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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par jean françois
DES VOEUX.....

DES VŒUX….

 

 

Comme des pétales de rose tombés en spirales, jusqu’au bord de votre cœur, pour fêter, l’an neuf qui va naître, comme la femme et l’homme qui sortent de l’ombre après les épreuves humblement genoux à terre pour tailler leur pierre, la tête dans les étoiles, le cœur pur débordant d’amour, des vœux pour vous pour votre prochain, pour que la paix et l’harmonie règnent sur la terre.

 

A bientôt pour l’an neuf…

 

JF.

DES VOEUX.....

"Saluons ensemble cette nouvelle année qui vieillit notre amitié sans vieillir notre coeur." 
Victor Hugo

 

"Pour ce qui est de l'avenir, il ne s'agit pas de le prévoir mais de le rendre possible."
Antoine de Saint-Exupéry

DES VOEUX.....

"Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain.
Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie." 
Pierre de Ronsard

 

"La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent." 
Albert Camus

DES VOEUX.....

"Trois idéaux ont éclairé ma route et m’ont souvent redonné le courage d’affronter la vie avec optimisme : la bonté, la beauté et la vérité." 
Albert Einstein

 

 

 

"Face au monde qui bouge, il vaut mieux penser le changement que changer le pansement !"
Francis Blanche

LES VOEUX DE JACQUES BREL
1968.
Jacques Brel

Jacques Brel

LES VŒUX DE JACQUES SUR EUROPE 1 EN 1968

 

Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir et l’envie furieuse d’en réaliser quelques uns.

 

Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer et d’oublier ce qu’il faut oublier.

 

Je vous souhaite des passions, je vous souhaite des silences, je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil et des rires d’enfants.

 

Je vous souhaite de respecter les différences des autres, parce que  le mérite et la valeur de chacun sont souvent à découvrir.

 

Je vous souhaite de résister à l’enlisement, à l’indifférence et aux vertus négatives de notre époque.

 

Je vous souhaite enfin de ne jamais renoncer à l’aventure, à la vie, à l’amour, car la vie est une magnifique aventure et de raisonnable ne doit y renoncer sans livrer une rude bataille,

 

Je vous souhaite surtout d’être vous, fier de l’être et heureux, car le bonheur est notre destin véritable.

 

Jacques Brel.

 

Texte proposé par la RL La Pierre Celtique à Vannes.

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Publié le par jean françois
LE PASSEUR DE LUMIERE

LE RETOUR DE LA LUMIERE

 

 

Bientôt les jours vont s’allonger, s’étirer, la lumière au point du jour, va venir lécher la porte de ma demeure intérieure, piquer au vif mon âme endormie. Doucement, lentement j’ouvrirais les yeux de mon cœur, palpitant je poserais le premier pied à terre, je ferais le premier gauche, puis le second hésitant encore, enfin le troisième plus ferme, immobile les pieds en équerre, face au soleil.

 

C’est la fin et le commencement, comme à chaque fois, c’est le miracle de la lumière, que rien n’arrête, qui traverse, qui passe, fait trace.

Les premiers coups résonnent sur la pierre, genoux à terre, les chants montent de la carrière du jour. Les compagnons sont à l’œuvre. Le temps presse, l’an neuf arrive plein de promesses, de beauté. Les cœurs chantent la charité et l’espérance est en nous.

 

JF.

Les donateurs Chartres

Les donateurs Chartres

 

Extraits Du passeur de Lumière de Bernard Tirtiaux homme de théâtre, mais aussi Maître verrier 1992. Editions Denoël Folio.

 

« Nous sommes des nains montés sur les épaules des géants. » Bernard Maître de l’Ecole de Chartres XII ème siècle.

 

« L’adepte dispose ses verres sur la base du cercle et recommence son manège, tourne et retourne la roue dans sa tête, passe d’un ton à l’autre, d’un jaune à un vert, d’un gris à un bleu très foncé à dominante turquoise, il jongle, tire un rouge, caresse avec le fragment toutes les teintes en équilibre dans le bas de la fenêtre, histoire de vérifier une fois encore les sympathies.

Soudain il s’arrête de bouger et, à soixante pieds de haut, il relit une fois encore toutes les couleurs qu’il a choisies. C’est extraordinaire ! Il vient de fermer la boucle. Il a devant lui toutes les notes de la musique céleste, il a découvert l’harmonie lumineuse parfaite, celle qui résiste à tout, celle qui n’appartient qu’à ceux qui ont l’oreille collée sur l’âme….    

LE PASSEUR DE LUMIERE

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Publié le par jean françois
CHRISTIANISME ET FRANC-MACONNERIE

CHRISTIANISME ET FRANC-MACONNERIE

 

C’est le thème du numéro 190 de Points de Vue Initiatiques la revue de la Grande Loge de France.

Il faut se dépasser, s’élever, au-dessus de ses certitudes, être conscient des valeurs reçues par son éducation, mais aussi de leurs limites, pour pouvoir ouvrir le compas de son cœur, éloigner l’esprit de revanche ou de vengeance, franchir les limites des dogmes, pour voir les vraies valeurs, retrouver la pureté de son cœur, pour pouvoir aller vers soi et vers les autres.

 

Comme il est rappelé en préambule de chaque numéro de Points de Vue Initiatiques : « Dans la recherche constante de la Vérité et de la Justice. Les francs-maçons n’acceptent aucune entrave et ne s’assignent aucune limite. »(Extrait du Chapitre I de la constitution de la Grande Loge de France)

 

C’est donc naturellement que les valeurs du Christianisme trouvent leur place dans les enseignements de la franc-maçonnerie, j’ai bien dit les valeurs, et en particulier dans le Rite Ecossais Ancien et Accepté.

Qui pourrait nier que la franc-maçonnerie qu’elle soit opérative, ou spéculative s’est nourrie des valeurs du christianisme, ses légendes font référence à l’ancienne et à la nouvelle alliance, comme à celles d’autres traditions, aucune entrave, aucune limite…

 

Au sommaire de la revue :

 

  • Rome et la franc-maçonnerie : « un socle commun, une construction commune, temporelle et spirituelle »
  • Le Johannisme : « historique du souffle amoureux pour traduire l’esprit des disciples. »
  • La piscine de Siloé : « l’accès à la lumière dans l’évangile de Jean »
  • Singularité du christianisme : « une fraternité éclairée, laisse émerger un homme nouveau »
  • Des témoignages :
  • Le pasteur James Woody  de l’église protestante unie de France.
  • Monseigneur Jean-Claude Thomas ancien évêque de Versailles.
  • Ou encore : L’église orthodoxe héritière du christianisme indivise 
  • Protestantisme et Franc-Maçonnerie

 

Chaque auteur apporte avec son article, apporte une pierre où plutôt dépose un peu de ciment entre la franc-maçonnerie et le christianisme. Il y a plus, de coïncidence, que de concurrence, entre le christianisme, et la franc-maçonnerie.

 

Tous les chercheurs de lumière et de vérité trouveront quelques réponses à leurs interrogations sur les rapports entre les deux institutions. Ils distingueront mieux les différences et les similitudes entre foi religieuse et foi maçonnique.

Jean de Patmos de Charles Gleyre

 

Personnellement j’ai eu mon salaire avec la lecture de l’article de Frédéric Pierre Isoz le directeur de la rédaction, sur le Johannisme. Cet article donnera quelques réponses aux frères des loges de Saint-Jean, à tous ceux qui ouvrent la Bible au prologue de l’évangile de Jean, pour commencer leurs travaux de loge.

Extrait de l’article : « Va vers toi pour que je te rencontre enfin, deviens toi-même en quittant ta terre d’origine, et quand tu auras surmonté quelques épreuves, quand tu seras toi-même, tu seras mon enfant portant ma marque Abraham et tu pourras enfanter et transmettre, initie-toi en allant à ta terre par les épreuves terribles, car l’esprit souffle fort ! »

 

Je ne puis que recommander vivement la lecture de ce numéro à tous ceux qui revendiquent être des enfants de la lumière.

 

JF.

 

La Revue Points de Vue Initiatiques est disponible par numéro où par abonnement en écrivant à la Grande Loge de France PVI 8, Rue Puteaux 75017 PARIS ou en ligne :www.gldf.org

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Publié le par jean françois
COMME UN ARBRE DANS LA VILLE : shangaï

COMME UN ARBRE DANS LA VILLE : shangaï

LE BESOIN D’ARBRE

 

 

Il y a ce sapin posé sur un socle de bois, coincé entre la cheminée où brûle l’éthanol, et la télévision, un norman m’a dit le vendeur, ils résistent bien, mais moi je vois qu’il commence à perdre ses aiguilles, qui tombent inutiles sur le plancher, c’est Noël mais il n’est pas à la fête !

 

Les rayons des librairies verdissent des ouvrages consacrés aux arbres, les jeunes parisiens se précipitent au salon de l’agriculture pour faire connaissance avec les animaux, mais aussi avec le monde végétal, pas de doute il y a un manque de vert, de ce vert de l’espérance qui a déserté les centres villes et les banlieues bétonnées. La nature a été emmurée vivante sous le goudron.

 

Les écolos, les verts, sont presque plus nombreux dans les villes, logique il y a de moins en moins de monde dans nos campagnes.

 

Soudain on redécouvre que le monde végétal vient à manquer, il a été sacrifié, un véritable ‘’génocide’’, il y a plus de promoteurs immobiliers que de jardiniers, et pourtant les arbres sont des êtres vivants, les druides naguère raillés reviennent au goût du jour serpe en main. L’écoute de la nature  nous renseigne sur nous-mêmes quand elle meurt, les plus fragiles d’entre nous commencent à être malades.

 

Nous avons oublié que la verticalité des arbres, nous élèvent, mais le temps semble venue où elle nous fascine à nouveau, le soleil pénètre la canopée jusqu’à nos pieds. Les arbres communiquent entre eux, ils se parlent de leurs souffrances et de leurs joies, nous pouvons participer à leurs conversations. L’écoute de la nature, nous révèle bien des secrets sur nous-mêmes. 

 

Francs-maçons nous avons été invités au banquet de la nature lors de notre cérémonie d’initiation, mis en contact avec la terre, l’eau et l’air du milieu qui nous entoure, incités à reconquérir le jardin d’Éden, à retrouver la parole perdue.

 

Le symbolisme de l’arbre présent dans toutes les traditions, parle aussi aux francs-maçons, l’arbre avec ses racines puise l’énergie en terre, le franc-maçon les pieds en équerre reçoit les secrets de la vie, les rameaux aux mille feuilles de l’arbre, sont pareils au cerveau, aux mille vaisseaux qui irriguent notre cœur, et notre sang sève monte vers la partie la plus haute de nous-mêmes.

 

L’arbre de vie, l’arbre de la connaissance, l’arbre des sephirot font partie de nos rituels maçonniques. La sylvothérapie que l’on nous vend comme une nouveauté était présente dans la Grèce et la Rome antique, elle était présente dans les pensées de Rousseau.

Les arbres parlent entre eux et nous parlent, il suffit d’écouter le vent qui murmure, ou qui crie dans les feuilles qui tombent sur le sol à l’automne. Elles nourrissent la terre qui nourrit l’homme.

 

Regarder, écouter, les arbres c’est vivre. De l’acacia de l’arche d’alliance, au cèdre majestueux millénaire du Liban, en passant par le chêne royal de la justice, c’est notre passé, notre présent et notre avenir mis sous nos yeux, c’est la sagesse et l’harmonie du temps.

Notre mémoire est pleine des arbres que nous avons dessinés dès notre enfance, premiers traits sur la feuille blanche de notre vie.

 

JF.

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Publié le par jean françois
PAR LE COEUR

PAR LE CŒUR

 

 

En franc-maçonnerie à chacun son rite, son coup de cœur, son coup au cœur. Certains frères maladroits, enthousiastes, ou peut-être encore un peu vaniteux pensent que leur rite est le meilleur, le plus traditionnel, le plus authentique, ils combattent pour la défense et l’expansion de leur rite quoi de plus normal, pour ces chevaliers de l’esprit, leur devoir est de transmettre dans sa pureté, de donner ce qu’ils ont reçu, conscients que le temps presse, ils ne sont que passage, il faut bien accomplir son devoir.

 

Beaucoup d’entre nous méconnaissent les autres rites, ce qui ne les empêche pas de les respecter, sinon comment prétendre s’enrichir des différences. Il y a plusieurs appartements dans la maison des maçons, l’arbre de la connaissance a aussi plusieurs branches, mais la sève qui monte du tronc, comme la rosée céleste se répand dans toutes les branches, jusqu’au bout des plus infimes rameaux, qui verdissent tous avec l’espérance de devenir les plus beaux possible.

 

« Le par cœur, »du rite émulation, n’est donc pas qu’un exercice de mémoire, mais une connaissance appropriée « par le cœur. »Tous les autres rites de manières différentes, conduisent l’adepte à la prise de conscience de l’intelligence du cœur qui est infinie, qui ne se mesure pas à la quantité de neurones, ni sur une échelle graduée du quotient intellectuel. Un prophète a dit : « heureux les simples d’esprit… »

C’est donc bien à son cœur, que l’on reconnaît comme tel un vrai franc-maçon.

 

La Bible à plusieurs reprises fait état du cœur comme le siège de l’intelligence, il n’y a pas à mon sens d’antinomie, c’est l’inverse qui me poserait question, que l’intelligence soit la demeure du cœur. J’ai rencontré, et vous aussi j’en suis sûr des sœurs et des frères ayant une culture, des connaissances dans leur domaine d’activité profane hors normes, qualifiés, d’extrêmement intelligents. Ces maçons sont capables avec leurs connaissances d’endormir un auditoire incapable de les comprendre, auditoire auquel pour signifier l’importance de leurs propos ils n’hésitent pas souvent à gratifier d’un « plus tard vous comprendrez, quand vous aurez atteint mon niveau, mon degré. »

 

 Ces sœurs et ces frères ont-ils du cœur ? Surement comme tout le monde, mais ils n’en font pas encore une priorité dans leur parcours initiatique.

Avoir du cœur, n’est pas seulement avoir des sentiments ou des sentiments, ce ne doit pas être un alibi à un manque de travail, « mois je pense par le cœur. »Ainsi je m’exonère de tout effort, je manque de courage, Rodrigueavait du cœur, c’est-à-dire du courage.

Avoir du cœur n’est pas une espèce de mièvrerie, mais c’est placer son cœur au centre de l’esprit, en faire une conscience permanente, un tribunal intérieur où chacune de nos actions doit se regarder vue du cœur, cela implique force et persévérance dans le bien. Réfléchir avec son esprit, son intelligence, mais aussi couronner sa réflexion avec son cœur, c’est un combat pour le chevalier de l’esprit.

 

Pour construire notre temple intérieur, nous avons besoin de fondations solides, d’une horizontalité ferme, forte, pour pouvoir monter progressivement les murs, avec l’équerre et le fil à plomb, en ayant soin de mettre entre chaque pierre le ciment de la fraternité, qui permet d’ajuster chaque pierre à sa place dans l’édifice, on ne laisse personne de côté, pour pouvoir contempler l’ouvrage jusqu’à sa finition, jusqu’à l’élévation du sanctuaire, là où éclot la rose de l’Amour, alors du cœur émane le souffle de l’esprit.

 

JF. 

L'homme et l'âme
Dans le sable on imprime 
Des châteaux en ruine 
Comme nos âmes 
Comme nos âmes 
On s'aime ou l'on s’abîme 
Mais nos actes dessinent 
Sur nos âmes 
Sur nos âmes 
Et si l'âme est chère à l'homme 
Souvent l'homme chérit la lame 
Là où l'homme a mis la lame 
L'âme a mis les voiles 
Ils s'appelaient Maxime 
Jessica, Martine 
Pauvres âmes 
Pauvres âmes
Est-ce le monde qui plie 
Où le vieux qui fatigue 
De nos âmes 
De nos âmes 
Et si l'âme est chère à l'homme 
Souvent l'homme chérit la lame 
Là où l'homme a mis la lame 
L'âme a mis les voiles 
Pourquoi diable 
Pourquoi d'âme 
Pourquoi fanent 
L'homme et l'âme 
L'homme et l'âme 
Pourquoi diable 
Pourquoi d'âme 
Pourquoi fanent 
L'homme et l'âme 
L'homme et l'âme 
Pourquoi diable 
Pourquoi d'âme 
Pourquoi fanent 
L'homme et

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Publié le par jean françois
LE REEL, LA MAGIE, LA BEAUTE DE NOËL

LE REEL, LA MAGIE, LA BEAUTE, DE NOËL

 

 

Croyant ou pas, nous succombons tous, nous tombons à l’intérieur de nous-mêmes, certains à genoux dans leur église, d’autres se levant tout simplement pour mieux voir, regarder au-dessus la main en visière, ébloui, d’autres enfin en passant s’arrêtent scotchés diront les jeunes, souriants à l’instant merveilleux, trêve de l’amour qui envahit, magie, beauté.

 

Retour de l’espérance, nouvelle alliance avec la lumière, fin d’un cycle, début d’un autre, passage de l’ombre à la lumière, ouverture de la porte pour laisser le premier rayon messager de la grande lumière, le soleil grandit peu à peu réchauffe notre corps, va submerger notre cœur.

 

Le sourire de l’enfant qui s’approche les yeux grands ouverts sur le réel, il voit sa mère, son père, ses grands-parents, c’est la promesse de la joie au pied du sapin, pour l’adolescent c’est l’apaisement de sa fougue. Tous reçoivent le message d’amour, le merveilleux, du vrai, du réel, pas besoin de mots pour comprendre qu’il se passe quelque chose de mystérieux à l’intérieur de nous-mêmes. C’est la sensation de la beauté qui nous met en joie, la magie de Noël est bien réelle.

 

« Quel degré de réalité pouvons-nous attribuer à des choses qui naissent et meurent, qui toutes se font et se défont ? En dessous, à l’intérieur ou au-dessus il doit y avoir autre chose. Un réel absolu (…) L’idée est partagée par la plupart des religions. Elle rejoint en outre le sentiment poétique inné d’une Réalité absolue, située derrière ou au-delà des choses, qu’inspire peut-être à plus de personnes qu’on ne croit le spectacle de la beauté. »  

 

Extrait de : A la recherche du réel – Le regard d’un physicien Editions Dunod 2015 première Edition 1979.

 

Mes sœurs, mes frères, amis lecteurs du Blog je vous souhaite un beau, un vrai, un bon Noël à vous, et à tous ceux qui vous sont chers.

 

Jean-François.

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Publié le par jean françois
MA BIBLIOTHEQUE

MA BIBLIOTHEQUE

 

 

J’aime les livres, parce que dès la première page ouverte, ils sont une initiation au voyage, ils portent en eux une espérance  de terres nouvelles, de nouveaux mondes, d’aventures vers l’infini, là où nous ne pouvons aller physiquement dans l’instant. Soudain volant sur la plume de l’auteur, nous sommes à Tibériade, au pied des pyramides, au sommet de l’Olympe ou du mont Fuji, nous glissons avec notre jonque dans les brumes de la baie d’Along.

 

Dans ma bibliothèque, il y a des étages, comme dans la vie, en bas il y a les fondations, la philosophie antique et ses exégèses, il paraît que Platon a tout dit, alors on commente. Légèrement au-dessus coincé entre les encyclopédies, une histoire des religions en 7 volumes, comme le hasard des 7 jours. A côté, on prit place les romans, plaisirs des sens et de l’imagination.

 

Mais plus haut, juste en levant les yeux, sont posés les livres du réel, les fleurs odorantes de l’esprit et de l’âme, les messages d’amour, de joie, de sagesse, de la vie tout simplement les recueils de poésie, là sont les voyages vers l’intérieur, vers la Vérité et la parole perdue.

Là se révèle souvent ce que l’on croyait incommunicable, la pudeur des mots chuchotés, un soir de tempête, l’hiver devant l’âtre, quand dépouillés ni nus, ni vêtus l’on a vaincu la peur d’être.

vêtus l’on a vaincu la peur d’être.

 

Peu à peu la lumière augmente en nous, nous avons franchi la porte du solstice d’hiver.

 

Ouvrir un livre de poésie, c’est un peu comme le dit Christian Bobin dans son recueil « La grande vie », s’éveiller, sortir : « d’un camp de concentration invisible qui couvre la terre dont parfois, par un sursaut d’éveil, un éclair de l’œil, nous sortons l’un des nôtres, nous délivrant du même coup. »

 

Du banquet d’hiver de ma loge à la fête de la Saint-Jean d’été, se prolonge dans ma loge la chaîne d’union fraternelle avec mes frères, ces femmes et ces hommes neufs, métamorphosés par leur découverte de leur lumière intérieure, cette lumière qui brille de plus en plus au fur et à mesure de leur initiation.

 

Alors comme l’a dit cette semaine passée, un de mes frères dans sa colonne gravée, quand j’ouvre un livre de poésie, je marche « sur le toit des mots », je suis prêt à comprendre et recevoir le message d’amour du plus humble de tous.

 

         JF.

 

Extraits de Faire la paix avec soi de Etty Hillesum. Editions Points vivre.

 

Il est beau et bon de vivre

 

« Je voudrais pouvoir trouver le mot unique qui me permette de tout dire, tout ce qui est en moi, ce trop plein, cette opulence du sentiment de la vie. Pourquoi ne m’as-tu pas fait poète, mon Dieu ? Mais si, je suis poète, je n’ai qu’à attendre patiemment que lève en moi les mots qui porteront le témoignage que je crois devoir porter, mon Dieu : qu’il est beau et bon de vivre dans ton monde, en dépit de ce que nous autres humains nous infligeons mutuellement. »

 

 

Transmettre à l’autre un peu de sa force

 

« Je trouve non moins puéril de prier pour un autre en demandant que tout aille bien pour lui : tout au plus peut-on demander qu’il ait la force de supporter les épreuves. Et en priant pour quelqu’un, on lui transmet un peu de sa propre force. »

 

Esther Hillesum sous l’influence de Julias Spier élève de Jung entreprend une longue démarche introspective et se lance dans l’écriture d’un journal. En août 1942, elle rejoint Westerbork, un camp de transit et de rassemblent réservé aux juifs, où elle à obtenu un petit emploi.

Elle pense pouvoir être plus utile dans cette antichambre de l’enfer. Le 7 septembre 1943, elle part pour Auschwitz. Etty y serait morte le 30novembre 1943.

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Publié le par jean françois
LE TEMPS, LE SACRE, L'INTERIORITE, L'HARMONIE

LE TEMPS, LE SACRE, L’INTERIORITE, L’HARMONIE

 

 

Notre vision occidentale, classique, historique du temps, est linéaire, c’est-à-dire fracturée entre le passé, le présent et l’avenir. Cela créé en nous et avec le monde qui entoure une disharmonie. Notre héritage culturel, judéo-chrétien nous fait croire que nous sommes maîtres des horloges et du temps, que nous avons vocation à dominer la nature, et non d’en être un de ses éléments.

 

Les traditions et cultures que nous qualifions, par prétention sans doute de primitives, anciennes, alors que les nôtres seraient évoluées, modernes, par vanité sans nul doute quand l’on voit l’état dans lequel nous avons mis notre planète. Les traditions que je qualifierais plus tôt donc de premières, voient le temps comme circulaire, sphérique, formant un tout cohérent, il y a une notion d’harmonie générale. Une interdépendance entre la nature, les êtres vivants et les hommes. Dans cette vision de l’univers le matériel et le spirituel sont indissociables, inséparables, il y a un lien entre la spiritualité et l’écologie.

 

Ces sociétés premières sont intégrées dans la nature et vivent dans de grands espaces, elles sont habitées par ces espaces, la notion d’infini est pour elles naturelle, alors que notre vue se limite souvent au bout de notre rue, ou à notre clocher.

 

Ces peuples vivent encore suivant leurs traditions sans cesse renouvelées, ce sont les aborigènes, les amérindiens, certains indiens, leurs traditions se sont perpétuées par la mémoire orale, par leurs cérémonies rituelles ainsi ils sacralisent leurs cultures. Leurs interrogations font l’objet d’un catéchisme contenant un ensemble de questions-réponses, propres à l’initiation des plus jeunes.

 

Cela nous rappelle les rituels maçonniques autre fois transmis uniquement par oral. La répétition des maximes, des sentences, éveillent la réflexion, ouvrent la porte de l’intériorité.

Comprendre le monde, son histoire, permet de voir sa valeur, ses beautés qui doivent être protégées, pour que règne l’harmonie.

 

L’homme en recherche de spiritualité comprend que l’espace qui l’entoure est sacré autant que lui-même, il ne peut y avoir de séparation, de domination entre lui et le monde, il y a une interdépendance.

 

Les francs-maçons du siècle des lumières se sont intéressés à l’alchimie, cette tradition ancienne égyptienne. Cette alchimie qui fait lien, qui rapproche les êtres, les régénère, par le miracle de la coagulation des éléments, ce qui fait que nous pouvons vivres en harmonie avec notre terre mère.

 

Dans une loge maçonnique le président, le vénérable maître est un chef d’orchestre, il a en main le maillet, la baguette magique, alchimique, il oriente ses sœurs et ses frères, pour créer une harmonie entre eux, il fait de la loge un lieu sacré ou règne la justice, la fraternité, le désir de sagesse. Il œuvre à l’éveil du maître intérieur, spirituel qui siège dans notre sanctuaire personnel. 

Quand le contact se fait le temps linéaire est aboli, après avoir parcouru la circonférence, les sœurs et les frères maîtres se retrouvent au centre apaisés dans un monde harmonieux, c’est particulièrement ressenti par tous dans la chaîne d’union fraternelle, véritable cercle d’amour qui entoure le tableau de loge image du cosmos.

 

JF.

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Publié le par jean françois
LA VERTU N'EST PAS A LA MODE

LA VERTU N’EST-PAS A LA MODE, ET POURTANT…

 

Les francs-maçons se sont fixé un chemin difficile ou pas ? « Fuir le vice et pratiquer la Vertu ! »Il faut être naïf ou aveugle, pour ne pas voir que cela est à contre-courant de notre société. Si l’on faisait un sondage, avec une question quelles sont vos aspirations, vos désirs ? Les réponses seraient sûrement, être en bonne santé, être riche, être célèbre, pourquoi pas gagner au loto, mais surement pas être vertueux.

 

La vertu semble bien austère dans une société matérialiste et hédoniste, où le lien social se défait avec la montée de l’individualisme, le message du plus humble de tousaimez-vous les uns les autres, est presque désuet. Ce message du prophète de l’amour fraternel, ne passe plus, où passe moins, il est presque reçu comme une fake news.Ces paroles d’amour semblent perdues dans la nuit des temps.

 

Il est temps de les retrouver, pour reconstruire sur terre une cité semblable à celle de la Jérusalem céleste tant espérée, ou pour le moins une cité plus fraternelle, plus solidaire, indispensable prolongement à un état des lieux, connu de tous, sauf les aveugles bien entenducomme le chante le poète Sétois. Notre société est fracturée. Nous devons, comme nos dirigeants, réapprendre et appliquer cette autre maxime que nous enseigne la franc-maçonnerie : « Êtres ami du pauvre et du riche pourvu qu’ils soient vertueux. »Ne pas opposer les uns aux autres, mais que chacun fasse sa part pour que règne l’harmonie.

 

La franc-maçonnerie en général et le Rite Ecossais Ancien et Accepté en particulier, est une véritable éponge spirituelle qui a absorbé et retenu les idées fortes des différentes traditions, de la philosophie de Pythagore, du miracle grec des stoïciens, des platoniciens  et de leur forme la plus élaborée le néoplatonisme de Plotin en particulier, en passant par l’ancienne et la nouvelle alliance, pour parfaire sa construction elle a été éclairée par le siècle des lumières dans sa forme spéculative dont la vigueur est parvenue jusqu’à nous et continue de vivre chaque jour dans les loges.

La franc-maçonnerie contribue à réduire la fracture sociale, en faisant parler entre eux, les femmes et les hommes de bonne volonté, elle reste un des seuls lieux ou règne l’écoute respectueuse de l’autre, sans renoncement a son soi, dans un esprit de bienveillance, cela est naturel pour tous les enfants de la lumière.

 

La porte est basse, le passage étroit, la pratique de la vertu exigeante, comme le travail sur soi, chaque porte passée, chaque degré monté, appelle à l’humilité, mais est aussi un pas de plus vers la spiritualité. La pratique infime de la vertu, à l’image du colibri, est porteuse de bienfait pour l’humanité. 

 

Le travail sur soi, véritable ascèse spirituelle, n’est pas un moralisme exigu, mais une ouverture, un éveil, une ascension spirituelle,  une source de joie.

 

 

L’assiduité et la pratique de son rite initiatique, sont le lien avec son maître intérieur, avec la nature qui nous entoure et les autres par la force de l’amour.

 

La pratique de la vertu est une véritable médecine de l’âme. La tradition chinoise fait un rapprochement entre les quatre plantes médicinales que sont : le bambou, l’orchidée, le prunus et le lotus. Cette tradition les baptise : « les quatre êtres du bien ou les quatre excellences. »

Le bambou vide en son centre évoque l’humilité, mais aussi l’élan vert de l’espérance, de la jouvence de l’éternelle jeunesse, dans ses feuilles chante le souffle du vent.

 

Le prunus avec la dureté de son bois symbolise la persévérance qui laisse éclore de belles fleurs.

Le lotus placé dans les loges sous le chapiteau des colonnes d’où émerge les grenades ouvertes, pousse au-dessus de la boue de l’étang, de l’eau stagnante s’élève une fleur magnifique, une fleur de la bienveillance.

Et c’est dans les vallées que la beauté de l’orchidée nous appelle à la pratique de l’amour fraternel.

 

Toutes ces vertus pratiquées avec soin et humilité incarnées dans la nature, sont des miroirs, où se reflète, les états supérieurs de l’être. Bonté, beauté, dépassent le devoir maçonnique, n’est que le levier de ces vertus, qui deviennent alors désirables comme une belle épousée.

 

JF. 

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Publié le par jean françois
Calligraphie de François Cheng

Calligraphie de François Cheng

DE L’OBSCURITE DES APPARENCES, A LA LUMIERE INTERIEURE.

 

 

Je n’avais pas envisagé, jusqu’au jour ou mon parrain en initiation m’a pris la main, de dévisager la vie autrement, j’étais dans l’obscurité des apparences, les yeux grands ouverts, sur la multitude des choses dérisoires, identiques, uniformes qui défilaient sous mes yeux.

 

Je ne voyais rien, du moins, pas grand-chose, avec mes yeux grands ouverts, je n’avais pas les bons yeux, ceux du cœur.

 

Bizarrement quand le bandeau noir me fut mis sur les yeux, je sortis de l’obscurité de mes certitudes, de mes habitudes, obligé de porter un autre regard, le regard intérieur. J’ai eu la révélation d’un autre monde, d’un autre être endormi qui ne demandait qu’à s’éveiller, secoué par mon ange qui était là tout près de moi, présent depuis longtemps, gardien des secrets.

Après avoir pris conscience de mon être intérieur, qui était là assis près de moi, patient au bord du chemin, il suffisait maintenant d’ouvrir en permanence les yeux du cœur.

 

Je contemplais un nouveau paysage, une nouvelle nature et voyais en arrière-plan comme dans les calligraphies chinoises un petit personnage, qui semblait avancer lentement vers la lumière.

Ma vie devenait moins absurde elle s’insérait dans la beauté du paysage, elle devenait plus réelle, plus belle. J’ouvrais les pétales de mon cœur pour recevoir la rosée céleste, qui irriguait tout mon être.

 

C’est cela sans doute faire le premier pas, commencer son initiation au bon, au vrai, au beau. Comme dans un rêve j’entendis une question  « que demandes le profane ? La Lumière Véritable V…. Alors qu’il voit !

 

JF.

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