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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par Jacques Viallebesset

Cet article est reposté depuis L'atelier des Poètes - par Jacques Viallebesset.

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Publié le par Blog-notes des Meuniers de la Tiretaine

Cet article est reposté depuis Le Blog-Notes du Rite.

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Publié le par jean françois
LA PORTE D'OR

LA PORTE D'OR

S’ARRACHER, TRAVERSER, DEPASSER, S’ELEVER…

 

 

C’est la première question qui fait naître le désir d’arrachement de ses habitudes. Puis l’on se lève pour partir, pour traverser la mer Rouge sang, l’on traverse pour retrouver sa liberté, pour s’arracher du joug de Pharaon, pour fuir de Babylone vers Jérusalem, plus simplement l’on traverse de l’ombre de la ruelle en direction de la lumière.

 

Choisir d’être en mouvement, d’évoluer, de changer, de s’initier, avancer, regarder plus loin, plus haut encore, dépasser la raison, pour atteindre le cœur de la vie, de sa vie.

 

Lever les yeux, éteindre les néons pour regarder les étoiles. Voir en soi, pour voir l’autre, les autres. Atteindre cette liberté de passer, aller du « je » au« nous ».

 

Refuser les dogmes imposés, mettre à mal nos certitudes, s’arracher des divisions, pour aller vers l’universel, l’humain, être capable de partager.

 

Être fou jusqu’à croire que l’on peut participer à un monde nouveau où chacun parle à l’autre, vaincre l’ignorance qui nourrit la peur.

 

Ni rire, ni pleurer, ni haïr, mais comprendre.(1)

 

Être un apostat de la haine, être fraternel et solidaire.

 

 

(1) B. Spinoza du Traité Politique.

 

Jean-François.

S’ARRACHER, TRAVERSER, DEPASSER, S’ELEVER…
S’ARRACHER, TRAVERSER, DEPASSER, S’ELEVER…

L’organisation des Rencontres Maçonniques de Kerdréan. Recherche des musiciens (musique classique, Jazz, musique celtique) pour un événement musical, qui se tiendra à Auray- Le Bono, sur les bords du Golfe du Morbihan, en Mai 2020.

 

Adresser vos propositions par mail à l’adresse suivante :

 

Lesmegalithesauray.secretariat@gmail.com

 

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Publié le par jean françois
Christophe-André Frassa Président de la Fraternelle Parlementaire

Christophe-André Frassa Président de la Fraternelle Parlementaire

ACTUALITE

 

 

Vu dans le Magazine du Monde du 30 Mars 2019, la Loi de 1905 et les Francs-Maçons.

 

Extraits :

 

On peut ranger les équerres et les compas

 

Sauf retournement de situation, la bataille est terminée. En déclarant qu’il ne toucherait finalement pas à la loi de séparation des églises et de l’état. Emmanuel Macron a mis fin aux hostilités qui menaçaient de s’envenimer avec les francs-maçons.

 

Christophe-André Frassa Président de la fraternelle parlementaire à su mobiliser les frères. Il a déclaré :

 

Désormais on ne se contente plus de mettre seulement les pieds sous table..

 

Il rappelle ainsi la citation attribuée au Général de Gaulle qui jugeait les francs-maçons:

 

«  Pas assez influents pour qu’on s’y intéresse mais trop pour qu’on s’en désintéresse. »

L’article du journaliste Philippe Ridet se termine sur les paroles du Président Frassa :

 

Nous cherchons à faire triompher l’équilibre.

 

Article et étiquettes du Magazine du Monde.

 

Jean-François.  

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Publié le par jean françois
DES SYMBOLES MACONNIQUES

DES SYMBOLES MACONNIQUES

 

 

Le franc-maçon au terme de sa cérémonie d’initiation, après le premier dévoilement est mis en contact avec une véritable profusion de symboles, c’est un choc initiatique.

 

Son regard dirigé vers le diagramme, le tableau de loge, les décors de sa loge, fait appel à son intuition, son imagination. Il pressent déjà que sa réflexion dans le silence va lui ouvrir les portes d’un monde nouveau, il est au seuil de cette porte qui est en dedans.

 

Les yeux ouverts vers l’intérieur de lui-même, il voit se dérouler un chemin où il croise des images polysémiques, qui constituent le monde de l’invisible, le monde du réel.

 

 

Il prend conscience de l’immensité sans bornes du symbolisme, de cette polysémie spirituelle. C’est pour lui, la révélation d’une théophanie sans dogmes, qui relie son esprit à son cœur, jusqu’au balbutiement incapable de parler, il épèle, il connaît enchainé par la fraternité des moments extatiques, qui feront renaître en lui les mots oubliés et des mots nouveaux, une véritable néosémie constituant un nectar maçonnique.

Lac Miscanti au Chili

 

La renaissance de ses mots associés aux symboles, donne un nouveau souffle, la poussière de la terre, l’eau de la source, le feu brulant de la lumière de l’amour, fait renaître un homme nouveau à l’image de l’homme originel. La musique de ces symboles donne du sens à sa vie.

 

La beauté des mots, des idées cachés sous les symboles, la mélodie du verbe, sont le sésame qui ouvre le tabernacle de son être intérieur, ils sont la clé d’ivoire, la clé de voûte de sa vie.

 

Il n’est plus effrayé par l’impossible atteinte de l’horizon, il voit la beauté du chemin qui serpente jusqu’au sommet de la montagne, il respire les parfums qui voyagent de l’Orient à l’Occident, ses rêves s’accomplissent.

 

Jean-François.

Le Vent M'emporte
Si le vent demeure ici
Dun do shúil a run mo chroi
Il ne tisse que des mensonges
Ii chante au creux des songes
Et miroir apres miroir
Tu sais les souvenirs se melent
Et je cherche nos ombres qui dorment
Avant que le jour ne vienne
Le vent m'emporte ailleurs
Kaset oan war ar mor
Perdue a jamais
A ya gan(t) an avel
War aodou ar c'hornog
Et le vent m'aura menti
Dún do shúil a rún mo chroí
Il ne reste que des mensonges
Cachés au creux des songés
Et miroir aprés miroir
Tu sais oú les regrets me mènent
Et j'entends nos ombres sans les voir
Avant que le jour ne vienne
Le vent m'emporte ailleurs
Kaset oan war ar mor
Perdue a jamais
A ya gan(t) an avel
War aodou ar c'hornog
Et miroir aprés miroir
Tu sais oú les regrets me mènent
Et j'entends nos ombres sans les voir
Avant que le jour ne vienne



 



 

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Publié le par jean françois
Great Hall Winchester England

Great Hall Winchester England

DEBAT : La Discrétion Maçonnique.

 

Pour vivre heureux vivons cachés, Pas si sûr ! La discrétion maçonnique oblige à ne pas dévoiler l’appartenance d’un frère contre son gré et c’est bien. Chacun est libre de se dévoiler ou pas. Cela résulte de la prudence élémentaire en cas de conflit, les francs-maçons comme d’autres ont payé cher, leur qualité de francs-maçons dans ces périodes brunes. 

 

La résurgence en Italie de l’antimaçonnisme interroge à nouveau sur l’opportunité du dévoilement de l’appartenance. Cela ressemble à une guerre de religion maçonnique.

 

Les premiers chrétiens ont été persécutés eux aussi, les arènes de Rome rougies de leur sang, ils ont continué a revendiquer leur appartenance. Avant encore, la ciguë tachetée des Athéniens a été administrée à Socrate, cela n’a pas muselé sa philosophie.

 

Pas plus que la Saint-Barthélemy n’a empêché les Protestants de vivre leur foi.

 

Alors après plus de 30 ans d’appartenance à plusieurs corps maçonniques, je devrais honteusement baisser les yeux, voir la pluie tomber en plein soleil, me faufiler dans un trou de souris, ou me cacher dans l’ombre comme un lépreux ? En proclamant avec constance la beauté de l’institution, la force de l’initiation. Il ne s’agit pas de faire du prosélytisme, ni de l’ostentation mais quand même, de pouvoir dire je suis ce que je suis. La franc-maçonnerie n’est pas une maladie honteuse et contagieuse.

Spectacle au Puy du Fou France

 

Il semble que seuls les hommes célèbres dans la cité, ou ayant un statut social reconnu puissent dire qu’ils en sont ! 

Pourquoi ne pourrions-nous pas être fiers d’en être ! Parce que nous sommes peut-être trop tolérants avec eux qui dénigrent nos institutions sans les connaître. Ils exploitent notre discrétion : « il y a surement un loup, ont-ils quelque chose a cacher ! »Bien sûr comme dans chaque association il y a des brebis galeuses égarées, à nous de les écarter sans faiblesse.

 

L’homme plus humain, plus exemplaire que se veut être le franc-maçon, n’a rien à cacher hormis ce qui est dans son cœur et n’est accessible que par lui-même et par le vécu de son initiation. Alors s’il faut que nos frères nous reconnaissent pour tels, je rêve aussi que tous les profanes qui sont plus bien plus nombreux, puissent dire, c’est un homme bien, un homme de bien, c’est un franc-maçon.

 

Et comment, je vous le demande, comment, pourrions-nous prétendre agir sur nous-mêmes et dans le monde en se cachant dans l’ombre pour toujours, l’ombre ne doit être qu’un passage avant la lumière ?

 

A force de se contraindre à l’ombre on ne voit plus la lumière.

 

Etre humble, ce n’est pas subir toutes les humiliations, même si le sacrifice nous est connu, il doit nous permettre de faire alliance avec tous les hommes de bonne volonté.

 

Le franc-maçon s’il pratique la réflexion dans le silence, la tempérance et le respect d’autrui, il est aussi un homme d’action, un chevalier de l’esprit, il a le devoir de pratiquer les vertus chevaleresques qui manquent à notre société.

 

Alors, oui, j’en suis, j’en suis fier j’ai ce bonheur, la franc-maçonnerie m’a tant donné que mon devoir est de l’honorer.

 

Jean-François.

 

Note : Cet article m’a été inspiré par la note de la rédaction de la Revue Points de Vue Initiatiques (la revue de la GLDF) du mois de mars 2019. Dont le thème est Mort, Renaissance initiatiques.

 

 En 1945, alors que Dumesnil de Gramont, Grand Maître de la Grande Loge de France, vient d’obtenir du gouvernement provisoire la réhabilitation de la franc-maçonnerie, celui-ci déclare au convent (15 avril de la même année)

 

«  Oui en vérité, mes frères, il faut le constater et l’avouer, la France était bien le seul pays où les maçons semblaient atteints d’une pudeur dérisoire qui les frappait d’une espèce d’inhibition, leur interdisant les démarches les plus normales, les réflexes les plus courants. Alors, mes frères, je n’hésite pas à le dire, il faut que notre pays perde ce pitoyable privilège, il ne faut pas qu’un maçon qui ose dire  

 

« oui je suis maçon et je m’en honore » passe même  au sein de l’obédience pour une manière de héros ; il faut pour tout dire  que l’ère des maçons honteux soit close. »

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Publié le par jean françois
EN SUIVANT LA HUPPE DE SALOMON

EN SUIVANT LA HUPPE DE SALOMON

 

Prendre un autre chemin, faire une digression sans retour, connaître l’aventure merveilleuse de l’initiation, en suivant la huppe de Salomon dans les vallées mystérieuses de la connaissance. C’est l’invitation du soufisme, de l’islam ésotérique spirituel. Pour une vision plus pure de la connaissance suprême qui relie les hommes dans leur recherche d’unité après le déluge des incompréhensions et des fanatismes, prendre son envol vers l’universel.

 

« J’ai survolé longtemps les plaines et les mers

 J’avançais pas à pas, la tête dans les cieux

 J’ai franchi les montagnes, les vallées, les déserts

 J’ai parcouru un monde dans le temps du déluge »(1)

 

Tous les mendiants de l’amour, de l’harmonie s’unissent dans une recherche commune, celle qui élève l’homme au-dessus de lui-même, ils voyagent sur les ailes de la huppe, ils sont plus radieux que jamais.

 

S’initier aux mystères pour parfumer sa vie, la rendre plus belle, se rapprocher de sa sœur, de son frère, lui tendre la main, être plus humain. Se libérer peu à peu des pelures de l’illusion qui encombrent notre marche.

 

Faire les trois premiers pas, hésitant, trébuchant dans l’ombre, puis voir l’étoile flamboyante en parcourant le monde, puis mourir pour renaître avec l’espérance de l’acacia, car rien ne meurt vraiment dans les vallées de l’esprit.

 

Regarder, étonné, la spirale qui monte du vase de l’alchimiste, cette spirale que rien n’emprisonne, elle glisse par le soupirail, par la porte basse, elle courre comme un rayon de lumière qui monte vers les terres célestes sans fin. Puis elle redescend en rosée, dans le jardin où pousse les roses, elle glisse sur la crête de la vague qui naît dans la brume, elle se dissout dans l’air, dans la lumière du soleil au point du jour.

 

Suivre à nouveau le vol de la huppe, regarder autour de moi, dans ma loge tous les symboles, leurs significations spirituelles, leurs beautés cachées, qui se révèlent, dans la lumière de l’unique.

 

Rechercher l’être suprême, l’improbable architecte des mondes aux mille noms, derrière le voile, au sommet de la montagne, dans la profondeur de notre caverne.

 

Saisir la clé d’ivoire pour espérer pénétrer dans le saint des saints.

 

Je sais pourquoi maintenant, un matin d’été dans le jardin de mon âme j’ai été fasciné par le vol de la huppe. Plus l’âge avance, plus je regarde ce que je ne faisais qu’apercevoir, je ne voyais pas la beauté, la légèreté de l’oiseau, la douceur de son plumage, la puissance de ses ailes, la force de son chant, qui résonne maintenant en moi comme un écho sans fin.

 

Jean-François.

 

 

(1) Distiques 705-706 du Cantique des Oiseaux de Attâr traduction du Persan de Leili Anvar.

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Publié le par jean françois
LANDES en anglais MOORS

LANDES en anglais MOORS

UN CHANT PARMI LES OMBRES…

 

 

Pierre Tanguy, avance ses pas de l’ombre vers la lumière, sur les chemins côtiers où au milieu des landes, là ou le souffle monte lentement des herbes folles jusqu’au ciel, dans sa Bretagne natale.

 

Il parle et écrit pour les vivants, en consultant ceux qui sont passés de l’autre côté du miroir, il y a autant d’ombre que de lumière dans ces poèmes.

 

Il n’y a pas de fracture mais une continuité, ceux qui sont absents momentanément sont toujours présents dans nos cœurs.

 

François de Cornière un autre rêveur de mots, de sa Normandie a écrit la préface de ce Chant parmi les ombres. Cet agnostique voit dans le récit de ce croyant plus de lumière que d’ombre. Il écrit à propos  des poèmes de Pierre Tanguy :

 

« Son texte s’élève alors au niveau du chant, dans cette quête d’un paradis ‘dispersé sur toute la terre’ dont il importe selon le poète Novalis de réunir ‘les morceaux épars’. »

 

Dans ce recueil les mots sont ciselés comme dans les haïkus. On touche à l’éternité en prolongeant la conversation avec ceux qui se sont éloignés.

 

Jean-François.

 

 

 

 

Extrait de : « Un chant parmi les ombres »

 

Tout s’est arrêté

même le cœur de battre

quand le chant dans l’église

a fait la louange

de tous ceux qui passent en ce monde

sans faire beaucoup de bruit

 

 

Elle avait été une mère

comme sont toutes les mères

quand elles font dans le calme

les gestes nécessaires

 

 

Ses enfants lui rendaient grâce

dans leurs mots malhabiles

sous le regard des saints muets

lumineux au cœur des vitraux

 

Pierre Tanguy.

 

Le chant parmi les ombres de Pierre Tanguy Editions La Part Commune ISBN 978-2-84418-385-9

UN CHANT PARMI LES OMBRES

LE MOT DE L'ÉDITEUR UN CHANT PARMI LES OMBRES

Pierre Tanguy nous encourage à vivre pleinement chaque instant à travers ses poèmes. L'écriture de Pierre Tanguy est simple et à la portée de tous (même de ceux qui ne lisent jamais de poésie), elle permet d'y voir plus clair en dehors et en dedans de soi. Introspection de l'auteur : son rapport à la religion au travers des relations avec ses grands-parents, ses parents, le prêtre et aussi à travers ses lectures. Il évoque la découverte de la nature avec ses parents qui l'ont rendu sensible à la beauté de celle-ci puis, il rend hommage à la nature (arbres, oiseaux, mer....)

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Publié le par jean françois
DE L'HARMONIE

DE L’HARMONIE

 

 

Dans notre société du bien-être individuel à tout prix, l’individuel a été dégradé en individualisme. Et pourtant notre pays est celui des associations de toutes sortes, elles sont le symptôme d’un manque de collectif d’humanisme. A y regarder de plus près elles sont claniques, signe de la pratique d’un entre soi. 

 

L’humanisme matérialiste est en vente en kit de bien-être au prix tout compris, dans des officines, qui garantissent un résultat rapide en quelques semaines et en plus « Comme j’aime. ». La tyrannie du ‘Je’ jette aux oubliettes la fraternité du ‘nous’.

 

A force de tronçonner l’arbre de la communauté humaine, il ne reste que de la sciure. 

 

Comment reconstituer, réunir ce qui est épars, concilier les contraires, faire se rejoindre ceux qui vivent côte à côte, sans vivre ensemble, faire humanité.

 

Les faire revenir au centre entre la rigueur de l’équerre et l’ouverture du compas. Il faut réconcilier l’homme avec ce qui le dépasse, ne plus opposer la raison à l’intuition, ne plus mépriser la transcendance, voie vers le mépris de l’homme.

 

Les stages de développement personnel, flattent l’ego qui prend le contrôle de notre vie, sans faire naître en nous une prise de conscience de notre place dans le cosmos, ils améliorent nos apparences, et  nous empêchent de votre notre intérieur, nous restons dans l’ignorance de nous-mêmes comment dans ces conditions prétendre influencer le monde.

 

Sur les ronds-points de la colère, il est trop facile de ne voir que des barbares qui tournent en rond, il y a des femmes et des hommes à la recherche de la fraternité perdue dans le matérialisme.

 

On peut être un homme révolté, mais aussi, un homme de mesure.

 

L’humanisme individualiste est le scientisme moderne et sa forme la plus arrogante est le transhumanisme, dont le soi-disant progrès est réservé à une élite dominant la finance. Le transhumanisme non soumis à règle éthique et son intelligence artificielle brisent l’harmonie entre les hommes, leur avenir commun, au profit de l’individualisme.

 

L’harmonie ne peut se trouver dans au centre d’un cercle fermé, mais au-dessus de ce centre. Il nous faut préserver l’utopie de l’égalité, selon Mona Ozouf  historienne de la révolution :

 

« L’égalité est une fiction. Mais une fiction féconde qui a fait bouger le monde, l’ingrédient nécessaire au progrès. »

 

La république a transformé l’humanisme en fraternité, les francs-maçons ont fait de celle-ci une des leurs valeurs centrales, un des leviers de leur chemin initiatique ou se rencontrent l’individuel et le collectif.

 

Jean-François.

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Publié le par jean françois
LA CHAIR QUITTE LES OS, C'EST MERVEILLEUX

LA CHAIR QUITTE LES OS, C’EST MERVEILLEUX !

 

 

François Rabelais, de son vrai nom peut-être Alcofribas Nasier, le suceur gourmand de la substantifique moelle, nous invite à regarder derrière l’ombre des mots la lumière de l’âme.

 

Dans les arbres les oiseaux chantent chaque matin, à l’aurore, au point du jour, un cantique que seuls quelques privilégiés écoutent et comprennent, ceux-là même, qui prennent le temps de comprendre l’autre, celui qui veille en eux.

 

Ils n’entendent pas grâce à leurs oreilles, mais à leur cœur qui gonfle d’émotion, quand le chant monte de la terre vers le ciel. 

 

Nous ne sommes en réalité que de passage, nous n’habitons jamais ni la ville, ni la campagne, ni la terre, nous sommes en mal d’adresse, juste un pied posé dessus. Nous habitons un peu le ciel.

 

« Si la chair disparaît vite, c’est qu’elle a partie liée avec l’âme. Elle la suit, elle ne la perd pas de vue. Elles reviendront ensemble. »(1)

 

La preuve sur le mont l’acacia pousse déjà les larmes, dans la vallée où coule le fleuve de l’amour.

 

Jean-François.

 

 

(1) Christian Bobin.

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