pays de « l’Ours » a eu lieu en Ville ! Dans un « Café Maçonnique » ou il était question  de Rites Forestiers, mais aussi de Druidisme et de Franc-Maçonnerie. La première impression est que cet homme rayonne de bonté, de simplicité on a envie de prolonger les instants en sa compagnie, de partager. Il n’est pas venu pour vendre ou convaincre simplement pour témoigner ce qu’il a retrouver, appris en bientôt trente ans de cette tradition dont la résurgence s’est produite en 1717.

A cette époque « des Lumières » en Angleterre dans les Collèges d’Oxford, ou en Irlande, en Ecosse au pays de Galles, ça bouillonne dans la marmite, c’est un véritable miracle comparable au miracle de la philosophie grecque.

John Toland pose les pierres du « Druid Order » ces membres sont aussi souvent Francs-Maçons. Jean-Claude Cappelli est de cette lignée, il est persuadé que la Franc-Maçonnerie spéculative est née de ce Druidisme, ou est –ce l’inverse ?

Je vous conseille la lecture de ses deux ouvrages :

Des Origines Païennes de la Franc-Maçonnerie Tome I : Des Origines Druidiques. Tome II Des Origines Brahmaniques.

Dans le Tome I les lecteurs Francs-Maçons en particulier ceux qui pratiquent le Rite Ecossais Rectifié trouveront des sommes de convergences symboliques.

Jean-Cappelli a une Bibliophilie riche d’une douzaine titres, il donne régulièrement des conférences à la Maison des Sources à Tréhorenteuc dans le Morbihan à quelques mètres de la Chapelle du Graal, dont la visite est assurée par son épouse Elisabeth c'est une véritable découverte, pour celui qui pousse « cette porte qui est en dedans ».

Il n’est donc pas nécessaire comme le dit Jean-Claude Cappelli d’aller chercher notre spiritualité en Egypte ou sur les rives du Jourdain. Elle là près de nous et c’est la notre, il suffit simplement de soigner notre amnésie. C’est un travail de recherche long mais passionnant de redécouverte de cette tradition qui a sans doute pris racine en Autriche sur les bords du Lac d’Hallstatt.

 

JFG. 

CELUI DU PAYS DE L'OURS

 

Note de l’éditeur : Des origines Païennes de la Franc-Maçonnerie Tome I des origines Druidiques.

 

Une analyse sommaire des pratiques maçonniques d'aujourd'hui pourrait faire croire qu'elles ne puisent qu'aux seules sources judéo-chrétiennes. Il est vrai que la symbolique de la quasi totalité des rites initiatiques pratiqués par les Obédiences actuelles semble ne reposer que sur la Bible. Il n'en est pourtant rien. La Franc-maçonnerie moderne, même si ses adeptes le nient ou l'ignorent, doit beaucoup au monde païen. En vérité, cette honorable institution est comparable à un arbre dont les feuilles des branches, si élevées soient-elles, auraient perdu la mémoire de leurs racines indo-européennes, en particulier la mémoire de leurs racines druidiques... Au travers de ce nouvel essai, Celui du Pays de l'Ours, Druide de la lignée traditionnelle de John Toland (1717), en examinant le rite maçonnique le plus chrétien qui soit, le Rite Écossais Rectifié, ou R.E.R., codifié entre 1778 et 1782 par Jean-Baptiste Willermoz, tente de nous les faire redécouvrir afin de les revivifier.

CELUI DU PAYS DE L'OURS
CELUI DU PAYS DE L'OURS
CELUI DU PAYS DE L'OURS
CELUI DU PAYS DE L'OURS

 

   Bibliophilie - Notes de l’Editeur :

Jean-Claude Cappelli, dit : "Celui du Pays de l’Ours", né en 1955, est druide. Il s’inscrit dans la lignée traditionnelle de John Toland, libre penseur et philosophe irlandais, qui, en 1717, fut l’un des principaux artisans, à Londres, du renouveau de la tradition druidique. Il a passé toute sa jeunesse, jusqu’à son adolescence, entre le plateau de Gergovie, près de Clermont-Ferrand, et le mont Beuvray, près d’Autun, hauts-lieux de l’Histoire de France préchrétienne. Il s’est ainsi tout naturellement et très tôt intéressé à "nos ancêtres les Gaulois", aux Celtes et à leurs druides.

En décembre 1990, ses pas croisent, à Bourges, où il réside, ceux d’un druide breton répondant au nom de Glaendour. Celui-ci l’invite à participer, au mois d’avril 1991, à la célébration de Beltaine, la fête de l’été celte, en Bretagne, dans les monts d’Arrée, à Brasparts, au sein d’un collège breton nommé : "Ceux du pommier". Là, il fait la connaissance de Gwench’lan Le Scouezec, alors Grand Druide de la Gorssed de Bretagne. Cette rencontre sera décisive et le confortera dans son désir d’être initié. En 1993, il sera reçu barde par le druide Moridunon, puis druide et druide sacerdotal dans les années qui suivront.

Jean-Claude Cappelli est l’auteur d’ouvrages sur la tradition celto-druidique. Il vit aujourd’hui en forêt de Brocéliande…

Contact : druidours@orange.fr

Bibliographie : Entre l’If et le Bouleau,  La Voie du Druide, Entre le Cygne et l’Ours, le Centre Sacré des Gaules, Entre Soleil et Lune, La Spirale du Druide, Le cycle des fêtes druidiques. Les Onze Merveilles du Druide. La veillée de Fingen, Le Sanctuaire des Druides, Des Origines Païennes de la Franc-maçonnerie (Tome I: Des Origines Druidiques, Tome II: Des Origines Brahmaniques), Les Quatre Talismans du Druide.

De la royauté celtique à la royauté intérieure, La Bête de Brocéliande, Les Chemins de Folle Pensée, entretien avec un druide, en collaboration avec Alain Gérardin.

Son dernier livre : Brocéliande au-delà des apparences Tome I- 2016.

CELUI DU PAYS DE L'OURS

 

PRESSE.

Journal Ouest-France.

Ils sont discrets pour ne pas dire secrets. Les druides sont l'objet de bien des fantasmes. Installé à Paimpont, au coeur de la forêt, Jean-Claude Cappelli est l'un d'eux. Il balaie les clichés.

Portrait

Cheveux longs et barbe grisonnante, Jean-Claude Cappelli colle pile poil à l'image qu'on peut se faire d'un druide. « C'est vrai, rigole le Paimpontais. Mais c'est par goût, parce que j'aime être comme ça. On peut être chauve et druide ! »

Histoire d'en finir tout de suite avec les clichés, il avoue ne pas avoir de chaudron pour mitonner la fameuse potion magique. Il n'a pas non plus de serpe d'or, mais une simple faucille pour cueillir le gui. Seule concession faite à l'image de Panoramix, la saie (longue robe) blanche portée lors des rituels.

Pas un vieillard sénile

Même s'il s'attire parfois les foudres de certains de ses homologues, qui préfèrent vivre cachés, Jean-Claude Cappelli aime s'exprimer. « Bien sûr qu'il y a des charlatans et des charlots qui font et racontent n'importe quoi, qui s'autoproclament druides. Cela nous cause forcément du tort. Mais aujourd'hui, le monde des druides est essentiellement celui de gens sincères et en recherche d'une mémoire. »

Le druide n'est pas plus un sorcier qu'un nostalgique décalé ou un vieillard sénile. C'est sans doute la méconnaissance de cet univers qui a cultivé ces fantasmes. Aujourd'hui, les druides sont banquiers, assureurs, psychiatres. Des personnes comme tout le monde, qui tiennent simplement à leur discrétion. Et font attention à ne pas inviter n'importe qui.

« Pas question de voir débarquer des personnes qui pourraient mal interpréter nos rites et les tourner en ridicule », admet Jean-Claude Cappelli. Une position qui donne du grain à moudre aux détracteurs. « Tout ça sent parfois le souffre. C'est aussi pour ça que j'ai voulu parler. Car j'en ai marre qu'on nous parle de dérive sectaire ou de rapports avec l'extrême droite ! »

Un bon druide à 90 ans...

Originaire du Bourbonnais, Jean-Claude Cappelli a toujours été fasciné par les Gaulois et le monde celte. Une curiosité et une passion qui ont guidé ses pas jusqu'en Bretagne et le coup de foudre pour Paimpont.

« Il y a ici une lumière, une ambiance... Ça nous a tout de suite plu, à mon épouse et moi. » L'initiation au druidisme est venue en parallèle. Comme une évidence. L'apprentissage a duré une quinzaine d'années. Et n'est pas vraiment terminé. « Je serai peut-être un bon druide lorsque j'aurai 90 ans... »

Sa définition du druidisme est celle d'une quête spirituelle et philosophique tournée vers la nature. « Car il n'y a pas de druide sans forêt, sans arbre. La forêt est le lieu de la connaissance. Nous, êtres humains, sommes des arbres avec des racines mobiles. » Huit grandes fêtes druidiques marquent le rapport de la nature aux saisons. Mais il y a aussi des consécrations d'enfants, des mariages.

Jean-Claude Cappelli voit le druidisme « comme une philosophie religieuse. C'est une réalisation spirituelle ».

Il s'agit de cheminer vers la connaissance la plus large possible, en pratiquant le culte de la nature.

 

A la Maison des Sources de Tréhorenteuc Morbihan.

En 2016, au gré des saisons et des fêtes druidiques : Samain, Imbolc, Beltaine et Lugnasad, Jean-Claude CAPPELLI nous invitera à découvrir la tradition des druides d’hier et d’aujourd’hui.

Conférence-rencontre avec Jean-Claude Cappelli, « Celui du Pays de l’Ours », un samedi par mois à 15h.

lamaisondessources.fr/

Voir les commentaires

Publié le par jean françois
LE RIRE

LE RIRE

La culture du contentement

Je ne sais plus d’où je tiens cette formule lapidaire :

" Nous avons rencontré l’ennemi... Et c’est nous! " Elle

m’est revenue depuis à quelques reprises, à propos des

ratés du système : pour finir par s’imposer ces derniers

temps comme une vérité incontournable.

Que ce soit par rapport à l’environnement plus menacé que jamais, à la pauvreté dans notre société qui s’étend de plus en plus, aux conditions faites aux pays du Tiers-Monde, à la détresse des jeunes –

bref, par rapport à tous les ratés du système – j’ai de plus en plus le sentiment qu’une résistance nous empêche d’intervenir et de résoudre vraiment les problèmes auxquels nous sommes confrontés. Et comme malgré moi, j’en suis venu à penser que nous sommes, en définitive,la cause de cette résistance. On reporte donc à plus tard, on s’en remet à d’autres... " Après nous, le déluge! "

Et ce, tout simplement parce que nous sommes satisfaits. Oui,

satisfaits! Nous, c’est-à-dire la majorité : ceux qui ne sont pas

chômeurs ou dont la survie ne dépend pas de l’aide sociale. Nous avons pour la plupart dépassé le niveau de la satisfaction des besoins matériels. Nous en sommes à confondre les besoins et les désirs.

Et nous sommes parvenus, par ailleurs, au niveau de la satisfaction des besoins psychologiques et même, pour certains d’entre nous, des besoins supérieurs de développement personnel... Je n’ai rien, quant à moi, contre la satisfaction des besoins psychologiques et de développement personnel. Les solutions aux problèmes que soulèvent la culture du contentement dont parle Galbraith, pourraient même se

trouver dans cette voie. Mais j’en suis venu à constater, avec le

psychologue James Hillman, que les psychothérapies et les démarches de développement personnel semblent au contraire susciter un désengagement au plan social...

Nous sommes donc satisfaits et, quoiqu’on dise, tout projet de société, toute vision politique susceptible de remettre en cause les conditions qui sont les nôtres, nos intérêts et nos privilèges, rencontre une résistance de notre part. Une résistance passive, bien sûr, car nous ne reconnaissons pas consciemment notre satisfaction. Elle n’est pas reconnue tout simplement parce que nous ne sommes pas heureux pour autant. Nous vivons à bout de souffle des vies éclatées, entre le travail, les transports, les courses, la garderie...

Les hypothèques, les impôts, les fonds de retraite, les assurances...

Course folle qui se poursuit dans les temps de loisirs. Mais tout cela conformément à un modèle, celui de la société de

production/consommation, en fonction de valeurs qui nous

conditionnent. D’où, malgré nos plaintes et nos gémissements, notre satisfaction.

Ce serait donc cette situation qui nous empêche de comprendre que nous sommes l’ennemi. Que la résistance au changement, au progrès – si ce mot a encore un sens – vient de nous. Comment pourrions-nous, en effet, être à nos yeux l’ennemi... alors que nous ne sommes pas heureux.

Jusqu’à tout récemment j’éprouvais le sentiment flou de cette

satisfaction et de la résistance au changement qu’elle entraîne – de ce que, pour tout dire, nous sommes l’ennemi. Mais trop flou sans doute pour pouvoir l’exprimer.

Jusqu’à ce que je prenne connaissance du plus récent ouvrage de l’économiste et philosophe, John Kenneth Galbraith, La république des satisfaits – la culture du contentement aux États-Unis. (Éd. du Seuil).

Je précise que le phénomène dont parle Galbraith s’étend aussi

à nous, comme du reste à l’ensemble des pays occidentaux. Dans son analyse, cet octogénaire lucide et irrévérencieux dénonce avec vigueur et humour les périlleux sous-produits de l’auto-satisfaction. Mais comment tout cela va-t-il finir? C’est là la question. Peut-être par la prise de conscience de cette réalité?

Quant à moi j’aimerais le croire. Mais, selon Galbraith, les chances qu’une telle prise de conscience mette un terme à la culture du contentement ne semblent guère brillantes...

Il suggère d’autres avenues qui relèvent plutôt d’une évolution de la conjoncture politique et/ou économique. Telles que,tout d’abord, " une grave récession ou une dépression " qui pourrait,

selon lui, " ébranler l’économie politique du contentement et

provoquer un changement ". Il évoque ailleurs la perspective d’une inflation désastreuse, rappelant d’ailleurs qu’à l’âge du contentement" prévenir l’inflation est donc devenu [...] une préoccupation spéciale,bien qu’on le remarque peu ". Il évoque aussi la perspective d’une" aventure militaire impopulaire et d’une révolte, sous une forme ou sous une autre, de la classe inférieure ". Autant de situations dans lesquelles nous n’avons guère envie d’être entraînés...

Mais Galbraith laisse peu d’espoir d’en arriver à une solution douce. Il conclut en soulignant " le mécontentement, la dissonance de notre temps et la probabilité assez considérable que tout cela se termine par un choc pour le contentement qui en est la cause ".

Ce qui n’est pas sans nous rappeler certaines prévisions de sources intuitives selon lesquelles nous devrons d’abord toucher le fond avant d’inventer un monde meilleur...

Auteur Anonyme Texte transmis par Claudius commentateur assidu du Blog.

CONTENTS ET SATISFAITS.

 Un thème philosophique, qui relève plus de l’opinion, la fameuse « Doxa » que d’une forme de raison teintée d’objectivité, je dis teintée car sommes nous totalement libérés de l’emprise de nos sens ? Donc suivant que nous ayons une tendance à l’optimisme ou au pessimisme notre « Doxa » va varier.

Je rejoins là notre auteur c’est bien nous la cause de nos problèmes ou plutôt ce que nous appelons nos problèmes ! Dans une société du refus du risque et de la précaution érigée en principe de vie, nous  devenons de plus en plus individualiste, avec ses formes les plus extrêmes que sont l’individualisme, l’égoïsme, l’égocentrisme qui avancent  masqués « par le prendre soin de soi », qui concerne plus notre enveloppe corporelle c’est à dire notre moi et non notre soi, nous succombons à l’empire de nos sens.

 Il suffit de voir le florilège des stages de remise en forme. A contrario la pauvreté des stages de réflexion méditation, nous sommes dans une société ou le soin du corps de l’image surpasse le soin de l’esprit. Privilégier l’avoir nous donne l’illusion d’être.

La médiatisation des outrances, le consumérisme débridé favorise la confusion entre les besoins et les désirs.

Faut il descendre au plus profond des ténèbres pour voir la Lumière, faut il attendre le midi de la vie, le moment opportun le fameux « Kairos » pour retrouver une forme d’harmonie, c’est le pari de la Franc-Maçonnerie. Faire le chemin vers soi, non pas en ermite ou en mystique, mais simplement en homme libéré des préjugés du vulgaire, dans la société et avec l’aide de ses Frères, pour être reconnu comme tel.

La connaissance de soi n’est pas alors un désir de contentement, mais un désir de changement pour passer de l’avoir à l’être, du moi au soi. Rentrer en résistance, prendre conscience de sa part d’ombre.

Incliner avec persévérance, humilité et modestie sa manière de vivre, vers le bien, la vérité et la lumière avec la force indestructible de l’amour fraternel.

Au terme de ce travail je serais alors : « Content et satisfait. »

 

JFG.

Voir les commentaires

1 2 3 4 > >>