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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le
Duncan Kid - Fontaine magique Barcelone Espagne

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L’EXIL VERS SOI

 

L’exode est une horreur, ce déplacement involontaire fait sous la pression d’événements de toutes sortes, catastrophes naturelles, dictature politique, délit d’opinion.

L’exil lui peut être involontaire, mais aussi volontaire, il est alors retrait du monde retraite en soi. L’éloignement de Cincinnatus sur l’Aventin lui permet d’accéder au regard d’en haut, loin du tumulte. Le chartreux dans sa cellule s’exerce à la contemplation mystique de l’un. Faire retraite c’est rentrer en soi-même, ouvrir la porte de son être intérieur.

 

Notre aversion pour l’exil vient souvent d’un faux jugement sur celui-ci, Épictète nous interroge l’eau de la fontaine de Dircé à Thèbes est-elle moins bonne que celle de la fontaine de Marcia à Rome ? Le soleil, la lune, la mer que l’on peut voir partout sont t’ils moins nobles à un endroit qu’à un autre ? La présence infinie de l’un est partout et toujours au centre de nous-mêmes.

 

Pourquoi dès lors s’attacher à un roc plus qu’à un autre, les temples de pierre seront toujours détruits, l’espérance ne vit que dans les temples de l’esprit qui sont indestructibles. L’exil est isolement, séparation, mais aussi retour à soi. L’espérance est revenue dans les cœurs des juifs exilés après leurs pleurs sur le bord du fleuve, l’espérance d’une nouvelle Jérusalem céleste.

 

                                                     Jean-François Guerry.

L'EXIL VERS SOI

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Publié le par JEAN-FRANCOIS GUERRY

Académie Maçonnique Provence


Samedi  4 septembre 2021
10 heures
Château Saint Antoine Marseille
et via ZOOM




Dialogue à hautes voix


Qu'avons-nous fait ? Que faisons-nous ?
Que ferons-nous ?


Pourquoi et pour quoi ?
Ma Très Chère Sœur,
Mon Très Cher Frère,

 
Quel peut-être, quel doit être le rôle de la Franc-maçonnerie dans ce monde qui craque de toutes parts ?

La Franc-maçonnerie est-elle plus qu'un agréable passe-temps, une source supplémentaire de plaisir(s) ?

Sommes-nous aujourd'hui à la hauteur de nos exigences ? Notre histoire réelle ou enjolivée nous oblige-t-elle ?

Notre serment nous engage-t-il réellement ? Nous élève-t-il ? Pourquoi ? Comment ?

 

 
"Dialogue à hautes voix"

entre

 
Alain-Noël DUBART
Chirurgien, Ancien Grand Maître de la GLDF



et


Marc HALÉVY 
Physicien, Philosophe, Expert de la Complexité et membre de la
Grande Loge Régulière de Belgique


 
Tous deux débattront de l'avenir de la Franc-maçonnerie et des Francs-maçons, de leur rôle à jouer dans la société en tant qu'organisation et en tant que citoyen.  

Alain-Noël Dubart présentera son ouvrage "Franc-Maçonnerie entre passé et avenir" qui sortira le 20 septembre dans lequel il développe ses propositions pour une Franc-Maçonnerie plus responsable et active.
Ce livre marquera d'autant plus ses lecteurs qu'il s'agit là du tout premier livre de l'Ancien Grand Maître de la GLDF. 


Marc Halévy  présentera son dernier opus "Après la Modernité, quelle Franc-maçonnerie" dans lequel il montre et démontre combien la Franc-maçonnerie initiatique a beaucoup à apprendre au monde.
 

Ces deux ouvrages sont coédités par les Éditions Ubik et l'Académie Maçonnique Provence.
 

La Rencontre "Dialogue à haute voix" du samedi 4 septembre se déroulera en présentiel au Château Saint-Antoine et via Zoom.

Elle est ouverte à tous les Frères et Sœurs de toutes les obédiences et de tous les degrés, aussi n'hésitez pas à diffuser très largement cette invitation.




Cette rencontre est gratuite pour les adhérents de l'Académie Maçonnique Provence (hors restauration) et de toutes les autres Académies régionales, et les frais de participation pour les non-adhérents sont de 10 € (hors restauration).


Merci de vous vous inscrire en cliquant ICI... que vous soyez présent au Château Saint-Antoine ou via Zoom

 
Prenez soin de vous, des vôtres et des autres !
Salutations très fraternelles,

Alain Boccard
Président



PS: Les 4 premiers ouvrages coédités par les Éditions Ubik et l'Académie Maçonnique Provence
sont toujours disponibles en cliquant ICI:

NOUVEAU: Le désir des collines éternelles de Louis Trébuchet

Marc Halévy, Kabbale et Franc Maçonnerie.
Michel Fromaget, Corps, Âme, Esprit: Liberté, Vérité, Beauté
Solange Sudarskis, Il était une fois un mythe, Hiram

 
 
 
 
 
 

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Publié le par Jean-François Guerry
DE L'ALTÉRITÉ

DE L’ALTÉRITÉ.

 

La prise en compte de ce qui est différent est l’épreuve d’une extériorité véritable. Pour atteindre une altérité absolue la reconnaissance de la différence de l’autre, doit être visible en actes et paroles. Sinon cette altérité de façade serait une énième philautie de notre ego, une dissimulation de notre narcissisme.

L’altérité absolue peut être comparée à un don anonyme et non pas du mécénat, où le donateur ne s’intéresse finalement qu’à lui-même ou à ses intérêts directement ou indirectement, c’est une présentation valorisante de son ego.

 

De l’altérité découle la prise en compte de l’autre tel qu’il est, la prise en compte de son étant par rapport à son être qui est le même que le nôtre. Cette prise en compte de l’étant place notre volonté de faire le Bien au-dessus de la simple considération de la prise en compte de l’être, qui serait aussi une prise en compte détourné de moi-même, considérant que tous les êtres ont en commun une partie de leur identité que l’on nomme mêmeté.

Cette manière de penser l’altérité qui place l’étant de l’autre avant le même, est une voie de la justice quand celle-ci est associée à l’amour fraternel.

 

Faire preuve d’altérité c’est faire mouvement vers l’autre et bien plus exiger son ingratitude. En effet sa gratitude serait une sorte de compensation à ce mouvement vers l’autre, qui nous ramènerait à notre point de départ, annulant notre acte altruiste.

 

Cette altérité qui refuse la gratitude trouve sa réalisation dès les premiers actes de l’apprenti franc-maçon, quand il lui ait demandé d’aider ses frères sans rien attendre en retour : la bienfaisance ne sera pas confondue avec l’aumône qui abaisse celui qui la reçoit, et qui élève l’orgueil, l’ego de celui qui donne. C’est pourquoi les dons des francs-maçons, quelques qu’ils soient, matériels ou autres se font sans ostentation.

 

Ainsi celui qui reçoit ne voit pas l’autre comme un puissant, un maître, un dépositaire du savoir qui domine, mais un frère comme lui qui ne fais que son devoir d’homme. Il verra simplement derrière son visage celui d’un simple ouvrier qui veut construire un monde de bonté.

 

 

                                                     Jean-François Guerry.  

INFORMATION :
Un texte proposé par un lecteur du blog. Des stratégies dérangeantes, une opinion qui en vaut une autre. Avec une réserve de ma part, il faut aller plus loin et proposer des stratégies de construction.

 

DE L'ALTÉRITÉ
DE L'ALTÉRITÉ
DE L'ALTÉRITÉ
QUI EST NOAM CHOMSKY
Noam Chomsky /ˈnəʊm ˈtʃɒmski/, né le 7 décembre 1928 à Philadelphie, est un linguiste américain. Professeur émérite de linguistique au Massachusetts Institute of Technology de 1955 à 2017, il fonde la linguistique générative. Wikipédia

Noam Chomsky est un linguiste américain reconnu dans sa discipline, devenu mondialement célèbre pour son activisme politique et ses critiques de la politique étrangère des États-Unis et d'autres pays. Chomsky est souvent décrit comme un anarchiste socialiste, sympathisant de l'anarcho-syndicalisme, et est considéré comme une figure intellectuelle majeure de la gauche américaine. Plus généralement, il est une référence pour bon nombre de courants de gauche et d'extrême-gauche dans tous les pays occidentaux

En général, Chomsky n'apprécie pas d'être catalogué dans une catégorie politique traditionnelle, et préfère laisser ses points de vue parler pour lui. Ses principaux moyens d'expression sont la rédaction de livres et d'articles, ainsi que des conférences aux États-Unis et à l'étranger. Chomsky est également Senior Scholar de l'institut américain d'études politiques.

En septembre 2005, il a remporté « une élection » sélectionnant onze personnalités qui composeraient le gouvernement mondial idéal2. Chomsky est arrivé à la quatrième place, derrière le Dalaï-lama (3e), Bill Clinton (2e) et Nelson Mandela, qui a été élu « Président ».

Chomsky est reconnu comme « un des plus influents critiques de gauche de la politique extérieure américaine » par le Dictionnaire des philosophes américains modernes3.

SOURCE WIKIPÉDIA.

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Publié le par Jean-François Guerry
Emmanuel Devinas

Emmanuel Devinas

ALTÉRITÉ, FRATERNITÉ, HUMANITÉ.

 

 

La Franc-Maçonnerie est un ordre initiatique fraternel. Il relie l’altérité, la fraternité pour plus d’humanité. L’humanité est ce qu’elle est, amendable par la fraternité qui se cultive s’entretien. La Franc-Maçonnerie est-elle une philosophie de l’altérité, qui mène à une éthique phénoménologique ou liée à une théologie. Cette réflexion m’est inspirée par la philosophie d’Emmanuel Levinas qui se veut universelle, mais trouve ses références, ses mots sacrés, ses mots de passe dans le langage de la bible pour dire sa responsabilité vis à vis du visage de l’autre.

 

Les valeurs contenues dans les textes bibliques n’imposent aucun dogme particulier qui pourrait en rétrécir la portée qui se veut universelle. Les dogmes ont été imposés au fil du temps dans un but messianique.

 

Les références bibliques dont fait usage la Franc-Maçonnerie n’en font pas une religion particulière, mais les valeurs en font une religion universelle au sens de reliance entre les hommes. Ainsi dans les rituels maçonniques sont convoqués des sages, des grands initiés comme Moïse, Jésus, Confucius etc…C’est le caractère occidental de la Franc-Maçonnerie qui offre une place particulière dans ses rituels aux textes vétérotestamentaires et néotestamentaires. Le visage et le message d’amour du plus humble de tous les prophètes est consubstantiel de la Franc-Maçonnerie, qui n’a pas retenu à mon sens du moins dans son intégralité sa fonction pastorale ; mais privilégié sa loi d’amour : aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé.

 

La conséquence est le respect de l’autre, de sa dignité, et l’obligation de l’amour fraternel. L’amour du visage de l’autre, qui oblige la pratique de la tempérance et de la tolérance dans la dignité. La défense de la justice grâce à la justesse de l’amour.

 

Comme vous l’avez compris au fil de la lecture des articles de ce blog, je voue une affection particulière à la philosophie antique et aux figures de ses sages. Aimer la philosophie c’est modestement philosopher, essayer de penser par soi-même aux mystères de la mort et de la vie, essayer de donner un sens à sa vie et plus direction celle de l’amour fraternel, de la culture de l’amour fraternel. Emmanuel Levinas comme d’autres est un héritier de Platon, comme lui il s’est intéressé au visage de l’autre. L’exercice de la fraternité est un exercice spirituel et un des travaux maçonniques, l’exercice de l’amour fraternel rejoins l’amour de la sagesse.

La philosophie de Levinas est : « L’amour de la sagesse ou la sagesse en guise d’amour…. Philosophie comme amour de l’amour ». (Emmanuel Levinas Totalité et Infini – Essai sur l’extériorité 1961 Livre de poche Biblio Essais P IV)

 

Avons-nous mieux à proposer depuis des temps la nuit des temps que cet amour de la sagesse et cet amour de l’amour ?

Si les mots pour exprimer de l’amour sont ceux de la bible, ils n’empêchent pas de penser qu’il s’agit d’une expérience humaine, issue d’une transcendance qui est en nous, point besoin de convoquer une transcendance qui serait extérieure à nous, ce qui n’oblige en aucun cas à l’exclure.

Ainsi se relient entre eux altérité, fraternité et humanité. Nos sommes bien dans une phénoménologie de l’altérité, dans un contact avec le visage de l’autre, qui est particulièrement ressentie au sens propre comme au sens figuré dans la pratique des travaux maçonniques. Ce qui explique en ce moment notre souffrance de ne pas pouvoir, voir le visage physique de nos sœurs et de nos frères derrière leurs masques sanitaires.

 

La pratique maçonnique engendre une reconnaissance mutuelle : « mes frères me reconnaisse comme tel ». Plusieurs scènes contenues dans les rituels maçonniques évoquent cette identité où mêmeté et ipséité se complètent.

La mémoire prend aussi sa place dans cette altérité, qui réunit, qui est un centre d’union fraternel.

 

Alors que Sartre voit dans le rapport aux autres un enfer, « l’enfer c’est les autres ». Pour lui le regard d’autrui fait de nous des objets, je ne suis plus libre puisqu’autrui m’objectifie reniant ma liberté. Pour Levinas autrui me parle, et sa parole est un appel à lui porter secours. On peut y voir celui qui frappe à la porte du temple maçonnique, celui qui recherche la manière d’entreprendre un dialogue avec lui-même et les autres. Nous agirons non pas comme des maîtres à penser, mais comme des aidants à le faire penser par lui-même, parce que comme Socrate nous savons que nous ne savons rien et c’est déjà le début de la sagesse. Au cours de l’instruction maçonnique je suis responsable de ma sœur, de mon frère. J’ai d’ailleurs en tout honneur prêter le serment d’aider mes frères. (Dans notre société on néglige trop souvent les aidants.)

 

Celui qui frappe à la porte, qui cherche lance un appel à ma fraternité, mon humanité comment pourrais-je s’il le mérite être insensible à son appel.

 

Là où Sartre voit dans l’autre une prison pour sa liberté, Levinas voit une libération malgré cette demande exigeante de l’autre, car elle me libère de mon ego, m’oblige à faire mouvement c’est-à-dire à m’initier en pratiquant l’amour de l’autre.

« L’accueil du visage me libère d’une vie enfermée en elle-même, suscite en moi une sorte de hors de moi, hors d’une existence repliée sur elle-même, une délivrance à l’égard d’un moi livré à sa propre volonté de faire cercle avec lui-même ». (E. Levinas)

On peut voir là une privation de liberté, l’autre prend notre moi en otage. Alors esclavage ou liberté ? Où peut-être conscience de son devoir de fraternité, respect de son serment n’ai-je pas promis d’aider mes sœurs et mes frères au péril de ma vie. Levinas nous délivre de la position sujet objet de Sartre, en mettant l’accent sur notre responsabilité de fraternité et d’humanité.

 

                                                              Jean-François Guerry.

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Publié le par Jean-François Guerry
LE LIEU

LE LIEU.

 

 

Nous n’avons pas toujours conscience du bonheur d’avoir trouvé le lieu, mais quel lieu ?

Après comme toutes les femmes et les hommes s’être posé les questions, les pourquoi, du pour quoi. Pourquoi je vis, pourquoi je meurs ?

Après avoir pris le chemin de la recherche de l’inatteignable sagesse. Après avoir cherché comment y parvenir. Le comment non pas en théorie, mais en pratique avec des Exercices sur son soi, son esprit, après avoir éprouvé la difficulté de parvenir à la paix de l’âme. Après avoir cherché de l’aide.

Constatant que dans notre société il n’y a plus d’écoles de philosophie, qu’il n’y a plus d’articulation entre la théorie et la pratique. Qu’il n’y a que de l’information et pas de formation. En voyant les églises se vider de leur fidèles, la pénurie des clercs.

 

Où trouver un lieu, des lieux de formation et d’application des Exercices pour l’esprit, un lieu ou règne l’ataraxie nécessaire à la méditation, si ce n’est dans les loges maçonniques où l’on peut travailler avec l’aide des autres. Dans les loges où l’on pratique avec rigueur les rites initiatiques, le travail avec les outils symboliques, à couvert dans la paix et la fraternité. Dans ces loges l’on découvre la transcendance qui est en nous. Dans ces loges la joie est dans les cœurs.

 

                                                              Jean-François Guerry.

LE ROI SALOMON

 

La recherche de la sagesse.

 

« Je suis, moi aussi, un homme mortel, pareil à tous,

un descendant du premier être formé de la terre.

J’ai été modelé en chair dans le ventre d’une mère, où,

pendant dix mois, dans le sang j’ai pris consistance,

à partir d’une semence d’homme et du plaisir, compagnon du sommeil,

à ma naissance, mois aussi j’ai aspiré l’air commun,

je suis tombé sur la terre qui nous reçoit tous pareillement,

et des pleurs, comme pour tous, furent mon premier cri

j’ai été élevé dans les langes et parmi les soucis

Aucun roi ne connut d’autre début d’existence :

même façon pour tous d’entrer dans la vie et pareille façon d’en sortir.

 

C’est pourquoi j’ai prié, et l’intelligence m’a été donnée,

J’ai invoqué, et l’esprit de Sagesse m’est venu.

Je l’ai préférée aux sceptres et aux trônes

et j’ai tenu pour rien la richesse en comparaison d’elle.

je ne lui ai pas égalé la pierre la plus précieuse ;

car tout l’or, au regard d’elle, n’est qu’un peu de sable,

à côté d’elle, l’argent compte pour de la boue.

Plus que santé et beauté je l’ai aimée

et j’ai préféré l’avoir plutôt que la lumière, car son éclat

ne connaît point de repos.

Mais avec elle me sont venus tous les biens

et, par ses mains, une incalculable richesse.

De tous ces biens je me suis réjoui, parce que c’est la Sagesse

qui les amène ;

j’ignorais pourtant qu’elle en fut la mère.

Ce que j’ai appris sans faute, je le communiquerai sans envie,

je ne cacherai pas sa richesse.

Car elle est pour les hommes un trésor inépuisable.

 

                                                     Salomon.       

 

Visible
Frère Tuck le vendredi 27 août 2021 à 18:18 sur LE LIEU
COMMENTAIRE DU FRÈRE TUCK
Bonjour
Le titre de l’article ne me semble pas très adapté au contenu de cet exposé : en effet, il n’y a dedans aucune allusion à la « loge maçonnique » ou à un autre lieu d’ailleurs…
Toujours est-il qu’il nous faut considérer le sujet sous deux aspects : celui de la conversion, et celui de la loge.
Quand on parle de conversion, il s’agit, à mon sens, d’un mouvement irréversible et définitif, comme par exemple « se convertir à une religion », « convertir des dollars en euros », etc… Cette conversion exige un renoncement, des sacrifices, voire l’acceptation d’un dogme ou d’une idéologie pouvant conduire à des pratiques dérivatoires…
Au contraire, la loge est le lieu du progrès et du travail personnel, sans dogme ni idéologie. Elle n’accepte aucune discussion politique ou religieuse. Elle permet, par l’initiation traditionnelle, de s’enrichir de la différence des autres et ne propose aucun dogme ni idéologie sinon que des symboles et mythes que chacun interprète et vit à sa façon. Il ne peut donc y avoir conversion dans une loge où tout évolue en permanence.
Maintenant, concernant la fin de l’article, je reste songeur sur le fait que « certains hommes seraient parvenus à un haut degré de spiritualité » et seraient différents des autres, notamment par rapport aux profanes… et je ne pensais pas que « prier dans une église » était une « forme exotérique » de la Tradition.
Bien fraternellement, de Frère Tuck.
Ma réponse au Frère Tuck

Bonjour Frère Tuck, je fais réponse à ton commentaire : concernant le lieu visé par l’article il est me semble dit-il clairement indiqué dans le dernier paragraphe : « Si ce n’est dans les loges maçonniques… ».

À propos de la conversion du regard et du mot conversion il est nécessaire de regarder l’étymologie du mot qui provient de deux mots grecs de sens différents. D’une part le mot epistrophè qui signifie changement d’orientation et implique un retour à l’origine, un retour à soi, l’on peut souligner que l’initiation est changement mouvement perpétuel, régénérations successives. Puis le deuxième mot grec est metanoia qui signifie changement de pensée, repentir et implique l’idée de mutation et d’une renaissance, à l’opposé d’un dogme religieux. Donc métamorphose intérieure, changement d’orientation, changements qui impliquent une impermanence donc à contre-courant d’un dogme religieux. La confusion vient sans doute du rapt que la religion chrétienne a opéré sur la philosophie grecque, pour la convertir en théologie. L’on peut cependant nuancer si l’on va à l’une des sources du mot religion religere, ou reliance à son soi originaire et aux autres.

Le mot metanoia renaissance permanente exclu à mon sens toute relation avec un dogme figé par nature.

Pour ce qui est du degré de spiritualité, il est constant d’observé que ceux qui s’instruisent qui cherchent la connaissance progressent et s’élèvent, les francs-maçons eux-mêmes ont des degrés initiatiques, ce qui ne réduit pas la spiritualité des apprentis et des profanes, mais ne réduit pas non plus celle de ceux qui se perfectionnent par leur travail spirituel. La pratique des travaux spirituels s’inscrit dans une progression scalaire, l’on monte le long du fil à plomb et sur les barreaux de l’échelle de mystérieuse.

Pour la comparaison avec les profanes, on peut évoquer la volonté de changement d’espace, le désir de passer du profane au sacré, du temple à la loge. Puis de la rectitude de l’équerre au compas de l’esprit, qui traduit une élévation spirituelle. L’évocation des qualités d’un profane, souvent appelé maçon sans tablier ne réduit pas sa spiritualité, mais l’absence de pratique spirituelle est un manque.

Pour aller plus loin les hommes sont à la fois les mêmes et différents, ce qui a été repris par la franc-maçonnerie : je suis le même et différent à la fois. Ils ont une identité commune, mais elle composée de deux parties la mêmeté et l’ipséité. La mêmeté est le noyau central commun à tous et l’ipséité le récit personnel et particulier de sa vie, composé des connaissances acquises, des valeurs acquises et de l’initiation. Mêmeté et ipséité ne s’oppose pas elles se complètent. Le profane peut atteindre un haut degré de spiritualité mais seul, alors pour lui peu importe le lieu pour méditer. Ceux recherchent de l’aide, un soutien fraternel, sont aujourd’hui un peu démuni, la société n’offre plus d’écoles philosophiques, de centres d’union de l’union fraternelle à l’exception dans notre monde occidental que la franc-maçonnerie et ses loges sacralisées qui sont au-delà des temples de pierre, lieux de l’exotérisme.

Il me revient en tête un des principes de la philosophie de Socrate, je sais que je ne sais rien, alors toute tentative d’explication est vaine. Ce que confirmera plus tard 50 ans avant JC Épictète dans son manuel : Ne parle pas longuement, devant les profanes, des principes de la philosophie, agis plutôt suivant ces principes et comme une démonstration il dit encore : Si, dans une assemblée de profanes, la conversation tombe sur un principe philosophique, d’une manière générale, abstiens-toi d’intervenir : tu risquerais fort de recracher des bribes de savoir mal digéré. Si un jour ont te dit que tu ne sais rien, et que tu n’en es pas mortifié, sache que tu es en bonne voie… ne va pas mettre sous le nez des profanes les principes de la philosophie, fais-leur voir les effets quand tu les as digérés.

 

Une dernière remarque la franc-maçonnerie honore les grands initiés, ils n’ont pas plus de mérites que les meilleurs des profanes, mais pas moins non plus.

Comme l’on peut vivre sans pratiquer la philosophie, on peut vivre sans la franc-maçonnerie, mais un peu moins bien.

 

                                                     Jean-François Guerry.   

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LA LOGE MAÇONNIQUE EST-ELLE UN LIEU PROPICE À LA CONVERSION ?
De la conversion

Le crédit qu’accordent la plupart de nos contemporains au flot d’informations pour le moins contradictoires dont nous abreuvent quotidiennement les médias a engendré peu à peu une société humaine émotionnellement et intellectuellement labile et instable. Parmi les informations qui nous sont proposées, il est devenu impossible de distinguer celles qui pourraient être réellement importantes de celles qui ne présentent qu’un intérêt très local. C’est ainsi que s’est créée une société dans laquelle toutes les informations ont une importance égale, guerre en Tchétchénie et match de football, épidémie de choléra en Inde et bouchons sur les routes des vacances. Nous vivons l’ère de la communication, et paradoxalement, nous n’avons jamais été aussi mal informés car nous sommes incapables de trier et de prendre le recul nécessaire.

Nous constatons que cette instabilité profonde que nous connaissons profite au fanatisme et au prosélytisme religieux et politiques.

Dans cette tourmente, le seul point fixe reste la spiritualité et sa référence, la Tradition. Etant indépendante des époques et donc des diverses formes religieuses, elle traverse le temps comme le fil d’Ariane de l’humanité. La Tradition nous stabilise parce que tout homme vit dans la forme traditionnelle qui lui correspond. Elle est notre sang parce qu’elle appartient à notre terroir.

Certains la reconnaissent dans tout ce qui nous entoure et se sentent attirés irrésistiblement par elle, d’autres lui préfèrent l’errance, de préférence exotique.

Ces deux attitudes correspondent aux deux sens que revêt le mot "conversion". Le sens originel correspond au grec metanoia, qui exprime littéralement "un changement de nous", c'est-à-dire une "métamorphose intellectuelle". Cette modification profonde de l’être est confirmée par l’étymologie latine du mot (cum-vertere) qui implique un double mouvement de "rassemblement", c'est-à-dire une sorte de concentration de toute la puissance de l’être, et de "retournement" inhérent à tout changement de plan d’existence. Ce double mouvement de concentration et retournement est nécessaire à toute démarche spirituelle puisque c’est lui qui permet à l’homme de détourner son mental des choses sensibles pour s’investir dans l’Absolu. Il s’agit là d’une opération exclusivement et purement intérieure sans rien de commun avec un changement extérieur, relevant simplement du domaine "moral". C’est ainsi que certaines religions traduisent le terme metanoia par "repentir".

Mais, comme tant de mots et de concepts, celui de "conversion" a été profané pour ne plus désigner que le passage extérieur d’une forme traditionnelle à une autre. Et ceci n’a rien de spirituel. Bien qu’il puisse y avoir quelquefois des conversions spontanées, il s’agit le plus souvent du résultat du prosélytisme religieux. Et on peut dire que dans ce cas, le "convertisseur" et le "converti" font preuve de la même incompréhension du sens profond de leurs traditions.

Cependant, le terme de "conversion" est parfois utilisé par erreur pour désigner ceux qui, ne trouvant pas dans leur forme traditionnelle la possibilité d’une démarche initiatique, sont amenés à adhérer à une autre forme traditionnelle que celle à laquelle ils étaient rattachés par leur origine. Dans ce cas, il n’y a pas de comparaison de valeur entre deux formes traditionnelles puisqu’il n’est pas question de "préférence" individuelle. Il est évident que celui qui agit ainsi doit avoir conscience de l’unité fondamentale et essentielle de toutes les traditions. Si de tels cas se présentent, c’est bien souvent en raison des conditions de l’époque actuelle dans laquelle certaines traditions sont devenues incomplètes "par le haut", c'est-à-dire quant à leur côté ésotérique.

Certains hommes parvenus à un haut degré de spiritualité adoptent parfois, pour des raisons qui échappent forcément au profane, plusieurs formes exotériques différentes. Ceci n’a rien de surprenant dès lors que l’exotérisme n’est que le voile qui recouvre l’ésotérisme et que ce voile est susceptible de prendre un nombre indéfini de formes.

Rappelons-nous, lorsque nous voyons parfois des touristes orientaux ou autres prier dans nos églises, que la Tradition est une et que sa forme exotérique n’a qu’un intérêt contingent.

ANONYME

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Publié le par Jean-François Guerry
SANITAIRE BONNE NOUVELLE
Manifestation anti-passe sanitaire à Chambéry. Une bonne nouvelle le COVID est moins contagieux que la bêtise de ses manifestants.
L'on peut ne pas être d'accord et manifester son désaccord, dans la dignité et le respect des autres. 

 

 

 

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Publié le par Nadine

Merci pour ce texte très intéressant sur Socrate et les FFMM.

Je voulais soulever un détail, sans doute pas primordial, mais qui, au DH, a son importance, du moins dans la Fédération belge.

Tu parles du « deuxième Surv » et j’ai souvent remarqué que dans les autres Obédiences on le nommait ainsi.

Au DH, nous utilisons le terme «  Second » car « deuxième » impliquerait qu’il y en aurait un troisième.

Par contre, en anglais « second » ou « deuxième » sont tous deux traduits par « second », si ce n’est que pour les SSurv, ils utilisent « Junior » et « Senior Warden ».

Dans d’autres langues, cette distinction n’existe pas non plus.

Ce serait donc une subtilité de la langue française parfois ignorée et pourtant bien réelle...

Ci-dessus une remarque pertinente de Nadine fidèle et attentive lectrice du Blog que je remercie.

 

Il s'agit bien d'une erreur de ma part il faut lire "Second Surveillant" et non "deuxième surveillant"

Avec ma demande d'excuse.

 

                                                    Jean-François Guerry

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Publié le par JEAN-FRANCOIS GUERRY
Statue de Socrate à Athènes 2012 Dimitri Messinis

Statue de Socrate à Athènes 2012 Dimitri Messinis

LA DESTRUCTION

 

J’ai été interpellé par un article du « Causeur » un journal catégorisé de droite, voir d’extrême droite. Il publie un article sur le recrutement d’un enseignant-chercheur pour le département philosophie de l’Université de Paris VIII. (Voir Article ci-dessous). Je précise que le « Causeur » ne fait pas partie de mes lectures habituelles.

 

C’est surtout le mot déconstruire qui a attiré mon attention. Pour moi la vie entière est le récit d’une construction dont les fondations sont lumières, les valeurs du passé, mais aussi les erreurs. Il faut plutôt reconstruire que détruire, mais me direz-vous parfois l’ouvrage est tellement instable ou détérioré qu’il doit être détruit. Ce qui n’empêche pas de garder en mémoire les plans sans pour autant reconstruire à l’identique. Il paraît, qu’il faut construire plusieurs temples pour construire le bon, celui de l’esprit.

 

Il faut choisir son métier, j’ai opté pour celui des constructeurs à la recherche de la connaissance ce bien héréditaire que chaque génération augmente et quelle transmet à celle qui suit.

Bien sûr chaque époque qui oserait le nier est semée d’erreurs, elles ses impasses ; mais aussi ses sentiers lumineux. Ce sont les sentiers qu’il faut suivre pour parvenir à surmonter les difficultés du présent et espérer peut-être éclairer un peu l’avenir. En reconnaissant avec humilité que la Vérité absolue est inaccessible à l’esprit humain.

 

Faut-il vénérer ou rejeter le passé ? Faut-il déconstruire les lumières du passé pour construire le présent ? Certains sont aveuglés par le siècle des lumières, si l’esprit des lumières doit être préservé faut-il reprendre ses erreurs jusqu’à l’aveuglement ? Je vous conseille à ce sujet la lecture ou la relecture de l’œuvre de Voltaire, cette figure emblématique des lumières si l’on peut dire n’a pas toujours été clair, en particulier par ses positions sur l’esclavage !

Je vous conseille aussi l’excellent essai d’Antoine Lilti chercheur et écrivain

(L’Héritage des Lumières dont le sous-titre Ambivalences de la Modernité est évocateur.)

 

La variation du fléau de la balance de la justice humaine, nous impose de maîtriser nos jugements. Etre dans la crainte des erreurs du passé entraine la destruction du passé. La destruction de tous les totems et les statues c’est refuser en bloc l’héritage et les valeurs des traditions. La justice est médiété elle se rend entre l’équerre et le compas, la rigueur de la conduite et l’ouverture de l’esprit dans la chambre du milieu.

Refuser les dogmes qui asservissent n’oblige pas à détruire toutes les valeurs du passé. Ce que nous devons défendre sans concession c’est la justice toujours associée à l’amour fraternel.

Ceci n’est bien sûr que mon simple avis et vous quel est le vôtre ?

 

                                                     Jean-François Guerry.

Home  Édition Abonné  Portrait de l’enseignant-chercheur de philosophie à Paris VIII en 2021
Le Département Philosophie de l’université de Paris VIII veut-il recruter un enseignant-chercheur ou un militant doctrinaire? Comme le disait Hamlet: “That is the question.”

Dans le numéro 105 de la revue L’Atelier du roman, Jean-Yves Masson, professeur de littérature comparée à la Sorbonne, a l’excellente idée de nous présenter in extenso la fiche de poste d’enseignant-chercheur du Département Philosophie de la toujours très progressiste université Paris VIII (article intitulé « Le monde enchanté de l’émancipation ou comment on recrute un professeur de philosophie »). Les candidats qui en auront saisi toutes les subtilités idéologiques pourront ainsi se présenter pour tenter d’obtenir ce poste. Car, précise J-Y. Masson, cette fiche, trop jargonnante pour être honnête, n’est pas celle d’un poste d’enseignant-chercheur mais plutôt celle d’un poste de militant doctrinaire ou, pour dire comme Nathalie Heinich, d’un futur « académo-militant. » À l’inverse de l’usage universitaire qui veut que le poste soit décrit en fonction d’un grand champ d’investigation, les mots-clés présentés au début de cette fiche annoncent la couleur : émancipation, violence, intersectionnalité, subjectivation politique, féminisme, études postcoloniales.

Premier signe qui ne trompe pas, la fiche est écrite en écriture inclusive. Dans un sabir dissimulant mal l’idéologie qui imprègne l’enseignement attendu, il est par exemple précisé : « Sera alors attendue des étudiant.e.s l’attitude à relier les sources archéologiques multiples de ces enjeux dans la philosophie classique, moderne et contemporaine, et leurs reformulations plus actuelles, et à analyser la normativité inhérente aux discours anthropologiques, les hiérarchies et les exclusions qui en procèdent et rendent leur universalisation polémique… » Traduction : au sortir de cet enseignement, l’étudiant saura “déconstruire” le discours universaliste de la philosophie, remettre en cause des hiérarchies obsolètes, démontrer que la prétendue science occidentale n’est rien d’autre qu’un instrument de domination sur les exclus et les opprimés (les femmes, les « racisés », les homosexuels, etc.).

A lire aussi, Martin Pimentel: Nathalie Heinich dézingue nos sociologues en peau de lapin

La partie de la fiche de recrutement

 

 

 

 

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Publié le
VACCINATION COVID AU TEMPLE MAÇONNIQUE À LA BARBADE
Vaccination Sites Re-Open From Tomorrow

Ce n'est pas précisé mais vous pouvez venir sans vos décors !!!

Cette bonne nouvelle m'a été communiquée par Thierry il ne m'a pas précisé par ailleurs si tous les frères et soeurs pouvaient venir.

Protégez-vous, prenez soin de vous !

(FP)

The Ministry of Health and Wellness’ Immunisation Unit has advised that vaccination sites will re-open from tomorrow, Tuesday, July 6.

The Unit will be holding open days for the rest of the week for persons whose appointments were interrupted last week by the passage of Hurricane Elsa and for anyone who has passed the recommended eight-week time period for the second dose of the COVID-19 vaccine.

The open days will begin on Tuesday at the Sandals Conference Centre, Maxwell, Christ Church; Building No. 2, Harbour Industrial Park, St. Michael; St. Philip Polyclinic, Six Cross Roads, St. Philip; and Sharon Moravian Church Hall, St. Thomas.

On Wednesday, July 7, the locations will be the Masonic Centre, Salters, St. George; Building No.2, Harbour Industrial Park; St. Philip Polyclinic; the Art Gallery, Queen’s Park, St. Michael; and the Sharon Moravian Church Hall.

The venues for the open day on Thursday, July 8, are Sandals Conference Centre; Building No.2, Harbour Industrial Park; St. Philip Polyclinic; the Art Gallery in Queen’s Park; and Sharon Moravian Church Hall.

The open days will conclude on, Friday, July 9, at Building No.2, Harbour Industrial Park; the Art Gallery in Queen’s Park; Sharon Moravian Church Hall; and the Masonic Centre.

All sites run from 10:00 a.m. until 2:00 p.m.

The Unit is also informing those persons who were scheduled to receive their second doses at Solidarity House, Harmony Hall, St. Michael, last Saturday, that they will be able to receive their vaccines this Saturday, July 10, at the same location.  

Persons are reminded that it is not the Ministry’s policy to mix different vaccines and they will receive the same vaccine for the second dose that they were given for the first.

melissa.rollock@barbados.gov.bb

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Publié le par Jean-François Guerry
Dialogues

Dialogues

À L’AIDE SOCRATE !

 

 

Dialoguez ! dialoguez ! Cette exhortation pourrait figurer dans un rituel maçonnique, mais aussi dans le préalable de tous les discours politiques. Dialoguer d’abord avec soi-même, pour se connaître et reconnaître avec humilité son ignorance. Dialoguer avec l’autre, les autres ceux qui sont nos proches c’est facile, mais surtout ceux qui sont lointains. Dialoguer pour profiter de leurs différences, dialoguer sans vouloir toujours convaincre l’autre de nos certitudes, lui parler de nos doutes et construire. Construire ensemble un autre monde où tous les hommes admettront enfin qu’ils sont frères. Dialoguer pour nourrir notre désir de connaissances.

Dialoguer c’est refuser de dire comme Socrate : « Écoutez-moi, je vais vous dire la Vérité du haut de mon savoir tout constitué et critiquable ». Dialoguer c’est refuser l’arrogance.

 

Le deuxième surveillant de la loge maçonnique est chargé de l’instruction des jeunes frères, qui sont parfois bien plus âgés que lui ! Son rôle n’est pas d’affirmer, mais de faire penser son frère par lui-même, c’est l’esprit et l’enseignement des Lumières.

 

Ce formateur, n’est pas un informateur, il soulève simplement un coin du voile qui recouvrait les yeux de son frère. Il provoque l’éveil le réveil, il est un passeur de la lumière comme le vitrail d’une cathédrale.

 

Le dialogue maçonnique n’est pas l’élaboration, ni la transmission solitaire d’un système, mais un éveil de la conscience, une possibilité d’accession à un niveau d’être qui ne peut se réaliser que dans un échange, une relation fraternelle d’homme à homme.

 

Ainsi Socrate et le Franc-Maçon affirment qu’ils ne savent rien, ni même lire ou écrire. Leur sagesse réside dans la conscience qu’ils ont de leur ignorance et leur désir de savoir. La maïeutique et la propédeutique d’un rite maçonnique aide les âmes des hommes à s’engendrer elles-mêmes, se purifier, s’élever, atteindre parfois leur pointe. Ce changement, se perfectionnement apparaît souvent dans le visage de l’autre, son regard sur les hommes et le monde est autre. La conversion de ce regard aboutit à une communion fraternelle ou se rencontre parfois deux sourires.

 

Ce sont les poètes qui expriment souvent le mieux les choses, le dialogue n’échappe pas ce constat.

Dialogue avec soi-même : « Après une nuit de dialogue avec toi-même l’oppression infinie de ton cœur s’envolera ». (Yu Dafu- Fleurs d’Osmanthe Tardives.)

Dialogue avec les autres : « Celui qui ne parle pas à un homme ne parle pas à l’homme, celui qui ne parle pas à l’homme, ne parle à personne ». (Antonio Machado.)

 

La Franc-Maçonnerie reste un des seuls lieux privilégiés où la parole circule, où elle circule pour le bien de la communauté humaine.

 

 

                                                              Jean-François Guerry.

 

          Connais-toi toi-même pour les autres en vers et pour tous

 

Bien ambitieux de ma part, pardon à l'avance,

De distiller en vous avec insolence,

Notre rôle et la prise de conscience

De notre Devoir à partir de la sentence :

 

« Connais-toi toi-même pour les autres »

 

A quoi sert de baver, docte et onctueux,

Épaules gesticulantes, verbe pompeux !

 

Auréolé de la plénitude du Maître,

Expliquant à l'apprenti qui vient de naître,

Qu'il sait et que lui, peut-être s'il travaille bien,

Saura, s'il est sage et que son travail convient,

Accéder à nouveau palier de l'escalier.

 

A quoi sert de vanter un cordon de tissus ?

 

Comme fait un ami sur qui je tombe dessus

Le félicitant pour son humilité.

Il n'a pas intégré que le vrai initié

Est un relais vivifiant de la tradition

Avec pour devoir d'assurer la transmission.

 

A quoi sert de vanter un chemin personnel ?

Incommunicable parcours en tant que tel,

 

A respectable interlocuteur déférent,

Ignorant d'initié la signification,

Voire de Maçonnerie ou initiation !

 

Ça nous fait une belle jambe de parler !

Si, afin de comprendre notre bavardage,

II ne dispose pas de la clé du langage,

Du pouvoir de la parole pour échanger !

 

 

II est vrai, ce déférent interlocuteur

A en commun avec nous l'eau qui désaltère,

L'air qu'il respire et notre terre nourricière,

Le feu vivifiant nécessaire et moteur.

 

A quoi servons nous donc si nous nous contentons,

 

Une ou deux fois par mois ! d'une bonne veillée,

La planche bien tracée nous tenant éveillé,

Dans un consensus proche de l'égrégore !

Agapes ayant repu frères carnivores.

 

A quoi peut nous conduire notre engagement ?

 

Ces valeurs de rassembler ce qui est épars

Et porter au dehors ce qui nous rend à part.

 

Si nous nous contentons d'étudier sans relâche,

Ce qui à nos yeux concerne notre tâche,

Certes avec beaucoup de zèle et d'opiniâtreté,

Se connaître soi-même afin d'avancer

Sur chemin de Connaissance et de Vérité ?

 

A quoi sert de tracer, une bonne planche ?

 

Si le but unique est avant tout de plaire,

Faire descendre sur nous auréole éphémère,

Satisfecit du péché avoué en confession,

Le but de nos échanges reste vraiment l'action.

 

Pourquoi vivre la Maçonnerie en Loge ?

 

En visiteur d'un salon philosophique !

D'un club révolutionnaire sans risque !

Où souffle avec prudence une douce bise !

En restant nuancé je dirais que ça frise,

Des frénétiques de l'onanisme, l'éloge.

 

A quoi sert d'être créé constitué et reçu ?

 

Maçon du Rite Écossais Ancien Accepté,

Libre et de bonne mœurs, parfait initié ?

 

Cela suffit-il à faire de nous un élu ?

 

 

Si nous ne faisons pas cet effort d'animer,

Par notre travail sur nous-mêmes, et, sublimer

Nos potentialités morales, spirituelles,

Éveillées par la pratique de nos rituels ?

 

 

Qu'est-ce que l'accomplissement du Franc-Maçon ?

 

Un travail sur soi réalisé sincèrement

Par la connaissance et le perfectionnement !

 

Cette connaissance a pour incidence

Que, même s'il n'agit sur rien en apparence,

Rien concernant l'humain ne lui est étranger.

 

Tout ce qui parle du divin l'intéresse.

S'il n'est pas philosophe il n'aura de cesse

D'étudier la philosophie de façon active.

S'il n'est pas membre d'une œuvre caritative,

Souffrance et désolation l'invectivent.

 

Sans vraiment exercer de rôle politique

Pour la lutte des droits de l'homme il s'implique ;

II est tolérant et connaît l'intolérable ;

 

En apparence bien loin des réalités,

Des préoccupations de l'humanité,

Dans silence de la Loge, en sérénité,

II pourra régénérer combativité.

 

Une action vers l'extérieur de soi, orientée,

De nos proches à l'entière humanité.

 

La réponse au « Connais-toi toi-même pour les autres »

 

Serait-elle un monde des idées appelé à guider ?

Celui des hommes vrais afin de les aider

A partager les valeurs que nous faisons nôtres !

Dont, franchise et sincérité maçonnique,

Socles et forces intangibles de notre éthique.

 

Vouloir imposer aux autres sa propre idée !

Par force de conviction ou sincérité,

Ne peut aboutir et se transforme en échec.

Je regrette d'avoir parfois été trop sec

Par souci de partager, en toute honnêteté,

Mon travail sur le chemin de 1a Vérité.

 

 

 

Toute idée exprimée, avec bienveillance,

Au frère qui la reçoit en cours de séance !

Ne peut devenir sienne, en pleine conscience,

Que s'il en a perçu, le bien fondé, l'essence.

 

Alors comment faire pour essayer de convaincre,

Aider l'impétueux qui se doit de se vaincre ?

 

Pour le Franc-Maçon dont le but est partager,

Semer autour de lui, comme dans un potager,

Les fondations exigeantes de l'humanisme,

Le moyen est de cheminer avec altruisme,

Sur la route chaotique de l'exemplarité,

Sublimer nos belles valeurs dans la société.

 

C'est peut-être de cela dont on a peur !

 

II est vrai qu'au niveau de l'exemplarité

La maçonnerie, avec un tout petit m,

Booste ventes d'hebdomadaires que l'on aime,

Hors élections, lors de la pause, avant l'été.

 

A ce moment on lit plus souvent dans la presse,

De pseudos « frères casseroles » les prouesses,

Confortant la rumeur et le vieil anathème «

Un pseudo Ordre pourri » ça les lecteurs aiment !

 

Par l'exemplarité de récits d'actes vertueux,

On pourrait peut-être sortir de ce cercle vicieux,

Mais le juste le beau le bon ne font pas vendre !

C'est pourquoi des médias il ne faut point attendre.

 

Je rêve tout haut d'une presse sans contraintes,

Libérée sans haine sans tabou,sans goupillon,

Qui écrirait à propos de toute belle action.

 

C'est vraiment beau et bon il doit être Franc-Maçon !

 

Le vrai défi, pour un vieil adepte initié,

Est donc celui du seul contre l'adversité.

Il a presque réussi à dominer ses passions,

II lutte contre ignorance fanatisme ambition,

II connaît moultes embûches sur le chemin,

Avec pour seule arme le fait de se connaître bien.

 

 

 

Se connaître soi-même ne signifie pas vouloir

Prôner les actions de la Franc-Maçonnerie,

 

Mais par un dur combat personnel, promouvoir,

A l'intérieur de la Loge et au fond de soi,

Idéaux par le travail de chacun mûris,

Par l'appropriation de rituels bien compris,

Sans bornes imposées, la découverte du soi.

 

Par une connaissance aiguë de nos propres limites,

 

Conscient, sans parti pris, du devoir d'exposer

Des idées afin d'éveiller, non imposer,

Des prises de conscience du cherchant en émoi,

On approche sens du connais-toi toi-même pour moi.

 

Participer à un échange, communiquer,

Entendre l'autre jusqu'au bout, l'écouter s'expliquer,

Dire tout simplement, sans être interrompu,

Denrée rarissime dont on est jamais repu.

 

N'est-il pas beau de surprendre notre entourage

Par l'exemplarité de notre écoute de l'autre !

Nous pouvons déclencher le désir d'être des nôtres

En mettant en exergue notre goût du partage.

 

Développer avec nos moyens l'humanisme !

Travailler à une société sans intégrisme,

 

Tenter de donner aux hommes les moyens d'être libres !

 

C'est le Devoir du maçon, sa raison de vivre

Pour s'accomplir lui-même et pouvoir progresser

Sur plan matériel et domaine de la pensée.

 

EXTRAITS DU POÈME... de Jean-Pierre Rousseau

 

AVEC L'AIMABLE AUTORISATION DE L'AUTEUR.
À L'AIDE SOCRATE !

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