LA FRANC-MAÇONNERIE POUR UNE MÉTAMORPHOSE
Pénétrer dans le cabinet de réflexion, c’est comme rentrer dans un autre monde, une perspective d’un autre soi, de la plus belle des découvertes, près de chez soi, plus près de soi. C’est comme un réveil, un nouvel essor, la coquille est brisée.
Une voie s’ouvre à nos yeux, une sortie de notre horizontalité, pour une métamorphose, vers une verticalité spirituelle, pour recevoir la lumière de la liberté et la diffuser modestement autour de soi.
JF.
Henri Corbin nous y invitait déjà :
« Ce qui existe concrètement, ce n’est pas la collectivité, ce sont les âmes individuelles, c’est- à- dire des personnes dont chacune peut aider l’autre à trouver sa propre voie pour sortir du puits, mais dès que les uns veulent imposer leur voie aux autres, la situation retourne à celle de la « cité des oppresseurs »
Cette collectivisation de la psyché, entrainant avec elle la désorientation des symboles, n’est, elle aussi, qu’une conséquence de l’oubli déjà énoncé : de la perte de la dimension verticale ascensionnelle, à laquelle se substitue l’extension horizontale évolutionnaire.
La dimension verticale est individuation et sacralisation ; l’autre est collectivisation et sécularisation. La première libère à la fois de l’ombre individuelle et de l’ombre collective… et permet de voir sa propre personne de lumière. »
Henry Corbin.
L’accession à notre verticalité est la voie de l’initiation Maçonnique, pour peu que l’adepte persévère dans le perfectionnement et la découverte des ses valeurs, c’est la joie de la métamorphose lente de soi.